o:id 46448 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46448 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Leçons de religion dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46333 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23606 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46194 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46214 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2003-10-18 dcterms:identifier iwac-article-0006644 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract L'étymologie du mot "religion" nous renvoie à trois mots latins: religio (l'attention scrupuleuse), relegere (recueillir), religare (relier). En un mot, c'est regarder le monde avec une attention scrupuleuse, recueillir et relier. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/312 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/456 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 bibo:content L'étymologie du mot "religion" nous renvoie à trois mots latins: religio (l'attention scrupuleuse), relegere (recueillir), religare (relier). En un mot, c'est regarder le monde avec une attention scrupuleuse, recueillir et relier. Voilà la devise de tout écrivain, selon l'académicien français Erik Arnoult alias Erik Orsenna (cf. Le Monde des Livres du 18 juin 1999). Linguiste et chroniqueur, je fais mienne cette devise qui me permet de revisiter Le Livre Saint, Le Coran, afin de mieux comprendre ce qui arrive à mon pays, las d'une sale guerre qui a plus d'un an d'âge. Quelle triste histoire ! Elle commence par un coup d'Etat dont l'échec tourna à la rébellion qui, à son tour, veut tourner à la sécession, nom de l'impensable. Ils voulaient du sucre, ils en récoltent un goût très amer. Au nom de la colère de Dieu qui a oint la Côte d'Ivoire de sa Grâce. Tout se paie (cash) ici-bas, sauf la mort. Et sur le propos, le Prix Nobel Elie Wiesel nous apprend que "quand les hommes cessent de croire en Dieu (et c'est le cas des rebelles avec leurs gris-gris), ce n'est pas qu'ils ne croient plus en rien, mais ils se mettent à croire en n'importe quoi " (cf. « Le Temps des déracinés", Seuil, Paris, 2003, p.127). Nouvel ordre politique ? N'importe quoi. Je suis musulman comme d'autres sont chrétiens...ou rebelles contre Dieu. La guerre est aussi un blasphème. Comme les chrétiens, je suis rattaché, sous ce ciel unique qui nous sert de toit, à un tronc commun: l'attestation de l'unicité de Dieu et notre foi en Lui. Un sondage dans Le Coran m'apprend que, bien avant de descendre sur terre, les âmes des hommes furent convoquées en présence de Dieu, dont elles attestèrent l'existence. Dieu dit alors à ces âmes : "Ne suis-je pas Votre Seigneur?" "Oui, certes, répondirent-elles, nous l'attestons !" (cf. Hampaté Bâ, "Aspect de la civilisation africaine", Présence africaine, Paris, 1972, p.57). Dans ma religion donc, Il est Allah, Unique, Omniscient... Il est Rahamâni (Le Clément, Le Miséricordieux), Il est rah'imi (Le Très Miséricordieux). Seigneur des mondes (rabbil âlamina), Il est celui qui a prédestiné et dirige tout (wallajî qaddara fahadâ)...En vérité, Il sait ce que nous ne savons pas et voit ce que nous ne voyons pas. C'est Lui qui dit la Vérité et c'est Lui qui met l'Homme dans la bonne direction (autrement dit, c'est l'homme qui se met lui-même dans la mauvaise direction et dans de sales draps). Dans les sillons de la bonne direction, il apparaît clairement que c'est Allah qui établit les pouvoirs. Il donne le pouvoir à qui Il veut, quand Il veut et comme Il veut. C'est donc peine perdue que de s'attaquer à un pouvoir établi par Dieu, car, au finish, vous vous rendez compte que ce type de pouvoir est indémontable, incassable. Et c'est bien le cas du pouvoir de Laurent Gbagbo, président de la République de Côte d'Ivoire. Nul ne peut contre la volonté de Dieu. Tous ceux qui ont foi en Dieu et cherchent protection auprès de Lui le savent. Seuls des voyous cachés sous des boubous de prières jouent aux hypocrites et soumettent le spirituel au temporel. Des indignes de Dieu, appelés aussi "Allajougou" (ennemis de Dieu). Ainsi donc, tu veux OO, tu veux pas OO ! la volonté de Allah, le Très Miséricordieux s'impose toujours aux humains que nous sommes. Devant Lui, le gré humain se soumet. Pour être essentiel, imaginons que tous les Ivoiriens se mettent d'accord pour que Laurent Gbagbo quitte le pouvoir. Si telle n'est pas la volonté de Allah, Laurent Gbagbo gardera son pouvoir tout le temps imparti par Lui. Cela est une leçon à retenir. Une autre leçon enseigne que si tous les Ivoiriens se mettent d'accord et souhaitent que Alassane Dramane Ouattara, le mentor du RDR, soit président de la République, si Allah ne le veut pas (et c'est bien le cas pour lui), il ne le sera jamais. Tous les "oustases" (chefs religieux et autres marabouts) le savent. De la même façon qu'il est écrit par Dieu que Henri Konan Bédié, président du PDCI, ne sera plus jamais chef de l'Etat après un temps de jachère, de même il est écrit que Alassane Ouattara fut Premier ministre mais qu'il ne sera jamais président de la Côte d'Ivoire. Tout simplement parce que les malheurs, la haine que Alassane Ouattara a déversée sur notre pays (béni de Allah) rappelle l'histoire de Abou-Lahab. En plus d'être l'un des oncles du Prophète Muhammad (Que son Nom soit béni), Abou-Lahab fut paradoxalement l'un des pires ennemis de l'Islam. Aidé dans sa tâche par sa femme, Umm Jamil, soeur d'Abou Soufyane. C'est elle qui jetait des branches épineuses la nuit, devant la maison du Prophète qui rentrait par des rues non éclairées, tardivement après la prière devant la Kaaba. Dans La Sourate 111, intitulée "Al-Masad" (Les Fibres), il est écrit ceci : "Que périssent les deux mains d'Abu-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres". Quelle fin tragique et quelle ressemblance ! Sur les infidèles, les mécréants, les méchants, les pervers et les haineux, la colère de Dieu est foudroyante et sans pitié. C'est pourquoi il faut aimer son prochain, et ceux qui combattent sans haine ni rancune (comme c'est le cas de Laurent Gbagbo) ne doivent pas dire "Dieu est dans mon coeur", mais plutôt : "Je suis dans le coeur de Dieu ". En ce lieu sécurisé, on comprend plus que jamais que Allah est un Dieu de qualité. C'est pourquoi on dit logiquement que "tout ce qu'il fait est bon ". Ainsi la guerre à nous imposée n'est ni un malheur, ni une catastrophe naturelle (encore moins un tremblement de terre), mais ... une épreuve. Cruelle et dure a été l'épreuve. Mais notre pays, qui bénéficie de la Grâce divine, s'en sortira plus fort. Inch Allah! Les signes qui annoncent le bout de tunnel sont là, nos ennemis comprenant à leurs dépens qu'il n'y a pas d'armes supérieures aux armes de Dieu, le Tout-Puissant. Ses armes ont commencé à frapper sans que ne tonnent les armes des loyalistes. Jugez-en vous-même: la mort de Doh Félix, la mort de Sam Bockarie, le Président libérien Charles Taylor chassé du pouvoir comme un vulgaire voyou, les ennuis de IB en France avec les services secrets français, la conversion à la République de Roger Banchi, les fusillades entre les rebelles devenus des braqueurs de banques en zone rebelle..., la tentative de coup d'Etat contre Blaise Compaoré, Président du Burkina Faso (juste un petit bruit des armes de Dieu). Pour Blaise, le pire est devant. Tout cela, sans un coup de fusil venant du camp des loyalistes, celui des FANCI. Une amie mienne, poétesse de son état, me signale que la France n'échappe pas, elle aussi, à la colère et aux armes de Dieu : la canicule dévastatrice de l'été et les difficultés budgétaires du gouvernement Raffarin en sont les signes. J'ai souvenance qu'au mois de juin 2003, j'ai été invité à une séance de prières à l'INJS de Marcory. Le pasteur qui officiait la cérémonie avait révélé que "dans six mois (maximum), la France qui a planifié la guerre contre la Côte d'Ivoire, bénie de Dieu, connaîtra une sécheresse financière sans précédent ... et que Dieu ne pouvait pas accepter ce qu'elle faisait goujatement à la Côte d'Ivoire... ". Ce jour, j'eus un petit rire silencieux de Saint-Thomas. L'actualité lui donne aujourd'hui raison. Tout est en train de s'effondrer pour les ennemis de la Côte d'Ivoire, ennemis de Dieu... La nuit ne dure pas toujours. Le soleil qui, par son orgueil et sa puissance, "fait ployer tout ce qui vit en bas" point toujours. Voilà une autre leçon de religion... de Allah le Tout-Puissant qui, de là-haut, veille sur le peuple ivoirien et lui conseille (en tout lieu et en toute circonstance) la lucidité et le discernement. Gloire à toi Seigneur ! --