o:id 46458 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46458 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Bilan du Hadj 2004 : Harrissou Fofana charge Gnonkonté dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46165 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1057 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23476 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46186 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46194 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46226 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/653 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2004-07-27 dcterms:identifier iwac-article-0006654 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Il y a un mois, le commissariat du Hadj 2004 (pèlerinage à la Mecque) trouvait négatif le bilan de cet événement (256 millions FCFA de déficit) avant de demander l'indulgence des 13 associations islamiques très mécontentes. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46316 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 bibo:content Il y a un mois, le commissariat du Hadj 2004 (pèlerinage à la Mecque) trouvait négatif le bilan de cet événement (256 millions FCFA de déficit) avant de demander l'indulgence des 13 associations islamiques très mécontentes. Le ministre des Cultes, Désiré Gnonkonté, renvoyait de son côté les uns et les autres à un séminaire, dont la date reste à déterminer, afin de situer les responsabilités. Pour El Hadj Harrissou Fofana, tout cela relève d'une tragi-comédie dont le personnage central n'est rien d'autre que le ministre PDCI. Le chef de Al Coran, s'est saisi de son bâton de pèlerin, dimanche matin, au siège de sa Communauté religieuse nationale pour l'appel à Allah (Adjamé-Fraternité), pour dresser "le vrai bilan du Hadj 2004". Dans son argumentation, El Hadj Harrisou Fofana est parti d'un fait : depuis 1990, l'Etat ivoirien a concédé l'organisation du pèlerinage à la Mecque aux associations islamiques. Ce qui réduit leur ministère de tutelle au rôle d'encadrement, de conseil et de caution morale. Mais, a-t-il dénoncé, le ministre Gnonkonté a abusé de son autorité pour violer la convention avec la complicité du Conseil national islamique (CNI) de El Hadj Idriss Koudouss. Feuille de route et règlement intérieur imposés, présidents de commission marqués CNI, CNEP créé par arrêté à l'insu des associations, budget non rendu public, absence de bilan financier détaillé et de rapport d'activités de chaque commission après le Hadj, ouverture d'un compte secret, recrutement de pèlerin, signature d'un contrat douteux avec une banque La liste des accusations portées par Harrissou contre le ministère des Cultes est longue. La colère du chef de Al Coran qu'il dit être la conscience vigilante est d'autant plus énorme qu'il a affirmé que sur 2215 musulmans qui ont versé leur argent à la banque, seuls 1836 ont effectué le pèlerinage à la Mecque. Les autres, au nombre de 360 ayant été bloqués à l'aéroport d'Abidjan et parmi eux pour la première fois, près de 10 ayant trouvé la mort. "Les survivants, quant à eux ont porté plainte. Ils réclament au ministre plus de 97 millions, ils veulent leur argent", a-t-il hurlé. El Hadj Harrissou a ajouté que le président de la République, Laurent Gbagbo, a soutenu ce Hadj 2004 à hauteur de près de 500 millions FCFA et s'est dit surpris que les musulmans de Côte d'Ivoire fassent black out sur son geste. En définitive, le chef Harrissou a exigé qu'une enquête approfondie soit ouverte par les autorités policières sur cette affaire qui n'honore pas la république aux yeux du monde et de l'Arabie Saoudite en particulier. Car, a prévenu le chef de Al Coran, le pèlerinage à la Mecque revêt un enjeu hautement politique dans la mesure ou son échec est aujourd'hui interprété par les mosquées comme la preuve que les autorités politiques ivoiriennes détestent les musulmans au profit des chrétiens. --