o:id 6590 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6590 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Préparatifs du pèlerinage à la Mecque 1996 : le gouvernement entend mettre fin aux escroqueries dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1076 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/579 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/531 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1996-01-13 dcterms:identifier iwac-article-0003015 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Depuis bientôt 15 ans, "Arabie Saoudite" pays où se trouvent les Lieux Saints de l'Islam a demandé aux différents Etats disposant des pèlerins de prendre en charge l'organisation du pèlerinage. Cette décision du pays des Lieux Saints s'explique très amplement. De nombreux fidèles musulmans une fois arrivés à l'aéroport de Ryad se retrouvent désorientés, déboussolés sans guides et sans moyens financiers pour accomplir correctement leur pèlerinage. Pire, beaucoup de pèlerins se retrouvaient entassés comme des sardines dans des maisons d'habitations exiguës, maisons qui d'ailleurs ne sont pas autorisées à servir de cadre d'hébergement pour des raisons de sécurité, d'hygiène et de santé. Pire encore, de nombreux pèlerins étaient escroqués souvent dès leurs pays d'origines jusqu'en territoire saoudien. Face donc à toutes ces situations désastreuses qui n'hororent pas notre pays, l'Arabie Saoudite a encore réitéré son appel au Burkina Faso de se conformer à la règle en acceptant de prendre en charge l'organisation des pèlerinages à La Mecque. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/442 bibo:content Depuis bientôt 15 ans, "Arabie Saoudite" pays où se trouvent les Lieux Saints de l'Islam a demandé aux différents Etats disposant des pèlerins de prendre en charge l'organisation du pèlerinage. Cette décision du pays des Lieux Saints s'explique très amplement. De nombreux fidèles musulmans une fois arrivés à l'aéroport de Ryad se retrouvent désorientés, déboussolés sans guides et sans moyens financiers pour accomplir correctement leur pèlerinage. Pire, beaucoup de pèlerins se retrouvaient entassés comme des sardines dans des maisons d'habitations exiguës, maisons qui d'ailleurs ne sont pas autorisées à servir de cadre d'hébergement pour des raisons de sécurité, d'hygiène et de santé. Pire encore, de nombreux pèlerins étaient escroqués souvent dès leurs pays d'origines jusqu'en territoire saoudien. Face donc à toutes ces situations désastreuses qui n'hororent pas notre pays, l'Arabie Saoudite a encore réitéré son appel au Burkina Faso de se conformer à la règle en acceptant de prendre en charge l'organisation des pèlerinages à La Mecque. Voilà la raison fondamentale qui a amené le gouvernement à prendre en main les préparatifs du pèlerinage à La Mecque en mettant un Comité national d'organisation scindé en trois sous-commissions ; il s'agit de la sous-commission vaccination, passeport et sécurité et de la sous-commission transport et finance. Dans le souci de mieux préparer et de bien réussir ce Hadj 96 le haut-commissariat du Kadiogo et la sous-commission information, sensibilisation et encadrement ont rencontré hier matin à la Maison des jeunes et de la culture des leaders d'opinion religieux et administratifs. Il s'agit pour l'essentiel des députés, des maires et conseillers d'arrondissements, des imams et responsables de mosquées de Ouagadougou et même des responsables d'associations et mouvements islamiques. L'objectif de cette rencontre vise à donner l'information juste et correcte sur le pourquoi le gouvernement a pris en charge l'organisation du Hadj 96. De cette rencontre débouchera selon le souhait du haut-commissaire du Kadiogo, la mise en place incessante d'un Comité provincial d'organisation au niveau de sa province ; en somme, il s'agira d'une décentralisation de l'organisation de ce pèlerinage à travers les 30 provinces du Burkina afin que tout fidèle musulman désirant se rendre à La Mecque ne quitte sa province rejoindre Ouagadougou pour des problèmes de passeport, de vaccinations ou de change monétaire. Désormais le Comité national d'organisation pourra faire vacciner et établir des passeports pour les candidats au Hadj 96 dans leur province d'origine et ils ne rejoindront Ouagadougou ou Bobo-Dioulasso, pour embarquer sur Djeddah. En somme, il s'agit selon le président de la sous-commission information, sensibilisation et encadrement M. Sibiri Sanou, de faire échec à l'escroquerie et à la spoliation des fidèles pèlerins. L'objectif du gouvernement dans l'organisation du pèlerinage vise alors à faciliter son bon déroulement et à éviter certaines difficultés qu'affrontent chaque année les pèlerins. Des détracteurs qui auparavant profitaient uniquement du pèlerinage pour assurer l'entretien annuel de leur famille ne resteront pas les bras croisés face aux nouvelles mesures ; ils pourront tenter d'empêcher la réussite de l'action du Comité national d'organisation du pèlerinage à La Mecque par les deux procédés suivants : - démoraliser les futurs pèlerins en les invitant à s'inscrire dans les pays voisins et non au Burkina Faso pour effectuer le pèlerinage ; - demander tout simplement aux futurs pèlerins de surseoir à leur voyage. Ces détracteurs principalement installés à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso mènent une campagne pernicieuse en vue de l'échec de l'organisation par l'Etat. C'est donc pour barrer la route à ces derniers que la sous-commission information, sensibilisation et encadrement entend mener un sérieux travail d'explication auprès des populations et des futurs pèlerins aux fins de leur faire percevoir à la fois la noblesse de l'implication de l'Etat et le désintéressement pécunier dans l'organisation. Mieux, ii s'agira pour le gouvernement burkinabè de soigner son image de marquer auprès des autorités saoudiennes notre pays qui constitue dans la sous région ouest-africaine, une référence. En se conformant aux normes exigées par les autorités de l'Arabie Saoudite, notre ambassade à Ryad gagnera en respect tout comme nos pélérins seront à l'abri de toutes difficultés liées au transport entre les différentes villes saintes, à l'hébergement, la restauration, la santé ; bref les pèlerins seront non seulement dans le confort mais aussi seront épargnés de l'escroquerie et de la spoliation. Issouf ZABSONRE --