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Title
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Conseil islamique burkinabé : une mosquée de vendredi pour les fidèles du secteur 28
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Date
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April 2, 1996
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Abstract
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Vendredi dernier, secteur 28 de Ouagadougou, Dassasgo) à la zone 6 exactement, a eu une cérémonie inaugurale d'une mosquée. La cérémonie, qui a connu la présence effective du représentant du ministre de l'administration territoriale et de Sécurité, du maire de la commune de Bogodogo est une importance capitale pour les fidèles du Conseil islamique burkinabè (CIB). Désormais, ce sont plusieurs centaines de fidèles qui sont dispensés endurer 3 km chaque vendredi pour prier.
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Rights
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Identifier
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iwac-article-0003019
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content
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Vendredi dernier, secteur 28 de Ouagadougou, Dassasgo) à la zone 6 exactement, a eu une cérémonie inaugurale d'une mosquée. La cérémonie, qui a connu la présence effective du représentant du ministre de l'administration territoriale et de Sécurité, du maire de la commune de Bogodogo est une importance capitale pour les fidèles du Conseil islamique burkinabè (CIB). Désormais, ce sont plusieurs centaines de fidèles qui sont dispensés endurer 3 km chaque vendredi pour prier.
La mosquée, inaugurée vendredi, est le fruit d'un homme, d'un fidèle musulman, Imam Ibrahim Soulga, qui avait fait de cette idée, un principe cardinal de son appartenance à l'islam. En réalité, la cérémonie vendredi, est plus un sacre qu'une inauguration car, la mosquée en question, a été construite il y a huit (8) ans, et ce n'est que maintenant, qu'elle a été consacrée, officiellement, mosquée de vendredi. Pour l'occasion, ils (les fidèles) étaient plusieurs centaines à effectuer le déplacement de la zone 6. La joie et la satisfaction se lisaient aisément sur chaque visage, et des vœux de paix, de santé et de compréhension mutuelles ont été formulés.
Pour le président du Conseil islamique burkinabè El Adj Harouna Sana, avoir une mosquée de vendredi est d'une très grande importance, car a-t-il expliqué, la mosquée de vendredi représente La Mecque du pauvre. Ainsi donc, vous comprenez bien la joie des fidèles aujourd'hui a-t-il poursuivi. Par rapport à leur mouvement, (CIB), El Adj Harouna Sana fait remarquer qu'il n'existe pas de différences fondamentales entre le Conseil islamique burkinabè et les autres. C'est peut-être au niveau des interprétations de l'écriture sainte que chacun tire sa spécificité.
Lucien Sawadogo
Sidwaya
Frédérick Madore
