Les fidèles musulmans du Burkina Faso ont entamé depuis le samedi 17 novembre, le mois du Ramadan. De l’aube au crépuscule, ils se soumettront 30 jours durant à diverses privations pour se rapprocher davantage d’Allah. Pour aborder les contours de ce pilier de l’islam et du contexte international marqué par des menaces de guerre sainte, nous avons rencontré El Hadji Aboubacar Sana. Sans détours, le président de la communauté musulmane du Burkina se prononce sur les attentats du 11 septembre et la guerre anti-terroriste en cours en Afghanistan. El Hadji n’est pas avare en conseils : pour prévenir le développement d’un islam extrémiste au Burkina, il invite le pouvoir à être plus regardant sur les animateurs des différents mouvements religieux.
A la rencontre des leaders d’opinion, San Finna s’est entretenu avec le Grand Imam de Ouagadougou et Président de la Communauté musulmane du Burkina, El Hadji Cheick Aboubakar Sana. L’homme, très respecté dans son milieu a accepté de se faire interviewer entouré de ses lieutenants El Hadji Koanda Oumar, El Hadji Mahamoudou Tiemtoré, tous deux vice-présidents et El Hadji Baba Sidiki Kontongomdé, secrétaire Adjoint. Incontestablement, le grand Imam de Ouagadougou est un théologien de renom qui a réponse à tout quand il s’agit des questions islamiques. En bon pasteur, il se préoccupe de la vie de ses brebis. C’est donc tout naturellement qu’il a accepté de donner sa compréhension de la Journée Nationale du Pardon. Sans détours, il parle aussi de l’organisation du “ Hadji ” si chère à la communauté qu’il dirige.
Depuis les actes terroristes perpétrés contre les Etats-Unis, une certaine opinion, mal informée, a choisi de souffler dans les trompettes de la guerre : la guerre entre le mal et le bien, entre la civilisation et la barbarie.
Comme s'il présageait du danger, Maître Hermann Yaméogo disait, parlant de ces actes terroristes, qu’il s’agit de crime contre l’humanité et contre l’Islam.
Pour en savoir plus sur la question, nous avons rencontré El Hadji Salif Belém, Président du Cercle d’Etudes, de recherche et de formation islamiques. Pour mémoire, le CERFI est une structure indépendante composée de l’intelligentsia musulmane du Burkina Faso. Lisez plutôt.
Du 19 au 23 octobre 2002, le Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), Institution Internationale de développement u service des pays membres et des communautés musulmanes des pays non-membres, tiendra au centre des conférences internationales de 0uaga 2000, sa 27ème réunion annuelle.
Au Burkina Faso, les pèlerinages à la Mecque passent et se ressemblent. Tristement. Il n'est pas d'année en effet où de multiples et incompréhensibles problèmes d'organisation ne viennent gâcher le suprême acte de piété de la communauté musulmane. Le Hadj 2003 a vu s'illustrer tristement la compagnie nationale privée Faso Airways qui, on ne sait comment, s'est révélée incapable de ramener des pèlerins qu'elle avait eu la charge de convoyer en Arabie Saoudite. Pour en savoir plus sur cette galère de nos pèlerins, SAIS FINNA en rencontré pour vous El Hadj Mama Sanou, président de la Communauté musulmane région de l'Ouest. Son témoignage est édifiant.
De son vrai nom, El Hadj Hema Ouattara dit Jaffar, on le connaît dans l'ouest du Burkina, en Côte d'Ivoire et au Mali pour sa parfaite connaissance des Ecritures et son franc parler.
Le thème de ce présent congrès était : «Les valeurs islamiques au service du développement pour un monde meilleur ». C'est le cadre de la Maison du peuple de Ouagadougou qui a servi aux travaux du 11ème congrès ordinaire de la Communauté musulmane du Burkina Faso, les 13 et 14 février 2010.
Deux jours après la fête du Ramadan, le débat sur l'organisation du Hadj, qui est le cinquième pilier de l'Islam, refait surface. Comme pour désamorcer une bombe, le ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation (MATD) s'est hâté d'organiser une conférence de presse au moment où des bruits courraient que des agences ont du mal à accepter certaines dispositions prises par ledit ministère.
Adama FOFANA n'est plus un homme à présenter. Intellectuel de haut vol, ila déjà une empreinte indélébile dans les rouages de l'Administration et de la politique dans notre pays. Ministre dans le gouvernement de Blaise Compaoré, Président du Conseil supérieur de l'information, il a régalé les Burkinabé, les Africains, par des analyses et des propos sur la démocratie, les droits de l'homme, qui constituent d'ores et déjà des référents pour les générations à venir. Avec sa « Petite Académie », il continue à témoigner sur l'Histoire de notre pays avec courage et compétence. L'homme, qui a toujours bon pied, bon oeil, a accepté de répondre à quelques questions de San Finna.