La communauté musulmane du Burkina Faso célèbre ce 13 mai, la fête d’Eid el Fitr marquant la fin du Ramadan ; soit un jour après ses coreligionnaires de
La Coordination des jeunes musulmans du Burkina (CJMB) a organisé une conférence de presse le 1er mai 2021, à Ouagadougou. L’objectif de ce point de presse était d’interpeller les premières autorités, notamment le président du Faso, à respecter sa parole donnée. Elle a annoncé, dans la foulée, une marche-meeting pour la reconstruction de la mosquée, le 1er juin prochain, à la place de la Nation si rien n’est fait.
L’autorité semble décidée à résoudre à sa manière, la crise qui secoue la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) et ce, à travers l’installation du président du futur bureau de la transition qui sera dirigée par Oumarou Kouanda. Ce dernier, installé en son absence et sous haute surveillance policière, devra, dans les jours à venir, selon la correspondance du ministre en charge des cultes à lui adressée en date du 11 avril 2021, organiser un congrès unitaire.
La guerre de succession au sein de la communauté musulmane vient de franchir une nouvelle étape avec ce qui est arrivé le week-end dernier à Ouagadougou.
Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la cohésion sociale a présenté au conseil des ministres du mercredi 7 octobre dernier, la situation issue de la destruction de la mosquée de Pazani, à l’arrondissement 9 de Ouagadougou. Il est ressorti qu’une procédure est en cours pour que la propriété du terrain litigieux, revienne à l’Etat. En attendant que ce problème soit définitivement résolu, l’on peut dire qu’il était temps que le gouvernement prenne à bras-le-corps, cette affaire qui commençait à empoisonner le climat social.
Après les évènements de vendredi et dimanche derniers à la grande mosquée de Ouagadougou, nous avons tenté d’avoir la version de ceux-là mêmes qui en sont toujours les gestionnaires. Parmi ces derniers, El Hadj Souleymane Zinaba, premier vice-président chargé de l’organisation et de la gestion de la grande mosquée. Nous l’avons écouté dans la soirée du mardi 1er septembre 2020 au sein de la grande mosquée.
Il est très sollicité par ces temps qui courent, entre réunions pour solutionner la crise qui prévaut actuellement au sein de la communauté musulmane, mais nous avons pu l’avoir afin d’en discuter avec lui. Une crise qui n’a toujours pas trouvé une solution qui satisfasse toutes les parties. Lui, c’est Abdoul Rasmané Sana, président de la CMBF. C’était le mercredi 2 septembre 2020 à son domicile.
De retour au bercail, après un séjour médical de deux ans en France, l’imam El Hadj Aboubacar Sana est allé présenter ses civilités le jeudi 27 août 2020 au Mogho Naaba, dans son palais royal.
Souaïbou Cissé, important imam du Sahel du Burkina Faso, a été retrouvé mort le samedi 15 août 2020 alors qu’il avait été enlevé le 11 août dernier par des groupes armés. Le corps de l’imam a été retrouvé près du lieu de son rapt. Nous publions pour vous, les différentes réactions suite à ce drame.
L’insécurité au Burkina et plus particulièrement à Djibo, est en passe de devenir un sujet banal, tant il ne se passe pas un seul jour sans qu’on y enregistre un cas d’enlèvement, d’assassinat ou encore d’attaques contre les symboles de l’Etat. Rien que le 15 août dernier, l’Imam de cette grande ville du Nord du Burkina, Souaibou Cissé, pour ne pas le nommer, y a été retrouvé assassiné. Le corps du vieil Imam a été retrouvé dans les encablures de Djibo et plus particulièrement dans le village de Tibéré. Il faut rappeler que l’infortuné avait été enlevé le 11 août dernier à Gaskindé (province du Soum) par des terroristes alors qu’il revenait de la capitale, Ouagadougou. Et comme d’habitude, l’acte a été posé entre Namsiguia et Djibo. Et la distance qui sépare les deux localités, est seulement de 36 kilomètres. Pour les populations de Djibo et pour les tous les usagers de la nationale 22, ce tronçon représente celui de la mort. On l’aborde en se confiant seulement au Tout-Puissant, puisque les Forces de défense et de sécurité (FDS) semblent l’avoir abandonné.
Décidément, l’année 2020 aura été très éprouvante pour les fidèles croyants, toutes confessions confondues, principalement en raison de la pandémie du Covid-19 qui aura bousculé bien des habitudes. En effet, entre quarantaine, confinement et autres mesures de restriction, les fidèles croyants auront, par moments, été privés de la ferveur religieuse et des scènes de liesses populaires qui caractérisent la plupart des grandes célébrations, comme ce fut le cas cette année à Pâques pour les chrétiens et, dans une moindre mesure, lors du Ramadan dernier. Pour la Tabaski 2020 qui sera célébrée le 31 juillet, au pays des Hommes intègres, la situation n’est guère véritablement reluisante. Même s’il y a eu, entre-temps, un fort allègement des mesures restrictives, notamment la levée du couvre-feu et la reprise des célébrations cultuelles, qui devrait voir converger des milliers de croyants vers les différentes aires de prière collective.
La coordination des jeunes musulmans du Burkina Faso (CJMB) a organisé le mardi 14 juillet 2020 à la salle de conférence du conseil burkinabè des chargeurs (CBC) une conférence de presse. L’ordre du jour de cette rencontre avec les Hommes de médias a porté sur la médiation que ladite coordination a entreprit pour la résolution de la crise au sein de la communauté musulmane.
Sous l’ex-Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS), les ingénieurs de la torture avaient inventé ce supplice qui consistait à placer des prisonniers, opposants au régime communiste, sous un robinet et à leur faire tomber sur la tête, à intervalles réguliers, une goutte d’eau. Au début, pour la victime, ce « goutte-à-goutte » peut paraître amusant mais au fil du temps, chaque bulle d’eau finit par devenir un coup de marteau attendu avec beaucoup d’angoisses. Et très souvent, le malheureux supplicié finit par piquer la démence. C’est apparemment cette stratégie qui a été choisie par les forces du mal qui ont installé le Burkina Faso dans leur collimateur.
La Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF) a célébré la fête de l’Aïd el Fitr, marquant la fin du mois de Ramadan, dans la matinée du 24 mai 2020, à la place de la Nation, à Ouagadougou. Covid-19 oblige, le respect des mesures-barrières dans la lutte contre cette pandémie, était au centre du sermon de l’imam Mohamed Sourwila.
Après un mois de jeûne et de privations, c’est un Ramadan bien spécial que les fidèles musulmans du Burkina Faso, ont vécu hier dimanche à l’occasion de la célébration de l’Aïd el Fitr en pleine pandémie du coronavirus. En effet, s’il s’entend bien que la Covid-19 n’a entamé en rien la ferveur spirituelle des croyants, reste que le volet social qui compte aussi pour beaucoup dans la beauté et la réussite de cette fête du partage et de la convivialité, en a pris un sérieux coup voire a réduit considérablement la saveur, à cause des mesures de distanciation sociale toujours en vigueur, malgré leur grand allègement. Déjà, la réouverture des lieux de culte est, pour beaucoup, un satisfecit qui a permis de perpétuer la tradition de la célébration communautaire de cette fête. De ce fait, beaucoup de fidèles musulmans n’ont pas manqué de faire le déplacement des lieux de prières, comme il est de coutume lors de telles célébrations religieuses. Mais, coronavirus oblige, les leaders religieux ont édicté des mesures préventives qui vont du port du cache-nez, à l’utilisation de tapis individuels de prière en passant, entre autres, par le lavage des mains ou l’utilisation de gel ou de solution hydro-alcoolique sur les lieux de prière, sans oublier la prise des ablutions à domicile.
La Coordination des jeunes musulmans du Burkina (CJMB) a organisé, le 14 mai dernier, au Centre national de presse Norbert Zongo, à Ouagadougou, une conférence de presse. Ce rendez-vous avec les Hommes de médias a consisté à rappeler les démarches qu’elle a entreprises pour la réouverture des mosquées. Il a été également l’occasion, pour les animateurs de la conférence, de réagir à ce qui s’est passé le 2 mai 2020 à la Fédération des associations islamiques du Burkina, où des jeunes sont allés réclamer la réouverture des mosquées.
Le jeûne musulman a débuté, hier, dans certains pays et ce sera le cas dans d’autres aujourd’hui ou demain. Si par le passé, il constituait un moment de pénitence, de partage et de communion, il en sera autrement cette année au Burkina. Et ce, à cause des mesures préventives prises contre la pandémie de coronavirus, notamment la fermeture des mosquées, l’interdiction de regroupements de plus de cinquante personnes, etc. C’est dire si chaque fidèle musulman burkinabè devra vivre cette période de privation à la maison, loin de ses coreligionnaires. Autant dire que les fidèles musulmans du pays des Hommes intègres feront face à une double pénitence : ils ne pourront ni prier collectivement ni partager le repas en groupe, le soir venu. Il ne fait aucun doute que les mosquées leur manqueront autant qu’ils manqueront à ces lieux de culte qui, d’ordinaire, refusaient du monde au mois de Ramadan. Outre le côté spirituel, la solidarité légendaire du peuple burkinabè risque de prendre un coup. On est d’autant plus fondé à le penser qu’en temps normal, la chaîne de solidarité serait déjà en marche. Distribution de sucre, de dattes, bref, en d’autres temps, les fidèles musulmans seraient en train de recevoir tous azimuts les présents dont ils ont besoin en cette période pour passer un bon mois de carême. Mais avec le Covid-19, ces présents se font toujours attendre ou du moins se font rares parce que beaucoup évitent les visites et la manipulation des objets. On n’imagine pas ce qui se passera le jour du Ramadan.
Lors de sa dernière interview accordée à Radio France internationale (RFI), le président français, Emmanuel Macron, est revenu, comme cela a été affirmé dans certains milieux, sur la question de la suppression d’une grande partie de la dette ainsi que sur le moratoire tant souhaité par les pays africains. Pour comprendre ces décisions envers l’Afrique et leurs incidences, nous avons approché Han–Madou Ilboudo, enseignant-chercheur, spécialiste des questions de la finance islamique. Ce dernier, peu connu du grand public, pense que la suspension de cette dette permettra aux Etats bénéficiaires, d’améliorer leur situation de trésorerie.
Le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, était au siège de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) dans la matinée du 3 mars 2020, à Ouagadougou. Accompagné de ses plus proches collaborateurs, le président du parlement burkinabè dit être venu formuler ses meilleurs vœux de nouvel an à la faîtière, et profiter échanger avec elle sur l’état actuel des actions qu’elle mène ainsi que sur la situation qui prévaut en son sein.
« Marchons sur les chemins de la paix ». C’est le titre du message adressé par les autorités coutumières et religieuses à l’occasion de leur présentation de vœux, le 10 janvier dernier à Ouagadougou. Lisez plutôt !
Pèlerinage à la Mecque : les premiers pèlerins se sont envolés C'est en principe hier dans la nuit aux alentours de 22h30que le Boeing 747 du vol RK 4623 emportait les premiers pèlerins burkinabè en direction de Djeddah en Arabie Saoudite.
Islam : comment fêter le Ramadan Après un mois de jeûne d’estomac, des organes de sens, et du coeur, les fidèles musulmans se reposeront demain à travers une petite fête dite “Ide As-soighir” en Arabe.
Du 15 au 22 août 1999, a eu lieu à Ouagadougou un séminaire national de formation islamique organisé par l’Association des élèves et étudiants musulmans du Burkina (AEEMB). Placé sous le thème "Jeunesse musulmane face aux défis du 21e siècle”, ce séminaire s’inscrit non seulement dans le cadre de la promotion de l’islam dans le milieu scolaire et estudiantin mais aussi dans celui de la fraternité islamique au-delà des frontières.