o:id 46634 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46634 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title El Hadj Koné Aboubakar : "L'Etat doit aider les écoles confessionnelles islamiques" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46165 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23634 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/581 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/729 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2011-08-19 dcterms:identifier iwac-article-0006830 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Pour EL Hadj Konaté Aboubakar, président de l'Organisation des établissements de l'enseignement confessionnel islamique en Cote d'Ivoire (OEECI), l'Etat ne doit pas regarder cette structure se battre seule pour sauver le secteur. C'est pourquoi, dans cet entretien, il en appelle à l'aide pour sa dynamisation efficiente. bibo:content Pour El Hadj Konaté Aboubakar, président de l'Organisation des établissements de l'enseignement confessionnel islamique en Cote d'Ivoire (OEECI), l'Etat ne doit pas regarder cette structure se battre seule pour sauver le secteur. C'est pourquoi, dans cet entretien, il en appelle à l'aide pour sa dynamisation efficiente. Que retenez-vous des examens de fin d'année 2011 dans l'enseignement confessionnel islamique que vous venez d'organiser avec l'OEECI dont vous êtes le président ? Nous sommes satisfaits. Il faut dire qu'au départ, nous avions des appréhensions, vu la situation sociopolitique difficile que traverse le pays et l'ampleur des nos taches. Nous avions en effet 2256 candidats dont 1686 au CEPE, 451 au BEPC et 119 au BAC. Tous étaient repartis dans 185 centres dans 30 localités à travers le pays. Alors, je pense que vous comprenez aisément qu'après avoir accompli une telle tache sans difficulté, nous devrions remercier Allah pour sa grâce. A l'année prochaine donc ! A toutes fins utiles, je vous informe que l'OEECI a 14 ans et c'est la 12ème fois consécutive que nous organisons les examens. Quel bilan dressez-vous des 14 ans d'existence de l'Oeeci ? Je vous le disais tantôt, en 14 ans, nous venons d'organiser pour la 12ème fois consécutive les examens de fin d'année dans les matières arabes au CEPE, BEPC et au BAC. Nous pensons que 14 ans dans la vie d'une organisation comme la nôtre, cela représente quelque chose dans la mesure où l'enseignement est évolutif. Sans prétention aucune, nous avons réussi à établir un programme, un diplôme et un examen communs sans aucune subvention de l'Etat ni d'une structure d'ici et d'ailleurs. Donc, en tant que structure privée, nous avons joué notre partition et nous continuerons de le faire. Mais comment en êtes-vous êtes arrivé tout seul à ce résultat ? C'est notre engagement sachant qu'on rencontre beaucoup de problèmes dans ce milieu et que personne ne le réglera sans notre implication. C'est-dire-la communauté musulmane. Nous nous sommes donné les moyens de notre politique, avec une contribution des enseignants à travers l'acquisition des cartes de membres, les droits d'examen des élèves et la vente des manuels scolaires que nous produisons. Voilà nos maigres sources de revenus qui nous permettent de résister. Mais par rapport à nos besoins, c'est insignifiant. C'est pourquoi, nous profitons de vos colonnes pour plaider auprès de l'Etat afin qu'il regarde un tant soit peu vers ses enfants écoliers et enseignants musulmans qui n'attendent que cela. Concrètement, qu'espérez-vous de l'Etat ? L'enseignement islamique existe il y a 7 siècles aujourd'hui en Côte d'Ivoire. Mais dans sa forme actuelle, il a été introduit dans les années 50. Mais jusque là, les choses traînent aux plans institutionnel et organisationnel. Alors, nous estimons qu'il faut aller vite car les effectifs de nos écoliers et élèves grimpent. Tous les ans, des vingtaines d'écoles se créent. Mais malgré sa bonne volonté, l'OEECI ne couvre pas tout le pays et ignore l'effectif total. Autant vous dire qu'il y a encore beaucoup à faire. Voilà pourquoi nous disons qu'il faut aller vite. Seulement, on ne pourra aller vite que lorsque l'Etat lui-même ne sait pas combien d'écoles, d'enseignants, les cycles, le nombre d'enfants (filles et garçons). Notre nous demandons au ministère de l'Education de nous aider rapidement à faire un recensement national. Par ailleurs, nous profitons de cette occasion pour louer les efforts fournis par notre partenaire UNICEF son programme national de la santé scolaire et universitaire (PNSSU) et des séminaires de formation. Notre deuxième requête, c'est la création d'une direction nationale des écoles islamiques en Côte d'Ivoire. En quoi consistera son rôle ? Cette direction, comme son nom l' indique, sera le laboratoire dans lequel l'OEECI pilotera les écoles islamiques de Côte d'Ivoire dans plus de 30 localités, avec plus de 1000 écoles, un programme, un diplôme et un examen unifiés, pour sa maîtrise du terrain et des types d'enseignements que le pays compte à savoir : écoles coranique, medersas, écoles franco-arabes et écoles confessionnelles. Notre troisième requête se rapporte à un certain nombre de mesures d'accompagnement multiformes entre l'Etat et nous en tant que régulateur. Nous savons que nous sommes une structure privée, donc l'Etat ne fera pas tout a notre place. Nous lui demandons tout simplement de nous accompagner avec ce qu'il faut comme subventions pour les plus méritants et chercher les voies et moyens avec des partenaires comme : l'UNICEF, UNESCO, ISESCO et autres organisations internationales ; sans oublier les ambassades arabes qui pourrons jouer un rôle déterminent dans l'organisation des écoles, en commençant par la construction, la formation des enseignants. L'Etat est-il la seule issue de secours dans cette sorte d'impasse ? Mon cri du coeur va aussi à l'endroit des musulmans cadres, commerçants et autres nantis. Nous avons besoin de leur soutien pour le bien être de nos enfants. Pour ce faire, ils ont un interlocuteur en vue de mieux structurer notre milieu. C'est l'OEECI --