Article
Islam : comment l'imam Idriss Koudouss torpille la communauté
- Title
- Islam : comment l'imam Idriss Koudouss torpille la communauté
- Type
- Article de presse
- Creator
- L. B.
- Publisher
-
Le Jour Plus
- Date
- February 17, 2011
- Abstract
- Les décisions contradictoires du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) relatives à la fixation de la date du Maoulid édition 2011 ont mis au goût du jour les querelles de leadership au sein de la communauté musulmane.
- DescriptionAI
- Les tensions de leadership au sein de la communauté musulmane ivoirienne ont été mises en lumière par les décisions contradictoires du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) concernant la date du Maoulid 2011, entraînant deux célébrations distinctes. Le CNI, dirigé par l'Imam Idriss Koudouss Koné, est accusé d'être un instrument politique au service de Laurent Gbagbo, défiant l'autorité du COSIM, reconnu comme l'instance suprême de l'islam en Côte d'Ivoire. Cette discorde souligne une lutte de pouvoir persistante entre les guides Aboubakar Fofana (COSIM) et Idriss Koudouss Koné (CNI).
- number of pages
- 2
- Subject
- Idriss Koudouss Koné
- Rivalité Fofana-Koudouss
- Radio Al Bayane
- Laurent Gbagbo
- Conseil National Islamique
-
Conseil Supérieur des Imams, des Mosquées et des Affaires islamiques
- Aboubacar Fofana
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0010393
- content
-
Les décisions contradictoires du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) relatives à la fixation de la date du Maoulid édition 2011 ont mis au goût du jour les querelles de leadership au sein de la communauté musulmane.
Il y a eu deux cérémonies de célébrations du Maoulid cette année en Côte d'Ivoire. Pendant que le COSIM a fait sa déclaration samedi dernier sur les antennes de la Radio Al Bayane informant la communauté musulmane de la célébration du Maoulid dans la nuit du 15 au 16 Février, le CNI prend le contre-pied de cette décision. Cette structure islamique a plutôt invité les fidèles musulmans à célébrer le Maoulid dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 février. Jetant ainsi le trouble dans l'esprit des musulmans de Côte d'Ivoire. Une première dans l'histoire de la Côte d’Ivoire qui met en exergue les querelles de leadership au sein de la communauté musulmane. Depuis des années, les guides Aboubakar Fofana et Idriss Koudouss Koné, se regardent en chien de faïence. Dans une de ses déclarations rageuses à l’hôtel du district du Plateau, Idriss Koudouss avait affirmé que le « Cheick Boikary n’était pas représentatif de la communauté musulmane ». Le Président de la République sortant, Laurent Gbagbo, on se souvient, s’est personnellement impliqué dans la réconciliation des deux chefs religieux. Au palais de la présidence au Plateau, il avait obtenu le samedi 02 mai 2010 les bases d’une réconciliation entre les deux coreligionnaires. Mais en vain, malgré les professions de foi. Pour le Maoulid 2011, selon des sources concordantes, le président du CNI, l'Imam Idriss Koudouss Koné, aurait plaidé auprès du collaborateur Gbagbo, M. Emile Guiéouroulou pour qu’il puisse décréter le mardi, jour férié chômé et payé. Parce que, selon lui, c'est le CNI qui détient la vraie date. Cette structure Islamique a décidé d'organiser une cérémonie dite officielle dans la nuit de lundi à mardi à la mosquée Bilal de Port Bouet 2 (Yopougon). Et ce, avec toute la bataille médiatique que cela comporte. Sans oublier la présence des proches de Laurent Gbagbo. Auprès du président du conseil national islamique (Cni), El Hadj Idriss Koudouss. A en croire un confrère, pour atteindre ses objectifs, le président du CNI, l'Imam Idriss Koudouss Koné, aurait plaidé auprès du collaborateur de Gbagbo, M. Emile Guiéouroulou pour qu'il puisse décréter le mardi, jour férié chômé et payé. Parce que, selon lui, c'est le CNI qui détient la vraie date. Quelle autorité a le CNI à fixer la date d’une célébration nationale. Dans la mesure ou le Cosim est l'instance suprême de la communauté musulmane en Côte d'Ivoire. Et d'ailleurs, ce n'est pas le CNI qui organise les fêtes musulmanes en Côte d'Ivoire.
LE CNI, UN INSTRUMENT POLITICIEN AU SERVICE DE GBAGBO ?
Le président du CNI, l’Imam Koudous n’a aucune autorité spirituelle pour contester la décision du COSIM. « Lentement le CNI est devenu cet instrument politicien au service de Gbagbo pour diviser la communauté musulmane pour mieux régner », dénoncent des musulmans ulcérés par la fixation de la date du Maoulid par le Cni. Pour de nombreux détracteurs du président du Cni, Idriss Koudouss s’est inscrit encore dans sa « logique de rouler pour le pouvoir Gbagbo dont il ne tarit pas d’éloges à chacune de ses sorties ». On se souvient de sa déclaration publique le jeudi 12 août 2010. Au cours de la cérémonie d’intronisation du représentant du Cni à Aboisso, l’Imam Idriss Koudouss a lancé des fleurs à Laurent Gbagbo présenté comme le président qui a le plus aidé la communauté que tous ses prédécesseurs. « L’islam dit de reconnaître le bienfait et nous les imams, nous sommes les griots des bienfaiteurs. Si tu ne reconnais pas le bienfait des hommes, tu ne peux pas reconnaître celui de Dieu. Depuis 2007, ce que Gbagbo a fait pour l’islam, aucun président n’a pu le faire. Il a fait inscrire notre pays à l’Organisation de la conférence islamique (Oci). Houphouët a tenté en son temps, il n’a pas pu, Bédié a essayé, il n’a pas pu, de même pour Guéi. Mais Gbagbo l’a fait », a magnifié l’imam de la mosquée Bilal de Yopougon lors de son passage chez le préfet. Dommage pour la religion. Le Cosim et le Cheick Aboubakar Fofana habités par la sagesse n’ont pas daigné s’inscrire dans cette voie suicidaire pour la religion. Le guide musulman dont la quasi-totalité des localités du pays ont répondu à son appel, a appelé à une cérémonie sobre.
L.B. -
# Islam
Idriss Koudouss boudé par la communauté musulmane
- Le Maouloud 2011 célébré, mardi dernier
# Islam
## Comment l'imam ldriss Koudouss torpille la communauté
Les décisions contradictoires du Conseil Supérieur des Imams (COSIM) et du Conseil National Islamique (CNI) relatives à la fixation de la date du Maoulid édition 2011 ont mis au goût du jour les querelles de leadership au sein de la communauté musulmane.
L'iman Koudouss a sémé le doute au sein de la communauté musulmane lors du Maoulid
Il y a eu deux cérémonies de célébrations du Maoulid cette année en Côte d' Ivoire. Pendant que le COSIM'a fait sa déclaration samedi dernier sur les antennes de la Radio Al Bayane informant la communauté musulmane de la célébration du Maoulid dans la nuit du 15 au 16 Février, le CNI prend le contre-pied de cette décision. Cette structure islamique a plutôt invité les fidèles musulmans à célébrer le Maoulid dans la nuit du lundi 14 au mardi 15 février. Jetant ainsi le trouble dans l'esprit des musulmans de Côte d'Ivoire. Une première dans l'histoire de la Côte d'Ivoire qui met en exergue les querelles de lea-
dership au sein de la communauté musulmane. Depuis des années, les guides Aboubakar Fofana et Idriss Koudouss Koné, se regardent en chien de faïence. Dans une de ses déclarations rageuses à l'hôtel du district du Plateau, Idriss Koudouss avait affirmé que le «Cheick Boikary n'était pas représentatif de la communauté musulmane ». Le Président de la République sortant, Laurent Gbagbo, on se souvient, s'est personnellement impliqué dans la réconciliation des deux chefs religieux. Au palais de la présidence au Plateau, il avait obtenu le samedi 02 mai 2010 les bases d'une réconciliation entre les deux coreligionnaires. Mais en vain, malgré les professions de foi. Pour le Maoulid 2011, selon des sources concordantes, le président du CNI, l'Imam Idriss Koudouss Koné, aurait plaidé auprès du collaborateur Gbagbo, M. Emile Guiéouroulou pour qu'il puisse décréter le mardi, jour férié chômé et payé. Parce que, selon lui, c'est le CNI qui détient la vraie date. Cette structure Islamique a décidé d'organiser une cérémonie dite officielle dans la nuit de lundi à mardi à la mosquée Bilal de Port Bouet 2 (Yopougon). Et ce, avec toute la bataille médiatique que cela comporte. Sans oublier la présence des proches de Laurent Gbagbo. Auprès du président du conseil national islamique (Cni), El Hadj Idriss Koudouss. A en croire un confrère, pour atteindre ses objectifs, le prési-
dent du CNI, l'Imam Idriss Koudouss Koné, aurait plaidé auprès du collaborateur de Gbagbo, M. Emile Guiéouroulou pour qu'il puisse décréter le mardi, jour férié chômé et payé. Parce que, selon lui, c'est le CNI qui détient la vraie date. Quelle autorité a le CNI à fixer la date d'une célébration nationale. Dans la mesure ou le Cosim est l'instance suprême de la communauté musulmane en Côte d'Ivoire. Et d'ailleurs, ce n'est pas le CNI qui organise les fêtes musulmanes en Côte d'Ivoire.
## LE CNI, UN INSTRUMENT POLITICIEN AU SERVICE DE GBAGBO ?
Le président du CNI, l'Imam Koudous n'a aucune autorité spirituelle pour contester la décision du COSIM. « Lentement le CNI est
Les musulmans saluent la sagesse du Cheick Fofana, président du Cosim
devenu cet instrument politicien au service de Gbagbo pour diviser la
communauté musulmane pour mieux régner », dénoncent des musulmans ulcérés par la fixation de la date du Maoulid par le Cni. Pour de nombreux détracteurs du président du Cni, Idriss Koudouss s'est inscrit encore dans sa « logique de rouler pour le pouvoir Gbagbo dont il ne tarit pas d'éloges à chacune de ses sorties ». On se souvient de sa déclaration publique le jeudi 12 août 2010. Au cours de la cérémonie d'intronisation du représentant du Cni à Aboisso, l'Imam Idriss Koudouss a lancé des fleurs à Laurent Gbagbo présenté comme le président qui a le plus aidé la communauté que tous ses prédécesseurs. "L'islam dit de reconnaître le bienfait et nous les imams, nous sommes les griots des bienfaiteurs. Si tu ne reconnais pas le bienfait des hommes, tu ne peux pas reconnaître celui de Dieu. Depuis 2007, ce que Gbagbo a fait pour l'islam, aucun président n'a pu le faire. Il a fait inscrire notre pays à l'Organisation de la conférence islamique (Oci). Houphouët a tenté en son temps, il n'a pas pu, Bédié a essayé, il n'a pas pu, de même pour Guéi. Mais Gbagbo l'a fait », a magnifié l'imam de la mosquée Bilal de Yopougon lors de son passage chez le préfet. Dommage pour la religion. Le Cosim et le Cheick Aboubakar Fofana habités par la sagesse n'ont pas daigné s'inscrire dans cette voie suicidaire pour la religion. Le guide musulman dont la quasi-totalité des localités du pays ont répondu à son appel, a appelé à une cérémonie sobre.
L.B.