Issue
Le Rendez-Vous #94
- Title
- Le Rendez-Vous #94
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- August 23, 2007
- issue
- 94
- number of pages
- 8
- Subject
- Polygamie
- Nassiki Awrufo
- Inoussa Bouraïma
- Sani Karim
- Rakya Guimba
- Mémounatou Ibrahima
- Femme en islam
- Code des personnes et de la famille
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001298
- content
-
Le frère Ben Halima Adderraouf, expert en guérison par le saint Coran, est au logo depuis le 20 août 2007 (lire P 7).
Plus de peur que de mal, Walla à cheval entre les défis de l’heure et les traditionnels frondeurs. Avant projet de loi portant code des personnes : « La ministre des affaires sociales a rassuré que ce document n’est pas encore définitif, qu’il ne requiert pas la position du gouvernement et la communauté musulmane aura des propositions adéquates à faire. »
Caravane de prêche et de conversion à Atakpamé, Avetonou et Kabou. TATA Avlessi après un probable blanchissement (Réédition).
Les ‘’épervillons” ont émerveillé sans convaincre. Les gardiens de notre équipe cadette au mondial orphelins de leur entraîneur.
INTERVIEW DE Mme GUIMBA RAKYA : « La femme n’est pas une machine à tout faire pour répondre aux besoins de la famille comme cela s’observe dans nos milieux. »
Sport : Les ‘’épervillons” ont TATA Avlessi après un able. Blanchissement émerveillé sans convaincre.
La coupe du monde des moins de 17 ans bat son plein. La phase éliminatoire étant très cruciale dans ce genre de rencontre, les équipes jouent leur va-tout pour s’assurer le deuxième tour. Le Togo a déjà livré deux matchs, le premier contre le Costa Rica, le second contre le Pérou. Sans en vouloir à ces jeunes qui font la fierté de notre pays, il faut dire qu’ils auraient pu mieux faire au premier match. Ils ont dominé, ils ont possédé.
B. Walla, à cheval entre les défis de l’heure et les traditionnels frondeurs, le Togo ne finira jamais de dévoiler ses secrets. Le secteur qui bat les plus tristes records actuellement est le football. « Impossible n’est pas togolais », disait un confrère burkinabé. Le ministre Walla doit le savoir pour éviter le sort de ses prédécesseurs. Désigné en tant que président de l’ASKO de Kara pour diriger une commission de mission, il a été décrié par les jusqu’au-boutistes rangés aux côtés d’Améyi et compagnie. On a tout promis à sa... Commission sauf sa reconnaissance par la FIFA. Mieux, des plumitifs pieds et mains liés ont promis une sanction contre le Togo à cause de la commission Walla. Mais aujourd’hui, si les confrères pouvaient avoir le courage d’annoncer que la commission a été bel et bien reconnue par la FIFA, ils auraient fait œuvre utile. Mais dans un pays où les enveloppes guident la déontologie et les articles, il serait difficile de publier de telles informations que les bailleurs de fonds ne voudraient pas entendre.
C’est d’ailleurs du déjà vu, quand Rock a affiché négativement le Togo en le jeu, ils avaient tout sur le terrain sauf la victoire, donc les buts. Il a donc manqué de conviction à ces jeunes talents qui s'efforcent à faire revenir leur pays de loin. Le second match, tout comme le premier, a souffert des mêmes carences. En tout et pour tout, le Togo se retrouve avec deux petits points suite à deux matchs, où le Togo a gardé la tête haute. C’est dire que les entraîneurs doivent encore se ressourcer et trouver la. Allemagne, pendant que des rédactions se battaient pour que les meubles soient sauvés, d’autres se battaient pour réhabiliter l’ancien homme fort de la FTF par la force de billets craquant neufs. Mais quand la CAF et la FIFA ont envoyé Rock à la touche, ses derniers soutiens n’ont pas eu le courage d’annoncer la nouvelle ; au contraire, ils ne tarissaient pas d’arguties pour faire bouger un cadavre.
Aujourd’hui, la même situation risque de se présenter. Améyi et ses hommes ne reculent devant rien. Walla doit savoir que ces six mois ne seront pas du pain beurré, les obstacles, il en connaîtra. Et la balle est déjà ouverte. Des Togolais auraient envoyé les actes de naissance de certains éperviers cadets aux instances internationales pour démontrer qu’ils dépassaient les dix-sept ans, meilleure formule pour résoudre l’équation du dernier match contre le pays organisateur, la Corée du Sud.
En attendant, à défaut de sa femme, on se contente de sa belle-mère. Les Togolais font déjà les calculs et souhaitent des... Rencontres dont les scores peuvent arranger notre position. Coup de chapeau aux « épervillons », mais le chemin est encore devant la rédaction requise. Mais une sourde oreille leur a été prêtée. En attendant, Walla se bat bec et ongle pour qualifier le Togo pour la CAN tout en négociant une victoire indispensable à une participation glorieuse des cadets en plein mondial. Le général Gnofam peut se réjouir d’avoir fait une sortie réussie, n’en déplaise au vouloir de ceux qui souhaiteraient autre chose.
ABI-ALFA
Les gardiens de notre équipe cadette au mondial orphelins de leur entraîneur. En quittant le Togo pour trois semaines de stage bloqué en Allemagne, l’équipe nationale cadette est partie avec quatre gardiens chapeautés par leur entraîneur Kondoh Essofa, ancienne gloire de Sémassi de Sokodé. Il était prévu que la sélection définitive se fasse en Allemagne, c’est dire que, du groupe qui a décollé, certains reviendront. Quand la sélection définitive s’est opérée, il s’est avéré que trois joueurs, dont un gardien, devaient revenir. Mais ce qui a surpris est que c’est l’entraîneur principal des gardiens de l’équipe qui était.
Les jours passent et l’attente devient longue pour Avlessi Tata. Accusé de corruption et sanctionné, Tata Avlessi n’attend plus que d’être blanchi. Tant les pièces à conviction réunies penchent le dossier vers une irréfutable disculpation de l’homme fort de Masséda. Les enregistrements tirés des discours secrets des conspirateurs et les témoins encore vivants de l’affaire tirent le dossier en faveur d’un revirement que certains ne voudraient pas vivre.
Mais nous osons entrevoir que si le dossier a du plomb dans l’aile, c’est sans doute parce qu’au-delà du simple fait de dire que l’ancien président de la fédération est innocenté, il faut aussi pouvoir définir son statut après avoir été disculpé. Une commission de crise gère actuellement la direction de la FTF, sa présence s’explique par la sanction qui est tombée sur De Mass. Au cas où celui-ci voit ses sanctions levées, reviendra-t-il ? Occuper sa place ou non ? Sans nul doute, cette question doit se poser au plus haut niveau. Nous savons aussi que Tata n'a rien contre la commission Walla, et vice versa. D'ailleurs, le ministre chargé de ramener les trois malheureux éperviers au pays. Les trois gardiens retenus, inquiets de faire un mondial amputés de leur entraîneur, sont bien là. Mais cela n’a pas pu empêcher que l’ancien gardien de Sémassi de Sokodé, Kondoh Essofa, depuis toujours entraîneur principal des jeunes éperviers, soit renvoyé au pays.
Devant cette situation, le ministre Walla est celui qui a trouvé cela anormal et qui se bat pour que les trois gardiens actuellement en compétition retrouvent leur coach. Mais encore faut-il que l’équipe reste longtemps dans la compétition. Walla a déclaré à la presse lors de sa présentation aux médias par le CNOT qu’il démissionnerait par solidarité à Tata pour ce qui lui est arrivé s’il était de son bureau. Aussi, souhaitait-il « une bonne chance à Tata pour la bataille juridique qui l’oppose aux instances du football. Football international. En six mois, l’homme a été toujours entre les feux croisés de la réforme d’un football national en déliquescence et les attaques de ses adversaires. Le séjour, loin d’être une gloire, a été une traversée du désert. Au cas où il reviendrait triomphateur, va-t-il accepter la direction de la fédé ? Va-t-il se contenter d’une simple réhabilitation en disant au revoir à la fédé qu’il a tant voulu réformer ? On sait que l’homme tient assez aux projets pharaoniques qu’il a pour son Masséda natal, mais va-t-il s’arrêter là ? Toutes ces questions, ajoutées aux possibles retombées de sa disculpation dans le camp adverse, contribueront à faire traîner son dossier ; mais, la nuit, si longue soit-elle, fera place au jour.
Abi-Alfa course. Il convient de relever l'impréparation et le clientélisme qui minent nos fédérations, sinon comment peut-on comprendre que les gardiens à une compétition mondiale soient obligés de faire sans celui qui les a toujours entraînés ? Aussi, on se demande si le pays n'a pas mis de... Moyens à la disposition de nos ambassadeurs ? Pendant que les autres équipes sont galvanisées par leurs supporters, les jeunes Togolais se retrouvent orphelins des leurs sur le terrain. Pendant ce temps, on
Suite de la P 40
Rendez-Vous N° 94 du 23 août 2007
Plus de peur que de mal
Avant projet de loi portant code des personnes et de la famille, les ministres IBRAHIM Méminétou et POLO Sela rassurent : « La ministre des affaires sociales a rassuré que ce document n’est pas encore définitif, qu’il ne requiert pas la position du gouvernement et la communauté musulmane aura des propositions adéquates à faire. »
Le 20 août 2007, aux environs de 16 heures, a eu lieu au siège national de l'Union Musulmane du Togo, une rencontre entre la ministre des affaires sociales, suivie de son collègue de la Justice et des membres du bureau de l'Union Musulmane du Togo. En effet, un document de 768 articles titré « AVANT PROJET DE LOI PORTANT CODE DES PERSONNES ET DE LA FAMILLE » a fait l'objet d'une validation en juillet 2007. Rédigé par la commission interministérielle de révision du code des personnes et de la famille et le comité de relecture du code des personnes et de la famille révisé, sous la tutelle du ministère des affaires sociales et de la promotion de la femme et de celui de la justice, ce document comporte des dispositions qui ne sont pas en adéquation avec les principes de l'islam.
Mais, le plus flagrant de ces dispositions est l'article 40 qui stipule que « Seul le mariage monogamique est reconnu par la loi. Nul ne peut contracter un second mariage avant la dissolution du premier ». Ce document, compte tenu des atteintes qu'il porte à la foi musulmane, a amené les oulémas et imams à sensibiliser leur communauté. Le moindre rassemblement et les sermons de vendredi étaient mis à contribution.
Dans ces conditions, dans le souci de permettre à l’autorité compétente de savoir à quel degré ce document était sensible surtout pour la communauté musulmane, notre rédaction a organisé un micro-trottoir. Au nom des musulmans, certains Oulémas influents et quelques responsables d’associations musulmanes y ont donné leur point de vue. Dans notre édition N°93 du vendredi 17 août 2007, nous publions à la une : « La communauté musulmane s'insurge contre le projet de loi contre la polygamie, citant le président de FUMT. » Le titre poursuivait : « ... nous musulmans, nous ne pouvons pas tripatouiller le saint Coran. » Développées de la page 03 à la page 04, les impressions de 09 différentes personnalités ont été exposées.
Toute à l'écoute des différentes communautés, l'autorité compétente, notamment les ministres IBRAHIMA Méminétou et son collègue POLO Sela, ont fait un pas salutaire vers la communauté musulmane afin de lever l’équivoque. Prenant la parole, la ministre des affaires sociales a remercié l’Union musulmane et sa communauté avant de déclarer avoir eu connaissance de l’avis des musulmans par le canal du journal « Le rendez-vous ». Elle a poursuivi que sa démarche avait pour objectif de rassurer la communauté musulmane comme quoi, il n’a jamais... effleuré l'esprit des auteurs de l’avant-projet de loi en question de porter atteinte aux valeurs de l'islam. Que ceci n'était que le fruit d’un travail des techniciens, le document n’a pas encore eu l'approbation du gouvernement togolais. Des étapes restent à franchir avant que celui-ci ne devienne un projet à soumettre aux députés.
« Ce texte n'est pas encore définitif et il est loin de la position officielle du gouvernement, il n’a même pas encore été introduit en conseil des ministres. L’on ne peut pas penser à l'adoption d’un texte de cette envergure sans consulter les confessions religieuses, dont les musulmans. C’est d'ailleurs pourquoi la communauté musulmane avait eu droit à désigner trois représentants au cours de l'atelier de validation. Le comité de rédaction attend encore les observations et contributions de toutes les confessions religieuses pour élaborer un document définitif et acceptable par tous. »
Succédant à sa collègue, le ministre POLO a confirmé les propos de celle-ci. Des techniciens qui Ont contribué à la rédaction de ce projet y étaient et ont relevé qu’il ne s'agit pour l’instant que d'un avant-projet de loi. (Lire à la fin les étapes qu’un projet de loi doit traverser avant d'être adopté par le parlement).
Les membres de l’union musulmane sont tour à tour intervenus en réponse à la démarche. L’ancien président Nassiki Oumorou a fait ressortir que le suivisme de l’occident ne doit pas nous abrutir au nom d’une quelconque liberté avec les dérives qu'on connaît.
L'imam Sani Karim, prenant la parole, a insisté sur le fait que, devant des circonstances aussi sensibles, il est de bon ton de solliciter le concours des spécialistes en matière religieuse, notamment quand cela touche à l’islam.
Le doyen Gnon Abdourahmane, quant à lui, a éclairé l’assistance sur le sens de la polygamie en islam avant de faire remarquer qu’en fait, elle n'est qu’un libre choix et non une obligation.
Bref, un débat ouvert a permis aux deux parties de lever le voile sur les coins d’ombre qui peuvent susciter polémique. Tout comme à l'ouverture, la réunion s’est terminée sur une note de prière avec la promesse que chacun mettra la main à la pâte le cas échéant pour accoucher d'une véritable loi d'utilité publique où tout le monde aura sa place. À la suite de cette rencontre, le président de l’Union musulmane a bien voulu confirmer à sa communauté qu'il y a plus de peur que de mal : « au lendemain de la validation de l'avant-projet de loi portant code des personnes et de la famille et dont certains articles prescrivaient au Togo la monogamie au détriment de la polygamie, les ministres des affaires sociales et celui de la justice par ma voix rassurent les uns et les autres. Ils ont rencontré l'instance dirigeante de la communauté musulmane. Les critiques n'ont pas tari, les musulmans s'érigent contre cet avant-projet. Ils ont fait ressortir que mieux que quiconque, l’islam est en avance en matière de législation familiale. Le bureau de l’UMT a souhaité que lorsqu'on veut aborder des questions touchant à l’islam, les vraies... Techniciens en la matière soient sollicités. La délégation a une fois encore rassuré que ce document n'est pas encore définitif, qu’il ne requiert pas la position du gouvernement et la communauté musulmane aura des propositions équivalentes à faire. De ce qui précède, il convient de rassurer la communauté que ses préoccupations sont dans de bonnes mains et que l'autorité compétente en est consciente. Nous suivons de très près ce dossier et notre rédaction tiendra informés des évolutions. Tout en saluant cette démarche interministérielle qui vient soulager la communauté musulmane, il serait de bon ton que désormais, pour des sujets de ce genre, les commissions religieuses soient associées dès le premier jour. Aujourd’hui, que cet avant-projet n'est plus qu’un document provisoire, la communauté a de bonnes raisons de ne pas s'enflammer ici et de se calmer. Que les imams et autres responsables religieux aient le courage et l’honnêteté d'informer les fidèles de la situation. Nous avions pris l’autorité aux nues et... Nous voulons bien croire à sa bonne foi. Pour éviter de telles situations, il est souhaitable que nos législateurs prennent soin de procéder à plus d’explications au cours du processus d’adoption des textes.
Étapes du processus d’adoption d’une loi
D'abord, M. JOHNSON, conseiller juridique de la ministre, a soutenu que « ce texte ne peut faire l’objet d'une loi sans que les confessions religieuses soient consultées. Le texte est encore dans le processus d'élaboration et les propositions des musulmans seraient les bienvenues pour son amélioration, tout en ne perdant pas de vue les principes juridiques qui ont motivé les modifications qui sont proposées pour harmoniser le code des personnes et de la famille avec la constitution togolaise en vigueur et les conventions internationales ratifiées par notre pays ».
Quant à M. TCHAGNAO Mama-Raouf, expert national en formation et dissémination juridique, il a présenté les étapes à traverser par un texte avant d'être transmis au parlement. « Le 14 octobre... » 1992. Le Togo s’est doté d'une nouvelle Constitution en remplacement de celle de 1980. Il faut retenir que la constitution est la loi fondamentale pour un État. Une fois promulguée, on demande aux techniciens de relire toutes les lois existantes à la lumière des dispositions de la constitution. Relevons que notre constitution prône l'égalité et la non-discrimination. Après lecture, les techniciens relèvent les dispositions contraires à l’esprit de la constitution. Ils feront alors des propositions.
Suite de la P. 4 Rendez-Vous N° 94 du 23 août 2007 © Suite de la P. 3. Après cette étape, on sollicite un avis du public plus large, un atelier par exemple. De là, les médias sont sollicités afin de toucher un public encore plus vaste. Le point de vue des corps constitués est ensuite sollicité. À cette étape, la communauté musulmane à travers ses représentants, tout comme les autres communautés, peuvent disposer du document et faire leurs remarques et propositions. Le texte est envoyé au secrétariat général. Gouvernement qui doit faire des observations préalables. L'avant-projet est ensuite inscrit à l'ordre du jour du conseil des ministres. Jusqu'ici, le document n'est qu'un avant-projet de loi. C'est après son adoption qu'il devient projet de loi et est transmis au parlement pour étude et adoption.
Suite de la P. 2 fait revenir au pays quatre personnes qui sont déjà à la porte du lieu de la compétition. On mettra le tout au dos de l’argent et pourtant attendez de voir comment seront gérés les fonds alloués au séjour de l’équipe. Déjà des sources laissent entendre que l’argent qui a été alloué aux joueurs qui devaient revenir ne leur a pas été remis. Le ministre Atchou serait venu reprendre la somme auprès de celui qui devait intéresser les quatre qui ont fini leur mondial en Allemagne. Ce n’est que le début (nous y reviendrons).
Le mal dans l’univers est comme l’ombre dans un...
Interdiction de jeûner au cours de la 2e moitié de Chaabane.
Question : Est-il permis de jeûner après la mi-Chaabane ? J'ai... Entendu dire que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) l'avait interdit ... ?
Réponse : Louange à Allah. Abou Dawoud (3237) et at-Tirmidhi (738) et Ibn Madia (1651) ont rapporté d'après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d'Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Cessez de jeûner dès la mi-Chaabane » (déclaré authentique par al-Albani dans Sahih at-Tirmidhi, 590). Ce hadith indique l'interdiction de jeûner après le mi-Chaabane, c’est-à-dire à partir du 16e jour.
Cependant, il a été rapporté d'autres hadiths qui indiquent qu’il est permis de jeûner (pendant ce temps) : Al-Boukhari (1914) et Mouslim (1082) ont rapporté d’après Abou Hourayra (P.A.a) que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Ne jeûnez pas un jour ou deux (juste) avant le début du Ramadan. Mais si l’un d’entre vous a l’habitude de le faire, il peut la maintenir ». Ceci indique qu’il est permis à celui qui en a l’habitude de jeûner après la mi-Chaabane. C’est le cas de celui qui jeûne. (toujours) le lundi et le jeudi ou un jour sur deux, etc. - Al-Boukhari (1970) et Mouslim (1156) ont rapporté qu’Aïcha (P.A.a) a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) jeûnait tout le mois de Chaabane, il le jeûnait sauf peu (de jours). » C’est la version de Mouslim. An-Nawawi a dit : « Sa parole : « il jeûnait tout le mois ; il le jeûnait sauf peu » la deuxième phrase explique la première... Ce hadith indique qu’il est permis de jeûner après la mi-Chaabane si c’est pour poursuivre un jeûne commencé dans la première moitié du mois.
Les Chafiites ont concilié tous ces hadith et dit : « Seul celui qui en a l’habitude ou celui qui poursuit un jeûne déjà commencé sont autorisés à jeûner après la mi-Chaabane. » Selon l’avis jugé juste par la plupart d’entre eux, l’interdiction formulée dans le hadith implique la prohibition. Mais une partie d’entre eux soutient qu’elle n’implique que la réprobation. Voir al-Madjmou’, (6/399-400) et Fateh al-Bari, 4/129. An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa... Miséricorde) a dit dans Riadh as-Salihine (p. 412) : « Chapitre sur l’interdiction de jeûner après la mi-Chaabane sauf pour celui qui poursuit un jeûne commencé auparavant et celui qui a l’habitude de jeûner le lundi et le jeudi ». La majorité des ulémas jugent le hadith interdisant de jeûner après la mi-Chaabane faible et déclarent par conséquent qu'il n’est pas réprouvé de jeûner après la mi-Chaabane... Al-Hafiz a dit : « Selon la majorité des ulémas, il est permis de jeûner facultativement après la mi-Chaabane et ils ont jugé le précédent hadith faible... Ahmad a même déclaré contestable ». Extrait de Fateh al-Bari... Al-Bayhaqi et at-Tahawi l’ont jugé faible... D’après Ibn Qudama dans al-Moughli, Timam Ahmad a dit à propos du hadith : « Il n’est pas retenu... Nous avons interrogé Abd Rahman ibn Mahdi à son sujet et il ne l’a pas reconnu authentique et ne nous l’a pas transmis... Al-Alaa est un homme sûr et seul le présent hadith lui a été contesté ». Al-Alaa en question est Al-Alaa ibn Abd Rahman. a rapporté ledit hadith d'après son père qui le tenait d’Abou Hourayra (P.A.a). Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit en substance en réponse à ceux qui ont jugé le hadith faible : « Ce hadith est tout à fait critique selon les critères adoptés par Mouslim. Le fait que seul Al-Alaa l’ait rapporté ne constitue pas une cause de faiblesse puisque Al-Alaa est un homme sûr... Mouslim a cité dans son Sahih plusieurs hadith rapportés par lui d’après son père qui le tenait d'Abou Hourayra (P.A.a) ».
Et puis il a poursuivi : « Quant au fait de croire qu’il est contredit par les hadith qui permettent le jeûne de Chaabane, il ne tient pas debout. Car ces hadith s’appliquent au cas où on jeûne la seconde moitié du mois après avoir jeûné la première et au cas de celui qui a l'habitude de jeûner pendant la 2e moitié de Chaabane... Le hadith d’Al-Alaa interdit l’initiation d’un jeûne isolé et inhabituel après la mi-Chaabane. Interrogé à propos du hadith qui interdit l’observance du jeûne après la mi-Chaabane... Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Le hadith est authentique, comme l’a dit le frère, l’érudit Cheikh Nassir ad-Dine al-Albani. Il s’applique à l’initiation du jeûne après la mi-Chaabane. Quant à celui qui jeûne la majeure partie du mois, il se conforme à la Sunna. » Voir Madjmou fatawa Cheikh Ibn Baz, 15/385.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit dans Charh Riadh as-Salihine (3/394) : « À supposer que le hadith soit authentique, l’interdiction qu’il véhicule n’implique pas la prohibition mais la réprobation, conformément à l’avis de certains ulémas (Puisse Allah leur accorder Sa miséricorde)... Mais il ne s’applique pas à celui qui poursuit un jeûne habituel ; celui-là conserve son habitude même après la mi-Chaabane. Aussi, la réponse se résume-t-elle ainsi : l’interdiction qui frappe le jeûne effectué dans la seconde moitié de Chaabane implique soit la prohibition soit la réprobation. Toujours est-il qu'elle ne concerne pas celui qui... poursuit un jeûne habituel et celui qui jeûne tout le mois. Allah le Très Haut le sait mieux. La sagesse qui sous-tend cette interdiction est que le jeûne ininterrompu risque de rendre le fidèle trop faible pour observer le jeûne du Ramadan. Mais on peut dire : s'il jeûne tout le mois de Chaabane, il sera plus affaibli. On y répond en disant que celui qui jeûne tout le mois de Chaabane s'habitue au jeûne et en souffre moins que les autres. Al-Qari a dit : « l'interdiction tend à purifier (le fidèle). Elle exprime la compassion dont la Umma est entourée et qui fait qu'on veut lui éviter d'être trop affaiblie pour affronter le jeûne du Ramadan avec vigueur... Quant à celui qui jeûne tout le mois de Chaabane, il s'habitue au jeûne et n’en souffre plus. Allah le sait mieux.
Si on examine de près, cette ombre apparaît comme une imperfection, un défaut. Mais en reculant pour prendre une vue d’ensemble, on découvre que l’ombre est absolument indispensable et qu’elle joue un rôle esthétique dans. L’agencement total du tableau. Les difficultés et les souffrances ont une autre fonction. Elles opèrent un tri parmi les humains pour nous révéler de quelle étoffe ils sont. Sans la difficulté, tous les humains seraient seigneurs... La souffrance est le test nous permettant de nous connaître nous-mêmes, l’épreuve qui définit ce que nous valons aux yeux de Dieu. La vie d’ici-bas, prise en sa totalité, n’est qu’un seul chapitre d’un long roman. La mort ne constitue pas la fin de l’histoire ; elle n’est que le début. Il ne nous est pas permis d’apprécier une pièce de théâtre en nous basant sur un seul acte, ni de refuser un livre sous prétexte que la première page ne nous plaît pas. Le jugement serait fautif... Il faut être parvenu à la fin pour tirer la leçon...
La bougie de la vie. Voyant la bougie de la vie se consumer dans la flamme des futilités qui la dévore sous notre regard, je demande à chacun de mes frères et sœurs de réfléchir à ces questions : N’est-il pas temps de se repentir, retourner à Allah ? et de se concilier avec Lui, en frappant la Porte de Sa Miséricorde avec la paume du regret, de l’humilité envers Lui, de la pauvreté en Lui ; Lui Qui détient les Clefs de tout Trésor et à Qui revient toute la Louange et de Qui émane tout bienfait ? N’est-il pas temps de se rappeler que la finalité même de notre existence c’est d’adorer Allah comme il se doit ? N’est-il pas temps de consacrer moins de temps aux futilités et plus de temps pour nous entretenir avec notre Seigneur avant le Jour où les regards seront baissés ? N’est-il pas temps d’œuvrer pour Allah et d'accorder la priorité à notre Salut ? Quelle part de notre journée consacrons-nous pour Dieu, le Très-Haut, qui n'a besoin de nulle chose, alors que nous avons tous besoin de Sa Miséricorde et de Son Pardon ? Et quelle part pour les futilités et les vaines choses de ce monde ? Avons-nous fixé des objectifs, des jalons sur la voie qui mènent vers Lui ? Avons-nous fixé des objectifs pour mieux vivre l'islam et mieux l'apprendre, mieux l'appliquer ? À l’échelle personnelle, puis familiale, puis sociale ? Avons-nous planifié d’apprendre ne serait-ce qu'un verset par jour ou même par semaine ? Avons-nous pensé à aider concrètement nos frères et sœurs — d’humilité ? En leur donnant un peu de notre temps, attention et soutien ? Ou bien la fraternité n'est-elle simplement que des mots de convenance dans un monde où tout le monde parle et « pense » et où personne n'agit ? N’est-il pas temps que les cœurs des croyants se recueillent par la mention d’Allah ? Qu'Allah vous garde et qu'Il fasse que lorsque la bougie de notre vie s’éteint ici-bas, qu’elle nous éclaire dans nos tombes et qu’elle ne soit pas des ténèbres sous terre à cause de notre négligence et insouciance. Et qu’Il nous enveloppe dans Sa Miséricorde et guide nos pas vers ce qu’Il aime et agrée. Que la paix et la bénédiction soient sur notre bien-aimé le Sceau de la Prophétie, notre maître Mouhammad, ainsi que sur ses nobles compagnons et sa famille purifiée jusqu’au Jour du Rendez-Vous. N° 94 du 23 août 20. INTERVIEW DE Mme GUIMBA RAKYA
La femme n’est pas une machine à tout faire pour subvenir aux besoins de la famille comme cela s’observe dans nos milieux. Dans le cadre de nos traditionnelles interviews aux oulémas, nous avions voulu donner la parole à une femme qui compte en bonne place parmi ceux-ci. Toujours sur le terrain pour encadrer, diriger et sensibiliser ses sœurs, madame Guimba, épouse du « Ghief Imam », a bien voulu faire la lumière sur le mariage et le droit de la femme en islam. Des sujets qui ont besoin davantage de compréhension dans le contexte politico-social qui est le nôtre.
Qu'est-ce que le mariage en islam ? Nous remercions d’abord Dieu qui nous a créés musulmans. Parmi tant de règlements qu'Il nous a prescrits se trouvent les différents aspects du mariage. Notre mariage est différent des autres façons de se marier. Le mariage, c'est l'interpénétration sur tous les plans : foyer, sentiment et autres. Le mariage est une obligation religieuse sur tout fidèle qui se sent capable de... Subvenir aux besoins matériels et charnels d’une conjointe. Celui qui est mature et qui se voit souvent pencher vers le sexe et donc qui craint la fornication a l’obligation soit de se marier pour échapper aux pièges de la fornication, soit de jeûner les lundis et les jeudis. Dieu dit dans la sourate « Les Femmes », verset 3, aux musulmans de se marier à deux, trois, ou quatre parmi les femmes qu’ils aiment. Mais s’ils craignent d’être injustes, donc de ne pouvoir leur réserver le même traitement, de se limiter à une.
Quelle femme un musulman doit-il épouser ? La sourate « Les Femmes » nous dit à son verset 22 de ne pas se marier à plus de quatre femmes comme le faisaient nos parents. Ne pas se marier à nos mères, à nos filles, à nos sœurs, aux enfants de celle dont nous avons tété le sein... Dieu dit au verset 129 de la même sourate qu’Il sait que nul ne peut être juste envers ses femmes malgré ses efforts, mais que cela ne soit pas une raison pour que certaines femmes deviennent des laissées pour compte au foyer. pendant que d’autres sont choyées. Le prophète nous confirme que quiconque affiche une injustice flagrante contre une de ses femmes au profit de la coépouse sera ressuscité le Jour dernier avec la moitié de son corps en putréfaction. Si l’on est irrémédiablement dégoûté de sa femme, qu’il divorce et Dieu donnera à celle-ci un foyer où elle jouira de tous ses droits. Dieu dit que l’homme et la femme ont des droits et des devoirs réciproques, mais Il a élevé l’homme sur la femme. Quel est donc le droit de la femme en islam ? Dans le cadre du mariage, un des droits de la femme est la dot. L’homme doit verser obligatoirement la dot à son épouse ; s’il ne le fait pas, celle-ci peut même refuser de l’approcher au lit. Si au pire des cas il ne veut pas ou ne peut pas le verser, il doit reconnaître qu’il a une dette envers sa femme. Il est du droit de la femme de tout attendre de l’homme : vêtements, logement, alimentation, tout doit venir de l’homme. La femme n’est pas une machine à tout faire pour subvenir aux besoins de la famille. besoins de la famille comme cela s’observe dans nos milieux. Le mari doit s’efforcer de mettre sa femme en confiance, à l’aise. Il peut, par exemple, lui trouver un sobriquet qu’elle aime entendre, ainsi répondra-t-elle à l’invitation de son mari. La femme a droit à des récréations de temps à autre avec son mari et ses enfants. Jouer avec sa femme n’est pas une mauvaise chose. Il arrivait au prophète (psl) de faire du sport avec ses femmes, de manger dans le même plat qu’elles et leurs enfants.
Le foyer musulman est là où le mari n’est pas un épouvantail pour sa femme mais une source de joie, de soulagement, de sécurité. Le mari doit s’efforcer de bien parler de sa femme auprès des parents de celle-ci, il doit la respecter devant ceux-ci. Il doit visiter la belle-famille avec sa femme quand les circonstances l’imposent : mariage, baptême, funérailles, et autres. Il appartient au mari d’enseigner la religion à sa femme, de veiller à ce qu’elle vive selon les préceptes de l’islam, veiller à sa prière, à son... jeûne et autres obligations cultuelles. La faire connaître ses droits et ses devoirs en tant qu’épouse musulmane. Apprendre les bonnes manières à sa femme et servir soi-même d’exemple à suivre. Dieu dit que le croyant ne sera totalement croyant que quand il sera vertueux envers sa famille. L’homme doit faire preuve de patience envers sa femme, la femme a été créée à partir de la plus courbée des côtes de l’homme. Si vous voulez la redresser par force, elle se rompt et si vous ne faites rien elle se courbe davantage. Il faut prendre la femme comme telle et être au juste milieu dans son éducation.
Peut-on avoir une idée sur la femme de l’époque pré-islamique ? La femme n'était rien, c’était une marchandise qu’on exposait avec les étalages dans certains milieux. Ailleurs, quand son mari décède, on l’associe aux biens matériels et on la compte comme une partie de l’héritage. Quitte à celui des héritiers qui l’aurait choisie d'en faire ce qu’il veut. Dans certains milieux, à la mort de son mari, la femme est incinérée avec celui-ci. Quand ses parents décèdent, elle n’a pas droit à l’héritage. En milieu arabe, à la naissance d'une fille, le père s’inquiète, il s’interroge : faut-il garder cette créature, objet de dérision et de honte, ou aller l’enterrer dans le sable du désert ? Le saint Coran est venu interroger ces criminels en ces termes : qu’est-ce que ces petites filles ont fait pour mériter un tel sort de votre part ? Donc, l’islam a remis à la femme sa dignité et ses droits, elle n’est plus un objet mais un être digne de respect au même titre que l’homme. Ibn Mas'ud, un des compagnons du prophète, a interrogé ce dernier : quel est le plus grave des péchés ? Il répond : le fait d’associer autre chose à Dieu, ensuite, poursuit-il, le fait de tuer son enfant par peur de la pauvreté, ensuite, le fait de coucher avec la femme d’un voisin qu’on connaît. L’islam n’a pas trahi la femme, au contraire, en demandant à celle-ci de se couvrir par exemple, c’est par souci de préserver sa dignité. La femme a les mêmes droits. obligations cultuelles que l’homme, si elle se montre aussi vertueuse que celui-ci, tous ont la même récompense, le même paradis. Si l’homme se montre pervers, il ira en enfer tout comme la femme perverse. La zakat, les cinq prières, le pèlerinage, la recherche du savoir et autres, la femme et l’homme font la même chose et devant Dieu chacun est récompensé selon ses œuvres et non son sexe.
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Rendez-Vous N° 94 du 23 août 2007
Caravane de prêche dans les régions d’Atakpamé et de Kabou.
Malam Yolou a visité certaines régions du pays, notamment le milieu Bassar, Kabou, Kabou-Sara, pour présenter le vrai visage. de l'islam, à savoir que l'islam n’est pas le terrorisme, l'extrémisme, les soulèvements ni les guerres. Dikpankparv. Manga et certaines localités de la région de Kpalimé ont été les milieux visités. Venue de l'Arabie Saoudite, en soutien aux activités de Malam Yolou, une délégation de trois membres a séjourné à Kpalimé à partir du vingt-deux juillet. Les docteurs ALI, professeur à l'Université, ABDOU-RAHIM S. et SAOUDOU Souiemi ont commencé par des séances de prêche à la Radio AL Islamia de Kpalimé. Ensuite, ils ont eu des rencontres avec les prédicateurs.
Le mardi vingt-quatre a été l'ouverture de la tournée de prédication. La cérémonie a eu lieu dans la cour de la radio Al Islamia. Commencée à onze heures, cette ouverture a réuni une grande population en présence du président de l’Union Musulmane du Togo, monsieur Bouraima Inousa, et sa délégation. Les interventions se sont succédé, entre autres celle de l'UMT, celle du chef de délégation arabe et les différentes interventions des prêcheurs de sainte. Apprendre aux populations les notions de base relatives aux cinq piliers de l'islam. Le premier août, de retour à Kpalimé, une séance de prêche radiophonique a mis fin au séjour de la délégation saoudienne. Prenant personnellement la parole, les trois docteurs se sont relayés pour appeler la population musulmane au respect des règles de l’État, à la tolérance, et à une bonne cohabitation avec les convertis à l'islam.
Il faut retenir que la caravane a fait plus de 1000 convertis à l’islam. Il faut ajouter que le groupe de prêche de Malam Yolou a, dans le cadre de ses activités, souvent sollicité le concours de certaines autorités musulmanes, notamment le ministre Foli-Bazi, le Président de l'Assemblée Bonfoh Abass et le ministre Titikpina. Ils ont toujours contribué à faciliter la tâche à Yolou et son groupe lorsque ceux-ci doivent accueillir des visiteurs dans le Kpalimé et remettre des cadeaux à des officiels lors de la cérémonie d'ouverture de la caravane de prêche à Kpalimé. Le message était presque le... Même, encourager les différentes entreprises de Malam Yolou et donner des conseils pour la réussite de la mission. La cérémonie s’est terminée par la remise d’un cadeau symbolique à l’Union Musulmane et un rafraîchissement. La délégation, appuyée par les trois émissaires arabes, est arrivée à Kabou le vingt-cinq juillet à dix-neuf heures. Le lendemain, à Kabou, neuf personnes se convertissent à l’islam. À Kabou Sara, on enregistre la conversion de cent vingt-quatre personnes, dont neuf danseurs du feu. À Dikpankparé, cent quatre-vingt-dix-sept autres personnes, dont quatre chefs, embrassent l’islam. À Mangaon, on enregistre cent vingt-quatre convertis. Chaleureusement accueillie dans ces différentes localités, la délégation finira sa tournée par la visite du président Bonfoh de l’Assemblée nationale. Un rafraîchissement et un cadeau à l’endroit des visiteurs ont caractérisé la rencontre avec M. Bonfoh Abbas. Le vendredi à S.A.D.A. à Atakpamé, une mosquée financée par les Arabes a été inaugurée en présence de ceux-ci. La La cérémonie a eu lieu en présence du préfet d’Atakpamé et d’autres autorités. Le lendemain à Maloumi, Yakpo, Babamè, ATIKPAÏ, ALOMAGNI, DIKINA et DOGODE, la caravane fait des convertis. De Kabou à la dernière localité visitée, les différents oulémas qui formaient la délégation se sont succédé à cadre de leurs activités. Entre autres, il y a l’obtention du visa d'entrée qui n’est souvent pas facile. Malam Yolou, son groupe et leurs partenaires leur expriment toute leur gratitude pour leur disponibilité à aider l’Islam.
Ainsi, les dernières délégations venues d’Arabie Saoudite ont bien voulu rendre visite aux ministres de la sécurité, celui de la Fonction Publique et au Président du parlement afin de leur exprimer leur gratitude pour ce qu’ils font pour aider Monsieur Yolou dans ses activités. Recevant les visiteurs en compagnie de Malam Yolou et El Hadj Biengou Marna, le ministre Titikpina a souhaité la bienvenue avant de leur exprimer sa gratitude pour ce qu’ils font pour aider l’Islam au Togo. Il a fait Savoir que si les Arabes ont eu le privilège du fait que Dieu ait choisi leur terre pour la révélation, nous autres, nous avons la chance d’être des musulmans. À la hauteur de leurs capacités, ils ont ce qu’ils font pour aider sur la voie de Dieu de même que nous. Il a souhaité que les Arabes persévèrent avant de leur souhaiter un bon retour au pays.
Les invités, quant à eux, n’ont pas caché leur satisfaction pour cette hospitalité malgré l’emploi du temps chargé du ministre. Ils ont promis de faire davantage d’efforts pour l’épanouissement de la religion au Togo. Des visites ont été aussi rendues au ministre Foli-Bazi et au Président de l’Assemblée, mais notre rédaction d’y être.
Prêche sur la radio Al Islamia de Kpalimé, 23 août 2007. Cérémonie de lavage de la Kaaba. Le joueur français Eric A. BIDAL se convertit à l’Islam. Le prince Khalid Al-Faisal Bin Abdul Aziz, gouverneur de la région de la Mecque, a procédé tôt mardi Ier Chaaban passé, au lavage à l'eau de zamzam de la sainte Kaaba, au nom du... Serviteur des deux saintes mosquées, le roi Abdullah Bin Abdul Aziz a annoncé l'agence de presse saoudienne (SPA). La cérémonie s'est déroulée en présence de plusieurs hautes personnalités.
Un rapport parlementaire britannique critique la politique de Tony Blair en Orient. Publié ce lundi 13 août 2007, un rapport rédigé par les parlementaires britanniques se révèle critique à l'égard de la politique de l'ex Premier ministre Tony Blair au Proche et Moyen-Orient. En Irak, par exemple, l’envoi de 30 000 soldats supplémentaires voulu par le Président américain Bush est vivement critiqué et « paraît ne pas devoir réussir », selon le rapport parlementaire. Concernant la dernière guerre entre Israël et le...
La finance internationale s’islamise de plus en plus. Confrontée à la vague éthique, la finance internationale s’est jetée à l'eau en créant des fonds « charia compatibles », de plus en plus nombreux. Le Crédit Suisse, qui a annoncé avant-hier l’ouverture d’un portefeuille estampillé « chrétien », s’était déjà doté fin mai du fonds... Al-Buraq, constitué d’actions jugées conformes à la loi islamique, qui a déjà récolté quelque 44,2 millions de dollars. En France, la Société Générale s'est engouffrée dans ce marché juteux, en créant au début du mois de juillet des fonds dits indiciels, qui répliquent passivement les indices Standard & Poor’s, conformes aux stricts préceptes de l’islam. Ces actifs seront « normalement commercialisés dès septembre au Moyen-Orient, en Asie, en Suisse et au Royaume-Uni », indique Vincent Lauwick, directeur commercial dans la branche investissements de la Société Générale, à Londres. « Avant, on faisait du sur-mesure, explique-t-il, et compte tenu de l’ampleur de la demande, on a créé ces fonds. »
En réalité, cette autre vague verte (couleur de l’islam) s’est accélérée depuis que la société d’analyse et de notation Standard & Poor’s (S & P) a soumis ses indices à la religion musulmane, en décembre. Comme l'a aussi fait le Dow Jones, S & P a converti son indice vedette, le S & P 500, qui rassemble les 500 premières. Valeurs boursières aux États-Unis. Une fois passé au crible d’experts en finance et en théologie, regroupés au sein d’un organisme basé au Koweït, 296 titres ont été jugés conformes pour donner naissance au S & P 500. Personnalités politiques et religieuses (princes, ministres et oulémas) ainsi que des ambassadeurs des pays islamiques accrédités en Arabie Saoudite et d'une foule de fidèles.
La Kaaba est lavée deux fois par an à l’eau de zamzam puis parfumée avec de l'eau de rose, au mois de Chaaban et au mois de Dhul Hijjah dans le cadre des préparatifs du Hadj.
Au Liban, le rapport parlementaire juge « disproportionnées » les frappes israéliennes. De même, les parlementaires estiment que si Londres avait réclamé plus rapidement un cessez-le-feu, les victimes de part et d'autre auraient été moindres et auraient permis de ne pas « compromettre les chances de trouver une solution de long terme à la crise ».
S’agissant des derniers troubles interpalestiniens qui ont vu s’opposer le Hamas, vainqueur Charia. total. S&P a converti ses indices partout dans le monde : en Europe, au Japon, dans les pays du Golfe, et dans les pays émergents (Brésil, Russie, Inde et Chine). Avec « une croissance de 10 % par an depuis dix ans », selon une collaboratrice de S&P, la finance islamique représente aujourd'hui 500 milliards de dollars. Principalement conçus pour capter les pétrodollars des investisseurs des monarchies du Golfe, ces produits « charia compatibles » commencent tout doucement à se diffuser auprès des particuliers. D'abord en Grande-Bretagne où la première banque islamique européenne a été créée en 2004. En France, même si toutes les grandes banques ont créé leur département « finance islamique », aucune ne s’est aventurée sur le marché des particuliers. Pourtant, selon l’autorité des marchés financiers (AMF), « il est possible de créer ce genre de fonds en France, ce n'est pas une catégorie juridique mais une appellation. » Beaucoup plus culturelle, la réticence française serait due à la fois à la tradition laïque du pays et à l'origine géographique des immigrés musulmans. Pour Abdel-Maoula Chaar, responsable des programmes en finance islamique à l’École supérieure des affaires de Beyrouth, « il est difficile dans un pays qui revendique son laïcisme d’envisager d’accoler les noms de banque et d’islamique. » D’autre part, les musulmans français viennent en bonne partie du Maghreb. Or, « la finance islamique a longtemps été perçue, au Maghreb, comme un phénomène diffusé dans le Moyen-Orient », explique Anouar Hassoune.
Abidal, le latéral gauche français, s’est converti à l’islam après « une longue période de réflexion. Je vis ma religion sans ostentation... je porte le Coran avec moi », affirme le joueur. « Encore aujourd’hui, quand je vois un peintre, avec les vêtements souillés et sales, je me dis : « Je pourrais mener la même vie que lui. » Et bien non. Eric Abidal, 27 ans, marié avec Hayet, père de deux enfants (Meliana et Canelia), ne des dernières élections législatives, au Fatah du Président palestinien Mahmoud Abbas, la. La commission des Affaires étrangères du parlement britannique critique le fait que le gouvernement mené par Tony Blair a choisi « la politique de la Cisjordanie d’abord », ne traitant ainsi qu’avec le Fatah et mettant de côté le Hamas et la Bande de Gaza. Cette attitude aurait, selon les parlementaires, compromis les chances de paix.
Analyste à S & P, Vincent Lauwick explique qu’en Occident, il n’est pas étonnant que la vague éclabousse surtout le Royaume-Uni, où on compte peu de Maghrébins. « Londres voudrait être la première place financière islamique », dit-il. À ses yeux, les fonds de charia répondent à « une demande naturelle spontanée » outre-Manche, alors qu’en France la « demande n’est pas encore forte ». Mais « ce n'est plus qu’une question de mois », assure-t-il.
Une conférence sur l'Islam et la démocratie a été tenue en République tchèque. L’ambassade indonésienne à Prague, en coopération avec l’institut des relations internationales (HR), a récemment organisé une conférence sur « L’Islam et la démocratie en Indonésie » dans le cadre d’un projet. appelé « Les Couleurs d’Asie » organisé par les ambassadeurs de 13 pays asiatiques accrédités en République tchèque. Les orateurs à la conférence sont, entre autres, le Dr M. Syafi Anwar, directeur exécutif du Centre international de l’Islam et du Pluralisme (IC1P), et le Prof. Martin van Bruinessen de l’Université d’Utrecht en Hollande, ainsi que le Dr Zdenek Zboril, un intellectuel tchèque en science politique. Plus de 50 participants, dont des membres pas en vie de peintre ni non plus celle de travailleur.
Il y a une décennie, quand il n’était pas encore joueur professionnel, il a passé au moins un été habillé avec un pantalon et un t-shirt blanc, en travaillant dans l’entreprise d’un ami de son père, en peignant des murs, posant des papiers peints sur ceux-ci, et en installant des moquettes et du parquet sur les sols. Mais, à la fin, il a triomphé comme joueur de football.
L’Église méthodiste appelle au boycott d’Israël. Après l’Église presbytérienne et une partie de l’Église anglicane, c’est au tour de l’Église. méthodiste d’appeler au boycott d'Israël. Lors d’une conférence de l'Église méthodiste unifiée qui s'est tenue en Nouvelle-Angleterre en juin dernier, le leadership de l’Église a conseillé ses fidèles de retirer leurs investissements des compagnies qui soutiennent l’occupation israélienne de la Palestine. Le texte adopté par la convention précise : « La résolution demande qu’un comité soit créé pour agir dans les six mois afin de déterminer quels investissements soutiennent l’occupation israélienne des Territoires palestiniens » puis donne les raisons de ce boycott : « L’urgence de la crise humanitaire dans les territoires palestiniens occupés ne peut pas être exagérée. Les Palestiniens font face à l’augmentation du chômage, à la malnutrition, aux restrictions de mouvement, au refus de soins médicaux, au refus de l'accès à leurs terres agricoles, à l'humiliation aux check-points, et aux bouclages prolongés appelés couvre-feux. Plus universitaires, des fonctionnaires et des diplomates (dont l’ambassadeur Indonésien en République tchèque, Salim Said, ont pris part aux travaux de cette conférence, a rapporté l’agence de presse indonésienne (Antara). Pendant cette conférence, le Dr. M. Syafi Anwar a parlé de « L’Islam et la démocratie en Indonésie post-Soeharto », tandis que le Prof. Martin Van Bruinessen a évoqué le rôle des organismes de masse et de la communauté musulmane dans le développement politique de l'Indonésie. Le Dr. Zdenek Zboril a pour sa part parlé de l’Islam et de la démocratie en Indonésie vus de la perspective de l’histoire nationale de l’Indonésie.
« Étant adulte, je me suis interrogé sur moi et je me suis converti à l’Islam après un long temps de réflexion. Je vis ma religion sans ostentation... je porte le Coran en moi. Et je ne me suis pas converti parce que Hayet, ma conjointe, est musulmane. Je l’ai fait avec ma conscience. »
Depuis, le livre sacré de l’Islam accompagne Abidal, jusqu’à le guider finalement au Camp Nou, de 4 millions de réfugiés palestiniens. vivent dans la pauvreté, alors que les Israéliens vivent dans leurs maisons et cultivent leurs terres. » « Israël continue de prendre la terre des Palestiniens pour les colonies toujours en expansion, les routes pour Israéliens seulement, et la construction d'un mur géant et d'une barrière qui confisque une partie significative de la terre palestinienne en Cisjordanie. 83 % de l'eau de la Cisjordanie a été prise pour l'usage israélien, laissant les Palestiniens avec des manques désespérés d'eau. Israël a détruit les maisons de plus de 28 000 Palestiniens en quatre années et demie. Des centaines de milliers d'anciens oliviers et de vastes régions agricoles ont été également détruites. » L'Église Méthodiste compte huit millions de membres aux États-Unis. Elle devrait organiser sa conférence générale l'an prochain et il y sera question du Proche-Orient. Le président du groupe chargé du boycott, William P. Aldrich, souhaite faire savoir au public qu'il faut faire cesser cette occupation illégale. Pour lui, soustraire L'argent de ceux qui y contribuent est une bonne voie. Le frère Ben Halima Adderraouf, expert en guérison par le saint Coran, est au Togo depuis le 20 août 2007. Sa visite s’inscrit dans le cadre de ses tournées de formation spirituelle et de traitement des maladies et troubles liés aux sorciers, aux djinns et aux mauvais yeux. Les traitements ont déjà commencé. Pour plus d’information, contactez le 979 44 12 ou le 902 92 45.
Rendez-Vous N° 94 du 23 août 2007
Comment éviter quelques problèmes communs rencontrés durant le Ramadan
Cet article fournit des conseils utiles sur la façon d’éviter quelques problèmes communs rencontrés durant le Ramadan. Leur application permettrait de jeûner confortablement et d'apprécier entièrement les avantages spirituels du Ramadan. Pendant le mois saint du Ramadan, notre alimentation ne devrait pas différer beaucoup de notre alimentation habituelle et devrait être aussi simple que possible. L'alimentation devrait être telle que nous maintenions notre poids normal, sans perte. ni sans gain. Cependant, si on est en excès de poids, le Ramadan est une période idéale pour le normaliser. En raison des longues heures du jeûne, nous devrions consommer des aliments à digestion lente tels que des aliments renfermant des fibres plutôt que des aliments rapidement digestibles. Les aliments à digestion lente durent jusqu’à 8 heures, alors que ceux à digestion rapide durent seulement de 3 à 4 heures.
Les aliments à digestion lente sont des aliments qui contiennent des grains et des graines comme l’orge, le blé, l’avoine, le millet, la semoule, les haricots, les lentilles, la farine complète, le riz non poli, etc. (appelés les hydrates de carbone complexes ou sucres complexes).
Les aliments à digestion rapide sont ceux qui contiennent du sucre, de la farine blanche, etc. (appelés hydrates de carbone raffinés ou sucres simples).
Les aliments riches en fibres sont ceux qui contiennent du son, le blé entier, les grains et les graines, les légumes comme les haricots verts, les pois, la courgette. Les épinards, les feuilles de betterave (riches en fer), les fruits avec leur peau, les fruits secs, particulièrement les abricots, les figues et les pruneaux, les amandes, etc. Les aliments consommés devraient être bien équilibrés, avec des produits de chaque groupe, tels que fruits, légumes, viande rouge/poulet/poisson, pain/céréales et produits laitiers. Les produits frits ne sont pas sains et devraient être limités en consommation. Ils peuvent causer de l’indigestion, des brûlures d’estomac et des problèmes de poids.
À ÉVITER :
- Aliments frits et gras.
- Aliments contenant trop de sucres.
- Manger avec excès, particulièrement au repas de l'aube.
- Boire trop de thé au repas de l’aube. Le thé augmente la quantité d’urine qui entraîne avec elle des sels minéraux essentiels pour le corps dans la journée.
- Consommation de cigarettes. Si vous ne pouvez pas cesser de fumer, commencez par réduire graduellement votre consommation de cigarettes quelques semaines avant le Ramadan. Fumer est nocif pour la santé et on... devrait s’arrêter complètement.
A CONSOMMER
- Les hydrates de carbone complexes de sorte que l’énergie fournie par l’aliment dure plus longtemps, réduisant ainsi la sensation de faim.
- Un aliment riche en protéines et aussi un aliment à digestion lente.
- Les dattes sont une excellente source de sucres, de fibres, d’hydrates de carbone, de potassium et de magnésium.
- Les amandes sont riches en protéines et fibres avec moins de matières grasses.
- Les bananes sont une bonne source de potassium, de magnésium et d’hydrates de carbone.
BOIRE
- Autant d’eau ou de jus de fruits que possible entre la rupture du jeûne et le coucher de sorte que votre corps puisse ajuster les niveaux de fluide à temps.
Problèmes médicaux communs : CONSTIPATION
Elle peut causer des hémorroïdes, des fissures (fissures douloureuses dans le canal anal) et de l’indigestion avec la sensation de ballonnement. Les causes : trop d’aliments raffinés, trop peu de consommation d’eau et pas assez de fibres dans la nourriture.
Le remède
• éviter les Produits alimentaires trop raffinés, augmenter la consommation d’eau, ajouter du son dans les gâteaux et de la farine non blutée dans les galettes (ou les produits équivalents).
INDIGESTION ET FLATULENCE
Les causes : manger avec excès. Trop de fritures et d’aliments gras, de produits épicés, et de produits à l’origine de flatulence comme les œufs, le chou, les lentilles, les boissons carbonatées comme les colas qui produisent aussi des gaz.
Le remède : ne pas manger avec excès ; boire des jus de fruits ou mieux boire de l’eau plate. Éviter les fritures.
LÉTHARGIE (hypotension : tension artérielle faible)
Une sudation excessive, l’asthénie, la lassitude, le manque d’énergie, le vertige, particulièrement en passant de la position assise à la position debout, pâleur et sensation de défaillance sont des symptômes liés à l’hypotension. Ceci tend à se produire dans le courant de l’après-midi.
Les causes : trop peu de prise de liquides, faible prise de sel.
Le remède : rester au frais, augmenter la prise de. liquide et de sel. Précaution : l’hypotension devrait être confirmée avec une mesure de la tension artérielle au moment des symptômes. Les personnes ayant de l’hypertension devraient faire ajuster leur prise de médicaments pendant le Ramadan. Elles devraient consulter leur médecin.
MAL DE TÊTE Les causes : le retrait de la caféine et du tabac représente beaucoup en un jour ; le manque de sommeil et la faim se manifestent habituellement au cours de la journée et empirent en fin de journée. Avec l'association « à l’hypotension », le mal de tête peut être assez grave et peut également causer des nausées avant la rupture du jeûne. Le remède : réduire la prise de caféine et de tabac lentement en commençant une semaine ou deux avant le Ramadan. Des tisanes et des thés décaféinés peuvent être des alternatives. Réorganiser votre emploi du temps pendant le Ramadan afin de disposer de suffisamment de temps de sommeil.
FAIBLE TAUX DE SUCRE SANGUIN (glucose) Asthénie, vertige, lassitude, faible capacité de concentration. Sudation facile, sensation de faiblesse (tremblement), incapacité d’exécuter des activités physiques, mal de tête, palpitations, tous sont des symptômes de faible taux de sucre sanguin. Les causes chez les non-diabétiques : consommation d’un excès de sucres raffinés à la rupture du jeûne. Le corps produit trop d’insuline, ce qui entraîne une chute du glucose sanguin.
Le remède : manger autre chose à la rupture du jeûne et limiter les aliments et les boissons contenant du sucre. Précaution : les diabétiques peuvent devoir ajuster leur prise de médicaments durant le Ramadan ; consulter votre docteur.
CRAMPES MUSCULAIRES
Les causes : prise inadéquate de sources alimentaires de calcium, de magnésium et de potassium. Le remède : consommer des aliments riches en ces minéraux, par exemple les légumes, les fruits, les produits laitiers, les viandes et les dates. Précaution : les personnes qui sont sous traitement pour l’hypertension et celles qui ont des problèmes de calculs rénaux devraient consulter leur médecin. ULCÈRES PEPTIQUES, BRÛLURES D’ESTOMAC, GASTRITE ET HERNIE HIATALE
Les niveaux accrus d’acide dans l’estomac vide durant le Ramadan aggravent les conditions ci-dessus. Cela se traduit par une sensation de brûlure dans la zone d’estomac sous les côtes et peut s’étendre jusqu’à la gorge. Les aliments épicés, le café et les sodas aux colas aggravent ces conditions. Des médicaments sont disponibles pour contrôler les niveaux d’acide dans l’estomac. Les personnes ayant des ulcères peptiques établis et une hernie hiatale devraient consulter leur médecin bien avant le Ramadan.
CALCULS RÉNAUX
Les calculs rénaux peuvent se former chez les personnes qui boivent peu de liquides. Par conséquent, il est essentiel de boire suffisamment afin d'empêcher la formation de calculs.
DOULEURS ARTICULAIRES
Les causes : l’augmentation de la pression sur les articulations des genoux pendant la prière. Chez les personnes âgées et celles ayant de l’arthrite, cela peut provoquer douleur, rigidité, enflure et gêne. Le remède : perdre du poids. Poids pour épargner aux genoux de supporter toute charge supplémentaire. Exercer les membres inférieurs. Une bonne forme physique permet un plus grand accomplissement, de ce fait permettant à chacun de pouvoir exécuter la prière en toute facilité.
Dr. Farouk Haffejee
Association médicale islamique de l'Afrique du Sud - Durban
Rendez-Vous N° 94 du 23 août 2007
Part of Le Rendez-Vous #94