o:id 7822 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7822 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Tabaski 2016 : la fête a eu lieu à Parakou, en dépit de la morosité économique dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1485 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13947 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/105 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/86 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/115 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1681 dcterms:date 2016-09-13 dcterms:identifier iwac-article-0003629 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les fidèles musulmans ont communié lundi 12 septembre sur les places Idi puis dans les maisons à l’occasion l’Aïd-el-kébir, la grande fête musulmane encore appelée aïd-el-adha ou fête du sacrifice. Malgré le pouvoir d'achat en baisse, la tabaski a eu lieu dans une certaine allégresse à Parakou. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/379 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 bibo:content Les fidèles musulmans ont communié lundi 12 septembre sur les places Idi puis dans les maisons à l’occasion l’Aïd-el-kébir, la grande fête musulmane encore appelée aïd-el-adha ou fête du sacrifice. Malgré le pouvoir d'achat en baisse, la tabaski a eu lieu dans une certaine allégresse à Parakou. Prononçant le nom d'Allah et autres psalmodies du coran, l’imam Djamiou de la mosquée de Yarakinnin, El hadj Adamou Idrissou, tranche la carotide d’un grand bélier blanc imposant par ses grandes cornes et ses volumineuses burnes pendantes, place Idi de Zongo à Parakou. Le top était ainsi donné pour l’immolation des moutons, béliers et autres dans les maisons, après la prière en communauté qui aura duré une trentaine de minutes. Dans l'entendement des musulmans, le premier jet de sang de l’animal égorgé dont la tête est dirigée vers La Mecque, lave les péchés du fidèle qui accomplit cet acte de foi et de grande portée. En dépit de la morosité économique et la flambée des prix des animaux notée depuis dimanche, veille de la fête, nombre de mahométans ont sacrifié à la tradition annuelle du 10e jour du 12e mois lunaire, en commémoration de l’obéissance, la soumission d’Ibrahim (Abraham) à Dieu, lui qui a accepté de sacrifier son fils unique Ismaël substitué en un bélier par l’archange Gabriel. Dans son sermon, l’imam Adamou Idrissou a exhorté les fidèles au respect des prescriptions du coran, au pardon et à la réconciliation afin de bénéficier de la grâce divine. L’accent est mis sur la qualité des bêtes à immoler en offrande à Allah, lesquelles ne doivent être ni boiteuses, ni borgnes, ni atteintes par une quelconque maladie et doivent avoir un âge raisonnable ; au moins cinq ans pour le chameau, deux ans révolus pour le bœuf, un an pour le cabri et six mois au moins pour le mouton. Certains ont même procédé au lavage de la bête avant de l'immoler, car ils croient que le jour de la résurrection, c’est cet animal qui apparaîtra ainsi propre tel qu'il était le jour de la Tabaski, en vue de l'absolution de leurs péchés sur terre. Comme la place Idi de Zongo, les autres places Idi de la ville : Carder, Yarakinnin, Guèma, Cheminots, ont également accueilli massivement les mahométans pour les louanges avec les cris Allahou akbar (Dieu est grand), les rakats (génuflexions d’ensemble), la récitation de passages coraniques (al-fâtiha et sourate) avant l’immolation symbolique des animaux. La bonhomie remarquable sur les visages traduit l’exultation d'avoir vu ce jour auguste, celui de l’aïd-el-kébir. Le défilé équestre a aussi focalisé l’attention, comme à toutes les fêtes à Parakou, une ville de tradition cavalière. Souhaits et solidarité La formule consacrée était sur les lèvres : «Aïdkoum Mabrouk! Taqabbal-Allahu minna wa minkum. Amin (littéralement : Joyeuse fête ! Qu'Allah agréé nos bonnes actions et les vôtres. Amen ». Les uns et les autres ont prié pour la paix, l’unité et la concorde nationale. Des vœux de longévité, de succès et de prospérité sont également formulés, notamment à l'endroit du chef de l’Etat, du gouvernement et des autorités politico-administratives. « Que l’exemple de la soumission du prophète puisse nous inspirer et renforcer notre foi ! », souhaite le préfet du Borgou, Moussa Djibril Maman Cissé, qui était à la place Idi de. Zongo. Il a eu une pieuse pensée pour ceux qui ne sont plus et prié que Dieu les accueille dans son royaume et leur accorde sa paix céleste. A l'endroit de ceux qui sont souffrants et admis dans les centres de santé, il implore Allah de leur donner un prompt rétablissement. Akilou Zakari, commandant de la Brigade anti-criminalité (Bac), rencontré sur les lieux, a prié, quant à lui, pour la paix au Bénin et dans le monde entier. « L’islam, c’est une religion de paix. Pour tous ceux qui utilisent la religion pour la violence, la tuerie, que Dieu apaise leur cœur afin qu’ils expriment mieux les vraies vertus de l’islam dans le monde pour la gloire d'Allah et de tous les musulmans !», exhorte-t-il. «Que Dieu nous compte encore parmi ceux qui auront encore la grâce de voir la fête l’année prochaine ! », formule le maire de Parakou, Souradjou Karimou Adamou, depuis la place du Carder. Après la prière, la fête s’est poursuivie autour des plats d’igname pilée, de riz, de couscous, de pâte, garnis naturellement de la viande des bêtes immolées. Comme à l’occasion du Ramadan (l’aïd-el-fitr), il n’est pas recommandé de jeûner le jour de l’aïd-el-adha. Selon la tradition, la viande de l'animal égorgé ne devrait faire l’objet de vente et devrait être divisée en trois parties : une partie offerte en aumône notamment aux voisins et aux pauvres, une autre destinée aux parents et l’autre partie réservée pour la consommation en famille et entre amis. Déjà la veille, dimanche peu après 19 h, le ton de la fête était donné par les klaxons assourdissants et l’excès de vitesse de quelques fêtards à moto, à la rupture du jeûne de la veille, jour d’Arafat. L’on se réjouit de la prise de conscience progressive des jeunes qui se traduit par la régression des cas d’accident pendant la fêté. Comme quoi l'appel à la retenue et à la modération lancé par le préfet, le maire et autres autorités locales a été quelque peu suivi. bibo:pages 11 --