Issue
Le Rendez-Vous #124
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-
Togo
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- Articles de journaux (1254 items)
- Title
- Le Rendez-Vous #124
- Publisher
- Le Rendez-Vous
- Date
- December 3, 2009
- issue
- 124
- number of pages
- 8
- Subject
- Mosquée centrale de Lomé
- Barry Moussa Barqué
- Imamat
- Faure Gnassingbé
- Nassiki Awrufo
- Inoussa Bouraïma
- Fambaré Ouattara Natchaba
- Sani Karim
- Youssif Guimba
- Zakaria Agoro
- Abdoul Baki Bako
- Mohamed Atcha Titikpina
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- Hadj
- Collège islamique de Zongo
- Mosquée de Tokoin Solidarité
- Afoda
- Ahli Sunna / Ahl-Sunna-Wal-Djama
- Lycée de Tokoin
- Maison du Hadj
- Fondation de Solidarité et d'Aide au Peuple Africain
- Union Musulmane du Togo
- Language
- Français
- Source
- Frédérick Madore
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0001292
- content
-
I Hebdomadaire Togolais d'Informations et d’Analyses N° 124 du 03 Décembre 2009
AFRICAINE DE COURTAGE D’ASSURANCES ET GESTION DU PATRIMOINE
DEVELOPPEMENT DURABLE
Les ambitions du Togo
Le chef de l’Etat Togolais Ibrahima Mémounétou, ministre en charge de l'action sociale
LE MINISTÈRE DE L’ACTION SOCIALE
Un département trop grand pour échapper aux critiques
LA MOSQUÉE CENTRALE DE LOMÉ SANS IMAM?
Que l’arbre ne cache pas la forêt
La fondation PW FOSAPA élargit ses œuvres de charité au Togo
DES AFFAIRES ISLAMIQUES: 475.000.000 FCFA pour la soustraction de la maison du Hadi
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Tél: 221 76 77 / 221 1108
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ET GESTION DU PATRIMOINE
Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009
RV ACTUALITE
Développement durable
Copenhague : une Vitrine pour les Ambitions du Togo
Dans quelques jours se tiendra une conférence internationale sur le réchauffement climatique à Copenhague. À travers une forte délégation présidentielle, le Togo n’a pas l’intention de s’y rendre pour faire de la figuration. Il compte bien occuper une part active dans l’agenda de la rencontre. On annonce entre autres des tables rondes sur le Togo en tant que pays émergeant dans le combat pour l’équilibre climatique. Un pays en totale adéquation avec la politique du développement durable à tous les niveaux. Le Togo rame en parfaite adéquation avec ce combat contre le réchauffement climatique. Toutefois, il faut reconnaître qu’il est resté longtemps presque en marge de ce noble combat. Absence de Moyens ou manque de volonté politique ? Puisqu’il n’est jamais trop tard, il y a un regain d’intérêt pour les forêts pendant que la déforestation avance au Togo. Le pays ne peut pas se permettre l’élevage et les cultures qui sont des sources de pollution dues aux pratiques industrielles, comme le soja à grande échelle et les palmiers à huile, sur des domaines où les forêts ont été exploitées.
Un recul est donc constaté. Au Togo, les marchands peu scrupuleux, particulièrement dans le cas du commerce juteux du teck, ravagent les forêts. Ce constat n’est pas moins alarmant quand on observe les zones forestières jadis tropicales, qui sont particulièrement affectées.
Il suffit d’être un habitué des routes internationales pour se rendre compte qu’entre 1990 et 2005, la planète aurait perdu plus d’un million de kilomètres carrés de grandes forêts, dont la moitié en Amazonie. Ces régions ont émis près de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Les forêts sont presque entièrement compromises. Que tous les pots pensent que les échappements des voitures qui circulent dans le monde. Mais la forêt, acteur du cycle carbone, porterait aussi une réponse à la crise climatique. Des études classent le Togo parmi les pays de la sous-région où la reforestation est le plus avancée. Raison pour laquelle, après plusieurs décennies de coupes claires et de « laisser-faire », les grands pays forestiers de la planète pourraient avoir intérêt à garder leurs forêts debout. Si non, il n'est pas trop tard pour bien faire, le pays s’y est enfin engagé.
Comment est né cet intérêt pour le combat contre la pollution atmosphérique, la destruction de la couche d’ozone ? Qui sont les acteurs de cette politique ? Quelles sont leurs armes, leurs motivations et objectifs ? En attendant des réponses, une chose est certaine, une nouvelle dynamique se forme autour du président Faure. Refaire une image à la politique nationale gangrenée par des conflits de personnes, qui pour faire carrière dans l’humanitaire, qui pour relancer l’économie à la base, d’autres encore pour faire parler du Togo en donnant vie aux projets qui tirent sur le développement durable. C’est-à-dire ceux qui tiennent compte des équilibres environnementaux, du climat, de la pollution atmosphérique et du réchauffement climatique.
Les ONG qui s’intéressent à ce domaine se font de plus en plus présentes sur le terrain. Elles font du combat vert leur objectif. Pour y parvenir, il y a une qui se démarque en se faisant le devoir de collecter les projets dans la sous-région et surtout au Togo, de les soumettre à qui de droit et ensuite les vanter pour qu’ils bénéficient de moyens financiers pour l’exécution.
Copenhague sera sans aucun doute une occasion en or pour cette catégorie d’ONG de rencontrer les décideurs. Pourquoi Copenhague ? En 2012, le protocole de Kyoto arrivera à expiration. Ce texte avait été élaboré en 1997 et ratifié. par 175 pays, à l’exception notable des États-Unis. Il prévoyait que les pays industrialisés réduisent d’au moins 5,2 % leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2012 par rapport aux niveaux de 1990. L’objectif du sommet de Copenhague est de fixer de nouveaux objectifs pour l’après-2013.
Dans quelle proportion « Forêts » contre « crédits carbone » ? S’il s’agit de reconstituer des espaces forestiers, il s’agit aussi d’attirer des dollars. Le REDD, Réduction des Émissions résultant du Déboisement et de la Dégradation forestière en français, production des Nations-Unies, est un plan « anti-déboisement » destiné à préserver les forêts d’Afrique, d’Asie-Pacifique, et d’Amérique du Sud. Il devrait fonctionner grâce à un marché carbone. Cette transaction permettrait aux gros pollueurs de la planète de compenser leurs propres excès en achetant des « crédits-carbone » aux pays qui restaurent leur couvert forestier. Le programme REDD estime à 30 milliards de dollars annuels les gains de l’échange. Mécanisme, qui paie bailleurs. En attendant de découvrir davantage cette organisation, contentons-nous de ses objectifs. Elle compte se rendre à Copenhague armée de projets. Elle ambitionne de faire de cette rencontre planétaire une vitrine pour attirer les regards vers le Togo. Mieux, elle compte réunir en une conférence à Lomé les acteurs de l’environnement. Entre autres sujets probables, se comptent les débats sur les fonds carbones. Un fonds à la disposition des projets au service du développement durable en Afrique subsaharienne.
Nous aurions le temps de vous faire découvrir davantage ces acteurs. Les émissions de gaz à effet de serre doivent-elles baisser ? Comment l’effort doit-il être réparti entre les différents pays, entre les nations industrialisées et les pays en développement ? Sur quelle période ? Par quels moyens ? C’est à ces questions que les chefs d’État et de gouvernement réunis à Copenhague doivent trouver des réponses. Celles-ci sont d’autant plus importantes que les dérèglements climatiques. s’accélèrent. Rie sur la reconstitution de puits à carbone naturels, permettrait encore de réhabiliter un cadre de vie pour les communautés associées. La Banque mondiale estime à 1,2 milliard le nombre de personnes qui dépendent, à des degrés divers, d’un environnement forestier. S’il s’agit de recomposer les forêts dégradées, il s’agit aussi de freiner l’abattage des arbres. Un cabinet indépendant, mandaté par le REDD, évalue entre 22 et 29 milliards de dollars le financement pour réduire la déforestation d’un quart, d’ici 2015. (2) Projection plus imagée, il faudrait que chaque personne plante deux arbres, chaque année pendant dix ans, pour effacer une décennie de déforestation. (4) Source youtube de l’ombre que les œuvres finiront par imposer au public. Voilà comment FAURE Gnassingbé est en train de faire sa politique de façon ordinaire mais comme personne. Il est parti d’un constat, au TOGO, tout est politique. Les combats politiciens ont occupé tous les efforts sociaux-économiques. Il faut faire. comprendre que ce n’est pas seulement par le canal de la politique que l’on peut apporter sa pierre au redécollage de son pays. Pour y parvenir, il a besoin des compétences. L’ONG participe à cette dynamique. Nouroudine Quel est l’enjeu ? L’enjeu principal est simple : réduire considérablement nos émissions de gaz à effet de serre pour que l’augmentation de la température moyenne de notre planète soit inférieure à 2°C d’ici la fin du siècle. Sinon, les dérèglements climatiques vont s’aggraver et menacer l’équilibre de notre planète. Pour être en dessous des 2°C, il faut que les émissions de gaz à effet de serre commencent à baisser dès 2015. Le texte signé à Copenhague, qui concerne l’après-2013, se doit d’être ambitieux. Il doit aussi être juste. Les pays industrialisés ont une responsabilité historique dans les dérèglements climatiques en cours. Ils sont à l’origine de 64 % des gaz à effet de serre émis depuis le XIXe siècle ! Aujourd’hui encore, un Américain émet 20 tonnes de CO2 par an quand un Indien n’en émet que deux. Ce sont avant tout les nations industrialisées qui doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. De leur côté, les pays du Sud ne doivent pas reproduire les erreurs de ceux du Nord.
Il faut pour Suite à la page 4 Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV POLITIQUE
Le ministère de l’Action Sociale
Un département trop sollicité pour échapper aux critiques
Les politiques africaines n'ont souvent pas la culture du social. Ainsi, pendant longtemps au Togo, le ministère des Affaires Sociales a souvent été le cadet de ses départements. Mais les temps changent. Le président Faure, plus soucieux du bien-être social de ses populations, et dans l'optique des conventions internationales en matière de bien-être social des couches les plus vulnérables, et surtout face aux aléas climatiques qui interpellent de plus en plus les pouvoirs publics, le Chef de l'Etat a dû renverser les tendances. Le Ministère de l’Action Sociale devient de plus en plus un des départements les plus sollicités. Ministère de l’Action Sociale, c’est désormais une synergie entre la politique sociale du pays et celle internationale. Entre autres exemples, la ratification en décembre 2008 du protocole additionnel à la convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale afin de réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants. Des stratégies de vulgarisation du code de l’enfant sont élaborées avec une proposition pour la prise en charge des orphelins et autres enfants vulnérables dans le cadre du 9ème round du fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose.
L’action sociale, c’est pour ainsi dire tout un ensemble de conventions internationales, de traités et d’uniformisation de textes qui ne se limitent donc plus au Togo. La nouvelle dynamique insufflée par les responsables politiques fait de l’homme le centre d’intérêt de toute action. C’est dans cette nouvelle donne politique que les Togolais sont, à plusieurs reprises, touchés par les inondations et. Autres catastrophes. Le département social n’a pas lésiné sur les moyens. Outre la présence quasi permanente des responsables du département social sur le terrain, aux côtés des sinistrés, des dispositions ont été prises pour parer à toute éventualité. Vivres et non vivres sont permanemment mis à la disposition des différentes régions pour les urgences liées aux catastrophes.
Pour parer à la maltraitance des enfants, l’Unicef, Wao Afrique, Bice, Terres des Hommes, et autres partenaires ont été mis à contribution par le département des affaires sociales. Pour renforcer cette lutte et donner les moyens aux acteurs de ce combat, et sur initiative personnelle de son locataire, l’Action Sociale a ouvert une ligne verte « Allô 111 » qui fonctionne en permanence. Une lutte sans repos pour permettre à toute la population de participer au combat contre la maltraitance.
Séminaires de formation et d’information à l’endroit des magistrats et autres leaders d’opinion ont été multipliés afin que les acteurs soient... Avertir des dispositions à prendre contre l’exploitation sexuelle et autres abus sur les enfants. En collaboration avec les départements impliqués, le plan ORSEC permet aux secours d’être beaucoup plus présents dans les régions. Action sociale, un dénominateur commun. Bref, l’action sociale, c’est tout un champ d’initiatives très exigeantes. L’action sociale, c’est la santé pour tous (elle touche au ministère de la santé), c’est le combat contre l’ignorance, la faim, la pauvreté (les ministères de l’éducation nationale, de l’économie, de l’agriculture), c’est les droits de l’homme (ministère des droits de l’homme), c’est la sécurité (ministère de la sécurité).
On peut se limiter à ces quelques aspects pour dire que ce département est le ministère des autres ministères, une bonne partie des autres départements a besoin de lui. Difficile, sinon impossible, de faire ce parcours sans faute, la perfection n’étant pas de notre monde. Et les détracteurs ne ratent pas la moindre occasion pour Ibrahima Mémounétou. Ministre en charge de l’action sociale, visiter ceux qui ont la lourde tâche de réhabiliter ce département longtemps relégué au dernier plan, voire même toucher à leur vie privée. Il faut dire que c’est pour la troisième fois. Quel est l’enjeu ? Suite de la page 3, cela que les nations industrialisées les aident à ne pas opter pour le même modèle énergétique dépassé. Le Nord doit mettre à disposition du Sud ces ressources financières et technologiques. Il doit faire le premier pas.
Revendications africaines. À Ouagadougou, six dirigeants africains, emmenés par Jean Ping, le Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), ont décidé d’une position commune pour défendre les intérêts du continent à Copenhague. (1) L’Afrique souhaite des compensations pour les catastrophes naturelles causées par la crise climatique - même si cette relation n’est pas toujours facile à établir. Elle demande aux gros pollueurs de la planète de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 40 % - par rapport à 1990 - d’ici à 10 ans. Elle veut que les pays industrialisés l'aident à s’adapter aux changements climatiques, notamment grâce aux transferts de technologie. Elle réclame encore des fonds pour faire face à un changement de climat, fois consécutive qu’Ibrahima Mémounatou est maintenu à son portefeuille suite aux remaniements ministériels. Les vérités de Madame la ministre n’ont pas la même couleur partout, les philosophes ne disent-ils pas souvent « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » ? Les coups de gueule, elle semble être immunisée. Pour ne pas décevoir un département qui a encore besoin d'elle, où elle bat déjà le record d’ancienneté malgré les « on dit ». La ministre a appris à s’accommoder aux états d’âme de ceux qui ne sont pas prêts à la voir achever la mission qui lui a été confiée par les premiers responsables. La plus grande critique qui a cam- mat, et d’environnement, qui ne manqueront pas de s’articuler à la pauvreté. Même si le Ministre de l’Environnement du Burkina-Faso, Salifou Sawadogo, chiffre les Besoins du continent à 44 milliards d’euros, le montant de l’aide reste difficile à évaluer. D’autre part, l’Afrique, tenue à l’écart du Mécanisme de Développement Propre (MDP), aimerait bien en bénéficier davantage. Jean Ping, qui s’exprime au nom des dirigeants africains, espère que les pays industrialisés proposeront un nouveau fonds international pour aider les pays pauvres.
Les mystères du carbone africain. Argument qui porte les revendications, l’Afrique serait un « petit pollueur ». À l’échelle planétaire, l’Afrique n’émettrait que 2 % des GES, et un peu moins de 4 % selon d’autres sources. Avec ses trente millions d’habitants, l’État du Texas, aux États-Unis, produirait plus de GES que le milliard d’Africains. Estimations difficiles à apprécier. De son côté, CarboAfrica tente de percer les mystères du carbone sur le continent, au fil de ses écosystèmes, forêts, savanes ou déserts. CarboAfrica est un organe caractérisé par le parcours de Kagni Sokpo Diallo, qui est qu’elle était trop friande. des shows médiatiques. À l’époque, on a fini par lui coller l’étiquette de "ministre Éclipse”. Aujourd’hui, on dit de son remplaçant qu’elle manque de communication. Toujours difficile de satisfaire l’homme, cet être qui n’aime que ce qui n’existe pas. Quand c’est chaud, il réclame le froid ; quand c’est froid, il réclame le chaud. Fort heureusement, ces agitations sont loin d’ébranler la dame dans sa logique. Si elle a des soucis à se faire, c’est de demander davantage la confiance des décideurs pour achever la mission qui lui a été confiée.
La rédaction est composée d’une quinzaine de structures de recherche, qui mélange l’Afrique et l’Europe, et associe la FAO. Elle mesure les émissions de GES de l’Afrique subsaharienne et tente d’identifier leurs sources. Après quelques études de terrain, CarboAfrica précise que les émissions de GES de l’Afrique ne seraient pas dues aux carburants fossiles - moins de 4% du total - mais proviendraient de sources naturelles. La déforestation participerait à 17% des émissions de carbone. du continent. Les incendies en provoqueraient 40%. Autre piste, l’Afrique influencerait considérablement les variations de CO2 dans l’atmosphère, selon les saisons et les années. De fait, l’Afrique jouerait un rôle important dans le système climatique mondial. Mais plus étonnant, son bilan carbone. Ses étendues de forêts et de savanes, qui capturent le carbone par photosynthèse, joueraient un rôle plus important que la déforestation et les incendies de forêts, qui eux, en libèrent. Le continent africain, qui serait un piège à carbone, contribuerait à atténuer les effets du réchauffement climatique. En attendant des conclusions plus documentées, enquête sur le terrain...
source: le monde Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009
RV REPORTAGE
La Mosquée Centrale de Lomé sans Imam? L’arbre qui cache la forêt. L'imam de la mosquée centrale de Lomé est physiquement fatigué. Il faut lui trouver un remplaçant quand bien même le titre d'imam est un titre à vie. Ce remplacement de l'imam Youssif alimente les débats. Des Cadres musulmans, des membres du conseil consultatif et du bureau exécutif de l'Union musulmane du Togo se sont penchés sur cette affaire rendue délicate par les états d'âme. Quatre adjoints finiront par être désignés afin de renforcer l'imam. Dans cette logique, l'Union Musulmane du Togo (UMT) a signifié aux concernés que d'une part la grande prière de Tabaski au lycée de Tokoin devait être dirigée par Oustaz Abdoul Baki, un des adjoints désignés. D'autre part, la prière du dernier vendredi avant la Tabaski devait se faire par Oustaz Agoro Zakarya. Ce dernier estime qu'en toute logique, il lui appartient de diriger la prière de Tabaski. La rencontre se termine à queue de poisson. En effet, il y a deux ans, notre rédaction tirait la sonnette d’alarme sur les aptitudes physiques de l’imam Guimba Youssif face à son devoir. Ce que nous craignions a fini par s’imposer. L’imam semble effectivement fatigué et plusieurs preuves ont été réunies pour démontrer son incapacité physique à aller loin. Ainsi, les plus hautes Les autorités prennent le problème à bras le corps. Il faut trouver un successeur au vieux Guimba. Depuis plus de 15 ans, son adjoint direct est Oustaz Agoro Zakariya. En toute logique, une fois l’imam invalide ou décédé, il lui revenait d’occuper la chaire. Mais dans les milieux proches des premiers responsables de la communauté, on n’est pas prêt à voir une mosquée à la fois politique et stratégique passer dans la main de cet adjoint.
Outre cela, on estime que, de par sa position stratégique, les sermons dans cette mosquée doivent pouvoir se traduire en français. Au lieu donc que l’imam soit remplacé par son adjoint, on a préféré adjoindre à l’ancien adjoint trois autres. Ce qui fait quatre imams adjoints. Ceux-ci dirigeront les prières à tour de rôle pendant que l’imam sortant, tout en conservant son titre, jouit de sa retraite anticipée.
La communauté a craint des problèmes aux débuts. Mais la diplomatie des cadres musulmans a pris le pas sur les règlements de compte et les conflits de personnes. Général Seyi Memene, le Président Abdou Assouma de la Cour Constitutionnelle, le conseiller Barque Barry Moussa, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale Fambaré Watara Natchaba et bien d’autres cadres ont pesé de leur poids. Il y a eu plus de peur que de mal. Malgré les murmures, les uns et les autres acceptent le principe qui veut que quatre adjoints viennent désormais renforcer la chaire de la mosquée centrale. Oustaz Agoro Zakariya, adjoint à l’imam fatigué, Imam Abdoul Baki de la grande mosquée d’Adougba, l’imam Sani Karim de la mosquée du Campus, pour se limiter là.
Les quatre retenus ne sont pas encore rentrés en fonction et l’imam continuait par célébrer les prières. L’élément fondamental qui envoie M. Youssif en retraite avant terme est sans doute son état physique. La prise de fonction, l’arbre qui cache la forêt. Les adjoints choisis devaient rentrer en fonction à quelques pas de la fête de Tabaski. Qui devait diriger la prière de Tabaski ? L’Union musulmane a préféré Abdoul Baki. Agoro conteste. le choix. Et Abdoul Baki, après s’être réjoui du choix porté sur lui, a ajouté que si toutefois son collègue conteste ce choix, autant laisser l’imam Guimba continuer. La réunion se sépare à queue de poisson. Agoro laisse entendre des menaces du genre : si ce n’est pas moi qui dois diriger cette prière, il aura des problèmes. Pendant que les autorités prenaient les menaces d’Agoro pour un pétard mouillé qui ne peuvent pas empêcher Abdoul Baki de diriger la prière, les gens ont été surpris de voir encore l'imam Youssif diriger la prière, assisté comme de tradition par Agoro. Ceci a été considéré par les autorités comme un revers. Une réunion se prépare pour régler le problème.
Commentaires : Cette affaire qui avait les ingrédients pour aboutir à une contestation a trouvé une issue heureuse grâce à la sagesse, au sens de discernement et à la vision dépassionnée des personnalités impliquées. Mais une montagne semble accoucher d’une souris à la phase opérationnelle. La question qui revient à tout observateur est de Savoir le pourquoi on ne peut pas faire confiance à ces quatre acteurs en leur demandant de s’entendre pour présenter un chronogramme de prière ? S’il est vrai que les quatre imams se valent et qu’ils sont appelés à accomplir les mêmes tâches à tour de rôle, pourquoi n’avoir pas procédé à un tirage au sort pour savoir qui devait diriger la tabaski passée ? Les conflits de personnes et règlements de compte sont-ils pour quelque chose dans ces difficultés de dernière heure ? Personne n’a intérêt à diviser les musulmans pour une affaire d’imams.
La réunion annoncée pour ce 02 décembre a été annulée. Les responsables ont préféré confier la tâche au président de l’union musulmane. Il lui est demandé d’amener les acteurs à adoucir sa position. L’incident du jour de la fête ne change rien à ce que les cadres musulmans ont déjà fait. C’est-à-dire, les 4 imams sont maintenus. Toutefois, le plus grand souhait des responsables est de voir l’imam Agoro adoucir sa position. Les cadres estiment qu’on peut assimiler ses. propos à de la menace. Un responsable c’est aussi l’homme du juste milieu. Qui est Agoro Zakarya, qui est Abdoul Baki ?
Abi-Alfa Agoro Zakarya, sorti de l’Université islamique de Médine, est l’adjoint direct à l’imam Guimba depuis plus de 15 ans. Précédemment imam de la grande mosquée de Tokoin Solidarité, il a été démis de cette mosquée et remplacé par l’Imam Moutawakilou, présentement aux USA. Quand on le destituait de l’imamat à Solidarité, le président de l’Union Musulmane était MNassiki Oumorou. Un groupe de jeunes alfas organise un soulèvement et destitue Nassiki pour porter Feu Afoda à la présidence de l’Union Musulmane. On y voyait à l’époque la main de M. Agoro derrière le renversement de Nassiki, tout comme Nassiki était accusé d’être pour quelque chose dans le sort réservé à Agoro à la mosquée de Tokoin Solidarité. Toutes les tentatives pour faire revenir Nassiki ont été réduites à l’échec par Agoro qui ne digérait pas la démarche des mêmes responsables qui ont croisé les bras quand on. le destituait de sa chaire. Depuis, il est adjoint à la grande mosquée et pendant des années il a eu à diriger le lycée islamique. Membre influent de l’association Ahl Suna, certains lui reprochent des positions tranchées et un manque de diplomatie. D’âge un peu avancé et de nature calme, il a formé un grand nombre de nos imams. Jusqu’ici, il reste ouvert chaque soir aux élèves qui viennent écouter son exégèse dans la mosquée centrale. À notre connaissance, on ne l’a jamais accusé d’acte qui lui interdit d’être un imam.
M. Agoro ne parle pas couramment français. Oustaz Abdoul Baki, sorti des mêmes universités qu’Agoro et aux mêmes périodes, M. Abdoul Baki, après ses études, a longtemps mis ses connaissances universitaires en veilleuse. Revenu des études très jeune, les élans de la jeunesse l’ont conduit en aventure en Côte d’Ivoire, où il était connu dans les milieux branchés de la jeunesse avant de rejoindre le pays pour réintégrer le monde des Alfa. Repenti, il est présentement l’imam de l’une des plus. grandes mosquées d’Agoe. Directeur du collège islamique de Zongo, tempéré, il est peu populaire dans le monde des alfas et fait partie de nos Oustaz qualifiés de “modérés”. Il se débrouille à parler le français en plus de l’arabe.
Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009
RV REPORTAGE
Echos de la Tabaski
La fondation FOSAPA élargit ses Œuvres de charité au Togo
Dimanche 29 novembre 2009, il est 7 heures dans le quartier Agoe Zongo. Dans la clôture de la mosquée de ... dix bœufs sont ligotés un à un sous les regards médusés des curieux. Résignés, les bêtes attendent d’être égorgées. En un quart d’heure, tous les animaux sont abattus. De part et d’autre, les bouchers armés de couteaux et coupe-coupe décapitent les animaux. La scène attire davantage de foule. Des dix bœufs, il ne restait plus que des tas de chair subdivisés en quatre ou cinq kilos. Repartis dans les sachets aux couleurs des donateurs, la chair rouge ainsi divisée passait aux mains des bénéficiaires qui ne demandaient pas plus. Pour terminer la fête de Tabaski. Alors que chacun rentrait chez lui satisfait de la surprise, une partie de la chair se transportait à Agoe ville où le Pdt de l'Appel islamique, Kossi Kro Ibrahim, attendait certainement un autre monde. Les initiateurs prévoient de repartir les animaux ainsi abattus entre environ 400 personnes.
Commentaires : Cette scène n’a rien de surprenant. Elle fait partie du quotidien des musulmans à chaque fête de Tabaski. Associations et ONG y sont habituées. Tantôt ce sont des béliers qui sont distribués, tantôt ce sont des bœufs. Mais dans ce cas précis, cette scène est l’œuvre de l’Association de l’Appel islamique au Togo. Fondée et dirigée par Ibrahim Kossi-Kro Abdoulaziz, l’association a à son actif plusieurs réalisations, dont des mosquées et des aides aux démunis pour le Ramadan et la Tabaski. Pour y parvenir, M. Ibrahim Kossi-Kro et son équipe, comme le font habituellement les autres associations, ont souvent sollicité l’appui des partenaires étrangers. C’est précisément dans ce cadre. que l’Association de l’Appel Islamique a sollicité la Fondation de Solidarité et d’Aide aux Peuples Africains (FOSAPA). Basée à Ouagadougou au Burkina Faso, c’est une fondation turque naissante mais qui fait déjà parler d’elle dans l’humanitaire. Présente dans ce pays voisin depuis plus d'un an, elle embrasse tous les secteurs de l’humanitaire et ses bienfaits traversent déjà le Burkina pour le Mali, le Niger et d’autres pays dont le Togo. Aide pendant le ramadan et la tabaski, construction des centres éducatifs, de mosquées, de forages et autres activités pour le bien-être des populations qu’elles soient musulmanes ou pas et pour l’avancée de l’islam.
Longtemps méconnue des Togolais, elle vient de faire sa première sortie humanitaire dans notre pays à travers ce geste. Le financement qui a permis à la fondation d’assister l’appel à l’islam est venu du serviteur de Dieu Aziz Mahmûd Hüdayi Vakfı, pour qui les bénéficiaires implorent la bénédiction. d’Allah. Ce n’est qu’un coup d’essai, d’après les responsables de l’appel à l’Islam. Les partenaires grâce à qui cette œuvre de charité est possible visiteront notre pays pour mieux s’imprégner des besoins sur le terrain afin de mieux savoir en quoi ils peuvent être utiles à nos populations.
Les responsables de l’appel à l’Islam, tout en leur exprimant leur gratitude, demandent à Allah de les aider à aider les pauvres. Tout ce que la FOSAPA a l’intention de faire pour le bien des peuples africains est le bienvenu au Togo. Tout comme les autres pays où elle est déjà très active, les Togolais les accueilleront à bras ouverts et toutes les dispositions seront prises pour les aider à aider ceux qui sont dans le besoin.
L’appel à l’Islam mène ses activités au Togo grâce à la collaboration entre M. Ibrahim et ses associés qui sont, entre autres, Aboubakar Nouroudine, Mohamed Tchalombo, Salifou Zakari et Moustapha Moussa.
Nouroudine. La fête de la Tabaski au lycée de Tokoin. Encore des efforts à faire
Il y a deux mois, les musulmans de la capitale célébraient la prière de Ramadan sous haute surveillance militaire. Il n'a pas été chose aisée aux fidèles d'accéder à l'aire de la prière au lycée de Tokoin. Une bonne partie des fidèles a été laissée sur le carreau. Ces mesures de sécurité qui frisaient le zèle ont fait des mécontents. Aujourd'hui, nous avons la preuve que ce qui s’était passé n’était pas de la volonté du Président Faure. En tout cas, en dehors des initiateurs, les musulmans, soient-ils militaires ou civils, de l’opposition ou du RPT, n’ont pas digéré cette façon de faire. À quelques pas des élections, ceci a été une erreur politique. Nous croyons bien que le président Faure en a pris conscience et le tir a été rectifié, mais des efforts restent encore à faire. Certes, le ministre de la sécurité et ses hommes ont levé le cordon militaire d'il y a deux mois, mais le zèle sécuritaire est encore présent. Entre autres exemples, nous ne prenons que ce fait : par souci. d'éloigner le Chef de l’État le plus possible des gens, les forces de l’ordre observent une trop grande distance entre la délégation présidentielle et les premiers rangs de la prière. Ceci rend l’aire de la prière exigüe pendant qu’un espace libre dit de sécurité est vide entre la première colonne de fidèles et la délégation présidentielle. Un colonel encore en service a eu toutes les peines du monde à faire comprendre aux petits policiers qu’ils devaient repousser leurs barrières, qu’ils disaient fixées par un lieutenant, afin de donner du terrain aux fidèles. Il a fallu le renfort d’un général pour que les gens gagnent un peu plus de l’espace pour étaler leurs nattes.
La rédaction Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009 RV REPORTAGE 475.000.000 f CFA pour la construction de la maison du Hadj. Le président de la République compte bien répondre aux attentes de la communauté musulmane. Ils sont nombreux ceux qui pensent que les aides en nature lors du mois de ramadan, sans être une mauvaise chose, ne sont pas le souci premier pour les musulmans. Beaucoup de chantiers plus sérieux attendent faute de moyens. Un des plus importants est l'organisation du pèlerinage à la MECQUE. Après avoir mis sur pieds la commission nationale du hadj, il vient de débloquer une bagatelle de plus d’un demi-milliard de nos francs pour lui donner les moyens de sa politique. Alors que la communauté musulmane n'a pas fini d’admirer ce pragmatisme qui permettra sans doute de sortir le cinquième pilier de l'islam de son tâtonnement, le voilà qui double la mise. La maison du hadj va bientôt être une réalité. Voici des chantiers parmi tant d’autres où les musulmans du Togo attendaient les hommes politiques.
Les aides alimentaires pendant le ramadan ont souvent fait l’objet de commentaires de tout genre. La façon dont cette aide se répartit laisse à désirer, et les gens pensent que si l’on veut prendre les musulmans au sérieux, il y a mieux à faire. Ce n’est plus un secret pour les musulmans togolais, le rite du Hadj est un véritable. Calvaire pour les nouveaux aspirants à l’accomplissement de ce pilier de l'Islam. Au-delà des efforts physiques que le Hadj exige des nouveaux pèlerins, l’organisation locale avant le départ pour ce voyage tant recherché par les musulmans a toujours laissé un goût amer aux nombreux pèlerins qui s’y engagent depuis quelques années. Les candidats, trimbalés de quartiers en quartiers, s’ils ne sont pas purement et simplement abandonnés à leur sort dans une ville où ceux-ci ne disposent la plupart du temps d’aucune connaissance. La nécessité d’une structure d’accueil et d’encadrement était devenue impérieuse. C’est une des raisons fondamentales qui soutiennent le projet louable de construction de la Maison du Hadj. À l’instar de beaucoup de pays à proportion musulmane non négligeable dans notre sous-région, le Togo sera doté dès l’année prochaine d’une maison de Hadj qui servira de centre d’accueil et d’hébergement de transit des pèlerins en route pour la Mecque. La pose de la première pierre de cet édifice a eu lieu le Jeudi 26 novembre 2009 à TOGO 2000. Il sonnait 16 heures dépassées quand le Premier Ministre, représentant le chef de l’État, arriva sur le site rempli d’un grand nombre de fidèles musulmans, des autorités politiques et administratives. Après les honneurs militaires, la cérémonie commença par une prière d’ouverture suivie d’invocations dites par les Oustaz AGORO Zakariya et BAKI Chouaib.
Les deux intervenants se sont tour à tour, le premier en arabe et le second en français, félicités de cette initiative fort louable qui réduira à coup sûr les souffrances des pèlerins togolais et étrangers au départ du Togo pour la Mecque. Ils ont ensuite imploré Allah pour le Président FAURE, initiateur de ce projet, ainsi que tous ses collaborateurs. Ils ont enfin demandé à Allah de protéger le Togo qui se prépare pour des élections présidentielles l’année prochaine.
Prenant la parole, le président de l’UMT a, dans son intervention, dégagé l’importance que révèle pour les musulmans togolais cette décision du président de la... République de doter la communauté musulmane d’une Maison de Hadj. Ce geste hautement symbolique dénote de l’attachement que le chef de l’État manifeste pour la communauté musulmane de notre pays, a-t-il ajouté. Au nom des musulmans, M. INOUSSA BOURAIMA a remercié le chef de l’État avant d'implorer les bénédictions divines sur lui ainsi que sur son gouvernement.
Après l’intervention du président de l’UMT, M. AKIDJETAN, Directeur Général du cabinet ARCHINOVA, société retenue pour la conception du projet, présenta la structure architecturale de la nouvelle Maison du Hadj de Lomé. Celui-ci, dans son intervention, exposa les caractéristiques techniques de ce projet. Ainsi, il ressort que la Maison du Hadj de Lomé sera construite dans une zone entièrement viabilisée à proximité immédiate de l'aéroport International GNASSINGBE EYADEMA, selon le style architectural soudano-musulman avec des couleurs dominantes de l’Islam (vert et blanc). Elle sera bâtie sur un peu plus de 7,5 parcelles de 600 m² ou lot. Différentes Composantes de la Maison des locaux d’hébergement des pèlerins d’une capacité de 204 lits répartis dans quatre bâtiments, d’une mosquée ; une bibliothèque ; un service de restauration comportant une cuisine moderne et un réfectoire en espace polyvalent ; des bureaux de la Commission Nationale du Hadj ; une salle de conférence ; des espaces polyvalents en pilotis pour la convivialité et l’attente des accompagnants ; une infirmerie.
La présentation du projet architectural de la Maison du Hadj fut suivie de la cérémonie de la pose de la première pierre de l’édifice. Ce fut le Premier ministre, accompagné du président de l’UMT et du vice-président de la Commission Nationale du Hadj, qui ont procédé à la pose de ladite pierre.
Prenant la parole après la cérémonie de la pose de la pierre, le vice-président de la Commission Nationale du Hadj, le ministre ATCHA TITIKPINA, a dégagé les avantages incommensurables que pose de la pierre par le Premier ministre.
Les officiels à la cérémonie... autorités religieuses. Les musulmans vont tirer de la réalisation de ce complexe. Il a en outre salué l’intérêt manifeste que porte le président Faure pour une parfaite organisation du Hadj pour les Togolais. En terminant, il a rappelé le soutien sans faille que les musulmans togolais ont toujours manifesté au Président Faure, soutien qu'il espère ne pas lui faire défaut lors des échéances prochaines, les musulmans étant toujours reconnaissants pour ceux qui s’intéressent à leurs problèmes.
La cérémonie a pris fin avec une lecture du saint Coran aux environs de 17h30. Rappelons que les travaux de ce complexe sont prévus pour durer six mois et coûter 475.000.000 FCFA. Vivement que ce projet arrive rapidement à terme pour réduire un tant soit peu la souffrance des pèlerins au départ de notre pays.
Intervention du ministre Titikpina... ministre, corps diplomatiques et... Hebdomadaire Togolais d’Informations et d’Analyses. Récépissé N° 0160/18/06/01 /HAAC. Directeur de Publication : ABI-ALFA Izotou. Tél : (00228) 261 16 32 / 905. 38 41
Site: www.rv-togo.com
Imp: Imprimerie le Brillant
Cel: 909 76 99
Nombre de tirage : 2000 exemplaires
Rendez-Vous N°124 du 03 Décembre 2009
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Part of Le Rendez-Vous #124