o:id 74520 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/74520 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Litige foncier à Locodjro dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/48474 Sindou Cissé dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76042 Conflit https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76333 Gouvernance https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15831 Mosquée dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/15845 Le Patriote dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2004-01-25 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0011182 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46175 Attécoubé https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46294 Yopougon bibo:content Danho Paulin, maire d'Attécoubé aux Musulmans : "Je vais bel et bien construire mon école" Au sujet de ce qu'il convient d'appeler désormais «affaire Ilot n°2 de Locodjro», opposant la communauté musulmane du sous-quartier «Awa» à la mairie d'Attécoubé et suite au point de presse du jeudi dernier au cours Au sujet de ce qu'il convient d'appeler désormais «affaire Ilot n°2 de Locodjro», opposant la communauté musulmane du sous-quartier «Awa» à la mairie d'Attécoubé et suite au point de presse du jeudi dernier au cours duquel le président de ladite communauté, M. Sako Mamadou, a accusé le maire Danho Paulin de vouloir les exproprier de cet Ilot qu'ils ont légalement acquis en vue de la construction d'un complexe islamique, nous avons rencontré le mis en cause, qui a bien voulu nous livrer sa position sur ce litige. Le premier magistrat de la commune d'Attécoubé avoue vouloir effectivement remorceler, à d'autres fins, ce terrain qui, reconnaît-il, a été mis à la disposition de la communauté musulmane, mais à son corps défendant. L'ancien Conseiller municipal qu'il est dit, en effet, se souvenir qu'en 1990, un habitant du sous-quartier «Awa» a Locodjro (commune d'Attécoubé) nommé El Hadj Sako Vassindou a demandé à l'ancien maire, Ernest N'Koumo Mobio, l'acquisition de l'Ilot en question pour la réalisation d'un grand complexe islamique avec l'appui financier d'investisseurs Saoudiens. Il se souvient également qu'après avoir adhéré au projet, la mairie d'Attécoubé avait permis le déclassement de ce site, initialement destiné à la construction d'écoles, de jardins d'enfants et d'une réserve administrative. Toute chose qui avait permis à l'homme d'obtenir une lettre d'attribution datant de 1995. Mais jusqu'en 2000, indique-t-il, le projet n'avait pas démarré. C'est ainsi qu'élu, lui-même, maire d'Attécoubé en 2001, il fit appel à M. Sako pour lui demander de faire l'état des lieux. «Il m'a répondu que les choses étaient compliquées», rapporte-t-il, tout en précisant que le début des travaux était entravé par un manque de financement. «Entre temps, poursuit-il, le pays rentre dans une situation de crise et les bailleurs de fonds commencent à se retirer». Devant cette situation, le maire affirme avoir convoqué toute la communauté musulmane d'«Awa» pour lui signifier que les bailleurs de fonds ne viendraient plus. Il souligne au passage qu'au même moment la chefferie Ebrié de Locodjro connaissait une crise et que chaque partie voulait s'approprier le maximum de terre au mépris des titres fonciers des acquéreurs. Par ailleurs, la mairie était confrontée à un problème d'urbanisation dans le secteur d'«Awa», «la population est devenue très nombreuse et tous les enfants sont obligés d'aller jusqu'à Yopougon pour s'instruire», déplore M. Danho. «En temps que responsable, il fallait que je fasse quelque chose», ajoute-t-il. Il a donc proposé aux musulmans un remorcellement du lot pour la construction d'une école primaire publique, d'un jardin d'enfants d'un Centre de la protection civile, d'un Centre technique, d'un Centre polyvalent et d'une mosquée en lieu et place du complexe islamique dont la construction ne lui paraissait plus probable, vue la méfiance des bailleurs de fonds internationaux. «Mais, je leur ai dit que le jour où les investisseurs saoudiens se proposeraient de revenir, un site leur sera attribué pour ce complexe», poursuit-il. A la fin de l'année 2002, l'initiateur du projet, El Hadj Sako Vassindou décède. Pour lui, ce décès compromettait davantage la réalisation dudit projet. Ce qui le confortait dans sa position. Mais il se trouve cependant que son successeur à la tête de la communauté musulmane d'«Awa», Sako Mamadou, veut vraiment poursuivre les démarches pour la construction dudit Complexe islamique sur le même site. C'est ainsi que ce dernier a demandé et obtenu une nouvelle lettre d'attribution en novembre dernier. Tout en reconnaissant la validité de cette lettre, le maire Danho Paulin estime qu'elle ne saurait empêcher le retour du lot sous la tutelle municipale parce que, dit-il, «un déclassement n'est jamais définitif. Ce qui signifie que la municipalité a le droit de reprendre le terrain quand elle le veut». Selon lui, le nouveau morcellement du site n'est plus négociable. Il se dit déterminé à débuter ses travaux en commençant par l'école primaire dont la pose de la première pierre avait été fixée au jeudi dernier. Mais il s'agissait, selon le maire, d'un piège pour voir s'il y aurait eu une résistance. Heureusement que c'était un piège. Car, nul n'aurait présagé de ce qui serait advenu ce jour où la délégation du maire était attendue de pied ferme sur le site. Vivement que les autorités compétentes s'impliquent dans cette affaire pour éviter que le pire n'arrive un jour. bibo:shortDescription Le maire d'Attécoubé, Danho Paulin, est en conflit avec la communauté musulmane du sous-quartier «Awa» de Locodjro concernant l'Ilot n°2. Initialement attribué pour un complexe islamique, le maire souhaite remorceler ce terrain pour y construire une école publique et d'autres infrastructures, invoquant l'absence de réalisation du projet initial et les besoins d'urbanisation. Il affirme que le déclassement du site n'est pas définitif et est déterminé à y construire l'école malgré l'opposition de la communauté. --