Article
5000 fidèles pour le Hadj 2004 : les premiers pèlerins partent le 15 janvier
- Title
- 5000 fidèles pour le Hadj 2004 : les premiers pèlerins partent le 15 janvier
- Type
- Article de presse
- Creator
- Sindou Cissé
- Publisher
-
Le Patriote
- Date
- December 20, 2003
- DescriptionAI
- Le ministre des Cultes, Désiré Gnonkonté, a détaillé l'organisation du Hadj 2004, prévoyant le transport d'environ 1500 pèlerins vers l'Arabie Saoudite par Air Universal, avec des vols du 15 au 17 janvier et un coût de 1,5 million de FCFA. Des mesures spécifiques sont prises pour les fidèles des zones sous contrôle des Forces nouvelles, incluant vaccination et escorte sécurisée. Le gouvernement, agissant comme facilitateur, insiste sur l'utilisation des treize associations agréées pour prévenir les arnaques et rejette les critiques de certaines organisations islamiques.
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0011221
- content
-
«Le premier vol, en direction de l'Arabie Saoudite partira d'Abidjan le 15 janvier prochain. Le dernier vol, lui, aura lieu le 17 du même mois», Hier, au cours d'un point de presse, le ministre des Cultes, Désiré Gnonkonté, a donné des informations détaillées sur l'organisation du pèlerinage à La Mecque (Hadj 2004).
«Cette année, a-t-il révélé, les organisateurs comptent conduire près de mille cinq cents fidèles en terre sainte. Ces pèlerins seront transportés par une seule compagnie aérienne, la compagnie «Air Universal» qui organisera des vols directs. Le coût du voyage est de un million cinq cent mille francs CFA (1.500.000). Les candidatures au pèlerinage sont enregistrées jusqu'au 26 décembre prochain «date butoir». Selon le ministre Gnonkonté, les dispositions nécessaires ont été prises pour que tous ceux qui désirent se rendre à la Mecque puissent le faire sans difficultés. Des missions ont été envoyées dans les villes sous le contrôle des Forces nouvelles telles que Bouaké, Korhogo, Séguéla et Man pour recueillir les préoccupations des fidèles. Ces localités, dira le ministre des Cultes, seront «alimentées» en vaccins pour permettre au futurs pèlerins de remplir les conditions sanitaires requises. En outre, pour éviter les tracasseries subies l'an dernier par les pèlerins venus de ces zones, attache a été prise avec le ministère de la Sécurité pour que, cette année, les fidèles soient convoyés par les Forces de l'ordre «à partir des zones de confiance», (Tiébissou et Vavoua) jusqu'à Abidjan.
Le ministre Gnonkonté a aussi rappelé que les candidats au Hadj doivent s'orienter uniquement vers les treize associations agréées. Selon le ministre des Cultes, en dehors de son rôle de facilitateur, qu'il a décidé de jouer cette année pour éviter aux pèlerins ivoiriens les souffrances qu'ils ont endurées l'an dernier, le gouvernement ne prend aucune part à l'organisation du Hadj 2004. Toutes les modalités du voyage, en l'occurrence la fixation du prix, le choix de la compagnie aérienne, le choix de la banque partenaire des organisateurs, la composition des sous-commissions... ont été décidés par les Associations suscitées, agréées depuis l'ère Boga Doudou (le défunt ministre de l'Intérieur et de la décentralisation). Il a donc affirmé ne pas comprendre les dernières prises de position de certaines organisations islamiques ou celles des démarcheurs allant contre le système mis en place. D'autant plus que, a-t-il rappelé, le choix des treize Associations (agréées), le choix des logements des pèlerins ivoiriens à la Mecque ou à Médine ont obtenu l'accord de l'ensemble des acteurs du Hadj : «Je comprends le problème de ceux qui s'agitent», a-t-il dit en Indiquant que ces derniers ne s'agitent que pour leurs propres intérêts et non pour ceux des pèlerins, «ce sont ceux qui ne veulent pas que le désordre prenne fin», poursuivra-t-il. A l'endroit de ceux-là, conclura, le ministre Gnonkonté : «le gouvernement ne permettra plus que les fidèles soient arnaqués».
Notons qu'avant de rencontrer la presse, le ministre des Cultes a visité «Djéddah», le hangar qui accueille les pèlerins avant et après leur voyage. Il a promis de réhabiliter ce cadre, en voie de délabrement.