o:id 44809 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44809 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Plume Libre #39 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23540 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23601 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/39797 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1995-05 dcterms:identifier iwac-issue-0001359 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/39798 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Mensuel islamique ivoirien d’informations générales bibo:content TERIEUR MINISTERE DE Fatiha pour DIRET Sur les antennes d'Africa n ° 1 Le ministre de la Justice insulte les ivoiriens 6. P Confirmation de l'épuration ethnique ? Le doyen Coffi Gadeau s'est fourvoyé ! Dembélé Fausseni Doumbia Ibrahim Bédié les retient en prison depuis le 21 février 1995 MINISTERE DE L'INTERIEUR RÉGIE DU DÉPOT LÉGA 6-ABIDIAN Coran Non, Dieu ne pardonne pas qu'on Lui donne quelque associé. En deçà, Il pardonne à qui Il veut. Mais quiconque donne à Dieu quelque associé blasphème d'un énorme * PLUM UME sibre MISTER REU Depot Legal 09-5-95 MENSUEL ISLAMIQUE IVOIRIEN D'INFORMATIONS GÉNÉRALES peche. Mai 1995-Du 1er au 30 Zoul-Hidja 1415 H 200 F-N ° 039 (S. IV V. 48) - Aujourd'hui, le gouvernement pave les mús Et pourtant, il suffit d'interroger l'histore ans en monnale de singe Un dossier pour comprendre Comment les musulmans ont fait le P. D. C. I... 50 ANNEES DE PAIX EDITO-PLUME Le PDCI et les musulmans : OPTIME Dépôt légal : Nº 2732 du 07-09-91 est édité par le Groupe Plume Libre Petite Mosquée de la Riviera 08 B. P 2462 Abidjan 08 Tél. : 43-47-58 des cris de détresse ! Par Leyla Daloufa Directeur de Publication : Dembélé Fausséni musulmans prennent leurs distances et le PDCI voit s'éloigner, comme un naufragé regardant impuissant la barque de sauvetage le quitter, son soutien le plus sûr et son allié le plus solide. D'autres partis apparaissent, s'organisent. Chacun lorgne du côté de cette communauté incontournable pour la conquête du Pouvoir en Côte d'Ivoire. Le PDCI, voyant " le gâteau " lui échapper crie sa détresse. Ceux qui se positionnent le mieux sont taxés de partis " Dioulas ". La polémique dans la mauvaise foi est relancée de plus belle. animée par l'essentiel par le PDCI qui semble oublier sa propre histoire. * NTRE le PDCI et les musulmans, l'histoire semble se répéter, mais cette fois dans l'autre sens. Dans les années 1949 1950. aux moments les plus durs de la lutte, les adversaires de ce parti, eu égard à l'engagement des musulmans à ses côtés. traitaient le PDCI de partie de " Dioulas ". D'aucuns mêmes parlaient de menace intégriste musulmane sur le pays. Contre vents et marrées et malgré l'achamement de l'administration coloniale. les musulmans ont largement contribué au succès de ce partir. A parti de 1990, suite à une série d'humiliations et de persécutions dont le Pouvoir sembie être le principal responsable, c'est la rupture. Les E Rédacteur en Chef : Kone Zacharia Secrétaire Général de la Rédaction : Koné Seydou Photos Ojekale Mahmoud et Inza Koné Micro-Composition : ASNI 01 BP 6497 Abidjan 01 Tel : 45-79-24 Impression : Imprimerie Reprographie Tél : 37-03-28 Distribution Edipresse Tel 37-17-27 / 18-60 Tirage : 10. 000 exemplaires Au sommaire de ce numéro : - Edito-Plume Le PDCI et les musulmans : des cris de détresse P. 2 Détente P. 2 LD Plume Politique Sur les antennes d'Africa N ° 1 : Faustin Kouamé insulte les ivoiriens P3 Confirmation de l'épuration ethnique ?: le doyen s'est fourvoyé P 3. Dossier : Pèlerinage : à qui profite le bicéphalisme ? 222 Jamais, plus jamais ! Une nuit pour Dembélé et Doumbia Plume dans le quotidien Lettre à mes amis de la MACA P. 5 P. 5 P. 6. Insolite P. 6 Journée de la femme P. 7 Plume en liberté Comment les musulmans ont fait le PDCI... P. 8 Israël, le nucléaire et le reste du Moyen-Orient P. 4 3 : 4 Mots Croisés N ° 26 VERTICALEMENT : 1-Exercices physiques 2-Dans un sens, il n'est pas très malin Lettres de colonisation. 3-Mecs-Ordonnée, elle est pleine. 4-Lettres de coffret Dans arbitrer 5-Coutumes Voyelles de vieille 6-Accuser. 7-Lettres de cruel Pas hautes 8-Redingotes longues. 9-Habillée à l'envers. 10. En instance d'être appelé SOLUTION DES JEUX PRECEDENTS Le Mot Caché N ° 23 : Henri Konan Bodié Mots Croisés N ° 25 : Le Mot Caché N ° 24 DETENTE 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 Ils ne croient pas Air Ami Avenir-Cils == > > - Dent Croyance Epouser Par Farces Juvenile IV Jugements Sendo Mosquée-Moustapha Muezzins VI Oustaze Raisins-Vase VII VIII S T S NS EAN NT JEC M JUG UGE Horizontalement : IX E M N U A. E < W I-Procureurs. Il-Outrées-Et. Ill-Lscu (seul) Siegr. IV-lo-Nos-la. V-Tribun-Uot. VI-Li-Naino. VII-Questour. VIII-Uos (sou) - Tari. IX Eg-Parosse. X-Salamalecs. Verticalement : × ERI V DENT ° HORIZONTALEMENT : NNW UMS M NRS ES 0 0 E Z C U EN NAY ORC I E U - Intrigues. Il-Tanto à l'onvers-Lottros do Ronó. Ill-Filamont blanchâtre-Domourer dans uno cuvo. IV-Assombrios. V-Très affirmatif-Choix. VI-Rassombler Dernière demeure dans le 1-Politiques. 2-Rusor-Uoga (Agou). 3-Oto désordro. VII-Rojotó Lettres do scalaire. Vill-lles. 4-Cru-Bis-Pa. 5-Uo-Nu-Team. 6-Doctour juif Voyelles de ciol. IX-Sans tôtos-Directeur régional. X-Expression. S NSN S U O P E TA L I - N - AKAT RCMH R L - - I E P NW N 1 Z Rosonne Ra, 7-Esis (sisc) - Autol. 8-Uirase. 9-Région-Rsc. 10-Stratégies. CES AR T E FI - • M TSU OM U SAHP AT S MERE / Mai 1993 / Du ler au 30 Zoul-Hidja 1415 / Page 2 PLUME POLITIQUE Sur les antennes d'Africa n ° 1 Faustin Kouamé insulte les ivoiriens ! Par Leyla Daloufa C'est méconnaître que de telles lois Join des aspirations profondes des populations n'attirent pas leur adhésion et deviendront par ce fait même scélérates. Le comble sera atteint dans cette émission lorsque répondant à une question sur L ' EMISSION " une pour convaincre de la chaîne continentale " Africa n ° 1 " recevait sur son plateau le Samedi 22 Avril demier le ministre ivoirien Me Faustin Kouamé. Entre autres, l'animateur Issouf Saliou Mohammed et deux autres collègues ont soumis le ministre au feu roulant des questions portant sur le fameux Code Electoral de Bédié. l'organisation pratique des prochaines échéances électorales en Côte d'Ivoire et la réinstauration (pratique) de ' la peine de mort dans le pays d'Houphouet Boigny. Pour une fois que l'un de nos princes de la république n'était pas caressé dans le sens du poil par les " journalistes professionnels de service ". Me. Kouamé Faustin a étalé au grand jour sa fébrilité et pis son mépris pour le vaillant peuple ivoirien. Pendant une heure. Me Kouamé Faustin a esquivé les questions essentielles et montré aux yeux du monde entier que pour le pouvoir PDCI, le peuple ivoirien est " un éternel mineur ". Ainsi à la question de savoir pourquoi le gouvemement a fait adopter un Code électoral qui écarterait de la course à la présidence l'ancien premier ministre, le juriste émérite qu'il est censé être, n'a trouvé mieux que de dire : " Ce code a été voté par l'ensemble des députés y compris ceux de l'opposition. I reflète l'opinion de l'homme de la rue et du paysan ". Il y a noté ici la conception du droit de ces hommes pour qui, même dans une situation de crise politique aigue comme celle que vit actuellement le pays, la légalité imposée par l'application mécanique de la volonté d'une majorité dénuée de toute légitimité réelle peut faire force de loi. code n'est contesté que par une oligarchie d'intellectuels opposants. Le paysan et l'homme de la rue en Côte d'Ivoire ne sont même pas préoccupés par ces questions politiques : leurs problèmes. c'est comment manger et dormir (.... ). Ils savent telles grossièretés tenues à l'égard de la population, c'est de démissionner. Est-il en effet possible et admissible de plastronner à un tel niveau de la république un individu qui dit du peuple le peuple détenteur du pouvoir dont il exerce une portion. que ce n'est qu'un ramassis d'ignorants, d'immatures sans aucune conscience politique ? La Côte d'Ivoire est certainement une république entièrement à part. Sinon dans le concert des nations. Me Kouamé Faustin devrait tirer la seule conclusion qui s'impose devant une telle inconduite : tirer sa révérence et partir. En tout cas le peuple ivoirien ainsi humilié aux veux du monde l'observe et à travers lui, tout le Pouvoir PDCI dont il n'est qu'un porte-voix. Très bientôt, il en tirera les conséquences. * heure voir 1 : 1 Les propos du colon Jacques Chirac sont repris par tous ces africains qui ont trahi l'Afrique : " Les africains ne sont pas mūrs pour la démocratie ! " seulement que chaque cinq ans, ils sont appelés à voter C'est tout ". Dans le plus insignifiant des régimes républicains qui a des dirigeants civilisés, le moins qu'on puisse faire après de le rejet categorique du code électoral actuel par l'opposition et la société civile (à travers la presse libre). le ministre de la justice a tenu ses propos d'une extrême gravité : " Le L. D Le doyen s'est fourvoyé In voulant convaincre ses parents de Tiébissou de voter pour Henri Konan Bédié aux prochaines élec Confirmation de l'épuration ethnique ? Le doyen Coffi Gadeau s'est dire à leurs parents pour les amener à soutenir Bédié. Car il existe certainement des contrées dont aucun fils n'est E Grand Chancelier de l'ordre national, s'est complètement planté. Pour lui, les Baoulé de Trébissou doivent soutenir le président Bédié, parce que les fils de cette région occu-pent de hautes fonctions de l'État. Autrement, its n'auraient aucun intérêt à le soutenir. On se demande alors à qui est destiné ce militantisme à conviction prôné par le Grand Chancelier. On pourrait surtout demander à M. Germain Coffi Gadeau ce que les responsables PDCI-RDA des autres régions qui n'ont pas bénéficié d'autant de nominations pourront populations de ces régions doivent-elles emprunter la voie du militantisme à conviction pendant que celles de Trébissou font du militantisme - & condition- ? M. Sémi Bi Zan, recteur de l'université d'Abidjan, n'avait donc pas tort de demander que les cadres de Zuénoula soient nom-més aux hautes fonctions de l'État. Cela lui donnerait cer-tainement beaucoup plus d'arguments pour convaincre ses parents de soutenir Bédié. C'est bien dommage tout pal AK fourvoyé E Samedi 15 Avril dernier. le confrères de de la CI-TELCOM et il a Eh oui ! C'est bien dommage, cher L confrère. Mais c'est pour avoir relevé un peu avant toi cette attitude périlleuse pour notre jeune République que deux journalistes de " Plume Libre " se trouvent dans " l'enfer " de la MACA actuellement. Trois mois de pourriture déjà, de farine, de maladie pour avoir simplement dit " touche pas à mon cadre ". maintenu un autre à la tête d'un des ministères les plus importants de son gouvernement, à savoir le ministre de l'agriculture... ». Ces bouts de phrases ont suscité le commentaire de notre confrère nous préférons vous que Grand Soir Infos et à la place du Chancelier de l'Ordre Procureur de le République ces National M. Germain Coffi propos du " doyen " : « les Baoulé Gadeau a procédé à l'installation de Tiébissou doivent soutenir officielle de la section CNB de Henri Konan Bédié. (... ) Non Tiébissou. Fils de Tiébissou, il en seulement Bédié nous maintenus a profité pour dire à ses parents à la tête d'une des institutions de pourquoi ils doivent soutenir l'Etat, (mais il fait mieux), il a livi Henri Konan Bédié. Nous avons retenu avec nos nommé un de Tiébissou à la tête de la SOTRA, un autre à la tête Hamza PLUME LIBRE / Mai 95 / Du ler au 30 Zoul-Hidja 1415 / Page 3 PLUME POLITIQUE Dossier : Aujourd'hui le gouvernement paye les musulmans en monnaie de singe. Et pourtant, il suffit d'interroger l'histoire pour savoir : C'est peu dire aujourd'hui que d'affirmer que les relations entre le PDCI et les musulmans sont à leur niveau le plus has. Cette situation se nourrit de plusicIES facteurs dont les moins importants ne sont même plus les maladresses repétées du Pouvoir actuel. Pour mieux comprendre l'acharnement dont les musulmans sont actuellement victimes de la part du Pouvoir faisons appel à l'histoire. Le défi actuel du PDCI est à la hauteur du poids et du rôle joué par les musulmans pour l'épanouissement de ce parti. Par Leyla Daloufa Comment les musulmans ont fait le PDCI Korhogo, Ladji Sidibé de Daloa. Yacouba Sylla de Gagnoa, etc. Meme chez les imams où l'engagement politique était rarement perceptible. l'ambiance était favorable au PDCI. Certains d'entre eux comme Ali Baba Timité de Bondoukou. Aliou Sanogo de Kong sont restés fidèles PDCI malgré les inionctions sévères de administration. Notons par ailleurs que dès 1929-1934. le grand centre religieux de Samatiguila était considéré comme un centre de l'opposition à la colonisation. Pendant toute la période de la lutte. il sera un bastion du PDCI. Année 40 le PDCI-RDA issu du Syndicat Agricole Africain s'organise en mouvement de masse. Parti teinté de nationalisme malgré son penchant pour la bourgeoisie agricole africaine, il va voir les foudres de l'administration coloniale s'abattre sur lui. Les fonctionnaires de l'administration et les employés du privé soupçonnés de sympathie à son egard sont persécutés et la pluspart affectés loin du territoire. responsables de bases sont des musulmans. Plus remarquable encore, au sud dans près de la moitié des cas, les secrétaires du PDCI sont des commerçants musulmans. Les reseaux qu'ils controlent au plan économique (route de la kola. secteur de la distribution, transport en commun) sont au service de leur engagement politione Avec eux. le PDCI dispose d'un formidable atout pour son action vers la masse. Interlocuteurs des populations avec les boutiques et les véhicules de transport, ils influencent facilement celles-ci et les gagnent à la cause de leur gagnent à la cause de leur parti. de Dans et l'engagement commerçants musulmans et de la population musulmane au PDCI s'oppose à l'option des populations autochtones. C'est le cas d'Aboisso où les Agni sont majoritairement progressistes sous l'influence de Me Binzème. alors musulmane organise le PDCI. Dans d'autres cas, cet engagement oppose les musulmans entre eux où à l'un des leurs. Là, on notera par exemple le reniement de Sékou Sanogo à Séguéla par les siens au profit d'Houphouet et le boycott largement organisé par les femmes musulmanes des produits du négociant Sékou Baradii à Bouaflé. Ce dernier avait choisi le parti de Mais malgré ce poids et cet engagement à la base. les musulmans vont être payés en monnaie de singe. A la tête du Parti. paradoxalement, il n'y avait pas beaucoup de musulmans. que très peu. Après les indépendances. le PDCI a pendant longtemps fait supporter le fardeau du developpement aux musulmans pendant que les autres se partageaient les dividendes. Cette amitié du cheval et du cavalier à dure jusqu'en 1990 avec le chamboulement politique. Depuis l'avènement du Pouvoir Bédié. les choses se sont accélérées. Les musulmans dans la douleur peut être se sont affranchis de la tutelle d'un parti qui faisait d'eux des vaches à lait. * T'administration coloniale. Il apparait ainsi qu'aucun sentiment d'appartenance religieuse ou ethnique n'a oriente l'action des musulmans. Ils ont été guidé par le souci de soutenir les causes justes, le part de la liberté et de la Si nous n'oublions pas de dignité. Certains notables citer l'action importante des musulmans, bien que n'étant Djibo Sounkalo. Lamine pas membres du PDCI ont Fadiga. Siaka Berté à pesé de tout leur poids en Bouaké et du prince Moctar faveur de ce parti. Pour la Touré à Odienné. on plupart d'ailleurs, un lien comprend aisément que les affectif les rattachait musulmans ont été les particulièrement à principaux leviers du PDCI. Houphouet Boigny : Il s'agit parti qu'ils ont porté à bout de Gbon Coulibaly de bras en y investissant et de leurs personne et leurs biens. colonie (Peleforhosorho) Pour faire face à cette situation. mieux organiser le parti. le soutenir et véhiculer ses idéaux, il trouver des responsables relativement lettrés. disponibles. indépendants l'administration disposants de moyens. Les commerçants musulmans répondaient parfaitement à cette attente. C'est ainsi que dès 1946. ils vont jouer un rôle prépondérant dans la propagande et l'organisation du PDCI. Au nord du pays. la quasi totalité certains cas. des LD Bibliographie : « Le mois en Afrique » Islam et décolo-nisation en Côte d'Ivoire, Yves Person. des que la valable. Malheureusement, ces démissionnaires bénéficieront du soutien des plus hautes instances du pays au point où leur chef de file bénéficiait des bons soins de l'Ambassadeur de notre pays en Arabie. Ce groupe a bénéficié du concours d'une équipe de reportage de la télévision et d'une équipe médicale ; tout cela au mépris de l'arrêté n ° 145 du 26/04/1993 du ministère de l'intérieur. Ces mêmes personnes. cette année, sont pressenties comme représentants officiels de la Côte d'Ivoire en Arabie. La parade a continué au point de leur accorder non seulement des passeports de service mais un passage au journal télévisé du dimanche 26/03/1993. uns et des autres, ce fut une réussite. Mais comme il fallait s'y attendre. les ennemis de l'Islam eux n'en étaient pas satisfaits. En effet, grâce au CNOPM en 93, non seulement les pèlerins ont accompli tous les 13 rites obligatoires mais aussi ils ont échappé à l'escroqueries des demarcheurs qui n'ont de souci que pour le poids de leurs poches. Cette réussite venait une fois de plus montrer l'engagement du COSIM et du CNI à se mettre au service des musulmans dans l'intérêt de l'Islam. Mais puisque l'audience de ces deux structures légales et légitimes troublent certains sommeils, les stratagèmes ont été mis sur pied pour leur rendre la vie difficile. D'abord, c'est le CSI qui entrera en dissidence sans aucune raison Pèlerinage : A qui profite le bicéphalisme ? Par Ryabak Nagbe musulmans ont à travers le COSIM et le CNI, lutté et obtenu l'organisation du pèlerinage grâce à l'arrêté n ° 145 / INT / ATAP / AGP / 3 du 26/04/1993 instituant le Comité National pour l'organisation du pèlerinage à la Mecque. Le Comité des son installation a pris en charge le pélerinage 93. De l'avis des E Hadj, 5è pilier de l'Islam a toujours été organisé en Côte comité interministériel sous la direction du Ministre de l'Intérieur par l'intermédiaire de la direction de l'Administration Territoriale. Au regard des tracasseries dont ils étaient l'objet tant en Abidjan qu'en Terre Sainte, les L d'Ivoire par un Suite page 5 TIME LIBRE / Mai 1995 / du ler au 30 Zoul-Hidja 1415 / Page 4 PLUME des maux vont s'abattre sur notre pays. Ils ont pour nom dévaluation. baisse du pouvoir d'achat. flambée vertigineuse des prix, etc. Ce qui a fait dire à certains que les revenus prennent l'escalier alors que les prix empruntent l'ascenseur. La vie semble être devenue un enfer terrestre. Malgré ces nombreuses embuches, tendant à le distraire à et le dévier de ces nobles objectifs. le peuple de Côte d'Ivoire reste vigilant dans une sérénité imperturbable. pour défendre partout ses intérêts comme il a su bien le démontrer héroïquement à chaque instant de son histoire notamment en 1990. Il dément aussi les théories selon lesquelles le peuple ivoirien est un peuple inactif. Ce n'est pas maintenant qu'il est si proche de la victoire qu'il va se laisser voler sa victoire par une poignée de politiciens égoïstes. Plutôt sera toujours dressé comme un solide rempart pour dire jamais. plus jamais à toute forme d'archaïsme ou de sclérose. * Jamais, plus jamais ! EPUIS 1990, la Côte d'Ivoire à l'instar de tous les pays africains, est engagée dans une dynamique révolutionnaire dont les effets sont observables. D la mesure de réduction de contribuent salaire pour les autres. Au plan politique Des pseudos politiciens n'hésitent plus à prendre à partie des autorités religieuses et même de porter atteinte à leur intégrité physique. Les discours mystifico-fabuleux ressuscitent des prophètes rédempteurs faiseurs de miracles, et tous ceux qui ne croient pas aux bienfaits de la nouvelle théocratie éburnéenne sont taxés d'aventuriers hérétiques. Et si ne pas croire n'est pas toléré. se taire par contre est imposé, car introduire à l'image de Socrate de nouveaux dieux-idéologies dans la cité est apostat. Même si les facteurs ne sont pas condamnés à boire de la cigue, ils iront méditer quelque temps dans la tour de Babel ou encore à la MACA. Le jeu politique n'est pas en reste. C'est ici qu'interviennent les lois abjectes. exclusives et frustrantes réduisant, au rôle de simples sujets des électeurs non éligibles devenus ainsi les métèques de notre cité. On se croirait dans la cité-Etat d'Athènes. A la manière d'un kaleidoscope et comme dans une relation de cause à effets donc au maintien d'un climat de paix social. De même certaines aspirations des musulmans comme l'unité. l'organisation du pèlerinage. l'affirmation de l'identité islamique, etc. ont connu des progrès considérables. Comme offusqués et ulcérés. sevrés dans leurs intérêts partisans par la renaissance du peuple ivoirien. des esprits philistins et opportunistes nostalgiques. profitant d'un hiatus, tentent de prendre leur revanche sur le peuple dont la victoire est ressentie comme un contre-poids au tout puissant établissement politico-financier. Ce ne sont pas les moyens et les occasions qui manquent balkanisation du pays par la démagogie. tentative de déviation du processus démocratique. immixtion dans les affaires religieuses (surtout islamiques) etc. En effet, on assiste à une volonté de balkanisation de plus en plus poussée du pays entre le nord et le sud. Les discours de legitimation adhésion ou de reconnaissance orienté vers les ethnies ou des religions accentue ce clivage. et idéologique. de nombreux partis et journaux d'opinions (partisans ou indépendants-surtout de gauche) ont vu le jour. Ils apportent une contribution positive à l'édification d'un Etat de droit. de justice sociale. d'équité et d'égalité. Comme il fallait s'y attendre, les religieux ne sont pas restés en marge de la Côte d'Ivoire en éveil. Chrétiens et musulmans ont apporté des solutions originales au combat pour la liberté. Les évêques ont publiés une lettre pastorale. interpellant l'Etat dans la gestion des affaires publiques. Consciente du rôle qui est le sien. la communauté musulmane, longtemps demeurée (ou contrainte) dans la passivité à tenté malgré quelques accrocs de s'organiser. Ce qu'elle a parfaitement réussi à travers le CNI. le COSIM et les associations affiliées. Les organisations œuvrent inlassablement à l'éducation morale et spirituelle d'une importante frange de notre Société. tâche dans laquelle l'Etat à abdiqué. Elles Des Hélas ! forces conservatrices réfractaires à tout changement dans l'intérêt de la nation tentent d'étouffer cette dynamique. Mais peine perdu ! Le navire ivoirien est en marche. Rien ne peut l'arrêter. Sous la poussée des forces démocratiques. ce navire a été contraint de prendre l'océan de la démocratie pour ne pas être déphasage avec l'évolution de l'histoire, imprimant ainsi en certaine pays une dynamique à plusieurs volets. Au plan socio-économique. étudiants et travailleurs voyant l'avenir sombre sont descendus dans les rues sous la houlette de leurs syndicats pour crier leur indignation. Ils ont refusé de payer à la place de ceux qui ont " foutu le pays dans la merde ". Les résultats, mêmes parcellaires ne se sont pas fait attendre : réduction des coûts des chambres et des restaurants pour les uns. annulation de D. H. L Sulte de la page 4 Sereins, les membres du CNOPM ne font que travailler efficacement dans la sérénité ne répondant pas à toutes ces provocations surtout qu'ils avaient attiré l'attention du ministre de l'intérieur, de celui CNOPM continueront leur marche glorieuse pour le service de l'Islam dépouillé de tout artifice et sponsor politique. Quand comprendra-t-on que les musulmans sont matures ? Qu'on prenne garde de s'immiscer dans affaires affaires Grande mosquée d'Adjamé : Une nuit pour Dembélé et Doumbia Riviéra. Bénédiction les opprimés, malédiction pour les oppresseurs * Rappelons enfin que chaque Vendredi. après la grande prière. une lecture de la Sourate " Ya sin " est faite à la petite mosquée de la E Samedi 15 Avril 1995. à la grande mosquée d'Adjamé a eu lieu une nuit de prière pour les frères Dembélé et Doumbia à l'initiative du Comité de Soutien aux Journalistes de " Plume Libre Incarcérés à la MACA. On notait à cette occasion la présence des plus hauts responsables de la communauté musulmane et celle des leaders et représentants de nombreux partis politiques. Plusieurs interventions ont été faites cette nuit la notamment par les imams Idriss Koudouss Kone. Boikary Fofana, Aboubacar Samassi. Sékou Sylla et Cissé Djiguiba. L pour Islamo-Islamiques ; l'implosion de cette communauté n'épargnera personne. Que le Seigneur nous y éloigne ! Vivement que les LEGALISTES reviennent à leurs textes dans l'intérêt de notre mère partie, la Côte d'Ivoire que nous aimons tous. des les étrangères sur le discrédit que peut connaître notre pays en cas de bicéphalisme en Arabie Saoudite. En tous les cas. la grande majorité des musulmans sait à qui confier son destin pour le pèlerinage. Les statistiques sont éloquents. Le COSIM et le CNI, à travers le K. S 3957 poor Lear Liberation RN Lisez et faites lire Plume Libre le journal et la voix des musulmans PLUME LIBRE / Mai 1995 / du ler au 30 Zoul-Hidja 1415 / Page 5 PLUME POLITIQUE Lettre à mes amis de la MACA Par Koné Zakaria Abd'Allah de mon passé, mon présent et mon futur. formellement interdit mon passé... Quant à ces deux autres, ils osent s'occuper de mon présent, ce que je fais ici et maintenant. Quand on agresse le chef de leur communauté que je ne dis rien, ils trouve mon silence déshonorant : lorsque je parle. il trouve cela fébrile. irresponsable et inutilement assourdissant. Lorsque je purifie mon administration en y enlevant les empêcheurs de manger en rond, ces gens de circonstance qui ont autres points de chute, ils dénoncent cela. Bref je réalise que la liberté de leur plume m'enchaîne et risque de précipiter ma chute dans ce ravin. Alors j'ai redit : trop c'est trop. j'ai fermé mon présent et je les ai déclarés troubleurs de l'ordre public. Seuls ceux qui sont à ma droite, c'est-à-dire à mon solde et dont je ORSQUE j'ai appris MACA ? votre incarcération à la MACA pour votre Plume Libre et votre patrie, sur le champ j'étais abattu, offusqué, j'ai fini par piquer une colère noire. J'ai tout de suite commencé à me posé mille questions. Qu'avez-vous fait ? Pourquoi et pas les autres ?... Le sage qui était témoin de mon monologue me dit ceci : au lieu de te torturer.. jeune homme, va poser ces questions à celui qui est loi sur la montagne. Lorsque je me suis approché, j'ai constaté que la montagne était très glissante et le locataire qui se serait retrouvé-là par un concours de circonstance était invalide et menacé de tomber dans le ravin d'un moment à l'autres. J'ai avalé la pitié qui commençait à ma prendre à la gorge et je lui est posé la question : pourquoi mes frères sont-ils à la L Il me lorgna mais, répondit tout de même : " regarde là-bas c'est l'histoire, c'est mon histoire. Elle était blanche, toute blanche même vierge. Ce sont tes confrères, ces deux-là qui au nom de leur patrie qui l'on endommagée et pire ils n'y ont sorti que des parenthèses honteuse " celle que je tenais à l'abris des oreilles indiscrètes, du peuple amnésique et des observateurs étrangers. Et ils ne sont pas arrêté-là, ils ont même poussé l'audace d'aller jusqu'à grimper à cet arbre, mon arbre fétiche, celui de ma généalogie. Tout ça sans ma permission. En plus. tenez-vous bien, ils se mettent à examiner mon sang pour en déterminer le degré de pureté. Et pour conclure, ils osent affirmer sur un ton prophétique : " qui à bu boira. " Après ce réquisitoire contre vous, je n'étais plus abattu. J'étais plein d'espoir et d'admiration. je le suis encore et le demeurerai pour vous. Car j'ai compris que croupissiez à la MACA pour un idéal, celui de la transparence dans la gestion de la cité qui est commun à toute la presse libre, à tous les hommes de foi vraie. Mais cela ne m'a tout de même pas empêché d'avoir pitié du locataire, car l'agonie est épouvantable, la noyade terrifiante et les battements se font dans tous les sens. Alors chers frères endurez avec constance. Dieu est avec les persévérants. Aussi, priez pour nous, nous le faisons déjà pour vous vous. K. Z. A Alors, j'ai dit trop c'est trop et j'ai dispose de ventre ont le privilège avilir la sainte religion en la rabaissant au niveau de préoccupations aussi basses que la politique ? Que dire quand on sait que ce sont les mêmes individus qui aux mêmes occasions se font les chantres de l'Etat laïc non intégriste ? Que que l'un n'a pris soin de faire remarquer que le RDR de par la composition de son directoire n'est point un parti Dioula comme on pouvait s'y attendre. Bédié a été présenté comme le bienfaiteur et le sauveur des musulmans et de la côte d'Ivoire (construction de d'hypocrisie ? mosquée ? envoie d'imams à la Mecque etc. ) Ainsi se résoud notre première problématique. Mais comme une hydre elle resurgit sous une autre forme. Pourquoi avoir convié les non Dioula et chrétiens à l'assemblée. Certainement pour meubler le décor tout en masquant le caractère sectaire. ethnique de la rencontre. C'est donc l'occasion de stigmatiser avec la demière rigueur ces manœuvres politiciennes qui ne font que fragiliser davantage l'unité nationale déjà fort entamée. Pourquoi ne pas s'indigner quand on voit ainsi des politiciens Insolite : le PDCI et les Dioula de Bonoua Heureusement pour la nation, l'assistance moins dupe que par le passé a su appréhender l'objectif réel du message aussi que la nature des messagers. En conclusion on peut retenir de cette tournée que l'objectif n'a pas été atteint à cause de l'inadaptation du message d'une part et de l'autre l'inadéquation entre le message et les messagers. Surtout qu'on évite à l'avenir de jouer avec l'Islam. * L E mercredi 12 Avril 1995 un e délégation du P DC I sillonnait la sous. Préfecture de Bonoua. A Assé où nous l'avons rencontrée. trois faits ont retenu notre attention : il s'agit de la composition de la délégation, de la lecture coranique qui y a été faite et du discours en Dioula. Insolite n'est-ce pas ? Alors question : à qui était destiné le message ? Nous ne nous serions point intéressés à cette tournée. n'eut été son caractère particulier qui aux dires de ses initiateurs n'a pour but que de cerner la vérité dans un feed-back entre le sommet et la base du PDCI. Cependant jugez-vous même. Au nombre de quatre-disons trois-car le quatrième était l'hôte. guide.. les officiels de cette mission expresse, hormis le secrétaire général du PDCI de la S / P de Bonoua M. Koffi Vangah, étaient tous des " Dioula " M. Henri Bourgoin. chef de délégation. M. Ormond Léon et M. Doumbia Moussa. Avant le début de l'entretien, M. Bourgoin fait réciter la prière d'Abraham communément appelée " çôli, enfin le discours lui-même se tient en Dioula, du moins à 90 pour cent. Pourtant observateur averti. il ne fait aucun doute que ce message. bien ciblé n'avait d'autre destinataire que les populations Dioula et musulmane d'autant plus D. H. L. ME RE / Mai 1995 / Du ler au 30 Zoul-Hidja 1 1415 / Page 6 PLUME DANS LE QUOTIDIEN 7è édition des Journées de la femme musulmane Quelle contribution à la renaissance de l'Islam en Côte d'Ivoire ? Une correspondance de notre envoyé spécial à Yamoussoukro Abdul Karim Wally. FEMME MUSULM U 18/4/95 renaissance islamique tution INSTITUT NATIONAL SUPERIEUR DE L'ENSEIGNEME afin d'être apte à la lutte. Avec des exemples éloquents. Oustaz Samassi a illustrer l'importance du rôle de la femme en islam. Le reste du programme concocté prévoyait des cours de formation islamique, des travaux en atelier, des interventions des aînées, des échanges divers, une visite touristique. Grâce au dynamisme du comité exécutif et de la sœur. Coulibaly Mariam en particulier, une grande partie de ce programme a pu être exécuté. Les sœurs ont eu droit à des cours sur le dogme (la pratique de la prière, son importance... ). Elles n'oublieront pas de sitôt les deux exposés de Mme Kouira Oumou leur aînée qui a de façon magistrale entretenu ses jeunes sœurs sur les différents préjugé qui portait préjudice à l'islam et qui disait que la pour avoir organisé cette manifestation. Il a déclaré OUS le co-parrainage Yamoussoukro. Quant à la de Mmes Bakayoko Vice-Présidente nationale de Mawa et Fofana Nabintou, s'est déroulée à l'INSET de Yamoussoukro du 14 au 18 Avril 1995, la 7e édition des journées des femmes musulmanes le thème central était : " La femme musulmane face au défi de la renaissance islamique en Côte d'Ivoire = quelle contribution ". S Résolutions finales Au terme des travaux en commissions, des sœurs motivées, sensibilisées et prêtes à s'engager dans la voie de l'Islam ont arrêté les résolutions suivantes au titre de la commission n ° 1 dont le thème était " la jeune femme musulmane au quotidien quel comportement " ? La jeune femmes musulmane considérée comme un exemple pour la société, éducatrice de toute une nation, celle-là même qui est en premier lieu soumise aux injonctions divines. est appelée à avoir des comportements vertueux qu'elle ne reflète pas aujourd'hui. Il s'avère donc nécessaire pour nous, femmes musulmanes, de prendre conscience de notre identité véritable. Cela consiste à mieux connaître note seigneur afin d'avoir une foi sincère pour pouvoir nous engager tant sur le plan interne qu'exteme, dans la lutte sur le chemin d'Allah. Au titre de la commission n ° 2 dont le thème était " Le port du voile son importance et ses débuté à 9h ce samedi 15 implications ". Loin d'être une culture arabe, une sunna un acte méritoire, le port du voile est une obligation divine à laquelle nous. jeunes femmes musulmanes, devons nous soumettre. Partant de cet effet, toute jeune fille qui se veut musulmane sincère doit se soumettre au port du voile, un des signes de la pudeur. * La cérémonie d'ouverture de cette 7e édition des journées des femmes musulmanes a Avril 1995 avec trois allocutions conférences. Respectivement, les sœurs Sylla Fatou (Vice-Présidente du Sous-Comité AEEMCI de Yamoussoukro). Coulibaly Mariam (Vice-présidente Nationale) et le frère Doumbia Youssouf (représentant de la coordination CNI Yamoussoukro) ont pris la parole. La première a une et Les séminaristes ouverte la cérémonie. La conférence d'ouverture a été prononcée par Oustaz Aboubacar Samassi avec comme thème " La femme musulmane face au défi de la renaissance islamique en Côte d'Ivoire ". D'entré de Jeu, il a d'abord rectifié le femme musulmane est soumise à son mari. Pour lui. tout comme son mari, la femme musulmane est soumise à Allah et envers son mari obéissante. Tout le long de son discours, il a exhorté nos sœurs à aller à la recherche de la connaissance l'AEEMCI, elle a d'abord remercié les hôtes avant de faire un bref rappel sur l'apport de la femme musulmane dans la lutte pour l'essor de l'islam. En fin Oustaz Doumbia a tenu. au nom du COSIM et du CNI. à féliciter l'AEEMCI aspects particulièrement le bon comportement quotidien et le mariage. La fin du programme a été marquée par une rencontre de Handball (à huis clos bien sûr) entre nos sœurs et une projection de film-vidéo. Cette 7e édition des joumées de la femme musulmane de Yamoussoukro a pris fin le Mardi 18 Avril 1995 par la lecture de la résolution finale et par le mot de fin de la vice-Présidente nationale de l'AEEMCI vive la 7e édition et à bientôt pour la 8e édition Inch Allah. ⭑ de souhaité la bienvenue aux sœurs et un bon séjour à Comité de soutien aux journalistes de Plume Libre incarcérés à la MACA Siège de l'AEEMCI Petite mosquée de la Riviéra Abidjan-Cocody Tél : 43-47-58 08 BP 2462 Abidjan 08 AKW PLUME LIBRE / Mai 1995 / Du 1er 30 Zoul-Hidja 1415 / Page 7 PLUME POLITIQUE Israël, le nucléaire et le reste du Moyen-Orient Pendant ce temps ces mêmes réacteurs nucléaires à l'Iran. américains empêchent ou veulent empêcher les autres pays de la région d'avoir accès au nucléaire même pour des utilisations civiles : C'est ainsi qu'on a détruit le potentiel nucléaire de l'Irak après la fameuse opération " tempête du désert " dont l'objectif réel était l'anéantissement de l'Irak sur le plan militaire. ÉUNIS à New-York suscite de vives réactions et tous les pays en voie de R C'est cela les tristes réalités du dossier nucléaire. Une chose est sûre : c'est que la conférence de New-York va donner certainement lieu à de rudes empoignades entre les pays du Moyen-Orient. Certains comme la Syrie ne veulent signer le document final qu'à condition qu'Israël y appose sa signature. * développement ne sont pas logés à la même enseigne dans ce dossier du nucléaire : pendant que certains poursuivent tranquillement leur programme nucléaire. d'autres en sont privés par la seule volonté des Etats-Unis. Ainsi au Moyen-Orient par exemple Israel refuse depuis belle lurette de signer le Traité. Ce pays développe un programme nucléaire militaire avec la bénédiction et le soutien des Etats-Unis. Et selon les analystes. Israël aurait aujourd'hui sa bombe nucléaire. inquiétudes chez les " grandes puissances " (Etat-Unis, Grande-Bretagne, France notamment) qui souhaitent une prolongation illimitée du traité. Leur inquiétude s'avère juste quand on se rappelle en effet Nagasaki et Hiroshima en 1945 sous les bombes atomiques dont les séquelles demeurent encore de nos jours jusque dans le bouleversement des données génétiques de citoyens japonais. Mais, force est de reconnaître aujourd'hui que depuis le 17 Avril dernier, cent soixante pays du monde, dont cent onze en voie de développement participent à la conférence sur le Traité de non prolifération des armes nucléaires. Ce traité en vigueur depuis Mars 1970, devait en principe mettre fin à la vulgarisation du nucléaire surtout à des fins militaires. Mais aujourd'hui, certains pays, face aux menaces extérieures, ont de plus en plus des programmes nucléaires militaires. Ce qui Et depuis ces dernières semaines, le secrétaire d'Etat américain à la défense est entrain de harceler les russes et les chinois, pour les dissuader de livrer des Koné Bafo Abdel Alim Les opérations de rafle : Du vent, rien que du vent ! être le véritable instrument de sécurité, mission hélas. que nos agents lui ont ôté. Les autorités policières pourraient prendre des mesures pour lutter contre la corruption à laquelle les agents de police se livrent. De ce comportement peu digne, nos policiers ne jouissent pas de respect auprès des usagers. Observé un silence face à cette situation serait coupable, car autant nous soit dotée de moyen pour exigeons que notre police mieux assurer notre sécurité, autant nous nous faisons un devoir de décrier les inconduite de leur part. sinon c'est la population qui assurerait la sécurité des policiers, dont beaucoup ne actuellement. le sont aujourd'hui, que de L'importance des rafles nom. * n'étant plus à démontrer, face a la gigantesque du grand banditisme et de la criminalité, la police doit E ministre Ouasséna Koné est l'un des éléments essentiels du dispositif de répression du Pouvoir. Engagé dans une lutte sans merci, face face au grand banditisme, il passe pour être l'un des ministres les plus bouillants de l'actuel gouvernement. Mais à travers une analyse réaliste, s'appuyant sur des faits authentiques, nous portons à l'attention des Ivoiriens, les limites et les manœuvres propagandistes qui sous-tendent l'action de Ivoiriens et non le reste, des ressortissants Sénégalais. Burkinabés, Nigériens et Maliens. Ce nombre impressionnant de suspects comporte des bons et des mauvais, selon l'expression consacrée. Ils sont tous filmés par la télévision nationale. Des honnêtes citoyens sont raflés parfois au seuil de leurs appartements et le plus souvent en pleine journée. D'autres sont humiliés devant leur famille. Alors, quel est l'objectif recherché. lorsque nos forces de l'ordre L par la suite. La quasi totalité de nos policiers manquent de politesse lorsqu'ils sont en tenu. Quant aux images qui sont pompeusement présentées à l'opinion, elles doivent être prise avec beaucoup de réserve. Un brin de réalisme aurait souhaité que des images vraies de bandits et de repris de justice issus des rafles soient présentées. plutôt que celles qui ne reflètent nullement la réalité du terrain. comportent comme des fauves, la Côte d'Ivoire n'est pas en guerre pour que sa police se comporte de la sorte. Autre cela. la pièce d'identité au cours des rafles ne suffit pas, il faut donner de l'argent aux flics pour échapper à ces rafles dites systématiques. Autrement dit les incorruptibles toujours raflés. Nous avons dans nos investigations eu privilège d'assister à la libération de toutes ces personnes, car aucun d'eux n'est un repris de justice. Le constat est évident, la population Ivoirienne a une fois encore été trompée avec des images. Les conditions. de rafle ressemblent plus à une parade qu'à des opérations policières. Nos braves agents connaissent mieux que toute la population les endroits réputés abriter le grand banditisme et la délinquance et mieux, les terrains où ces pratiques ont cours. le Avec ce constat, il convient de souligner que nos forces de l'ordre gagnerait à mettre un peu plus d'intelligence dans les opérations de rafles, qui du reste doivent rassurer les citoyens, au lieu d'une terreur comme c'est le l'homme. Jeudi 23 mars 1995 à 23h 30, à l'Ecole de police, en présence de la presse étrangère et nationale, le ministre rend visite à plus de 350 personnes qui constituent le butin des rafles menées par la police, la gendarmerie et les bérets rouges. Dans ce nombre, il faut compter environ 200 seront Une étonnante brutalité est exercée sur les personnes raflées par la police, attitude qui échappent au bon sens. D'ailleurs nous avons en mémoire ce chauffeur de Gbaka, sauvagement battu par deux policiers à la cite-Fairmont, et qui a succombé montée Khady Ossaman. bibo:issue 39 bibo:numPages 8 --