o:id 46433 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46433 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Les musulmans ont célébré l'Aïd el Fitr dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46166 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23659 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23699 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2002-12-07 dcterms:identifier iwac-article-0006629 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les musulmans de Côte d'Ivoire, à l'instar de la plupart de leurs coreligionnaires du monde, ont célébré, hier, l'Aïd El Fitr qui consacre la fin du jeûne du ramadan débuté le 6 novembre dernier. Durant un mois, les adeptes de la religion de Mahomet se sont abstenus de boire, de manger et d'avoir aucun commerce charnel, du lever au coucher du soleil. Selon les musulmans, le jeûne du ramadan est le quatrième pilier de l'Islam qui vient juste après le double témoignage de l'unicité divine et la conviction que Mahomet est l'Envoyé de Dieu, l'observation des cinq prières quotidiennes, la contribution aux oeuvres sociales et juste avant la visite, si les moyens le permettent, au temple de Dieu qui est la Mecque. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/395 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46175 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46256 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/489 bibo:content Les musulmans de Côte d'Ivoire, à l'instar de la plupart de leurs coreligionnaires du monde, ont célébré, hier, l'Aïd El Fitr qui consacre la fin du jeûne du ramadan débuté le 6 novembre dernier. Durant un mois, les adeptes de la religion de Mahomet se sont abstenus de boire, de manger et d'avoir aucun commerce charnel, du lever au coucher du soleil. Selon les musulmans, le jeûne du ramadan est le quatrième pilier de l'Islam qui vient juste après le double témoignage de l'unicité divine et la conviction que Mahomet est l'Envoyé de Dieu, l'observation des cinq prières quotidiennes, la contribution aux oeuvres sociales et juste avant la visite, si les moyens le permettent, au temple de Dieu qui est la Mecque. Dans la pratique, la prière d'hier est d'un genre spécial. Elle s'est déroulée aux environs de 9h dans les mosquées ou dans les lieux publics et a pris la forme de deux génuflexions ponctuées pour la première de l'expression "Dieu est le plus grand" répétée à six reprises, et pour la deuxième, cinq fois après la posture du redressement. A chacun des deux génuflexions, la Fatihah ou "l'ouverture" et une autre sourate du Coran ont été récitées à voix haute par l'Imam puis un prêche comme celui de la prière du vendredi a été prononcé pour clore la cérémonie. Contrairement aux idées reçues, l'Islam est, affirment les musulmans, la religion de tolérance par excellence et qui reste ouverte sur le monde car il est écrit "Point de contrainte en la religion" (le Coran) la génisse : II, 256 et les musulmans sont avertis que leur foi serait incomplète s'ils ne croient pas à tous les prophètes et messagers antérieurs à Mahomet (la Génisse II, 285). Pour les musulmans, le bréviaire de référence, le Coran, est une oeuvre inclassable car il est l'émanation du tout puissant qui s'est tellement appliqué dans son élaboration qu'il est quasiment impossible d'en déceler des lacunes ou des imperfections. Selon les musulmans, la seule preuve de cette réalité est la célèbre formule "19 sont chargés d'y veiller" contenue dans la sourate (chapitre) 74, verset 30). Autrement dit, confient les musulmans, à quiconque voit en l'illettré Mahomet l'auteur du Coran, Dieu oppose à titre de défiance, le nombre 19. C'est-à-dire l'alpha et l'oméga car ce nombre commence par le plus petit numéral du système mathématique et se termine par le plus grand. Pour le théologien Ahmed Deedat, l'ordre chronologique de la révélation coranique fait apparaître qu'aux 5 premiers versets de la sourate 96 révélés au prophète ont suivi 14 autres au cours de la quatrième visite de l'Archange Gabriel. Ce qui fait un total de 19 versets. Mieux, ces cinq versets de la toute première révélation ont exactement 19 mots. Le nombre des mots de ces versets font un total de 76 lettres, soit un multiple de 19. Plus intéressant, poursuit le musulman sud-africain, ce même 96e chapitre, est exactement le 19e chapitre quand on compte les sourates du Coran à l'envers. Le nombre de chapitre du Coran qui est de 114 est aussi un multiple de 19. Plus troublant, les formules "Au nom de Dieu, le plus clément, le plus miséricordieux", et "le plus miséricordieux", apparaissent dans l'ensemble du Coran, un nombre de fois qui est aussi un multiple de 19. Interrogé sur les possibilités de réalisation d'un livre écrit sur la base d'un système de calcul bâti sur le chiffre 19, l'ordinateur aurait répondu que les chances d'une telle possibilité sont de l'ordre de 626 septillions, contre une seule chance que cela se produise. Et on ne peut pas que rester perplexe devant la sentence "C'est Nous qui avons révélé le Coran ! Et c'est nous qui en sommes gardiens" (chapitre 15, verset 9) quand on sait que depuis l'époque de sa révélation, il y a 1400 ans, le Coran n'a subi aucune altération, ni du vivant du prophète Mahomet ni après sa mort. Conclusion qu'il n'existe aucune explication humaine au Coran. Koné Fidel El Hadj Bakary Chérif (Front de la Oummat islamique) : "Que les musulmans prient pour la paix dans le pays" "L'unité, la paix et la tolérance constituent les trois ferments de la célébration de cette fête de Ramadan. Tous les musulmans ont prié pour le pays et doivent le poursuivre. Nous avons prié Allah pour qu'il bénisse les gouvernants afin que les négociations de Lomé se soldent par un succès. Nous demandons aux rebelles de déposer les armes. Que le gouvernement pense à la sécurité des populations dont il a la charge et soit tolérant, même si les rebelles n'en font pas autant. Les rebelles sont venus pour tuer les populations. Nous demandons aussi à toutes les religions de prier Dieu afin de sceller l'unité du pays". Ce sont en ces termes que El Hadj Bakary Chérif, guide spirituel du Front de la Oummat islamique (FOI) et imam de la grande mosquée d'Attécoubé, a résumé son sermon livré, hier, à l'occasion de la prière de la rupture du jeûne. L'unité et la paix en Côte d'Ivoire ont été, également, les thèmes centraux du sermon de El Hadj Gaye, imam de la mosquée sénégalaise de Treichville, en présence de nombreux fidèles dont M. Mamadou Wélé, représentant de l'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire. --