o:id 6217 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6217 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Inauguration d'une école franco-arabe : l'éducation, un processus dynamique dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1102 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2003-01-22 dcterms:identifier iwac-article-0002827 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Tanyoko, village du département de Pibaoré a procédé samedi 18 janvier 2003, à l'inauguration de son école franco-arabe. Déjà, ce village abrite une école bilingue et un CEG privés, œuvre de l'ONG «Entraide directe». C'est donc un plus, qui a drainé dés invités parmi lesquels le ministre de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, les autorités administratives, politiques et coutumières, religieuses de la province, des partenaires de l'éducation et le staff du ministère. Les cheikhs Doukouré et Bandé étaient de la partie. Selon le préfet de Pibaoré, le taux de scolarisation dans la zone est de 21%. Le département ne possède pas d'établissement secondaire public, l'état des voies d'accès est défectueux. Le directeur régional de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation du Centre-Nord, Emmanuel Goabega, a dit qu'il faudrait que les écoles franco-arabes respectent les programmes confectionnés à leur endroit et renforcent les compétences du personnel par un recrutement judicieux et une qualification incontestable. Il a remercié Monsieur le ministre qui a su dégager une partie de son temps pour venir appuyer les initiatives locales dans la prise en charge de l'éducation, comme le cas présent de Tanyoko. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/319 bibo:content Tanyoko, village du département de Pibaoré a procédé samedi 18 janvier 2003, à l'inauguration de son école franco-arabe. Déjà, ce village abrite une école bilingue et un CEG privés, œuvre de l'ONG «Entraide directe». C'est donc un plus, qui a drainé dés invités parmi lesquels le ministre de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation, les autorités administratives, politiques et coutumières, religieuses de la province, des partenaires de l'éducation et le staff du ministère. Les cheikhs Doukouré et Bandé étaient de la partie. Selon le préfet de Pibaoré, le taux de scolarisation dans la zone est de 21%. Le département ne possède pas d'établissement secondaire public, l'état des voies d'accès est défectueux. Le directeur régional de l'Enseignement de base et de l'Alphabétisation du Centre-Nord, Emmanuel Goabega, a dit qu'il faudrait que les écoles franco-arabes respectent les programmes confectionnés à leur endroit et renforcent les compétences du personnel par un recrutement judicieux et une qualification incontestable. Il a remercié Monsieur le ministre qui a su dégager une partie de son temps pour venir appuyer les initiatives locales dans la prise en charge de l'éducation, comme le cas présent de Tanyoko. L'école franco-arabe de Tanyoko, fruit de l'œuvre du Cheikh Abdul Salam Diallo. des nombreux fidèles, amis et de toute la communauté se veut une œuvre parachevée en la mémoire de Cheikh Ousmane Diallo, qui, déjà en 1960, avait ouvert une medersa avec neuf apprenants. Cette école a vu la pose de sa première pierre en 1997 et sa finition en 2001. Elle compte trois classes avec un effectif de 98 élèves dont 64 garçons et 34 filles. Selon le Cheikh Abdul Salam, plus de 173 enfants n'ont pas pu s'inscrire par faute de places. Cette école a été ouverte pour affiner la connaissance, l'instruction des enfants car nous sommes dans un monde de mondialisation, a dit le cheikh. Tout en remerciant les invités, ceux qui ont participé à la construction et à la dotation en manuels de l'école, il a souhaité la construction d'un centre de santé et de promotion sociale, de voies d'accès, la fourniture de l'école en manuels etc. Pour le cheikh, l'instruction ne prend fin qu'avec la mort. Des élèves inscrits à l'école viennent du Togo, du Bénin, du Ghana et n'y retournent qu'après la fin de leur cursus. Le français est venu s'ajouter à l'arabe pour la maîtrise des langues de grande communication. dira-t-il. Pour le ministre. Mathieu Ouédraogo, nous ne connaissons au Burkina, les cheikhs qu'en tant que cheikhs ou chefs religieux. Ailleurs, ils sont connus en tant qu'universitaires et hommes de sciences, dispensant des cours dans des universités. Il a salué de la sorte l'effort du cheikh Doukouré. ambassadeur itinérant de l'UNESCO présent à la cérémonie. Le ministre a demandé au cheikh Doukouré, que dans ses missions, il dise à ses interlocuteurs qu'au Burkina, les gens ont besoin d'écoles, de dispensaires, de forages et de mosquées. Des medersas ou écoles franco-arabes doivent sortir des érudits, empreints de connaissances scientifiques, techniques et technologiques, ce qui n'est pas contraire à l'islam ou à la pratique religieuse. Pour le ministre, les programmes bilingues élaborés de commun accord, doivent connaître une réelle application dans les écoles car l'éducation est un processus dynamique et n'est pas statique, il change. Il remercie le cheikh Abdul Salam, fondateur de l'école pour l'œuvre accomplie car l'éducation est l'œuvre de tous et le cheikh vient d'en donner le preuve. La cérémonie a pris fin par la coupure du ruban, la visite des locaux, une plantation d'arbres et une remise de cadeaux. Répondant aux médias, le ministre Ouédraogo a dit: «L'enseignement franco-arabe n'est pas très bien connu et les chiffres ne sont pas bien maîtrisés. Tantôt, on donne le chiffre 500 000, 600 000 ou 1 000 000 d'élèves, que tous les élèves ne sont pas recensés. Nous avons échangé avec les partenaires et fait compte rendu au Premier ministre qui a demandé de procéder à une évaluation du volet de ce système éducatif afin de voir de quelle manière l'Etat peut intervenir de façon efficace afin que ces élèves puissent bénéficier d'un enseignement de qualité. D'autre part, il faut que les gens comprennent que l'éducation bilingue ne signifie pas nécessairement et exclusivement langue nationale plus anglais ou arabe français comme c'est le cas à Tanyoko. Ce qui nous préoccupe c'est de vérifier que les cahiers de charges sont respectés, que les programmes élaborés sont appliques L'Etat a l'obligation de vérifier ce qui se donne comme enseignement dans les établissements». Ce complexe qui répond aux normes comprend trois classes équipées, un bureau pour le directeur, des latrines, une cantine, le tout d'une valeur de plus de vingt cinq millions. Il ne manque que le forage. L'école a été baptisée «Darsalami». --