o:id 46431 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46431 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Meeting de l'ONG "La Voix du Nord" : "Les premières victimes de cette guerre sont nos parents du Nord" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46241 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46194 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46326 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2002-12-03 dcterms:identifier iwac-article-0006627 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les jeunes ivoiriens ressortissants du Nord, réunis au sein de l'ONG, "La Voix du Nord", ont décidé d'opposer la "pédagogie de l'Amour" à celle de la haine pour avoir raison de la campagne d'intoxication dont leurs parents sont l'objet dans les villes des zones occupées. samedi dernier, au cours d'un meeting organisé à la place Ficgayo de Yopougon, M. Yossouf Fofana, président de l'ONG, a déclaré que "les étrangers sont musulmans comme nous et connaissent nos pratiques. Dès leur arrivée, ils s'infiltrent parmi nous et se déclarent Dioula. Nous allons demander au gouvernement de prendre des dispositions par rapport au mot : Dioula. Il faut exiger des soi-disant dioulas qu'ils disent leur ethnie exacte. Nous venons tous du Nord. Moi, je suis de Séguéla. Mon village est Gbétogo. Mon quartier, au village, est Djimédala. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/328 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/357 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46294 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46316 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 bibo:content Les jeunes ivoiriens ressortissants du Nord, réunis au sein de l'ONG, "La Voix du Nord", ont décidé d'opposer la "pédagogie de l'Amour" à celle de la haine pour avoir raison de la campagne d'intoxication dont leurs parents sont l'objet dans les villes des zones occupées. samedi dernier, au cours d'un meeting organisé à la place Ficgayo de Yopougon, M. Yossouf Fofana, président de l'ONG, a déclaré que "les étrangers sont musulmans comme nous et connaissent nos pratiques. Dès leur arrivée, ils s'infiltrent parmi nous et se déclarent Dioula. Nous allons demander au gouvernement de prendre des dispositions par rapport au mot : Dioula. Il faut exiger des soi-disant dioulas qu'ils disent leur ethnie exacte. Nous venons tous du Nord. Moi, je suis de Séguéla. Mon village est Gbétogo. Mon quartier, au village, est Djimédala. Les réalités au Nord sont toutes les mêmes et chaque ressortissant du Nord de la Côte d'Ivoire doit pouvoir donner ces informations" a-t-il déclaré, dénonçant les rebelles qui disent être venus pour le bien des musulmans et des peuples du Nord, exclus. Alors que lorsqu'on découvre le corps d'un assaillant tué, il est toujours bardé d'amulettes, de gris-gris, ce qui est contraire à l'Islam. "Ils détruisent tout, droguent nos petits frères, font fermer les écoles. Est-ce cela venir sauver le Nord" ? "Non", a répondu la foule présente parmi laquelle figuraient plusieurs imams conduits par El-Hadj Chérif. Entouré de cinq autres dignitaires religieux, il a fait des prières et donné des bénédictions au début du meeting. Ensuite, le jeune Touré Moussa dit Zéguenn a, au nom du Mouvement International des anciens de la Fesci, déclaré que la région et la religion de leurs parents ont été prises en otage par les terroristes pour en faire un prétexte pour leurs crimes. "Nos parents sont intoxiqués. Ils sont les premières victimes de cette guerre", a-t-il soutenu, demandent aux Ivoiriens originaires du Nord d'apprendre à défendre leur patrie pour ne pas être phagocités. "Chez nous, dans le Nord, on ne vend pas la terre comme au Sud. Les étrangers venant du Mali, de la Guinée ou du Burkina Faso n'ont donc pas pu s'installer. Ils sont descendus vers le Sud en se disant tout simplement "Dioula". Résultat dans toutes les villes, il y a des quartiers dits Dioulabougou. Et dans ces quartiers, il y a plus d'étrangers que d'ivoiriens". Quant à Djué Eugène, président du MPTCI, il a demandé aux uns et aux autres "de ne se sentir, ni inquiets, ni complexés car ceux qui les traitent de xénophobes sont les Français qui ont voté à 20% pour Jean-Marie Lepen. Laurent Gbagbo est un président qui refuse de brader son pays. Et les blancs n'aiment pas ça. C'est pourquoi ils ont armé et soutiennent les rebelles". Le MPTCI pense donc que "La récréation de Lomé est terminée. Il faut une offensive intense et brève pour libérer la Côte d'Ivoire. Le temps joue contre nous". A la suite de Franck Rabet, président du Forum national de la jeunesse, qui a promis de porter plainte contre Constance Yaï et Dramane Ouattara ; Diomandé Mamy, député d'Adjamé a fustigé le comportement du "spécialiste des sauts au-dessus des murs" et déclaré qu'il n'existe aucune ethnie dioula en Côte d'Ivoire. "Moi, je suis mahouka. On abuse de nous ! Chez mes frères sénoufo, les Soro sont devenus Coulibaly ; les Tuo, des Diarrassouba ; les Silués, des Koné ; les Yéo, des Ouattara et les Soro, des Coulibaly. Il faut que chacun redevienne lui-même". Quant à Mme Touré Awa, secrétaire générale de l'Association des Femmes du Grand Nord, elle a demandé au chef de l'Etat, après tout ce temps perdu à Lomé, de prendre ses responsabilités pour libérer le pays. Ce meeting a bénéficié du soutien du MIFED, représenté par Mme Bahin. Il a pris fin avec le chant de l'Abidjanaise, "lien commun des musulmans, des chrétiens, des bossonistes, etc., qui sont véritablement ivoiriens", selon le président de "La Voix du Nord". --