o:id 7972 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7972 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Pèlerinage à la Mecque : El hadj Triandé fait le bilan dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1106 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/912 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/578 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2207 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1994-06-06 dcterms:identifier iwac-article-0003702 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2207 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les El hadj sont de retour, après un mois de séjour sur les lieux saints de l'Islam. Ils ont retrouvé leurs familles, et les cercles se forment autour d'eux, pour écouter l'histoire du pèlerinage... Nous avons aussi voulu en savoir, avec El hadj Toumani Triandé, président de la Communauté musulmane du Burkina. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/443 bibo:content Les El hadj sont de retour, après un mois de séjour sur les lieux saints de l'Islam. Ils ont retrouvé leurs familles, et les cercles se forment autour d'eux, pour écouter l'histoire du pèlerinage... Nous avons aussi voulu en savoir, avec El hadj Toumani Triandé, président de la Communauté musulmane du Burkina. Dès notre arrivée à Djeddah le 2 mai 1994, tout semblait bien se passer. Et effectivement, la suite des événements a confirmé ses premières impressions. Bien sûr qu'il y a eu quelques problèmes, inhérents à ce grand rendez-vous. D'ailleurs, les savants musulmans le disent : le pèlerinage musulman est une guerre sainte. Cela veut tout dire. Personnellement - et c'est l'avis de tous les pèlerins - nous rentrons très satisfaits. Le pèlerinage, cette année, a été une chance exceptionnelle pour ceux qui ont pu y prendre part. D'abord le pèlerinage lui-même, ensuite l'arrêt à Arafat qui a coïncidé avec un vendredi. Cela n'arrive qu'exceptionnellement, presque tous les 10 ans. C'est cela qui explique l'affluence énorme qu'ont connue les lieux saints cette année. Nous retournons donc satisfaits. Pourquoi ? De tous nos pèlerins, aucun n'est décédé. L'un des problèmes les plus cruciaux que nous avons rencontrés est celui du logement à Médine et à la Mecque. Ce n'est pas tout pour le pèlerin d'avoir son billet, encore faut-il qu'il soit bien logé une fois à destination. L'autre gros problème fut le choc de la dévaluation. Le CFA ne valait plus grand chose et on le refusait souvent même. Il fallait pour certains, faire le change au marché noir et à perte. Dans l'ensemble, le Burkina Faso est parti la tête haute de la Mecque. Vous savez. Mina est le grand lieu de rassemblement et c'est là que les pertes d'argent surviennent le plus. La zone du Burkina était devenue le siège de tous les Africains. La raison est que si vous venez déclarer une perte quelconque à la délégation burkinabè, vous retrouverez votre bien. Nous avons constitué une commission spéciale de récupération que je présidais. Nous avons ainsi pu collecter des sommes perdues qui s'élevaient à plus de 10 millions de F CFA et que nous avons restituées aux propriétaires. Nous avons même eu le cas d'un Malien qui a perdu 3 millions de F CFA et qui a failli devenir fou. Nous avons retrouvé ladite somme que nous lui avons remise. Généralement, les objets ou les sommes d'argent étaient égarés dans les toilettes. En tous cas, les stands environnants ont reconnu et salué l'honnêteté des Burkinabè." --