Abou Cissé est fils d'un ancien imam, El Adj Yaya. Il a dirigé pendant plus d'un quart de siècle, la communauté musulmane de Treichville. Ici, dans cet entretien, Abou Cissé fait le procès de ceux qui utilisent la religion musulmane comme un ingrédient politique.
Après bien des péripéties, le Conseil national islamique (CNI), organe fédératif des musulmans de Côte d'Ivoire, est né, samedi, à la grande mosquée d'Adjamé, où les fidèles, venus des quatre coins du pays, s'étaient donné rendez-vous en masse.
Depuis hier, nous proposons l'interview que M. Laurent Gbagbo, Secrétaire général du Front populaire ivoirien, nous a accordée. Si dans la première partie de cet entretien, M. Gbagbo a longuement expliqué les actions menées par son parti depuis son dernier congrès. Ici, il s'étend sur les accusations du pouvoir qui persécute les musulmans au nom d'un combat contre l'intégrisme. En économie, M. Gbagbo dit son opposition à la suppression pure et simple de la Caisse de stabilisation.
De retour d'un séjour de vingt jours dans le golf persique, El Hadj Diaby Moustapha, président du Conseil supérieur islamique, a prononcé, hier, une conférence de presse, aux Deux-Plateaux.
Le 7ème congrès ordinaire de l’Association des élèves et étudiants musulmans de Côte d’Ivoire (AEEMCI) a ouvert ses travaux hier matin au lycée professionnel et commercial de Yopougon. L’un des temps forts de ces assises sera sans aucun doute la question de la naissance du Conseil national islamique dont la tenue dudit conseil aura lieu le 9 janvier prochain.
La communauté musulmane de Côte d'Ivoire, à l'instar de la communauté islamique du monde, près d'un milliard de personnes, a fêté le 21 mai dernier la Tabaski. Récit de la première fête de la Tabaski sous l'ère de la dévaluation.
On savait la Côte d'Ivoire engagée dans un cycle de pression aveugle. Cependant, personne n'imaginait que des lieux saints n'allaient pas être épargnés. Avec la pluie de milliards, on imaginait le gouvernement de Bédié loin des "petits sous" de la carte de séjour. Sur ces deux points, des musulmans d'Abobo ont payé le prix fort hier midi...
Le vendredi dernier, la mosquée d'Abobo Banco II a été le théâtre d'une brutalité spectaculaire exercée par les policiers du 14ème arrondissement de ladite commune sur des musulmans en prière.
L'Association des femmes musulmanes de Côte d'Ivoire (AFMCI) a tenu son congrès constitutif à l'Académie des Sciences et techniques de la mer (cité Verte-Niangon) les 16 et 17 juillet derniers. Ce congrès, placé sous le parrainage du Conseil supérieur des imams (CSIM) et sous la présidence effective du Conseil national islamique (CNI), avait pour thème : "la foi, facteur de rétablissement de l'ordre social."
Le vendredi 10 juin 1994, les policiers de la CRS avaient gazé et matraqué les musulmans à la mosquée d'Abobo Banco II (CF la Voie n° 813 des 11 et 12 juin 94). Deux mois après cet événement, M. Ouassénan Koné, ministre de la Sécurité, a appelé hier à 10h, les journalistes à son cabinet pour lire, lui-même, le rapport de la Commission d'enquête qu'il a instituée et conclure en lieu et place des membres de celle-ci : "Ce sont les musulmans qui ont provoqué les policiers."
Le conseil national islamique (CNI) a mis à profit le dernier jour de l'année 1994 pour investir, à la grande mosquée de la Riviéra, les présidents de la coordination régionale Sud et départementale d'Abidjan.
De retour d'une tournée qui l'a retenu à l'intérieur du pays pendant presque un mois, M. Laurent Gbagbo, Secrétaire général du FPI, a tenu à apporter son soutien à El Hadj Idriss Koudouss, président du Conseil national islamique, qui, récemment, a été l'objet d'une tentative d'enlèvement.
Pour notre confrère "Fraternité-Matin", les règlements de compte auxquels procède Bédié par les limogeages intempestifs des Dioulas et des musulmans, rentre dans l'ordre normal des choses.
Ce n'est pas demain que la liberté d'opinion sera effective en Côte d'Ivoire et que la chasse aux journalistes prendra fin. À preuve, en cette fin d'année, le pouvoir Bédié a décidé de repartir en guerre contre la presse qui ne le caresse pas dans le sens du poil.
À l'occasion de l'ouverture du 13ème séminaire annuel de l'AEEMCI, El Hadj Aboubacar Fofana, porte-parole du Conseil supérieur des imams, a prononcé une conférence.
La coordination du Conseil national islamique (CNI) de Yopougon a organisé une sympathique réception en l'honneur des 38 nouveaux pèlerins musulmans de cette commune, le dimanche dernier, à la mosquée Bilal de Port-Bouët II.
L'islam fait-il bon ménage avec le terrorisme ? Des attentats et crimes perpétrés, çà et là, au nom de la religion de Mahomet pourraient pousser à le croire. Dans ce texte, Hazrat Mirza Tahir Ahmad, le fondateur de la religion ahmadiyya se prononce sur la question.
Comme l'indiquait le communiqué du Conseil supérieur des Imams (COSIM), la fête de la Tabaski ou l'Aïd-El-Idha a été célébrée par la communauté musulmane hier sur toute l'étendue du territoire national.
Mgr Bernard Agré, dans la logique de la déclaration des évêques sur le code électoral, rendue publique par la presse, a encore mis en garde ceux qui s'amuseraient à hypothéquer les chances de la Côte d'Ivoire. Cette prise de position a trouvé un écho dans la déclaration des imans de Côte d'Ivoire montrant clairement la nature des fortes pressions exercées sur le pouvoir qui montrent bien que Bédié et sa clique de faucons ont le dos au mur.
Ladji Konaté dit Cissé Baradji, né en 1936 à Bouaflé, d'un père marabout, originaire de Kong et d'une mère originaire de Bouaflé, est un personnage célèbre dans la capitale de la Marahoué. Surtout grand footballeur, Ladji Konaté, plus connu sous le nom de Cissé Baradji, est l'entraîneur qui a "fabriqué", de toutes pièces, l'inoubliable équipe de football des Koffi Koffi, Goro Sara, Asséman Aka... Au cours de la tournée qu'a effectuée M. Laurent Gbagbo, du 12 au 15 mars dernier, à Bouaflé et à Zuénoula, nous avons rencontré M. Cissé Baradji, le militant du FPI. Il a accepté de nous parler de sport et de politique.