o:id 7368 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7368 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Célébration du mois de Ramadan : quels droits pour la femme dans l'Islam ? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1502 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2062 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13931 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13071 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/32 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1681 dcterms:date 2010-09-02 dcterms:identifier iwac-article-0003407 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract En ce moment où la communauté musulmane entame le dernier virage du mois de jeûne, le Centre culturel américain de Cotonou a servi de cadre lundi 30 août dernier à la projection du film intitulé « Douleurs secrètes », un film qui aborde la problématique des pratiques culturelles rétrogrades à l’encontre des femmes. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/299 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/310 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14388 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 bibo:content En ce moment où la communauté musulmane entame le dernier virage du mois de jeûne, le Centre culturel américain de Cotonou a servi de cadre lundi 30 août dernier à la projection du film intitulé « Douleurs secrètes », un film qui aborde la problématique des pratiques culturelles rétrogrades à l’encontre des femmes. Organisée par le Centre culturel américain, cette projection a été suivie d'une conférence publique sur le thème « Droits de la femme dans l’islam ». Portant sur la tribu des Digba en Sierra Léone, la trame du film s’articule autour des conséquences néfastes de la mutilation de l’organe génital de la femme et de l’impact indélébile de cette pratique sur la vie de ses victimes que sont les filles et les femmes. Une scène qui n’a pas laissé indifférents les participants, au cours du débat qui a suivi. Ainsi, les langues se sont déliées pour condamner cette pratique abominable et avilissante qui empêche la femme de jouir véritablement de tous ses droits et au pire des cas, l’entraîne vers cet inconnu qu’est la mort. Unanimement, les participants ont émis le vœu de voir ce film se projeter plusieurs fois, et encore plus dans les régions du pays où sévit encore l’excision des filles, afin de contribuer à la campagne de sensibilisation pour l'éradication de ce fléau qui aliène la femme. Dans sa présentation liminaire qui a suivi la projection, El Hadj Afis Ambekema, l’islamologue, a peint le tableau sombre du non respect des droits de la femme et ses conséquences non seulement sur la famille, mais également sur la société. Passant par une énumération des pratiques qui violent les droits de la femme, que sont entre autres, le harcèlement sexuel, la non scolarisation des filles, le viol, le lévirat, la polygamie, l’inceste et la pédophilie, le conférencier a fait observer qu’être informé des conséquences fâcheuses de ces tares qui minent l’émancipation de la femme et ne rien faire pour y remédier serait synonyme de complicité coupable. C'est pourquoi il a lancé un appel à toutes les forces positives pour aider les femmes à guérir ce mal. Aussi, se référant au Coran, El Hadj Ambekema a noté que la pratique de l'excision n’est pas une recommandation de l’Islam, et que cette pratique culturelle aux conséquences néfastes devrait être purement et simplement éradiquée. Des approches de solutions fondées sur des témoignages recueillis auprès des exciseuses passent par la formation professionnelle de ces dernières et leur insertion sociale, afin de leur donner les moyens de survie. Dans le discours qu’elle prononcé à l'ouverture de cette séance, Susan Tuller, première conseillère de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique près le Bénin, a fait remarquer que le problème de la violation des droits de la femme n’est pas propre qu'au Bénin, et qu’il urge d'œuvrer ensemble pour y remédier. bibo:pages 13 --