o:id 6896 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6896 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Visite du président Moammar El Kadhafi à l'Université Nationale du Bénin dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1538 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14092 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/108 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/453 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14917 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1408 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/895 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14916 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2187 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1983-05-02 dcterms:identifier iwac-article-0003169 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/415 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Dans la matinée du vendredi, deuxième journée de sa visite officielle en République Populaire du Bénin, le président Moammar El Kadhafi en compagnie de notre grand camarade de lutte le président Mathieu Kérékou s'est rendu au monument des martyrs où les deux chefs d’Etat ont effectué le dépôt de gerbe. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/271 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/299 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/354 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/460 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/452 dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2189 bibo:content Dans la matinée du vendredi, deuxième journée de sa visite officielle en République Populaire du Bénin, le président Moammar El Kadhafi en compagnie de notre grand camarade de lutte le président Mathieu Kérékou s'est rendu au monument des martyrs où les deux chefs d’Etat ont effectué le dépôt de gerbe. Cérémonie fort simple réhaussée par les chansons et les slogans des nombreux militants et militantes des organisations de masses venus à cette occasion. Après l'allumage de la flamme de la Révolution par notre illustre hôte, les deux délégations libyenne et béninoise devaient visiter le musée d’armes dudit monument. Le cortège présidentiel s’est ensuite rendu sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi ou les deux chefs d’Etat ont été accueillis par notre minis­tre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique le camarade Armand Monteiro qu’entouraient plusieurs membres du Comité Central et du Conseil Exécutif National. A l’Université Nationale du Bénin (UNB) le président de la Jamahiriya Arabe Libyenne Populaire Socialiste a tout d'abord visité le chantier de l’Institut dont la construction a été entièrement financée par la Libye. Les bâtiments dudit institut sont composés de trois pavillons : — le bloc administratif comprenant entre autre sept bureaux et une grande salle d'attente ; — l’amphithéâtre de forme circulaire pouvant contenir jusqu’à trois cent (300) étudiants. — et enfin le grand édifice à deux niveaux devant abriter non seulement les salles de cours mais également les laboratoires de langues. Mentionnons que chacun des pavillons est équipé d’un bloc sanitaire. Le coût global de cet institut s'élève à 562 millions hormis le montant de l'équipement didactique non prévu dans le projet. Après la présentation et la visite des lieux sous la direction du camarade Sanoussi Touré Directeur de l’Urbanisme et de l'Habitat, le cortège officiel devait se rendre à l’amphithéâtre de la Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Politiques FASJEP) où les présidents Moammar El Kadhafi et Mathieu Kérékou ont été accueillis par le vice-recteur de l’Université Nationale du Bénin le camarade Agbomènou ainsi que le doyen de la Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Politiques (FASJEP) Maître Robert Dossou. C'est dans une ambiance empreinte d’enthousiasme et de chaleur révolutionnaire que professeurs et étudiants venus très nombreux ont reçu notre illustre hôte. Après le traditionnel discours de bienvenue prononcé par le camarade Armand Monteiro ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ainsi que la présentation par Maître Dossou de la vie et de l’œuvre de ce grand combattant de la liberté africaine qu’est le leader de la Révolution d'El Fateh, le colonel Moammar El Kadhafi a été fait Docteur Honoris Causa de l’Université National du Bénin. Diplôme académique qui lui fut remis par le vice-recteur, en même temps qu’on le revêtit de sa toge de professeur. Prenant la parole à cette occasion, l’homme du 1er septembre 1969 a, dans une improvisation en langue arabe, exprimé toute sa satisfaction et sa gratitude aux autorités de la République Populaire du Bénin pour cet honneur. « Je ne saurais assez remercier pour cette consécration, surtout que je ne jouissais auparavant d’aucun autre titre académique. Je ne savais pas qu'il y avait quelqu’un pour m’examiner et me décerner un doctorat ». Abordant la Révolution populaire et démocratique en République Populaire du Bénin, notre illustre hôte le président Moammar El Kadhafi a admiré le courage de son homologue béninois le président Mathieu Kérékou qui « a réussi à enrayer le défi lancé au Bénin par l’impérialisme grâce à sa clairvoyance, à son sens de responsabilité et à son esprit d'abnégation ». Le colonel Kadhafi devait rappeler à la jeunesse africaine sa mission face à la libération effective de l’Afrique. Quant à la jeunesse béninoise il l'a conviée à faire triompher les nobles aspirations de paix et de progrès du Parti de la Révolution Populaire du Bénin. Evoquant les injustices, notamment la traite des esclaves qui a duré des siècles et dont l’Afrique a été victime même jusqu'après 1815, date de son abolition, le président Moammar El Kadhafi a déclaré que nous ne pouvons cesser de haïr les auteurs de ces crimes odieux. Ceci parce que nous continuons de le ressentir dans notre subconscient ». Le guide de la Révolution du 1er septembre pour mieux expliciter sa pensée a rappelé ce passage du « Livre Vert » : « La dernière manifestation de l'esclavage a été l'asservissement de la race noire par la race-blanche. L’homme noir ne saurait l’oublier tant qu’il n’aura pas reconquis sa dignité. Ce tragique épisode de l’histoire, avec les ressentiments qu’il a fait naître et l’exigence psychologique d'une race en pleine reconnaissance, constituent pour les Noirs, autant de motivations pour s’affirmer et relever le défi ; c’est là un phénomène à ne pas négliger. A quoi il faut ajouter la fatalité cyclique de l'histoire des sociétés. Ainsi la race jaune a dominé le monde lorsqu'elle s’est répandue, à partir de l'Asie, sur tous les continents. Puis ce fut la race blanche qui a envahi elle aussi tous les continents par une vaste entreprise colonialiste. Maintenant arrive la prédominance de la race noire. Cette race est, pour l'instant, très sous-développée, sur le plan social. Mais ce retard est un facteur de développement démographique car la faiblesse du niveau de vie des Noirs leur a évité de connaître les voies et moyens du contrôle des naissances et du planning familial. En outre, leurs traditions sociales n’imposent chez eux aucune limite aux mariages et aux naissances, alors que la population des autres races baisse du fait du contrôle des naissances, des restrictions imposées au manage et de la pression d'une activité économique incessante, inconnus des Noirs en raison de la chaleur du climat » « (Livre Vert » pages 109-110). Parlant des difficultés que traverse notre continent, l’auteur du « Livre Vert » le colonel Kadhafi a fait appel à la maturité politique des Africains en vue d'une large unité au sein de notre Organisation continentale l’OUA. Ce qui nous permettra de faire front à l'ennemi commun à savoir l'impérialisme international. Nous devons faire preuve de sérieux, de détermination afin que la marche révolutionnaire se poursuive. Nous devons également nous débarrasser du complexe d’infériorité pour que la Révolution triomphe malgré la présence de la réaction sur le continent ». « De toutes les façons, devait-il conclure, le Peuple libyen est permanemment sur pied de guerre pour faire face à toute les menaces impérialistes d'où qu’elles viennent ». Le cortège présidentiel retourna ensuite à Cotonou où notre hôte le colonel Moammar El Kadhafi dirigea en début d'après-midi la grande prière d’après midi la grande prière du vendredi à la mosquée centrale de Jonquet. Le leader de la grande Révolution libyenne en a profité pour souhaiter à notre Peuple à travers la communauté musulmane : paix, prospérité et longévité. Gisèle ADISSODA bibo:pages 4 7 --