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Title
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Commémoration de Arafat : la communauté musulmane prie pour la paix
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Date
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February 1, 2004
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DescriptionAI
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La communauté musulmane d'Adjamé a commémoré la fête d'Arafat, ou fête de la rencontre, à la Mosquée Idjabati. Cette cérémonie marque la rencontre d'Adam et Ève après leur expulsion du paradis et coïncide avec le neuvième jour du mois lunaire Dhul Hijja, où les pèlerins se rendent au Mont Arafat. Pour les non-pèlerins, l'événement inclut la lecture du Coran, l'expression d'intentions et des prières pour la réconciliation et la paix, culminant avec l'immolation d'un bœuf.
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Identifier
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iwac-article-0011180
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Rights
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content
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La fête de «Arafat» ou fête de la rencontre a été commémorée, le samedi dernier, par la communauté musulmane d'Adjamé. Cette cérémonie qui marque la rencontre entre Adam et Awa (Eve pour les chrétiens) s'est déroulée à la Mosquée Idjabati des 220 Logements selon les enseignements de l'Islam, Adama (Adam) et Awa).
Selon l'Imam Dosso Mamadou, représentant du Conseil national islamique à Adjamé, cette commémoration est l'occasion, pour les musulmans, de se rappeler quelques évènements socio-culturels. «Cette journée marque le neuvième jour du mois lunaire, Dhul Hijja de l'an 1424 de l'Hégire, jour où les musulmans ayant effectué le pèlerinage se rendent au Mont Arafat. Et c'est à ce lieu qu'Adam et Awa auraient eu la joie de se rencontrer après leur expulsion du paradis, puis se seraient reconvertis avant de se rendre à la maison d'Allah où les Anges les auraient accueillis», a-t-il expliqué.
Aussi souligne-t-il, «les musulmans qui n'ont pas pu effectuer le pèlerinage, se retrouvent pour lire le Coran et expriment leurs intentions». Ainsi, l'ex-député-maire de la commune d'Adjamé, El Hadj Dembelé Lassina, l'un des parrains de la cérémonie a souhaité que le Tout-Puissant permette, grâce à cette cérémonie, une sincère réconciliation entre les fils de ce pays.
Diomandé Mami, député d'Adjamé a espéré que «nous ayons l'amour du pardon, de la paix et de la réconciliation entre les hommes». L'Imam Méïté, de la Mosquée d'Agban-gendarmerie a, pour sa part, formulé le voeu d'une paix pour la Nation tout entière. Quelques instants après, un boeuf a été immolé comme sacrifice qui permettra la réalisation des différents voeux. Un ensemble de bénédictions a mis fin à la cérémonie.
Le Patriote
Frédérick Madore