Article
Déclaration. Assassinat manqué des Imams : les Limmoudim de Rabbi Jésus exigent une enquête et une sanction exemplaire
- Title
- Déclaration. Assassinat manqué des Imams : les Limmoudim de Rabbi Jésus exigent une enquête et une sanction exemplaire
- Type
- Article de presse
- Creator
- A.B. Sidick Koné
- Publisher
-
Le Patriote
- Date
- March 4, 2004
- pages
- 9
- number of pages
- 1
- Language
- Français
- Contributor
-
Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-article-0007180
- content
-
Déclaration : Assassinat manqué des Imams
LES LIMMOUDIM DE RABBI JÉSUS EXIGENT UNE ENQUÊTE ET UNE SANCTION EXEMPLAIRE
Au premier siècle, Jésus-Christ, un eschatologue et écrivain biblique, avertissait en ces termes : « Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles, car les hommes seront égoïstes, amis de l'argent, vantards, hautains, blasphémateurs, religieux, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l'apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la force » (2 Timothée 3:1-5).
Le mardi 10 février 2004, soit 20 siècles plus tard, en Côte d'Ivoire (parole du Christ, terre bénie de Dieu), cinq Imams (des conducteurs religieux) en réunion à la mosquée (lieu saint et sacré) de la Riviera Golf (quartier des bourgeois et des intellectuels) sont la cible d'un tireur embusqué.
Si la nature de l'arme utilisée montre que les auteurs et commanditaires de cet acte crapuleux ne sont pas n'importe qui, la cible révèle leur état spirituel et celui de la conscience spirituelle de nos dirigeants et du peuple ivoirien. Nous sommes devenus des êtres qui méprisent Dieu et tout ce qui le touche. Ce fait n'est ni une première ni un accident. Les faits sont légion qui nous donnent raison : les assassinats d'imams, le viol de mosquées et de la cathédrale, l'exclusion des religieux des débats de Marcoussis pour ensuite les instrumentaliser dans un processus dit de paix et de réconciliation, la folklorisation du spirituel, le choix d'un ministre de Culte étranger à l'espace spirituel, etc. Toutes ces choses montrent que Dieu a foutu le camp dans le cœur des dirigeants, qu'ils soient politiques ou religieux. Il ne réside qu'au bout de leurs lèvres.
C'est peu de dire que les communautés spirituelles ne se battent pas pour inscrire Dieu au centre de la vie des Ivoiriens, mais pour s'inscrire dans l'esprit des Ivoiriens, et cela par une large prostitution au pouvoir politique. Ce qui aggrave le mépris des politiques pour la chose spirituelle. La situation est grave. Il faut faire quelque chose.
Devant ce mépris du spirituel, il y a deux raisons pour s'inquiéter du futur de la Côte d'Ivoire.
1) La Côte d'Ivoire doit se reconstruire et elle ne saurait être une nation solide sans Dieu. Cela interpelle les leaders politiques. La Côte d'Ivoire peut-elle se construire en banalisant la mort d'hommes, en profanant le sacré et dans le mépris du Divin ? Cet acte crapuleux, s'il a un sens, révèle l'exclusion de Dieu dans la vie collective des Ivoiriens. Il n'est pas insensé de dire que les Ivoiriens ont besoin de se réconcilier avec eux-mêmes, avec leurs voisins, avec leur espace de vie (l'environnement) et surtout avec Dieu.
2) En nous fondant sur l'avertissement de l'eschatologue biblique, nous disons que les conducteurs religieux sont interpellés par le fait que la fin d'un monde est proche pour un autre et que notre peuple n'est pas prêt pour cette mutation.
Ils doivent mettre fin à leur relation honteuse avec le pouvoir et construire un monde conforme à la volonté de Dieu. En effet, cet assassinat manqué révèle la misère spirituelle d'un peuple. Nous souhaitons que cet acte gravissime puisse permettre aux politiques et aux religieux de poser la problématique de la place de Dieu dans notre nation qu'il faut reconstruire. Il est simplement grave pour un pays africain d'être aliéné culturellement et ensuite d'être contraint par un mode de vie de faire fi de Dieu.
Nous exprimons notre compassion aux miraculés et nous réaffirmons notre soutien à la pacifique communauté musulmane de Côte d'Ivoire. Puisse-t-elle s'en remettre à Dieu qui, par l'épreuve de ses conducteurs, démontre s'il était encore utile comment le cœur de ce peuple (depuis le sommet de l'État) est loin de Dieu malgré la floraison des sectes. Il y a là du travail pour des hommes de foi.
Si nous souhaitons une enquête avec une sanction exemplaire afin que la crainte des hommes de Dieu s'installe dans les esprits, nous ne nous faisons pas d'illusions sur la conclusion de l'enquête, car les Imams n'ont ni la valeur d'un Bié Goudé ni ne sont Jean Helone. Les autorités politiques et religieuses doivent s'investir pour redonner au divin sa place dans notre société, faute de quoi la nation va courir à sa perte. Si ce peuple avait une foi en Dieu, la guerre ne viendrait pas et la réconciliation serait une chose aisée, car le pardon et le vivre ensemble sont un impératif en matière de religion. C'est pourquoi la pensée de Voltaire doit animer nos constructeurs : « Si Dieu n'existait pas, il faudrait l'inventer. »
Pour l'Éternel,
Les Limmoudim de Rabbi Jésus
Le porte-parole, KONE A.B. SIDICK