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Title
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Célébration de l'Aïd el-Kébir : invocations et sacrifice en commémoration de l'offrande d'Abraham
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Date
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September 4, 2017
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pages
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9
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number of pages
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1
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Identifier
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iwac-article-0006541
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Rights
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content
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Hébration de l'Aïd el-Kebir
Septembre, un jour comme les musulmans l'aiment. Une traditionnelle prière des vendredis est venue se greffer à la place Idi, en raison de la célébration de l'Aïd el-Kebir, jour d'immolation de bête en souvenir d'Abraham, serviteur de Dieu qui allait offrir son fils unique en sacrifice à Dieu. À la place Idi d'Akpakpa-Sobetex, vendredi dernier, le rituel de cette fête a été respecté.
Par Josué F. MEHOUENOU
C'est une grâce que d'assister à la prière de ce jour. À la suite de l'Imam, nous pouvons, une fois chez nous, faire nos sacrifices. Isslamiath Adégbiin, fidèle musulmane rencontrée vendredi 1er septembre à la place d'Akpakpa-Sobetex, résume à travers ces mots le symbole de la fête qui a mobilisé l'attention de toute la communauté musulmane du Bénin. À l'occasion, elle a célébré la fête de la Tabaski, désignée encore « fête du mouton » ou l'Aïd el-Kebir. Par cette célébration, les musulmans commémorent le sacrifice d'Abraham, fidèle serviteur de Dieu qui, sur demande de sa part, allait lui offrir son fils unique en sacrifice sur l'autel. Touché par le geste de foi de son serviteur, révèlent les Saintes Écritures, Dieu a pris sur lui de remplacer le fils par une bête.
En souvenir de cela, les musulmans tuent une bête à l'occasion de l'Aïd el-Kebir. Le sang coulé par la bête, une fois qu'il touche le sol, est source de purification pour le fidèle immolateur, a révélé l'imam Ibrahim Ousman de la mosquée centrale de Cotonou Joncquet à la place Idi d'Akpakpa-Sobetex. Lieu où il a présidé la traditionnelle prière de l'Aïd el-Kebir devant de nombreuses personnalités et fidèles musulmans, venus eux aussi, comme à leur habitude, accomplir le rituel exigé en pareilles occasions. Prières, invocations, prêches et, par-dessus tout, de retentissants Allahu Akbar de l'officiant, repris en chœur par la foule de fidèles chichement drapés.
À l'occasion, le célébrant a prié Allah de faire jaillir sa bonté et sa grâce sur ses serviteurs. L'imam Ibrahim Ousman a également rappelé à ses fidèles les symboles qui entourent cette célébration afin qu'aucune des grâces qui y sont liées ne leur échappe. Après quoi, en souvenir de la dévotion d'Abraham, il a immolé un géant bélier blanc et brandi le couteau ensanglanté sous une pluie de Allahu Akbar. Dès ce moment, chaque fidèle peut donc en faire autant et surtout avoir à l'esprit les exigences en ce qui concerne le partage de la viande de l'animal sacrifié.
La Nation
Frédérick Madore