Issue
L'Autre Regard #44
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Burkina Faso
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- Références (Burkina Faso) (297 items)
- Articles de journaux (3615 items)
- Title
- L'Autre Regard #44
- Publisher
- L'Autre Regard
- Date
- September 2017
- issue
- 44
- Abstract
- Mensuel d'informations islamiques et générales
- number of pages
- 12
- Subject
- Arounan Guigma
- Attentat de Ouagadougou de 2016
- Attentat de Ouagadougou de 2017
- CMHV/CMBF (Crises internes)
- Cheick Soufi Moaze Ouédraogo
- Gaoussou Diawara
- Ibrahim Malam Dicko
- Journée de l'excellence islamique
- Koglweogo
- Ligue Islamique pour la Paix au Faso
- Mohammed Sawadogo
- Ousmane Sibiri Ouédraogo
- Ousséni Tapsoba
- Réseau des Journalistes et Communicateurs Musulmans
- Communauté Musulmane du Burkina Faso
- Aïd al-Adha (Tabaski)
- Aïd el-Fitr
- Association Islamique pour l'Assistance aux Détenus
- Terrorisme
- Language
- Français
- Contributor
- Frédérick Madore
- Identifier
- iwac-issue-0000187
- content
-
L’Aut VA Si Dieu l’avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté.
Mexm ei d'lxi informations islamiques et générales
Prix : 500 F
EL HADJ OUSSENI TAPSOBA, PRÉSIDENT DE LA LIPF
JOURNÉE DE L’EXCELLENCE ISLAMIQUE
La première édition prévue pour le 22 décembre 2017
LIMITATION DE NAISSANCE POUR LE DÉVELOPPEMENT
Un faux débat !
TABASKIA LA MACO
L’histoire du Prophète Youssouf (Joseph) contée aux détenus
ATTAQUE DU RESTAURANT-CAFÉ AZIZ ISTANBUL
Le message est passé cinq sur cinq !
Notre souhait, c’est que les Burkinabè vivent en paix et rien d’autre
PROMOTION DE LA OUMMAH ISLAMIQUE
EBOMAF veut en faire son cheval de bataille :
Éditorial
LIMITATION DE NAISSANCE POUR LE DÉVELOPPEMENT
Un faux débat !
Les parlementaires de la CEDEAO, du TCHAD et de la MAURITANIE viennent de jeter de l'eau dans la mare de leur peuple. En effet, ils ont, au cours d'une rencontre tenue à Ouagadougou, dans la capitale burkinabé, discuté de la question du dividende démographique. Ils ont alors proposé que Chaque couple ne fasse plus de trois (3) enfants à l’horizon 2030. Le nombre d’enfants par femme étant de 7,5 en moyenne. Suivant des études dignes de foi, cette moyenne est celle du Niger et non de l’Afrique entière. Coïncidence de calendrier ou pas, quelques jours avant cette rencontre, c’est le président français Emmanuel Macron qui affirmait en substance que dans un continent où chaque femme fait 6 à 7 enfants, même si vous investissez des milliards, vous n’obtiendrez rien. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces deux positions ont soulevé le courroux des populations dans certains cercles et non des moindres.
Les questions de démographie ont fait l’objet de plusieurs théories. Ces théories peuvent être résumées en théories natalistes et en théories antinatalistes. Les défenseurs des théories populationnistes font état de ce qu’une population nombreuse est synonyme de richesse et de puissance. La puissance s’exprime en termes économique, social, politique et militaire. Aujourd’hui, la situation de la Chine. est illustratrice de cette réalité. Elle a une population de 1,3 milliard d’habitants et est en passe d'être la première puissance mondiale. Et cet état de fait dérange les puissances traditionnelles telles que la France, les USA, et autres. Il convient de souligner que les autorités chinoises ont su mettre les Chinois au travail. Les pourfendeurs de la théorie contraire estiment qu'une population nombreuse est un obstacle ou un frein au développement. L’explication est que lorsque le taux de natalité est plus élevé que le taux de croissance économique, les efforts de développement seront annihilés par la population. Ainsi, les efforts de développement consentis par la population active sont très vite rattrapés par les difficultés économiques et sociales. Un petit regard sur les statistiques de quelques pays fait état de ce que représente une population nombreuse en matière de développement. La France, 67 595 000 habitants, les USA, 324 811 000 habitants et l’Indonésie, plus d’un milliard d’habitants. Ces pays font partie des pays développés. Pour les musulmans, le Coran et la Sunna du prophète Mohamed (SAW) fournissent des indications sur la conduite à tenir face à un tel débat. À cet effet, la Sourate 17 (le voyage nocturne) verset 31 affirme ceci : « Ne tuez pas vos enfants par crainte de pauvreté ; c'est nous qui leur attribuons la subsistance, tout comme à vous. Les tuer, c'est vraiment un énorme péché ». Que l’on se comprenne, quand le Coran dit : « ne tuez pas », à l'époque, on tuait les enfants pour pouvoir faire face aux difficultés de la vie. Et Dieu, dans le Saint Coran, a alors demandé aux croyants de se rassurer de ce que la subsistance émane de Dieu.
L’éducation et la formation des enfants sont de la responsabilité de l’État, des parents et de la société toute entière. Sur le plan éducatif, il nous convient de dire que dans notre pays, les parents, de façon générale, ont fui leur responsabilité. Sinon, comment comprendre que la famille, en tant que cellule familiale de base selon les livres saints... (Coran et Bible) et le code des personnes et de la famille (art 231) laissent des enfants en marge. Le nombre des enfants dans la rue croît tellement vite que l’on ne peut s’empêcher parfois de se demander d’où viennent-ils ? Qui sont leurs parents ? En effet, les responsables des familles n’assument plus l’entièreté de leurs charges parentales, laissant leurs progénitures à la rue. L’État, la puissance publique, aussi ne dispose pas d'une politique efficiente pour récupérer ces enfants.
La conséquence de cette situation est le manque d’éducation, de scolarisation, d’encadrement et de formation. Comment un tel enfant peut-il travailler pour être utile à lui-même et à la société entière si ce n’est contribuer à alourdir les charges de l’État ? L’Afrique doit faire en sorte que ces enfants soient éduqués et formés de manière à ce qu’ils puissent prendre part activement à son développement. Ainsi, le taux de chômage sera réduit et le taux de croissance sera amélioré. C’est à ce prix que notre population sera un atout. Pour le développement, au lieu d’être un poids qui freine le développement, si nous continuons à dilapider nos maigres ressources en faisant dans la gabegie et la corruption, nous allons toujours reprocher à nos femmes leur fertilité.
Pour notre part, nous voulons lancer un appel à tous les acteurs. À nos imams et autres leaders religieux, de sensibiliser les fidèles sur l’éducation et la prise en charge de leur enfant conformément aux principes et valeurs religieux. Aux parlementaires, nous leur demandons de voter des lois allant dans le sens de contraindre les populations à assumer leur natalité et de procéder à des sensibilisations dans ce sens. Ainsi, chaque parent éduquera et encadrera ses enfants.
Au lieu de demander une réduction du nombre d’enfants, les parlementaires devraient plutôt demander à leurs populations d’avoir une natalité responsable. À nos parents, je leur demande d’éduquer les enfants suivant des valeurs et référentiels bien déterminés, à l’image de ce que nos grands-parents (leurs... Parents leur ont inculqué. Nos gouvernants doivent plutôt revoir nos systèmes éducatifs. Il est maintenant nécessaire de mettre en place un système éducatif qui « fabrique des créateurs d’entreprises » plutôt que de former des « diplômés académiques » qui ne font que frapper à la porte de la Fonction publique. Imaginons que le quart des diplômés au Burkina Faso qui sortent des universités et grandes écoles créait des entreprises et que chacun embauchait ne serait-ce qu’un jeune. Aujourd’hui, le taux de chômage ne serait pas élevé de la sorte. Les parlementaires devraient se poser les bonnes questions sur le sous-développement de l’Afrique s’ils veulent trouver un remède de taille à cette équation. Passer par toute autre voie comme cette histoire de limitation des naissances est une fuite en avant.
NANA Moumouni
Un diplômé qui ne sait que lire et écrire.
J RECEPISSE
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Guigma Arounan
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Dessinons l’avenir ensemble!
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
Faits & Gestes
TABASKIA
LA MACO
L’histoire du Prophète Youssouf (Joseph) contée aux détenus
Les musulmans de la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) ont célébré, à l’instar de leurs coreligionnaires libres, la fête d’Aid el kébir, le 1er août 2017. L’Imam Aboubacar Sana, venu pour l’occasion, a, dans son sermon, invité les détenus à l’endurance et à l’espérance à l’instar du Prophète Joseph ou Youssouf, c’est selon, dont l’histoire est contée dans les livres religieux. Il est 8h15 lorsque l’Imam Aboubacar... Sana 2 débute la prière de la fête de la Tabaski. À l’issue des deux unités de prière, place au sermon. À endroit particulier, prêche particulier. L'imam a accentué son prêche sur la vie d’un détenu, dont l’histoire, selon lui, mérite d’être contée plus d’une fois à tout prisonnier. Il s’agit du périple du Prophète Joseph qui connut la gloire après être passé par les geôles. Son histoire suffit, selon l’imam, à toute personne privée de la liberté d’aller et de venir, de comprendre que la prison n’est pas une fin en soi.
Il a invité les détenus à l’amendement pour ceux dont les actes les ont conduits dans ce lieu que tout le monde déteste. « Repentez-vous vers Allah, afin qu’il vous pardonne vos erreurs », les a-t-il recommandés. À ceux qui y sont par erreur judiciaire ou qui se considèrent comme étant victimes d’une injustice, l'imam les a invités à l'endurance, à la patience car rien de tout cela ne peut arriver sans la volonté de Dieu. « Dieu a un plan pour chacun de vous. Si ce plan commande que vous... » « Passez par la prison, vous ne pouvez y échapper », a-t-il lancé. « Tout près de nous, beaucoup de grands hommes de notre pays sont passés dans cette maison (NDLR : MACO), ceci est la preuve que personne n'est à l'abri de la prison », insistera-t-il. Il a invoqué Allah afin que les détenus puissent retrouver la liberté.
Après la prière, place à la fête. Par Abu Waqâss Imam Aboubacar Sana 2 pendant le sermon. Le président de l’AIPAD, Souleymane Simporé.
Deux taureaux pour les détenus. À cette journée spéciale, le menu à la MACO n’est pas celui de tous les jours. « Des dispositifs sont pris pour que nos pensionnaires soient en fête », selon Salifou Kaboré, contrôleur de sécurité pénitentiaire. « Des bonnes volontés, à l'instar de l'Association islamique pour l’assistance aux détenus (AIPAD), nous accompagnent dans cette journée afin de permettre aux détenus de vivre la fête comme ceux de dehors ».
En sus de cela, deux taureaux et un bélier ont été immolés au nom des détenus en cette journée d’immolation. Contrôleur Kaboré, intervenant au nom du régisseur de la MACO, a invité les détenus à mettre en pratique les conseils de l’Imam. L’AIPAD, représenté par son président, Souleymane Semporé, est un partenaire de la MACO. À chaque tête musulmane, a-t-il dit, son association offre aux détenus de la MACO et de la Prison de haute sécurité (PHS) de quoi leur permettre de se sentir en fête. Cette tradition en ce qui concerne la MACO dure depuis 2012, date de création de l’AIPAD, dont les missions se résument à apporter un soutien matériel, moral et éducatif aux détenus des Maisons d’arrêt et de correction afin que la prison soit effectivement un lieu d’amendement.
Le représentant des détenus musulmans, Mahamadi Ouédraogo, dit saluer les efforts faits par la direction de la MACO pour permettre aux détenus de célébrer les différentes fêtes. Il a salué également les associations à l’instar de l’AIPAD qui, contrairement à ceux qui nous traitent de tous les noms d’oiseaux, acceptent de partager notre peine en venant. « Célébrer la fête à nos côtés », a-t-il dit.
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
ATTAQUE DU RESTAURANT-CAFÉ AZIZ ISTANBUL
Le message est passé cinq sur cinq ! Le 13 août dernier, le Burkina Faso a été frappé de plein fouet par les terroristes sur l’avenue Kwamé N’Kruman, au Café Aziz Istanbul, à deux cents mètres de l’ancien lieu de l’attaque Cappuccino. Cet attentat a fait 19 morts, une vingtaine de blessés et de nombreux dégâts. Ce qui dépasse notre entendement, c’est le fait que les terroristes aient choisi le même endroit pour semer cette barbarie. Jusqu’à l’heure actuelle, l’attaque n’a pas encore été revendiquée. Bizarre ! Le Burkina Faso, longtemps reconnu comme un pays stable et fort de son système de renseignement, est aujourd’hui en proie aux attaques terroristes. Sous le régime du Président déchu Blaise Compaoré, le pays a été épargné par ces menaces que nous sommes en passe de vivre dorénavant. À l’époque, c’étaient nos voisins qui étaient visés : le Mali, le Niger et plus loin le Tchad. Nigeria... Des politiques disaient que certaines structures politiques qui sont implicitement de connivence avec des groupes terroristes au Mali séjournaient au Burkina Faso si bien que certaines réunions de ces groupes terroristes se tenaient dans notre capitale. Ceci expliquerait pourquoi nous étions épargnés. Le Burkina Faso aurait été un peu comme l’antichambre des États de la sous-région, pour des touristes qui font dans les affaires de trafics tous azimuts. Les libérations de certains otages au nord du Mali viennent corroborer cette thèse. Et cela a permis de hisser le président Compaoré au rang des chefs d’États africains incontournables et puissants. La France le voyait comme le stratège de la sous-région. Le réseau tissé à l’interne par ce régime Compaoré comme à l’extérieur était puissant, n’eût été le terrible vent de l’insurrection populaire. C’est alors, avec le renversement brutal et surprenant du régime Compaoré, que les choses vont prendre une tournure amère et les groupes terroristes ont... commencé à se faire sentir. 15 janvier 2016, le Cappuccino et l’hôtel Splendide sont attaqués. Un message fort adressé au premier Gouvernement Kaba. Au même moment, d’autres types d’attaques sont signalées dans le pays profond. On assiste à l’avènement d’un certain Malam Ibrahim Dicko au Nord du Burkina et au Mali. Ce dernier a endeuillé plus d’une fois les forces armées dans cette partie septentrionale du Burkina.
13 août 2017, à deux cents mètres du Cappuccino, le Café Aziz Istanbul est frappé. Bilan : 19 morts. Beaucoup avaient interprété l’attaque du Cappuccino comme la volonté des terroristes de s’en prendre à des non-musulmans, des Européens. Lorsque ces derniers ont ciblé le restaurant halal le plus huppé de la capitale, on se demande alors, pourquoi ? Pourquoi s’attaquer à un lieu dont ils savaient qu’il était majoritairement fréquenté par des musulmans ? C’est dire que les terroristes n’ont d’autres visées que de se faire voir. Ils se foutent de toute religion. Car eux n’ont pas de religion. Leur religion, c’est la terreur. Leur but, c’est de mettre à genoux le Burkina de Roch. Certains observateurs justifient ces attaques par l’engagement du Burkina dans le G5 Sahel. En tous cas, il est grand temps que le pays se dote d’un système de renseignement irréprochable pour annihiler les éventuelles attaques. Il faut doter nos FDS de moyens suffisants. Il faut la collaboration, à l’interne comme à l’externe, de tous dans cette lutte contre ces terroristes. Mais, il faut aussi implorer le secours d’Allah afin qu’Il neutralise ces vecteurs de malheurs.
Abdoul Hamid TRAORE
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
Interview EL HADJ OUSSENI TAPSOBA, PRESIDENT DE LA LIPF
« Notre souhait, c’est que les Burkinabè vivent en paix et rien d’autre »
Véritable artisan pour la paix et la tolérance, El Hadj Tapsoba Ousseni, président de la Ligue islamique pour la paix au Faso, entend faire de cette association un outil pour la promotion de la paix au Faso et le développement national. Dans cette interview exclusive, réalisée le 5 août 2017 au siège de... La Ligue, plusieurs questions de l’heure ont été abordées. L’homme a donné sans fioriture son avis sur les différentes questions. El Hadj Ousseni Tapsoba, président de la ligue : Avant, nous allons nous intéresser à votre personne, mais avant, parlez-nous de votre géniteur, El Hadj Abdoulaye Tapsoba. Il fut, pour ma connaissance, l’une des personnalités qui ont contribué à la construction de la Communauté musulmane. Depuis notre naissance, nous l’avons connu avec la communauté. Toujours aux côtés de mon père, j’ai eu la chance de connaître plus tard des pionniers de la CMBF à l’image de son premier président, El Hadj Ousmane Sibiri, et d’autres grandes figures comme El Hadj Sidiki Ouedraogo, Djêek Moré (Karabinta), et bien d'autres, qui, à l’époque, ont beaucoup œuvré pour la première association islamique. D’une manière spécifique, votre père jouait quel rôle au sein de la CMBF en son temps ? Comme je l’ai dit tantôt, nous sommes nés en trouvant qu'il militait au sein de la CMBF si bien qu’il a même occupé de grandes... responsabilités jusqu’à ce qu’il se retire sous le poids de l’âge. Il est resté un membre influent de l’association jusqu'à croupir sous le poids de l’âge. Que retenez-vous de votre père dans son implication dans la construction de la CMBF, les choses n’ont pas été aussi simples même si aujourd’hui ça semble rouler sur les rails ? En effet, elles n’étaient pas simples, tenez une confidence portant sur l’implication de mon père pour l’élargissement de la Grande Mosquée. Mon père était un commerçant, le président à l’époque, el hadj Sibiri Ousmane, l’a instruit de faire une quête auprès des jeunes commerçants dans l’intention de réunir 100 000 F CFA, une somme devant permettre de lancer les travaux. Après trois mois de collecte, il avait obtenu 85 000. Le reste de la somme fut complété par le président afin que la construction puisse démarrer. C’est pour vous dire que ces gens ont travaillé trois mois pour réunir 100 000 F pour l’extension de la Mosquée en son temps que vous voyez. Des incompréhensions persistent au niveau de la Communauté Musulmane où des remous. Quelles sont vos conseils pour une réunification définitive de la CMBF ? Vous le savez bien, je suis de la Communauté musulmane et je vais le demeurer pour toujours. Par conséquent, tout ce que je souhaite, c’est une communauté musulmane plus unie pour ratisser large. Qu’on le veuille ou pas, la CMBF est le père et la mère de toutes les associations islamiques au Burkina Faso. J’exhorte ceux qui ont en charge la gestion de l’appareil à tout faire pour prendre la direction qui puisse rassembler toute la famille musulmane de la CMBF pour l’intérêt des musulmans du Burkina Faso.
Quand vous évoquez la question du rassemblement, de quoi s’agit-il exactement ? Je suis unanime que l’on peut régler d’une manière efficace et définitive en une journée ce qui se passe au niveau de la CMBF. J’ai eu la chance d’approcher les grandes figures de la structure et j’en suis convaincu que si ces personnes s’asseyaient réellement pour en discuter, le problème en serait résolu. résolu. Et cela relèverait désormais du passé parce que nous avons toujours des grands hommes au sein de la CMBF. Ce n’est pas aussi grave ces malentendus si des approches sont initiées ; il n’y a pas de raison que ces différends ne soient pas rapidement évacués. Il faut seulement que la concertation soit franche et réelle, car le Burkina Faso a besoin de cette cohésion. Pour ainsi dire que si la Communauté Musulmane se réunifie et se réconcilie entre elle-même, c’est tout le Burkina qui gagne.
Les Burkinabé vous ont connu avec l’avènement de la LIPF (La Ligue Islamique pour la paix du Faso). Comment est née cette structure associative qui surplombe déjà beaucoup d’associations sur la promotion de la paix ? Vos éloges nous vont droit au cœur. La création de la Ligue part d’un constat. Vous savez que depuis 2014-2015, ce n’était pas simple. Le climat social n’est pas serein, il fallait faire quelque chose. C’est pourquoi.
Suite page 6
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
5 L Interview 1
Suite de la page 5 Avec des amis, des proches, nous avons essayé de mettre sur pied cette association rien que pour la paix. C’est une structure apolitique. Les documents ont été déposés au ministère en janvier 2015 et c’est neuf mois après que nous avons eu les papiers de reconnaissance, précisément en septembre 2015. L’Assemblée générale a eu lieu le 27 décembre 2015. En moins de deux ans, la Ligue fait parler d’elle. Qu’est-ce qui peut expliquer cela ? C’est une question de vision et d’approche. On a une facilité avec les uns et les autres et surtout avec la presse que je remercie de passage par votre entremise. Elle nous accompagne à tout moment, chose qui a permis d’avoir cette visibilité.
Retracez-nous le parcours de la Ligue depuis son lancement officiel ? Suite à notre installation, nous avons jugé convenable d’aller soutenir nos vieilles mamans qui étaient à Tanghin (Delwendé), à l’occasion de la fête du 8 Mars par un don, qui devait leur permettre de bien fêter la Journée internationale de la femme. Des visites. De courtoisies ont échelonné notre parcours. Nous nous sommes rendus chez le Moogho Naaba, miroir de la paix au Faso, chez le chef d’État-major de la gendarmerie nationale, chez le directeur général de la police nationale. Nous avons rendu visite à l’Union syndicale, à la FAIB (Fédération des associations islamiques du Burkina Faso), au cardinal Philippe Ouedraogo, au pasteur Samuel Yameogo. Nous avons rencontré le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, le chef de file de l’opposition, le Premier ministre. Nous avons remis des paniers de reconnaissance aux femmes des radios Oméga et Savane FM pour le 8 mars 2017. Par ailleurs, nous avons organisé des panels, entre autres. Enfin, ce qui caractérise pour le moment les actions de la Ligue, c’est la mise en place d’un Conseil pour le dialogue et pour la recherche de la paix (CDRSP). Qu’entendez-vous par le mot paix et comment comptez-vous la promouvoir ? La paix, c’est cette stabilité qui nous permet de vivre tous en toute harmonie sans distinction. d’ethnies, de religions, de cultures et d’autres considérations. Donc, il faut la rechercher partout. On n’a pas de frontière aux différentes missions que nous nous sommes assignées. Quel qu'en soit le lieu où des tensions peuvent laisser présager une menace, nous sommes chargés d’y aller pour semer les graines de la paix.
Quelle est votre lecture de la situation nationale faite de grève, de débat sur les kogle-wéogo, etc. ? Je comprends les revendications de ces braves travailleurs qui sont légitimes. Mais je pense qu'il faut privilégier le dialogue car chaque chose a son temps. S’il faut à chaque fois durcir les choses, vraiment, cela ne nous fait pas avancer. En tous les cas, la LIPF prône le dialogue. Il faut que les gens sachent faire violence sur eux-mêmes et ne pas vouloir à tout moment se rendre justice. Il faut plutôt faire confiance aux juridictions de notre pays.
Le Conseil des sages pour le dialogue et pour la recherche de la paix a été installé le 21 mai 2017 à Royal Beach. Que pouvons-nous Savoir sur ce CSDRP ? Ce conseil, installé justement le 21 mai 2017 à Royal Beach, constitue le socle de la Ligue. Il est l'instrument véritable qui doit porter le travail de la paix dans tout le Burkina Faso. Ce conseil est composé de membres reconnus pour leur bonne moralité et pétris d’expérience dans la promotion de la paix. C’est un conseil indispensable. Et nous avons eu une rencontre avec ses Sages et institué un comité qui va piloter les activités du conseil dans les mois à venir.
Qu’avez-vous à dire à ceux qui pensent qu’el hadj Tapsoba est animé par une vision politique ? J’ai voulu faire de la politique en 1992 quand j'ai été appelé à assumer la direction des jeunes d’un parti politique. Ça n'a pas marché puisque ça allait être une source de division au sein de notre famille. Au-delà de cet exemple, j’ai été responsable CDR des quartiers saints ; j’ai été sympathisant de partis politiques. Après cela, ce n’est plus mon fort, la politique. De nos jours, je ne suis pas animé par une vision politique. Aucunement pas. Nous tirons vers la fin de notre entretien, dites-nous, quelles pourraient être les grands chantiers de la Ligue et de son conseil pour les mois à venir ?
Nous comptons mettre des cellules de la Ligue dans les 13 régions du Burkina Faso, qui vont constituer des antennes pour la résolution des crises dans ces différentes localités. À chaque fois qu’il y aura le besoin d’une médiation, une délégation quittera Ouagadougou pour les régions pour travailler avec ceux qui y sont déjà installés.
Nous savons également que la LIPF est parrainée officiellement par Monsieur Bonkoungou Mahamadou, EBOMAF, le magnat du BTP en Afrique. Un mot sur son engagement à vos côtés ?
Monsieur Bonkoungou Mahamadou est le parrain officiel de la Ligue islamique pour la paix au Faso. Ce n’est pas facile de convaincre une personnalité de telle envergure pour être un parrain officiel. Lorsque je l’ai approché, il n’a pas hésité à donner son accord du fait que lui-même étant musulman, il n’y a pas de raison qu’il n’accompagne. Pas ses frères musulmans qui veulent rechercher et construire la paix. Depuis le lancement de la Ligue, il s'est engagé à nos côtés pour nous soutenir. Entre autres de ces accompagnements, c’est le mini-car de 30 millions de FCFA flambant neuf, des aides en numéraires, c’est aussi l’inscription chaque année de nos membres pour la Mecque. Il nous a fait l’honneur et le plaisir de nous amener dans son avion privé pour la Oumra (Petit pèlerinage pendant le mois de Ramadan). Donc, il est très engagé pour nous accompagner. Et nous lui disons merci.
Votre dernier mot ? Mon dernier mot c’est vraiment un cri de cœur à l’endroit d’El Hadj Inoussa Kanazoé et El Hadj Moussa Koanda de se comprendre et de se pardonner. Il y a des milliers de personnes derrière eux. Tous les deux ont beaucoup apporté aux musulmans du Burkina Faso et continuent de le faire. Au nom du comité exécutif de la Ligue islamique pour la paix au Faso et par ma voix, nous demandons à tout un chacun de faire violence sur sa personne. Ces deux hommes. d’affaires ont cherché l’argent ensemble et si par la force des choses, ils ne peuvent plus travailler ensemble qu’on évite la haine, qu’ils se pardonnent au profit des populations et surtout au nom de l’islam. Je suis bien placé pour savoir ce que ces deux hommes ont fait pour les musulmans. Je profite de votre passage pour demander aux musulmans du Burkina de prier pour ces deux messieurs.
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
À vous la parole
YAMTENGA
L’APSMR sauve des vies en donnant du sang
Créée pour promouvoir la santé des populations rurales du Burkina Faso, l’Association pour la promotion de la santé en milieu rural (APSMR) a initié dans la journée du dimanche 13 août 2017, à l’enceinte du CSPS de Yamtenga, un don de sang. Étaient présents les membres et toutes les bonnes volontés déterminés à sauver des vies. Cette démarche répond aux besoins urgents en ces temps d’hivernage où la demande de sang est très élevée. Le SG de l’APSMR,... et quelques membres donnant leur La philosophie de l’Association pour la promotion de la santé en milieu rural (APSMR) s’inscrit dans une dynamique de proximité avec les malades du milieu rural par des conseils, des accompagnements et une assistance. Pour le président de l’association, Oumar Tiemtoré, l’un des besoins des malades en cette période d’hivernage, c’est surtout le besoin en sang. C’est pourquoi elle a répondu à l’appel du Centre régional de transfusion sanguine de Ouagadougou. Elle a donc battu le rappel de ses troupes le 13 août à Yamtenga afin de sauver des vies.
« Par cet acte, nous voulons montrer notre solidarité et notre compassion envers toutes ces personnes qui attendent d’être transfusées », dira Oumar Tiemtoré. L’association, qui est à sa première campagne, compte poursuivre cette œuvre utile à l’endroit des malades dans les mois à venir. Car pour les membres, « donner de son sang relève d'un acte humaniste et noble, qui ne doit pas s'arrêter en si bon chemin ». Le Centre régional de transfusion sanguine de Ouagadougou a salué cet acte de l’APSMR et a invité toutes les associations à en faire autant. Et bien avant cette journée de collecte de sang, l’APSMR a initié un tournoi de Maracana pour les jeunes autour du ballon rond. Tout ceci participe de la volonté de créer un engouement dans le monde rural, rassure le président de l’APSMR.
PAR RACHID JUNIOR
Une vue de quelques poches de sang recueillies
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
A vous la parole
« VAINCRE LA BOMBE ATOMIQUE SANS UN SEUL COUP DE FEU »
Le dernier chef-d’œuvre de Dr Ahmad Sawadogo
Dans sa dynamique de contribuer à une bonne compréhension de l’Islam, Dr Ahmad Sawadogo, après son ouvrage « Le vrai visage de l’Islam », revient avec un nouvel essai intitulé : « Vaincre la bombe atomique sans un seul coup de feu ». La dédicace de ce livre a eu lieu le mardi 1er août 2017 au Café-restaurant, Aziz Istanbul. Le livre est édité par les éditions Basmallah, spécialisées dans la promotion des ouvrages islamiques au Burkina Faso. présidium Dr Ahmad Sawadogo
Analyses et réflexions sur l’état du monde en ce 21e siècle, marqué par les ventes d’armes et son lot de guerres qui endeuillent des États, des familles. Toutes les intelligences, les hommes de paix et partisans de la non-violence, sont mis à contribution dans la quête d’une solution miracle, afin de venir à bout de la pulsion mortelle des États. Pour Dr Ahmad Sawadogo, la solution se trouve dans l'Islam. L’exemple de la tolérance islamique est une solution pour la paix mondiale, telle est la conviction de ce savant qu’on ne présente plus. « Si les valeurs de l'islam sont acceptées et appliquées telles qu'enseignées dans le Coran et par le prophète (psl), l’humanité se débarrasserait de la haine, source de conflits et de guerres », dixit le Dr Ahmad Sawadogo, auteur de « Vaincre la bombe atomique sans un seul coup de feu ». À travers ce livre, il propose six grandes étapes pouvant amener le monde à vaincre les racines du mal pouvant conduire aux guerres. La culture islamique, Premier remède, est source de promotion de la paix et de la tolérance pour les populations et les politiques de la planète contre les fléaux de la guerre. Cette étape est dite étape d’exploration de la culture islamique. L’éducation des musulmans est la deuxième proposition faite par l’auteur. Pour lui, il s’agit par-là d’interpeler les personnes se réclamant de l’Islam à revoir leur copie. Il les appelle à cultiver davantage la tolérance, la patience. En plus, l’humanité viendra à bout des menaces si l’islam est enseigné et compris dans toutes ses dimensions. La patience face aux épreuves est une autre solution que propose l’auteur à ses lecteurs.
Entre autres thèmes abordés. Pour la diffusion massive de cet ouvrage, 01 BP 1817 Ouagadougou 01 Tel: (+226) 150 37 94 30 Gel: (+226) 170 26 82 26 / 76 26 82 26 E-mail: OSif@live.fr Imprimerie - Fournitures & Mobiliers de bureau Matériels & Consommables informatiques Commerce Général, l’auteur interpelle les uns et les autres, notamment les médias islamiques à faire. siens ce chef-d’œuvre. Ce document de belle facture sera à coup sûr d’un apport certain au profit de la communauté musulmane et de la nation burkinabé et même au-delà.
PAR AROUNAN GUIGMA
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
JOURNÉE DE L’EXCELLENCE ISLAMIQUE
La première édition prévue pour le 22 décembre 2017
Ouagadougou abritera le 22 décembre prochain la première édition de la Journée de l’excellence islamique (JEI). Placée sous le parrainage du Docteur Gaoussou Diawara, cette initiative du Réseau des journalistes et communicateurs musulmans (REJCOM) vise à promouvoir l’excellence des acteurs du monde de l’islam qui se sont démarqués aussi bien par leur travail citoyen que par leur soutien multiforme à l’endroit de l’Islam sur le plan national.
Le comité d’organisation était face à la presse le 14 juin 2017 pour procéder au lancement des activités de cette journée. Dr Gaoussou Diawara, parrain du comité d’organisation de la JEI Arounan Guigma, président de la JEI Doter la communauté musulmane d'une. Vitrine de promotion de X et quelques-uns de ses innombrables acteurs modèles de développement engagés aussi bien à un niveau individuel qu'institutionnel ; telle est l’ambition du Réseau des journalistes et communicateurs musulmans (REJCOM). À travers cette édition, première du genre, le but ultime est de promouvoir et de mettre en valeur les personnalités qui œuvrent pour le développement de l’Islam au Burkina Faso.
« La plupart des acteurs du monde de l'Islam sont méconnus du public alors qu'ils œuvrent jours et nuits pour la promotion de l'Islam. Il est temps de mettre un fin à cela », dixit El Hadj Mohamed Nana, président du comité d’organisation. Selon ses dires, « La JEI veut être une réponse à la problématique de la visibilité des acteurs musulmans du développement national, à la reconnaissance de leurs actions. Elle s'entend être une journée de reconnaissance de leurs efforts ici-bas en attendant la grande récompense auprès d'Allah », affirme le président du comité d’organisation El Hadj. Mohamed Nana. Pour lui, cette journée sera marquée par une exposition de produits, une conférence publique et la soirée de remise d'attestations et de trophées. Dix (10) catégories de distinctions seront faites au cours de la soirée. L’organisation de cette première édition va nécessiter un budget prévisionnel de plus de vingt-cinq millions (25.000.000) de francs CFA et mobilisera plus de cinq cents (500) invités. Le comité compte sur le soutien des bonnes volontés pour relever le défi. L’appel au soutien ne tardera pas à trouver une réponse favorable de la part d’un acteur du monde musulman qu’on ne présente plus d’ailleurs. Il s'agit du Docteur Gaoussou Diawara, qui a donné son accord de principe pour parrainer cette édition. « Quand on peut aider, il faut le faire. La JE! est une initiative qui vaut son pesant d'or. Il faut la prendre au sérieux », a-t-il dit. Tout comme lui, le comité a déjà salué les intentions d’accompagnement de plusieurs opérateurs économiques et entreprises. Par Kèlètigui OUEDRAOGO
Album photos du comité d’organisation à la page 10
Les différentes catégories de nominées sont :
- Les meilleures écoles, lycées et universités de l’année
- Les cinq associations de l'année
- Les mosquées de l’année
- Les Imams, Muezzins et lecteurs de l’année
- Les cinq savants de l’année
- Les médias islamiques de l’année
- L’institution internationale islamique de l'année
- Les entrepreneurs modèles de l’année
- Les cinq personnalités de l’année
- Les prix d’honneurs et prix spéciaux de l’année.
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
Perspective
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
CONSEIL DES SAGES DE LA LIPF
Mieux affûter les armes pour la promotion de la paix au Faso
Installé le 21 mai dernier sous la houlette de la crème des dignitaires musulmans du Burkina Faso, le Conseil des sages pour le dialogue et la recherche de la paix a été reçu par le président de la Ligue islamique pour la paix au Faso pour une séance de travail.
Dans la journée du 11 juin 2017 à l’annexe de l’Hôtel Palm Beach. Le président de la LIPF, l’objectif que les membres du conseil soient mieux informés sur la vision de la LIPF pour bien remplir leurs missions. Ils étaient pratiquement tous au complet pour cette prise de contact et d’échanges entre Sages. Pour dialoguer afin de promouvoir la paix dans ce Burkina actuel où les choses vont dans tous les sens, il faut s’outiller des techniques du moment, être bien informé du contexte socio-politique. Comme quoi « Qui veut aller loin ménage sa monture ».
À tour de rôle, chaque sage prend la parole pour exprimer ses appréciations et soumettre ses doléances au Conseil. Ce furent des échanges directs entre le président El Hadj Ousséni Tapsoba et les conseillers. À l’issue de la rencontre, il est convenu de la nécessité de mettre en place une équipe restreinte pour piloter les activités du Conseil. Cette équipe est composée d’un coordonnateur et son adjoint, d’un communicateur et son adjoint, de cinq consultants et un chargé des thèmes. Les sages ont rivalisé de propositions pour réussir cette tâche. Quelques propos entendus à la rencontre : « La paix commence dans les foyers et cela doit être pris en compte par le conseil afin que nous intégrions cela dans le programme. Travaillons de gauche à droite, Cheick Moaze Ouédraogo, El hadj Ousséni Tapsoba et El hadj Konfé également à avoir la foi, devant nous permettre d’avoir une bonne conduite en tant que promoteur de la paix », dixit El hadj Kouanda Oumarou, le Yaar Naaba. « Il faut recenser les zones sensibles au Burkina et mettre en place un agenda devant permettre de travailler dans ces localités afin de réduire au maximum les germes de la discorde », selon El hadj Mohammed Doumi. « Faisons en sorte que la paix qu'incarne l'islam, nous puissions la véhiculer à travers nos activités au profit de nos populations et de notre pays », a affirmé Cheick Amidou Diallo. Dans la même veine, le Colonel Kassoum Ouédraogo, Cheick Moaze Ouédraogo, Cheick Mokthar Ouédraogo, El hadj Belem Issa, Bamogo Habi, Hadja Tiendrebeogo Kady, ont tous. souhaité bon vent à cet outil de travail mis en place par la LIPF.
RACHID JUNIOR
Photo de famille du conseil des sages de la LIPF
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017
Culture
PROMOTION DE LA OUMMAH ISLAMIQUE
EBOMAF veut en faire son cheval de bataille
L’homme n’est plus à présenter, tant ses actions dans la sous-région que son grand cœur parlent à sa place. Bonkoungou Mahamadou, pour ne pas le nommer, Président directeur général du Groupe EBOMAF, entreprise fluorescente qui fait dans le BTP, l’hôtellerie, le commerce pour ne citer que ceux-là, il se distingue par sa grande générosité à l’endroit des populations. Sa dernière action, en date, est sans doute la somme de 100 millions de FCFA remise à l’ONG Credo pour la prise en charge des orphelins durant l’année scolaire de cette année 2017.
C’est dans cette dynamique que l’homme d’affaires burkinabè veut voler au secours des associations islamiques, a appris notre journal ; le PDG du Groupe EBOMAF veut voir clair avant toute démarche constructrice. Il veut faire de l’Islam au Burkina Faso un modèle dans la sous-région. Il a donc chargé son frère et ami, le président de la Ligue islamique pour la paix au Faso (LIPF) El Hadj Ousséni Taposba, de veiller à mettre en place un comité qui va se pencher sur la question en vue de propositions objectives et durables en termes d’accompagnement de la Oummah. Puisse Allah récompenser son serviteur pour la noblesse de son intention.
À suivre !
RACHID JUNIOR
Don d’un car flambant neuf du PDG à la LIPF
Photo de famille avec le PDG EBOMAF au président de la ligue lors de la rencontre
Ebomaf
L'Excellence dans le BTP
L’Autre Regard - N°044 - Septembre 2017