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Title
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Tabaski : parcs à bétails : les commerçants montent les enchères
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Date
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October 14, 2013
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0010591
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Rights
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content
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# Tabaski: parcs à bétails
## Les commerçants montent les enchères
Il ne reste plus que 24 heures pour la fête de la tabaski. Dans les parcs à bétails de port bouet, Adjamé, Abobo, Attecoubé, les commerçants de moutons se frottent les mains. Cependant de nombreux clients continuent de grincer les dents face à certains prix jugés exorbitants.
De nombreux clients continuent de grincer les dents face à certains prix jugés exorbitants.
Certains commerçants exagèrent, ils oublient la dimension Dieu dans la fixation des prix. Ils n'en font qu'à leur désir de s'enrichir sur notre misère », récrimination de M. Touré, samedi au parc à bétails d'Attecoubé "gare des gros camions". Selon ce fidèle musulman, cela fait près qu'une heure de pourparlers sous le chaud soleil qu'il n'arrive pas à avoir un mouton de 70 000 FCFA. «C'est comme si tous les commerçants se sont donnés le mot pour que les moutons les moins chers coûtent 100000 FCFA. Et que feront nous les pauvres ?" s'indigne le fidèle musulman. Au niveau du parc à bétails d'Abobo Anador, même constat. Le marché est inondé de bêtes. «Le seul problème ce sont les prix », expliquent des acheteurs interrogés. Ici les « moutons acceptables» selon eux coûtent au bas mot 90000 FCFA. «Ce n'est pas de notre faute. Ce sont les frais de convoyages sur les routes qui font qu'on est obligé de fixer les prix à un certain niveau», explique Hassan , revendeur. Au niveau du parc à bétails de Port Bouet, les vendeurs justifient le niveau
des prix également par les taxes, les frais d'enclos et de convoyages. Toute chose qui ne semblent pas aider de nombreux fidèles sans grands moyens. «J'attends le matin de la fête pour aller acheter mon mouton car les commerçants seront obligés de baisser les prix », nous a confié M. Coulibaly rencontré à Anador. Et cette stratégie est aujourd'hui adoptée par de nombreux musulmans. Car le matin de la fête certains commerçants sont contraints de «brader» leurs bêtes pour ne pas les avoir sous la main après la fête. Pour la 7ème édition de la foire du mouton, un arrivage 80.000 moutons et 20.000 bœufs est attendu selon les initiateurs. Cette année, selon Dr Ouattara, directeur de l'abattoir, 1500 marchands et 100.000 acheteurs potentiels pourront marchander sur un parc à bétail totalement rénové qui a une capacité d'accueil de 120.000 animaux. Et qui compte 600 enclos dont 400 sont déjà prêts, 120 magasins dont 100 sont déjà réalisés, 6 toilettes... Pour un coût qui culmine au delà des 2 milliards. Pour ce qui est de la fête de tabaski, à proprement parler, Dr Koné
Mohamed, de l'Association des Musulmans Sunnites de Côte d'Ivoire, dans un entretien samedi, a donné des orientations sur les bêtes à sacrifier. «Le sacrifice du mouton est une recommandation Divine. Le Prophète Muhammad (saw) avait immolé deux moutons en son temps: un pour sa famille, et le deuxième pour toute sa communauté jusqu'au jour de la résurrection », a-t-il expliqué. Donc celui qui n'a pas les moyens financiers, n'a pas à s'en préoccuper, le Prophète (saw) l'a déjà fait. Par contre, celui qui a les moyens financiers et qui ne le fait pas, commet une faute. Aussi, celui qui aura les moyens d'immoler une bête l'an prochain, ne doit pas rembourser la bête qu'il n'a pu immoler, l'an passé. Pour ce qui est des bêtes concernés par l'immolation, le guide spirituel explique qu'il y a quatre types de bêtes concernés par le sacrifice de la Tabaski : 1/le mouton, dont l'âge ne doit être inférieur à six mois ; 2/le cabri, âgé d'au moins un an et plus ; 3/Le bœuf, âgé d'au moins deux (2) ans et plus ; 4/le chameau, âgé d'au moins 4 ans et plus. Aussi, quelque soit la bête que vous offrirez en sacrifice, elle ne doit pas être : borgne, boiteuse, amputée d'une corne ou d'une oreille et très maigre. Elle doit être valide et saine. «De ces quatre types de bêtes, le sacrifice du mouton est le plus conseillé. Vous pouvez vous associer jusqu'à 7 personnes au plus pour seulement, l'achat d'un chameau ou d'un bœuf. Le partage de la viande se divise en trois parties : une partie, le tiers pour la famille, le second tiers aux pauvres, et le dernier tiers aux amis, et aux voisins», precise Dr Koné Mohamed.
A.K.
Le Jour Plus
Frédérick Madore
