o:id 61589 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61589 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Interventions injustifiées des forces de l'ordre : des éléments incontrôlés à la police? dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61366 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23691 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43057 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43059 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46294 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/48249 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1994-06-13 dcterms:identifier iwac-article-0007601 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/821 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:numPages 1 bibo:pages 2 extracttext:extracted_text Depuis quelque temps, les forces de l'ordre sont coupables d'actes de vandalisme qui n'honorent aucunement les corps habillés. Faut-il croire que, désormais, la police nationale regorge d'éléments incontrôlés ? Le samedi 7 mai dernier. à la résidence universitaire de Yopougon, une chambre d'étudiant est incendiée par des éléments de la police au cours d'une opération de maintien de l'ordre. Après que "la Voie" a dénoncé cet acte criminel, l'un de nos collaborateurs a été invité au ministère de la Sécurité pour donner le nom du ou des policiers à la base de cet acte. Le vendredi 3 juin dernier, des policiers effectuent une visite insolite à 21 heures dans les locaux de notre groupe de pree se. Sans m Mandat de perquisition, ils y opérent une fouille. Grâce à notre sang froid, ils n'ont pu employer la force même si, visi- blement, certains d'entre euxKoné, est contraint de présenter brûlaient d'envie de nous mater. Le lundi 6 juin dernier, le ministre de la Sécurité lui-même nous appelle pour avoir des précisions. Quelques heures plus tard, c'est au tour du directeur de la Sûreté de nous joindre pour des explications. Il ressort de ces entretiens qu'aucun ordre n'a été donné aux forces de l'ordre de perquisitionner dans nos locaux. Aussi, aurions-nous été battus, malmenés qu'aucune autorité de la police n'aurait endossé la responsabilité. Puisque personne n'était informé. INTERVENTIONS INJUSTIFIÉES DES FORCES DE L'ORDRE Des éléments incontrôlés à la police ? Le vendredi 10 juin, soit une semaine après le coup à "la Voie", des policiers agressent des fidèles musulmans dans une mosquée, à l'heure de la grande prière hebdomadaire Pi histoire de carte de séjour. Le "contrôle de routine dans la mosquée" fait de nombreux blessées. Le lendemain, le ministre de la Sécurité, M. Ouasséna des excuses publiques aux infortunés musulmans. Il annonce, cette fois-ci, que des sanctions seront prises. Et que, dorénavant, les contrôles des cartes de séjour ne se feront plus les vendredis. Mais, en fait, qui a donné l'ordre de procéder à un tel contrôle les vendredis, et dans les mosquées ? Pourquoi de tels contrôles ne s'effectuent-ils pas dans les autres lieux de culte (catholiques par exemple) qui regorgent aussi d'étrangers ? A la lumière de ces faits, il y a . rour une Ouasséna maîtrise-t-il les éléments de la police ? lieu de s'inquiéter. Si ces actes de vandalisme sont perpétrés sans l'aval des supérieurs hiérarchiques des agents de police, faut-il conclure que, désormais, notre police incontrôlés ? L'utilisation intempestive et à des fins politiques des policiers pour réprimer n'a-t-elle pas fini par leur faire croire qu'ils sont des citoyens au dessus de tous ? Il faut ici et maintenant trouver un frein à cette dérive car, demain, des policiers ne se contenteront pas d'effectuer des visites dans les groupes de presse ou les mosquées. Ils pourront faire passer de vie à trépas de pauvres citoyens. Peut-être nos policiers sont-ils ragaillardis par le discours du ministre Quassénan Koné : "Je suis l'homme des situations difficiles". Il est temps. de rectifier le tir. guige d'éléments Aimé Mian Kadio --