o:id 46380 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46380 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Mutilations génitales féminines : la Fondation Djigui pour un programme national de lutte dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/46182 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1023 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23483 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/45390 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2015-02-16 dcterms:identifier iwac-article-0006588 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les mutilations génitales féminines (Mgf) en Côte d'Ivoire continuent de causer des dégâts. 38% des femmes en âge de procréer en sont victimes selon l'enquête démographique de santé 2012 de Côte d'Ivoire. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/269 bibo:content Les mutilations génitales féminines (Mgf) en Côte d'Ivoire continuent de causer des dégâts. 38% des femmes en âge de procréer en sont victimes selon l'enquête démographique de santé 2012 de Côte d'Ivoire. C'est fort de cette réalité que la Fondation Djigui la grande Espérance a appelé vendredi dernier dans un hôtel d'Abidjan, au terme d'un atelier national pour la mise en œuvre de la résolution A/RES/67/146 des Nations Unies sur l'intensification de l'action nationale visant à éliminer les Mgf, le gouvernement ivoirien à élaborer " un programme national de lutte contre les mutilations génitales féminines ". L'Imam Cissé Djiguiba a révélé que l'excision est " une pratique qui existe depuis 3000 ans avant Jésus-Christ. Donc, elle n'a rien avoir avec la religion ". Pour l'Imam qui fait de la lutte contre les Mgf, son cheval de bataille, car attribué selon lui, à tort à l'Islam comme une pratique recommandée par le saint Coran, les échanges lors de l'atelier ont mis l'accent sur " la répression des auteurs de mutilations génitales féminines, l'intensification de la sensibilisation en vue de barrer définitivement la route aux défenseurs sans arguments valables de la pratique ". Mme Sarah Fadiga Sako, première vice-présidente de l'assemblée nationale, a appelé au nécessaire changement de mentalité des communautés. " J'encourage les initiatives concertées pour sensibiliser ces communautés cibles ", a-t-elle lancé. Une pratique qui est pour la ministre de la Solidarité de la Famille, de la Femme et de l'enfant, Mme Anne Ouloto, " un acte contre nature ". Elle s'est dite favorable à la célébration officielle de la journée du 6 février, comme la journée commémorative de la tolérance zéro aux Mgf. Et aussi, pour un plan d'action de lutte contre les Mgf " où tout le monde aura son rôle à jouer ". --