o:id 72036 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/72036 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Journée de l'enfant musulman. Mme Ouattara née Fatoumata Fadiga, présidente des anciens de l'AEEMCI : "Nous voulons inculper les valeurs islamiques à nos enfants" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/71480 Seydou Silué dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/132 Caricatures de Mahomet du journal Jyllands-Posten https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23636 Amicale des Anciens de l'AEEMCI https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23651 Journée de l'Enfant Musulman https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 Excision https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2013 Mahomet https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 Association des Élèves et Étudiants Musulmans de Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/76329 Enfant https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 Femmes https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/109 Paix https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25 Mariage https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/5 Laïcité https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13908 Éducation dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/57944 Le Jour Plus dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 Frédérick Madore dcterms:date 2006-03-16 dcterms:type https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/67396 Article de presse dcterms:identifier iwac-article-0010495 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/821 Centre de Recherche et d'Action pour la Paix dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 Français dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/62236 Hôtel Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/298 Côte d'Ivoire https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 Abidjan https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46238 Bouaké bibo:content Journée de l'enfant musulman Mme Ouattara née Fatoumata Fadiga, Présidente des anciens de l'AEMCI : "Nous voulons inculper les valeurs islamiques à nos enfants" La journée de l'enfant musulman a lieu samedi. Autour du thème « L'enfant musulman et la culture de la paix ». A travers cet entretien, la présidente des anciens de l'association des élèves et étudiants musulmans de Côte d'Ivoire (AEEMCI) Mme Ouattara née Fatoumata Fadiga parle sans détour, de la caricature du prophète, de l'excision, du mariage forcé et de la journée internationale de la femme. Mme Ouattara, vous organisez le 18 mars la journée de l'enfant musulman. À quoi répond cette célébration ? La célébration de cette journée répond à la commémoration de la nouvelle année musulmane. Ce cycle est presque méconnu du monde musulman. Ce état est dû au fait qu'on n'a pas pris l'habitude de fêter l'avènement de ce nouvel an comme les autres fêtes du calendrier grégorien. Cette journée est-elle célébrée partout dans le monde ? À travers tout le monde musulman, cette journée connaît une organisation particulière. C'est en Côte d'Ivoire qu'on n'avait pas l'habitude de la célébrer. Quel message entendez-vous leur faire passer pendant ces festivités ? Il s'agit de leur faire connaître, l'année musulmane. Comme étant leur année, l'année des musulmans. Indépendamment de l'année grégorienne, ils doivent retenir qu'une autre existe : l'hégire. Pourquoi cette fête n'est pas célébrée dans un lieu religieux, en lieu et place de l'Hôtel Ivoire ou du Palais de la Culture ? C'est une période de réjouissance. En plus c'est une journée nationale où plus de 3 mille enfants se retrouvent. Ce qui explique le choix du Palais de la Culture. Les centres islamiques ne peuvent pas contenir le nombre d'enfants que nous attendons. Pourquoi cette manifestation est-elle essentiellement consacrée aux enfants. Quelle est la place des parents dans ce cas de figure ? Notre objectif au sein de l'amicale est d'inculper les valeurs islamiques à nos enfants. C'est pourquoi nous avons ciblé les tout-petits qui constituent l'avenir à tous les niveaux. L'intérieur du pays est-il concerné par ces festivités ? Abidjan n'est pas le seul lieu de célébration. La ville de Bouaké est dans la danse. La situation de crise a quelque peu bloqué, l'avancée à l'intérieur du pays. Nous organisons cette fête depuis 1998. Le retour de notre message à l'endroit des enfants est positif. Depuis quelque temps, les enfants musulmans savent qu'à côté de l'année grégorienne, une autre existe. Quand on tarde à la célébrer, les enfants la réclament. Cela éveille la conscience des parents qui semblent ignorer l'existence de cette année. Cette célébration est-elle une révolution que vous tentez d'inculquer au monde musulman en Côte d'Ivoire ? Peut-être en Côte d'Ivoire. Sinon dans les autres pays musulmans, cette pratique se fait. Ce n'est vraiment pas une révolution comme vous le croyez. Cette situation est certainement due au fait que nous sommes dans un pays laïc. Notre souci, c'est de promouvoir l'islam. Quels sont les grands axes de cette journée et quel en est le thème ? La journée s'articule autour du thème « L'enfant musulman et la culture de la paix ». Un thème qui colle à l'actualité de notre pays. Il s'agit de faire accepter l'autre malgré sa différence ethno-religieuse. La tolérance sera au menu des festivités. L'islam est Paix, Amour et Pardon. Il faut apprendre ses valeurs à nos enfants pour la Côte d'Ivoire de demain. L'islam est Paix, Amour et Pardon selon vous. Pourtant, la caricature du prophète a suscité des mouvements de colère à travers le monde. La caricature du prophète à mes yeux est un sabotage de la religion musulmane. Auparavant, nulle part ailleurs on a vu cela. Les gens ont tendance à penser que les musulmans sont les plus violents. Je pense que la colère des fidèles est justifiée. L'islam et la violence sont distincts. Si rien n'est fait l'islam, risque de connaître des difficultés par la faute des gens de mauvaise foi. S'attaquer à notre prophète, c'est s'attaquer au monde musulman. La journée mondiale de la femme s'est déroulée le 8 mars. Que représente-elle pour vous femmes musulmanes ? Pour nous, c'est la voie de l'épanouissement de la femme dans le monde. Elle permet aux femmes de se hisser au sommet des institutions et à accéder aux instances de décisions. Aujourd'hui, la chose commence à venir. Des femmes sont présidente. Premier ministre. Certaines sont astronautes. D'autres sont ingénieures. Je pense que si le monde était dirigé par les femmes, la violence aurait disparue. Les guerres seraient un vieux souvenir. La femme, c'est la paix. Le mariage forcé et l'excision sont-ils des pratiques religieuses ? Ce sont des brimades. Elles sont prescrites par l'islam. Ce sont des pratiques culturelles de certains peuples. L'excision n'existe nulle part dans le Coran. C'est la culture pure et simple. L'islam, étant une religion, il est recommandé d'avoir le consentement de la jeune fille avant de la marier. Le mariage forcé est strictement interdit dans le Coran. D'ailleurs, selon les écritures saintes, la femme n'est pas obligée de se marier. Mais, elle ne doit pas avoir de rapports jusqu'à la fin de sa vie sur terre. Je suis optimiste pour l'avenir de la femme dans le monde. ENTRETIEN RÉALISÉ PAR SEYDOU SILUÉ bibo:numPages 1 bibo:shortDescription Mme Ouattara née Fatoumata Fadiga, présidente des anciens de l'AEEMCI, organise la "Journée de l'enfant musulman" en Côte d'Ivoire pour inculquer les valeurs islamiques et faire connaître l'année musulmane (Hégire) aux jeunes. L'événement, axé sur le thème "L'enfant musulman et la culture de la paix", vise à promouvoir la tolérance et l'amour. L'entretien aborde également la condamnation des caricatures du prophète et la clarification que le mariage forcé et l'excision sont des pratiques culturelles et non islamiques. --