o:id 8463 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8463 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Journées de la femme musulmane : "Islam et rôle de la femme dans le développement économique et social" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1207 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/855 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/945 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1023 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/196 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1161 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/69 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1165 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/571 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1993-02-08 dcterms:identifier iwac-article-0003942 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract "Islam et rôle de la femme dans le développement économique et social". C'est sous ce thème que se sont tenues à Ouagadougou les 6 et 7 février derniers, les Journées de la femme musulmane. Initiées par la cellule féminine du cercle d'Etudes de recherches et de formation islamiques (CERFI), ces journées ont regroupé de nombreuses femmes venues non seulement de plusieurs provinces du Burkina mais aussi des pays voisins tels que le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali et le Togo. Premières du genre dans notre pays, elles ont connu une attention particulière des autorités politiques et religieuses. Ainsi, on notait aux cérémonies d'ouverture et de clôture à la maison du Peuple, la présence du représentant du Premier ministre, du grand Imam de Ouagadougou, du président de la communauté musulmane, de nombreux invités du monde musulman. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 bibo:content "Islam et rôle de la femme dans le développement économique et social". C'est sous ce thème que se sont tenues à Ouagadougou les 6 et 7 février derniers, les Journées de la femme musulmane. Initiées par la cellule féminine du cercle d'Etudes de recherches et de formation islamiques (CERFI), ces journées ont regroupé de nombreuses femmes venues non seulement de plusieurs provinces du Burkina mais aussi des pays voisins tels que le Bénin, la Côte d'Ivoire, le Mali et le Togo. Premières du genre dans notre pays, elles ont connu une attention particulière des autorités politiques et religieuses. Ainsi, on notait aux cérémonies d'ouverture et de clôture à la maison du Peuple, la présence du représentant du Premier ministre, du grand Imam de Ouagadougou, du président de la communauté musulmane, de nombreux invités du monde musulman. C'est dans une maison du Peuple archi comble que la marraine des Journées, Mme Diawara Rissalatou, a pris la parole pour exprimer toute sa joie pour cet honneur qui lui a été fait par ses sœurs musulmanes. Convaincue du rôle important de la femme dans le développement, elle a placé sa confiance en toutes les participantes pour les débats menés au cours de ces journées. La place de la femme dans la religion est d'autant importante car, comme elle l'a souligné, l'islam ne fait pas de différence entre l'homme et la femme devant Dieu. La seule différence ne viendrait que de la différence dans la piété. Elle a cependant attiré leur attention sur le fait que si elles ne prennent garde, la vie moderne qui les agresse, la nécessité matérialiste, la réaction contre un type de société exclusivement spirituelle, ramèneront la femme au rang de simple concubine livrée aux cuisantes machines du marketing. La présidente de la cellule féminine du CERFI, Mme Boly Ramata, a expliqué davantage le contexte et l'importance de ces journées qui devront permettre de cultiver la fraternité islamique. C'est l'occasion pour elles de faire des analyses réalistes de la situation actuelle afin de proposer des approches permettant à la femme musulmane de jouer efficacement son rôle. Elle a souligné qu'il leur appartient de démontrer que la femme musulmane n'est point oisive comme d'aucuns le feraient croire. Leur entreprise n'est ni un affront, ni un défi lancé aux hommes. Une telle attitude n'aura d'ailleurs de sens en islam. C'est pourquoi elles sollicitent l'aide de toute la communauté pour faire aboutir leurs actions. Pour témoigner leur soutien aux femmes du CERFI, les déléguées des femmes musulmanes du Bénin, du Togo, de Côte d'Ivoire et du Mali ont livré les messages de leurs associations respectives. Au-delà de leur satisfaction à participer à ces journées, elles ont fustigé tous ceux qui tentent de rétrograder la religion musulmane d'une maniére générale. Elles pensent que c'est le lieu de redonner à la femme musulmane sa place et son statut. Outre ces différentes allocutions, ces journées ont été marquées par des conférences, des causeries-débats et des travaux d'atelier animés entre autres par MM. Cissé Djiguiba et Fofana, venus de Côte d'Ivoire. Les thèmes suivants ont pu être abordés : - "Place de la femme dans l'islam" - Rôle des femmes musulmanes dans rappel à l'islam ; - Femme musulmane, agent de développement. La clôture est intervenue hier dans l'après midi avec la lecture de la synthèse des travaux qui a mis l'accent entre autres sur la création de structures d'encadrement décentralisées, la formation des formateurs des femmes et des enfants, la multiplication des rencontres pour favoriser les échanges d'expériences et la consolidation de la fraternité et la solidarité islamiques. Les recommandations ont porté sur l'organisation, la formation, la lutte contre l'excision et la mendicité. Texte : Zakaria YEYE Photos : Raoul B. BAYALA Le CERFI Créé en 1989, le Cercle d'études, de recherches et de formation islamiques (CERFI) est un cadre de réflexion animé par des jeunes intellectuels musulmans (hommes et femmes) issus de tous les secteurs de la vie professionnelle et ayant la même volonté de s'informer, de se former à la pratique de l'islam. Pour atteindre ses objectifs, il entreprend un certain nombre d'activités telles que la formation religieuse permanente, des conférences, des réunions, etc. Par ces actions, le CERFI entend œuvrer à restaurer l'image déformée d'un islam tolérant. Sa cellule féminine a été créée également en 1989 en vue de mieux organiser les femmes musulmanes qui représentent plus de 50 % de la population musulmane. Elle est chargée de débattre de certains aspects spécifiques à la femme. Ouverte à toutes les femmes musulmanes sans distinction de catégorie socio-professionnelle, elle compte aujourd'hui plus d'une centaine de membres et est représentée dans au moins cinq provinces du pays. --