o:id 6192 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/6192 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title BID : les 25 ans fêtés à Ouaga dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/15488 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/910 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/583 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2207 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1999-07-05 dcterms:identifier iwac-article-0002814 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/416 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Dans le cadre de la 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a été célébré, le 1er juillet 1999, dans la salle de conférence de Ouaga 2000, le 25e anniversaire de la Banque islamique de développement (BID). Ce jubilé d'agent était placé sous le parrainage du chef de l'Etat burkinabè, Blaise Compaoré. Un symposium sur le thème : "Les pays membres de l'OCI face au 21e siècle : rôle de la Banque islamique de développement" et une exposition de photos sur les projets de la BID au Burkina ont, en sus, marqué cette journée. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 bibo:content Dans le cadre de la 26e session de la Conférence islamique des ministres des Affaires étrangères (CIMAE) de l'Organisation de la conférence islamique (OCI) a été célébré, le 1er juillet 1999, dans la salle de conférence de Ouaga 2000, le 25e anniversaire de la Banque islamique de développement (BID). Ce jubilé d'agent était placé sous le parrainage du chef de l'Etat burkinabè, Blaise Compaoré. Un symposium sur le thème : "Les pays membres de l'OCI face au 21e siècle : rôle de la Banque islamique de développement" et une exposition de photos sur les projets de la BID au Burkina ont, en sus, marqué cette journée. Il faut tout d'abord, mentionner qu'avant que le la ne soit donné au jubilé d'argent de la BID, le chef de l'Etat burkinabè a brièvement visité l'exposition sur les réalisations de la Banque islamique de développement (BID), dans un décor autre que la somptueuse salle de conférence de Ouaga'2000 où l'attendaient les représentants de cinquante-huit Etats et de deux communautés musulmanes. Ensuite, a été donné le top départ vers 16h00, de la cérémonie d'ouverture du jubilé aux consonances religieuses. Il n'a donc pas été étonnant que l'on ait élevé des volutes de grâces à Allah, à travers la récitation de versets du Coran. Place a été après, faite au chapelet des allocutions. La première a été celle du ministre burkinabè de l'Economie et des finances, gouverneur de la BID peur le Burkina, M. Tertius Zongo qui a souhaité la bienvenue aux hôtes. Il a été suivi du président de la BID, Dr Ahmed Mohamed Ali qui est allé au lutrin pour livrer à l'auguste assemblée les projets que la BID a pu réaliser sur le continent africain en général et au Burkina en particulier. En ce qui concerne le Burkina, Dr Mohamed Ali a cité, parmi les projets réalisés, les axes routiers reliant le Burkina Faso aux pays voisins tels que le Mali, le Bénin, le Togo, le Niger. A ces projets, s'ajoutent des projets d'irrigation et de forage de puits et autres projets réalisés dans les secteurs de la santé et de l'éducation. Au total, a continué le président de la BID, “les financements consentis par la BID au Burkina se sont élevés à 85 milliards de F CFA répartis sur les divers secteurs et régions. Qu'en est-il des financements destinés au continent africain ? Selon toujours le président de la BID, “a ce jour, le montant total des financements approuvés par le groupe de la Banque pour le financement des projets et des opérations de commerce a atteint 20 milliards de dollars environ, soit près de (11 500) milliards de F CFA. Sur ce montant, la part qui est revenue au continent africain s'est élevée à 4500 milliards de francs CFA dont 900 milliards sous forme de prêts à des conditions libérales. Ces financements ont couvert la plupart des secteurs de production, des services et de l'infrastructure”. En ce qui concerne ses réalisations, a souligné le président de la BID, "même si la banque doit en être fière, force est de reconnaître qu'il y a encore à faire eu égard aux besoins de vingt-deux pays membres (sur 53 d'Afrique, d'Asie, d'Europe et d'Amérique latine) de la banque qui figurent parmi les pays moins avancés du monde et qui souffrent de la pauvreté, du fardeau de la dette..." Résoudre les difficultés "Venir donc à bout de ces difficultés, tel doit être l'un des autres défis lancés aux pays membres de la BID”, a ajouté le président de l'institution. En tenant compte de la libération du commerce international suite aux accords de l'organisation mondiale du commerce et en rapport avec le prochain millénaire, le président de la BID demeure convaincu qu'un rôle croissant incombera au secteur privé, en matière d'accélération du processus de développement. Pour cela, il a annoncé que la Banque examine en ce moment, la possibilité de créer une institution autonome, spécialisée dans le financement du secteur privé pour assurer une constitution efficace dans ce domaine. La BID est également, en voie de créer un fonds spécial pour le financement des projets d'infrastructures doté d'un capital initial de 1,5 milliards de dollars. Enfin pour le Dr Ahmed Mahamed Ali, "il convient d'insister sur la nécessité impérieuse d'améliorer le niveau scientifique et technique dans nos pays afin de les aider à réduire le fossé qui les sépare des pays industrialisés". Il a donc assuré l'assemblée du soutien par la Banque de toute initiative visant à mobiliser les capacités scientifiques et techniques disponibles dans nos pays, à relever leur niveau et à intensifier leur coopération en vue d'atteindre l'objectif recherché”. Après l'allocution du président de la Banque islamique de développement, ce fut celle du secrétaire général de l'organisation de la conférence islamique, M. Azzedenine Laraki. Pour sa part, celui-ci a espéré davantage de réalisations de la BID, après les défis qu'elle a pu relever en vingt-cinq ans d'existence pour permettre le bien être des Etats membres de l'institution. Ce fut enfin au tour du Président du Faso Blaise Compaoré, de boucler la boucle des interventions. Il a, de prime à bord, mentionné que la BID est l'un des partenaires les plus importants de l'Afrique, en attestent les financements qu'elle a approuvés à ce continent qui ont atteint en avril 1999, 7,5 milliards de dollars américains. En ce qui concerne le Burkina, a ajouté Blaise Compaoré, depuis l'adhésion du pays à la BID en mars 1978, une enveloppe financière de 86 milliards de F CFA a été injectée dans le pays à travers le financement de 28 projets de développement socio-économique, 11 projets d'assistance technique et 21 opérations de financement du commerce extérieur. Même s'il s'est réjoui de la bonne coopération croissante entre le Burkina et la BID, il ne s'est pas gardé d'évoquer "les contraintes qui pèsent sur la Oummah", notamment la baisse des flux de ressources financières en direction des pays en développement. Aussi, “les grandes préoccupations des pays de la Oummah demeurent-elles la dette extérieure, la faiblesse de l'ineffiscience de l'investissement, l'insuffisance des modes de financement en dépit des importances des liquidités des banques islamiques". Au nombre des orientations stratégiques à intégrer dans les analyses futures de la banque, Blaise Compaoré a retenu : l'investissement dans le capital humain et les infrastructures, la promotion du secteur privé, la consolidation du système bancaire islamique, la mise en oeuvre des programmes de promotions des nouvelles technologies de l'information qui sont à la fois comme un moyen d'accès et comme un levier dynamique pour mieux faire connaître les valeurs islamiques. Une mention spéciale a été décernée au serviteur des deux saintes mosquées, le Roi Fahd. Ce fut enfin la dernière étape du programme, c'est-à-dire le symposium où l'occasion a été donnée à la BID de faire la présentation et les réalisations de l'institution. D'autres sujets ont été abordés, notamment la contribution de la BID au renforcement de la coopération entre les pays membres de l'OCI en Afrique. --