o:id 9087 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/9087 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Le Centre islamique de Cotonou : pour un rayonnement de l'islam et de la culture arabe dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1496 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/10 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/575 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/461 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13921 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1401 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1968 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12869 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1428 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1681 dcterms:date 1991-11-18 dcterms:identifier iwac-article-0004244 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract L'un des plus beaux fleurons de la coopération bénino-libyenne a été inauguré vendredi dernier à Cotonou. Il s’agit du Centre islamique, un majestueux complexe socio-culturel et religieux sis à proximité du marché international de Dantokpa, en bordure de la lagune de Cotonou. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/271 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/299 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/452 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 bibo:content L'un des plus beaux fleurons de la coopération bénino-libyenne a été inauguré vendredi dernier à Cotonou. Il s’agit du Centre islamique, un majestueux complexe socio-culturel et religieux sis à proximité du marché international de Dantokpa, en bordure de la lagune de Cotonou. Ce fut à un véritable hymne à la gloire du prophète, à la joie et au spectacle féerique que fut conviée la multitude bigarrée de fidèles et de croyants qui ont pris d'assaut dès les premières heures de la matinée l’esplanade de ce centre. Ce fut également l’occasion d'un déploiement de pompe requis tant par la somptuosité des lieux qui par le parterre des illustres hôtes venus de divers horizons pour communier à cette source du savoir, de la foi et de la culture. L'atmosphère fut donc à la fête et à la griserie et la foule nombreuse, chaleureuse et enthousiaste rassemblée derrière des groupes de danseurs et des orchestres folkloriques a délivré son message de paix, de bienvenue et de remerciements aux bâtisseurs de cette œuvre gigantesque au style purement oriental qui devra, d'après M. Fathi K. Sned, le représentant de l’Association mondiale de l’appel à l'Islam, être une source de rayonnement de la parole de Dieu et un phare qui diffuse la science, la culture, les enseignements, de l'Islam en même temps qu’il sera un centre d’assistance sociale, lie services médicaux gratuits pour tout individu, sans distinction de couleur ou de religion et en totale conformité avec les préceptes du Saint Coran. QU’EST-CE QUE LE CENTRE ISLAMIQUE DE COTONOU? Œuvre de l’Association mondiale de l’appel à l’islam, le Centre islamique de Cotonou dont la première pierre fut posée le 16 juillet 1986, en présence du président Moamar Kadhafi, s'étend sur une superficie de plus de 2.600 m2 pour un coût global de 600.000.000 FCFA. De conception architecturale de type arabo-islamique, il se singularise par ses façades immaculées et crénelées, des motifs imprimés dans le plâtre au niveau du toit, ses lustres dorés et géants, ses arcades ciselées et des moucharabieh (grillages de bois). A ce paysage merveilleux digne des contes des Mille et une nuits s’ajoutent des vitraux multicolores et resplendissants sertis d'éléments décoratifs propres à l’art islamique. Un vase atrium garni de jets d’eau fait pendant au dôme vert de la mosquée dont le minaret culmine à 20 m de hauteur. Ensuite seulement commence un passionnant voyage à l’intérieur de la multitude de dépendances dont regorge ce complexe: une mosquée (1000 places), une infirmerie (soins et analyses gratuits), une pharmacie, une bibliothèque, une salle de conférence sonorisée, un atelier d'apprentissage (broderie et couture), une école primaire en langue française, une école primaire en langue arabe, des bureaux administratifs, des espaces verts, des terrains de sport (tennis, handball, volley ball). Somme toute, un véritable régal pour les yeux et un fantastique voyage à l'intérieur du monde féerique de la civilisation arabo-musulmane. Dans l'allocution qu'il a prononcée à cette occasion, le Docteur Ahmed El-Chérif, président de l’Association mondiale de l'appel à l’islam a tout d’abord indiqué que cette importante œuvre, fruit de la coopération bénino-libyenne n'aurait pas pu voir le jour sans la générosité du président Moamar Kadhafi dont le souhait est que ce centre soit non seulement voué aux œuvres d'Allah mais qu'il soit par ailleurs un phare de rayonnement de la culture et de la science non seulement pour la population béninoise mais pour toutes les populations de l’Afrique de l'Ouest. Bel exemple de coopération Sud/Sud, devait conclure, le Docteur Ahmed El-Chérif pour qui la finalité doit viser à l’instauration de l'esprit de fraternité et de tolérance entre les peuples et les nations en vue de l’avènement de la paix, du bien-être et du progrès de l’humanité. UNE INITIATIVE A GENERALISER Pour sa part, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Théodore Holo s’est vivement réjoui de cette réalisation qui s'inscrit à merveille dans les objectifs prioritaires du gouvernement béninois. Avant d'adresser sa gratitude à l’Association mondiale de l’appel à l'islam qui, grâce à cette œuvre, va faire reculer les frontières de l'obscurantisme et propager la tolérance, seule gage de la paix perpétuelle que professe l'islam. Dès lors, devait-il poursuivre, «cette action marque une étape fondamentale dans la coopération Sud/ Sud de même que dans la coopération décentralisée d'Etat à Organisation non-gouvernementale. Aussi, loin d’apparaître comme une initiative isolée, le ministre Holo devait-il souhaiter sa généralisation au niveau de tous nos départements et contrées de même qu’avec tous nos partenaires en vue de la construction d'un monde d'amitié, de solidarité, d’entraide et de paix, seuls facteurs susceptibles d’assurer le rapprochement entre les peuples, les nations et les religions car le «Bénin demeure un Etat laïc où toutes les religions sont respectées et doivent cohabiter en paix». Vœu pieux ou foi ardente en un monde meilleur fait de justice de tolérance et de paix? Toujours est-il que le chef de la diplomatie béninoise devait renouveler ces vœux dans le livre d’or lorsqu’il écrira: «Que ce brillant bijou demeure une pierre précieuse dans la solidarité et la fraternité entre les hommes afin que soit assurée à notre planète une paix perpétuelle». Inauguration de l'institut de langue arabe et de culture islamique à Abomey-Calavi Le monde contemporain, du fait du prodigieux progrès de la science te de la technologie, a été réduit à un village planétaire. Partout, barrières, distances et différences volent en éclats sous l’avancée victorieuse et triomphante de l'homme. L'un des puissants facteurs de ce rapprochement entre les peuples est la langue mode de communication par excellence et de découverte de civilisations inconnues. C’est dans ce esprit qu’a été inauguré jeudi dernier au campus universitaire d'Abomey-Calavi - en présence des membres du gouvernement, du président de l'Association mondiale de l’appel à l’islam, des membres du corps diplomatique, des professeurs et étudiants ainsi que des fidèles de la communauté musulmane - l'Institut de langue arabe et de culture (ILACI) un joyau de la coopération bénino-libyenne. UN GRAND RETARD DANS LA MISE EN FONCTION Cet important édifice dont la construction a été achevée en 1983 a accusé un grand retard dans la mise en fonction du fait de l’absence d'équipements, de mobiliers, de matériels didactiques, de personnel enseignant, de budget de fonctionnement et d'allocation de formation pour les étudiants. Toutes lacunes aujourd’hui comblées grâce au concours de l'ISESCO et de l'Association mondiale de l'appel à l'islam. L'ILACI gui est un établissement supérieur à statut sous-régional se compose essentiellement de trois modules: - un module servant de direction et de bureaux des professeurs - deux modules destinés aux activités pédagogiques (salles de cours, bibliothèque, laboratoires de langue et un amphithéâtre de près de 300 places). Cet institut accueillera par ailleurs des étudiants de toutes religions (garçons et filles) du Bénin et des pays voisins (Togo, Niger, Nigéria, Burkina Faso, Côte d’Ivoire). Son objectif est la connaissance du monde actuel et en particulier des pays de langue arabe. Il formera des arabisants alliant à une maîtrise effective de la langue arabe une connaissance approfondie des réalités sociales, économiques et culturelles des pays de langue arabe. POURQUOI UN INSTITUT DE LA LANGUE ARABE A L’UNB? Pour le professeur Jean Pierre Ezin, recteur de l'Université nationale du Bénin, l’érection d'un tel établissement au sein de l’UNB permet à tous les usagers de cette université de s’ouvrir à une grande culture, à une grande civilisation car l'UNB est une université c’est-à-dire un lieu où se crée et de diffuse le savoir, un lieu qui ignore les barrières entre les civilisations, les cultures. L'ILACI est donc, un de ces nombreux jalons qui feront que l'Université nationale du Bénin répondra de plus en plus à cette vocation. C'est donc pourquoi l’Université nationale du Bénin se doit aussi d'être un lieu qui, à côté des activités intellectuelles et sportives, favorise aussi les activités spirituelles. Le représentant personnel du chef de l'Etat sénégalais, Cheikh Mustapha Cissé a salué tous les bâtisseurs de cet ouvrage grandiose et utile qui contribuera sans aucun doute au raffermissement de la coopération arabo-africaine sur le plan culturel, économique et social. Prenant à son tour la parole, le Docteur Ahmed El-Chérif, président de l'Association mondiale de l'appel à l'islam a vivement félicité les autorités béninoises pour avoir favorisé cette réalisation qui n'a pu voir le jour que grâce à la générosité du président Kadhafi et a l’opiniâtreté du professeur Karim Dramane, alors recteur de l’Université nationale du Bénin. Le Docteur Ahmed El-Chérif devait ensuite souligner l’enjeu qui pèse sur le monde actuel et qui se résume au nouvel ordre international qui, en principe, devait prendre en compte toutes les préoccupations de l'homme et les traduire dans les faits. Aussi a-t-il émis le vœu que l'ILACI, à travers sa formation, puisse apporter sa contribution à l'édification de ce nouvel ordre. Le ministre Karim Dramane, de son côté, après avoir remercié les différents donateurs, a lancé un appel à tous les hommes de bonne volonté qui aiment notre pays et œuvrent pour le développement de la science et de la culture ainsi que pour l'éradication de l'analphabétisme, à soutenir à l'instar de l'AMAI et de l'ISESCO cet institut de langue arabe et de culture islamique. Mentionnons pour terminer que l'ILACI consacrera ses activités dans un premier temps à former à partir du baccalauréat des professeurs de langue arabe, des bibliothécaires, des animateurs psychologues, des interprètes et traducteurs des cadres pour la diplomatie, des chercheurs. Par ailleurs, à côté de ce consortium universitaire sera créé un cursus libre pour apprendre la langue arabe aux étudiants de toutes disciplines et de toutes religions, aux enseignants du primaire, du secondaire et du supérieur et enfin à toute personne (fonctionnaire ou non) désireuse de s’instruire ou de parfaire sa culture en arabe. Enfin, l'ILACI pourra intervenir dans l'organisation de colloques et séminaires scientifiques se rapportant à la langue arabe et à la culture islamique. Alfred AHOUNOU bibo:pages 3 --