o:id 61584 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61584 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Koudouss, (président du Conseil National Islamique) : "Nous n'accepterons plus d'ingérance dans les affaires musulmanes" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/61333 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1023 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1057 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23499 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23540 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23601 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23631 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23648 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23691 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43052 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/43055 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46268 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46277 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/653 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/662 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/48249 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1994-07-11 dcterms:identifier iwac-article-0007596 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/821 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted bibo:numPages 2 extracttext:extracted_text CONSEIL NATIONAL ISLAMIQUE EL HADJ KONÉ IDRISS KOUDOUSS (Président) "NOUS N'ACCEPTERONS PLUS D'INGÉRENCE DANS LES AFFAIRES MUSULMANES" dernier. RELIGION Ainsi de 10 h 15 à 14 h 30, plus d'une dizaine d'interventions ont été faites. D'abord l'assemblée a eu droit à trois communications relatives : - à l'agression des musulmans d'Abobo-Banco II, - à la tentative de déstabilisation de l'Imam Konaté Anzoumana de la grande mosquée de l'avenue 8 à Treichville, - au sabotage de l'organisation du pèlerinage 1994 orchestré par Diaby Koweit avec le soutien incondi⚫tionnel du pouvoir en place. Au sujet du premier point, El Hadj Traoré Mamadou d'Abobo a fait le compte rendu de la séance de rencontre que le Conseil supérieur des Imams et le Conseil nationalislamique ont eue avec le ministre de la Sécurité. Devant le ministre. le Conseil national islamique a exigé : - le dédommagement de tous les blessés d'Abobo, - l'interdiction formelle du contrôle d'identité aux abords de toutes les mosquées sur toute l'étendue du territoire national, tous les jours de la semaine et non seulement le vendredi comme l'a décidé le pré*sident Bédié, - l'application effective et solennelle des sanctions promises à l'encontre des auteurs de l'agression injustifiée d'Abobo. Le ministre Ouassénan Koné a informé le Conseil national islamique de la mise en place d'une commission d'enquête par le gouvernement pour situer les responsabilités des uns et des autres. Le Conseil national islamique a dési- KOUDOUSS, (PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL ISLAMIQUE) "Nous n'accepterons plus d'ingérance dans les affaires musulmanes" Le 3 juillet dernier, le Bureau exé-AUTOURTER cutif national du Conseil national islamique a rencontré tous les délégués des 10 régions de notre pays à la grande mosquée de las Riviera. Il y avait aussi les membres des différentes associa tions et communautés musul manes, venus spécialement pour s'informer de la situation qui prévaut actuellement dans la communauté musulmane depuis le 10 juin Koné Idriss Koudouss, pdt du CNI. gné l'Imam Cissé Djiguiba et le juriste Cissé Abder Khader pour le représenter. A propos de la tentative de déstabilisation de la grande mosquée de Treichville. entreprise depuis le vendredi 3 juillet dernier, le vieillard Matié Diakaité, âgé de plus de 100 ans, qui n'officie plus les prières, est manipulé selon ses propres termes, par le tristement célèbre. Moustapha Koweit qui lui donne d'importantes sommes d'argent, dans le but de remplacer l'actuel imam, Konaté Anzoumana par Bamba Soalio, porte-canne de Koweit. Le maire de Treichville a été informé et a promis de ne pas permettre l'installation du désordre dans sa commune par un individu qui n'habite pas sa cité. Quant au sabotage du pèlerinage, il a été établi clairement l'agisse ment malsain et malhonnête de Moustapha Koweit à qui il avait été refusé de se rendre en Arabie Saoudite. Mais son passeport a été délivré par un ministre autre que celui des Affaires étrangères pourtant présent en Côte d'Ivoire. Sur son passeport, il était mentionné conseiller spécial de Bédié. Sans le calme, la sérénité et la sagesse des membres du comité national pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque (CNOPM), notre pays aurait été ridiculisé en terres saintes de l'Islam. Comment les autorités peuventelles accepter le bicéphalisme de l'organisation du pèlerinage quand on sait qu'il existe un décret prési ! dentiel signé par feu Félix Houphouet-Boigny ? Après ces trois communications, chacun des dix délégués a eu droit à la parole. Unanimement, ils ont condamné l'attitude du pouvoir actuel à l'égard de la communauté musulmane. C'est ainsi que Koudouss se posera cette question : "Quel acte (…) la communauté musulmane a-t-elle posé pour mériter cette humiliation, cette ingratitude de la part du gouvernement ?". Il a martelé en ces termes : "On veut nous pousser à prendre une position politique", car "notre association est apolitique" bien qu'il y ait des militants de toutes les tendances au sein de la communauté. Et le président Koné Idriss dira avec force : "Nous voulons demander aux autorités de nous faciliter la tâche dans la pratique de notre religion et dans la gestion de notre communauté, car nous n'accepterons plus jamais une quelconque ingérence dans les affaires religieuses islamiques pour assouvir des ambitions politiques". Il a dit aux délégués d'être très vigilants dans la gestion quotidienne de leurs activités car "Diaby Koweit est le démon, le satan de la Côte d'Ivoire", encouragé par le gouvernement qui s'amuse avec 'le feu. mer son indignation : "on dit que Il s'est aussi demandé, pour exprinous sommes dans un pays de droit et de liberté, mais quel droit et quelle liberté ?". Le mutisme des autorités actuelles l'incite à se poser cette autre interrogation : "Dans quel pays sommes-nous ?" Un compte rendu de Diaby Fousseni --