o:id 46395 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46395 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title "Il n'y aura pas de guerre en Côte d'Ivoire au nom de la religion" dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46195 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1023 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46194 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46292 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/662 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/945 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2001-06-12 dcterms:identifier iwac-article-0006602 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract h15mn. C'est le temps qu'a duré, hier lundi 11 juin, la rencontre du chef de l'Etat et la communauté musulmane de Côte d'Ivoire au grand salon de la présidence de la République, au Plateau. Selon des indiscrétions, le président Laurent Gbagbo, après avoir écouté les uns et les autres (il y a eu, au total, 8 interventions), a demandé à ceux des musulmans qui se disent marginalisés de dépassionner les débats. Et qu'aucune action n'est dirigée de façon spécifique contre les musulmans. Qu'il y a eu certes des injustices, non pas seulement contre les musulmans, mais contre toutes les composantes de la société ivoirienne qu'elles soient croyantes ou pas. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23691 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46294 bibo:content h15mn. C'est le temps qu'a duré, hier lundi 11 juin, la rencontre du chef de l'Etat et la communauté musulmane de Côte d'Ivoire au grand salon de la présidence de la République, au Plateau. Selon des indiscrétions, le président Laurent Gbagbo, après avoir écouté les uns et les autres (il y a eu, au total, 8 interventions), a demandé à ceux des musulmans qui se disent marginalisés de dépassionner les débats. Et qu'aucune action n'est dirigée de façon spécifique contre les musulmans. Qu'il y a eu certes des injustices, non pas seulement contre les musulmans, mais contre toutes les composantes de la société ivoirienne qu'elles soient croyantes ou pas. Et que c'est justement pour régler tous ces problèmes qu'il faut mettre balle à terre et aller à la réconciliation sans a priori. C'est l'imam Cissé Djiguiba qui, au nom de toute la communauté musulmane, a fait le point de la rencontre : "L'objectif de cette rencontre est de faire en sorte que nous puissions sortir grandis des tourments que la Côte d'Ivoire traverse actuellement et que la Côte d'Ivoire se réconcilie avec elle-même et que ses fils puissent se réconcilier avec eux-mêmes. Il a été soulevé, à cet effet, pas mal de problèmes. La communauté musulmane, de façon générale, a été victime d'un certain nombre de faits, d'injustices depuis 1993 jusqu'à ce jour. Nous demandons donc au chef de l'Etat de tout mettre en oeuvre pour faire arrêter ces exactions par rapport à la carte d'identité, par rapport au génocide qu'il y a eu à Abobo, à Yopougon et le charnier. Il faut que la lumière soit faite sur tous ces faits. Car c'est par la justice qu'on peut arriver à réconcilier tout le monde. Nous avons aussi posé le problème des religions de façon générale et leur fonction. Nous n'avons jamais voulu nous interférer dans la politique. C'est aux politiciens de faire un effort pour mettre les religieux dans leur conteste. Il n'y a jamais eu de guerre en Côte d'Ivoire au nom de la religion, et il n'y en aura pas, à notre avis. Mais cela passe par l'application de la laïcité que nous appelons de tout coeur. Car la Côte d'Ivoire ne peut être l'affaire d'une seule religion". Invité à commenter l'interview incendiaire de l'imam Aboubacar Fofana paru dans "le Jour" n°1873 le matin même de la rencontre avec le chef de l'Etat, l'imam Djiguiba a dit ne l'avoir pas lue. Cependant, il en a fait le commentaire suivant : "Nous partageons les mêmes préoccupations. Des cris de douleur peuvent s'exprimer de mille manières. Vous avez votre voie pour l'exprimer, une autre voie peut l'exprimer, la douleur reste la même. C'est ce qu'il faut retenir. C'est donc la douleur qu'il faut soigner". Il est bon de savoir que l'imam Aboubacar Fofana, auteur de ladite interview qui est une véritable incitation à la guerre civile et porte-parole du Conseil supérieur des imams (COSIM), a brillé par son absence à la rencontre avec le chef de l'Etat. Pour finir, l'imam Cissé Djiguiba s'en est pris aux forces de l'ordre : "Les forces de l'ordre ont été à la base d'un certain nombre d'exactions, de mort d'hommes. Il faudrait alors redéfinir le rôle et la fonction des forces de l'ordre". --