o:id 44764 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/44764 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Plume Libre #12 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/34 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/615 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/39797 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1992-09 dcterms:identifier iwac-issue-0001334 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/39798 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Mensuel ivoirien d’informations générales bibo:content MINISTERE FLINTERIEUR 7 MINIS REGI BP P. V 17/6 VIDIAN PLIME Sept. 1992 42-AB) Prix : 200 re N ° 011 MENSUEL IVOIRIEN D'INFORMATIONS GÉNÉRALES SEMINAIRE AEEMCI PAE Depot Legal N : 36983 ou 08-9-921 Mention Bien exploitation des diplômés ? P. 4 à USA-Irak De nouveau face à face Pourquoi ? Divo La population a été merveilleuse Des photos splendides P. 9 Ecole Et si on se demandait... Pardon ? P. 6-7 P. 5 AEEMCI EDITO-PLUME ATTENTION La Communauté musulmane Chiite mondiale en deuil L'ayatollah Sayed Abal Kassem n'est plus LES VACANCES... DANGER ! A période de Juillet à Septembre on le sait, constitue le moment des vacances chez nous comme dans bien de pays pour les écoliers, élèves, étudiants et enseignants. C'est aussi le moment choisi par de nombreux travailleurs pour prendre leurs congés annuels. Mais chacun utilise ce temps libre comme il peut. Pour certains, les vacances sont synonymes de voyage. D'ailleurs, on a pu constater que les excursions sur les pays voisins (GHANA, TOGO, NIGERIA, etc... ) se sont multipliés cette année. Que va-t-on chercher là-bas ? Curiosité ou goût de l'exotisme ? En tout cas les voyages organisés sont des voies royales de sorties de devises chaque année. Pour d'autres, les vacances servent aux loisirs et à la distraction. Sur ce plan, ce ne sont pas les moyens (d'occupation, d'évasion) qui manquent : Podium, Variétoscope. Radio vacances et que sais-je encore. Des émissions de télévision ou de radio aux boîtes de nuits et autres espaces de danses, les jeunes ne chôment pas. Et le résultat de ce genre d'activité, c'est très souvent des rencontres fortuites qui se terminent par des pots de vin ou, pire, des grossesses indésirées. Ces loisirs sont-ils ceux qui conviennent à la jeunesse ivoirienne ? Faut-il copier servilement l'Occident ? Le mot " vacances " rime-t-il toujours avec " jeux " ? Quels loisirs proposer aux jeunes ivoiriens ? Il y en a pourtant. Car heureusement toute la jeunesse ne s'adonne pas à ces " loisirs " -là En Effet, ils se comptent par centaines, les jeunes qui ont préféré les camps de formation academique et d'éducation spirituelle et religieuse. Dans ce domaine la communauté musulmane offre à ses L L'ayatollah Sayed. (En médaillon, l'ayatollah Jaafar Sayegh, chef suprème des chiites de notre pays). " Assurément, nous sommes à Allah, et nous retournerons vers Lui. " (S. 2, V. 156) E guide suprême des chiiles, l'ayatollah Sayed Abal Kassem Al Moussaoui Al Khoci s'est éteint dans la paix de Allah. L'imam Sayed Abal Kassem était à la tête de la communauté chiite depuis 25 ans. Et pendant toutes ces années, il n'a cessé de prôner la fraternité, la paix et l'amour entre les descendants d'Adam. C'est donc à juste titre qu'il était aimé, écouté et respecté. La conmunauté musulmane de Côte d'Ivoire a tenu à s'associer à la peine des chiites de notre pays dont le guide spirituel le cheick Adnan Jaafar Sayegh a dinge les prières de " Al Fatiha " dans sa mosquée du Centre Islamique d'Adjamé les 12, 14, et 16 Août, pour le repos de l'âme du partant. Puisse Allah-Soub-Hanna-Wata'ala lui accorder une place de choix parmi ceux qui ont mérité Sa miséricorde * L Koné Seydou SOMMAIRE Touré Aliou jeunes des cadres idéaux de conditionnement moral, de prise de conscience et de culture intellectuelle et spirituelle. D'ailleurs ces jeunes ne se font pas prier pour s'y rendre. Jugez-en-vous même : séminaire des jeunes musulmans de yopougon, 180 participants : séminaire de formation de l ' AEEMCI, 620 participants ; le séminaire de l'AJMCI à Issia, lui. se profile déja à l'horizon, etc.. D'ailleurs les jeunes chrétiens ont choisi de suivre les musulmans dans cette vole (avec leur séminaire d'Agboville). Ces séminaires sont des centres d'éducation et de moralisation qui dispensent des cours d'apprentissage de la religion et forment des personnalités solides réalisant un équilibre parfait entre le matériel et le spirituel. Et ceci est une donnée fondamentale qui doit permettre à la jeunesse de freiner ses desirs mondains, ses passions chamelles et son goût du vice. Cela, l'Ecole ivoirienne occidentalisée ne le leur apporte EDITO-PLUME P. 2 Attention les vacances... Danger ! PLUME RELIGIEUSE P. 3 Niangon Prone la Jihad à Bassam PLUME DANS LE QUOTIDIEN ......... P. 4 P. 4 Lensonde " civilisé ", la peine de mort et la charia PAE ou Exploitation des diplômés ? P. 5 Ecole : El si on se demandait pardon ? P. 6-7 Divo 92 : Mention Bien PLUME EN LIBERTE P. 8 Gouvernement d'union ou de transition... ? PLUME POLITIQUE P. 9 Le Moyen-Orient deux ans après l'invasion du Koweit PLUME LITTERAIRE & SCIENTIFIQUE P. 10 " Le Mémorial des Saints " pas. P. 10 LA PLUME DES LECTEURS Alors les vacances peuvent servir à tout, à condition de savoir en profiter⭑ P. 11 INFOS-PLUME P. 11 Bingerville : Le geste de l'AEEMCI PLUME DU SPORT & DE LA DETENTE La face cachée du Sport Bonnes vacances ! P. 12 Koné Issa MICRO- COMPOSITION ASNI Tel : 24-43-01 IMPRESSION : Imprimerie Reprographie Tél : 37-03-28 Dépot légal N ° 2732 du ADMINISTRATION • Petite Mosquée de la Riviera 08 b p. 2402 Abidjan 01 Tel. :43-47-58 Kond Seydou Kone Zachana abd Allah Sangaré Moussa Toure Ahou DIRECTEUR DE PUBLICATION Touré Alou Je lis PLUME LIBRE et j'en parle autour SECRETARIAT DE RÉDACTION Yacouba Sylla Kone Zacharia REDACTEUR EN CHEF Dembele Fausseni 07-09-91 Distribution Responsable : Doumbia COMITÉ DE RÉDACTION Cisse Kader Dembele Fausseni Dembele Lassana Diallo M. Yaya Doumbia Nouho Chand Bakary de moi PHOTOS Ojekale Mahmoud Fofana Adama Ibrahim Le Club des Amis de la Plume PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 2 MEN PLUME RELIGIEUSE Plutôt que d'organiser des " sorties détentes sur Assinie, Assouindé... " Niangon organise des retraites spirituelles. Pour l'exemple. Niangon prône la Jihad à Bassam Par Koné Seydou de visiter la ville, ou plutôt la ville-monument. Ainsi avons-nous pu découvrir le musée, le monument aux morts, le comptoir des colonies, et le monument dressé à la mémoire de Treich-Laplène, fondateur de la colonie de Côte d'Ivoire. Au centre céra-mique, coopérative dirigée par M. Eblottié N'Doua, nous avons même eu droit à une démonstra-tion faite par le frère Ouattara pendant que deux de ses collègues nous expliquaient comment ils étaient parvenus à dompter l'argi-le Avant de nous rendre à la mos-quee du quartier Air France pour la prière du Asr nous avons visité l'atelier d'un célèbre artiste la retraite : " la Jihad ultime ". D ' entrée de jeu, Oustaz Koné frap-pait un grand coup en improvisant une cotisation en vue d'aider les initrateurs de la retraite, il l'a bap see " la manifestation première de la Jihad. " Après avoir défini la Jihad, l'imam Koné a insisté sur le fait que " nous n'avons pas besoin de la Jihad des sabres, des épées ou des chars mais nous avons plutôt besoin de cette Jihad que les Oulémas définissent comme tout combat pour Dicu " ! En clair c'est dans ses actes quo-tidiens que le musulman ivoirien doit faire sa Jihad, qu'il soit ministre ou simple cultivateur Esperons que le mrsage soit A l'initiative du sous-comité AJMCI de Niangon-Nord (Yopougon), des dizaines de frères et soeurs des différents quartiers d'Abidjan ont participé à une retraite spirituelle les 15 et 16 Août 1992 à Grand-Bassam. Voici à ce sujet le compte-rendu de notre envoyé spécial. mane, et le conferencier, la soci Khadidja Adai, aidée pour la cir-constance par le frère Youssout UAND le car s'est immo-bilisé devant l'Institut presque 19 H ce samedi 15 Août. Après les prières, l'attribution des dortoirs et le repas du soir, tous se sont retrouves dans la salle des fêtes pour la première conference au programme. Son theme Téducation de la femme musul dent de l ' AJMT. La soeur Adai a choisi de parler d'abord de l'education à travers le saint Coran, puis selon la tradition du Prophète (Paix sur lur). Ensuite elle a parlé de l'éducation de l'enfant musulman qu'on doit associer aux actes religieux des l'âge de six ans. Elle s'est enfin étendue sur l'éducation del peti te fille, sur celle de la jeur fille et enfin sur celle e la me mariée selon qu'elle ait eu o non une éducation is mic de base. A propos des filles garées qui sure les tro tours, elle a dit Khadidja Adai a su captiver son auditoire aussi accusé la societé dans laquelle nous vivons, avec son environnement, sa télévis on, sa radio, son école et ses dits " laics ". Oustaz Idriss Kone app-le à la Jihad . qua : action ét it mer par les Tres la prière du sou. - 1, dux RES TOT, dimanche matin. après groupes chez les hormes et un chez les fill se sat fo més autour des u az pour des cause nes. Les de sions avec Ousta. Malick Kon. notar en étaient si psionnées que Jynamic Kamagate Ibrahim n'a pu impo le repos qui a ait été prévu de 7. 1 à 9 H 30. C'est à cette dernièr ure-là que le principal conf rencier, l'imam Idriss Koné de la mosquée de Port-Bouêt II (Yopougon), fit son entrée dans l'enceinte de l'établissement. Autant les frères de la section locale de l'AJMGB que Ouattara Mamadou, le délégué social claient au four et au moulin pour que puisse démaner la conférence dont le thème était celui même de llentes associations isla miques en vue de les nener dans le cont chenun. Pour le frère coulibaly, la responsabilité de celte situation incon à certains parents q n'ont pas compris qu'il y a un préalable moral et matériel à rempla avant d'aspirer à prendre plus d'une épouse. Il a Le Put Savané avec quelques membres de son bureau, l'Imam et notre collaborateur. L'imam Idriss Koné peintre, Michel Kodjo, en quête de foi. Puisse notre passage l'aider à devenir musulman. A la mosquée d'Air France, le plus vieil imam de la cité a fait des benédictions avant de nous soul-haiter bon retour à Abidjan. Ei PRES le dejeuner. nous nous c'est finalement après la prière du APRES te jener aus ande mosquée pour la prière du zohr Puis, avec les bénédictions de l'imam, nous avons entrepris entendu et que chacun de us essaye de combattre pour l'Islam autant que le firent les modèles que sont Ali Ibn Abi Taleb, Abubakr, Omar, Ousmane... Bassam, une ville-monument. L'imam vous répond Une rubrique de Diallo M. Yaya Maghrib que nous avons quitté Bassam, avec la pleine conscience d'avoir déjà commencé notre Jihad Pour la gloire de Allah * Pour répondre à vos préoccupa-tions d'ordres spirituel et reli-gieux, cette rubrique, vous est ouverte. Ils ont dit C'est ustaz Youssouf Doumbia, ment of aller se concher celebrer responsable de la LIPCI à Yamoussoukro qui répond à notre interrogation ce mois. Qu'est-ce que l'istikharat ? une office de deux rakats. A la suite de cette derniète. Feciter avec ferveur et devotion les Joules suivantes et se coucher Lamine Savané, président sous-comité AJMCI de Niangon-Nord Avec les commerçants, il faut s'attendre à tout : c'était prévu qu'ils nous donnent un car de 70 places mais au dermer moment ils nous ont envoyé un car de 60 places, c'est ce qui nous a obligé à improviser un second convoi au départ d'Abidjan Notre association existe depuis quatre ans, et c'est le second mandat que les frères me confient. Notre objectif est de propager l'Islam en faisant la Jihad dont il a été question. Ainsi, organisons-nous des sorties et des conferences en differents beux, PK 17, Jérusalem, et aujourd'hui Grand-Bassam abrite notre troisième sortie. Je suis satisfait de cette sortie puisque dans l'ensemble on n'a pas beaucoup à se plaindre Et je profite de l'occasion pour remercier sincèrement les jeunes de Grand-Bassam qui ont été vraiment dynamiques et qui ont tout fait pour la réussite de cette sortie. Oustaz malick, km 18 J'aimerais encourager les frères à venir aux retraites spirituelles. Ce soir je ne regrette pas d'avoir participé à ce séminaire parce qu'il était d'un très bon niveau tant au niveau des conférenciers qu'à celui des frères et soeurs qui ont fait le déplacement La Jihad a commencé aujourd'hui pour tous les participants. Que celui qui a de l'argent fasse sa Jihad avec l'argent. Que celui qui connait le Coran fasse sa Jihad avec le Coran, et que celui qui a des connaissances fasse sa Jihad avec ses connaissances. Ce soir, je suis très content, emu et je pense que c'est le sentiment de tous ici. O mon Dieu je te demande de me guider dans mon choix par la scien ce, et je cherche la puissance à la source de Ta toute puissance, et le demande de me favoriser. car Tu peux tout et je ne puis nen. Tu sus tout et je ne sais rien et Tu connats très bien les choses cachées. O men Dieu, si Tu sais que dans cette affai re (et alors on l'énnoncera dans la pensée d'une manière précise), il douse résulter du bien pour moi en ce inonde ou dans l'autre ou pour ma éligion, pour ma subsistance et pour mon avenir, accorde le moi, rends moi la tâche facile et ensuite rends en elle la plénitude. O mon Dieu, si Tu sais qu'il doive en résulter un mal pour ma religion, ma subsistance et mon avenir, ou dans ce monde ou dans l'autre, détournes-moi de cela et détourne-la de moi et accorde mo Salatol istikharat désigne la prière de consultation de Dieu dans le but d'opérer un bon choix panni deux ou plusieurs éléments soumis à notre appréciation. C'est elle qui nous est conseillée par le Prophète Muhammad (SAW) et non la consultation d'un charlatan ou d'un devin Car d'après un hadith tous ceux qui loueraient les services d'un charlatan ou d'un devin n'auraient pas eru en ce qui a été révélé à Muhammad (SAW). et Dieu n'exauce pas leurs prières pendant quarante jours Rappelons qu'il exis-te deux formes de salatul istikharat celle que nous a appris le prophète Monhamad (S A Wet celle que Dieu revèle à d'autres personnes (qui leur est personnelle) eu egard à leur gran le bien ou qu'il soit, et ensuite agrée de piété Mais soulignons que Dieu recommande en modèle le prophète Mouhamad (SAW) et nous devons en bon musulman suivre et appli Flaman sylla, organisateur en chef, PK 17 Ce qui m'a le plus marqué, c'est la conférence donnée hier nuit par la soeur Kady Adal Avec le prêche de Oustaz Malick Konate et le débat que nous avons eu avec lui ce matin, et l'intervention de Idriss Koné, nous savons maintenant comment faire la Jihad. Nous avons appris comment le Prophète et ses compagnons ont fait la leur. Ca nous encouragera Soumahoro Soualiho, sous-comite de Yopougon Andokoua Je repars avec un sentiment de satisfaction car les conférenciers étaient à la hauteur. On a appris beaucoup de choses sur l'Islam, c'est avec plaisir que je participerai à l'avenir à d'autres retraites car j'aimerais moi aussi être à même de propager notre religion auprès de ceux qui n'ont pas encore compris le message divin. Fatoumata Sanogo, trésoriere, représentant l'association Arafat de williamsville Pour moi, le séminaire s'est bien passe Nous avons appris beaucoup de choses. C'est le début qui n'était pas bien puisque l'organisation montrait quelques detaillances Mais des notre arrivée, le programme a été suivi. L'exposé de la sarur Kady Adai m'a beaucoup impressionné tellement tout ce qu'elle a dit existe réel-lement dans la communauté Nous demandons à Allah Tout Puissant de nous aider nous les femmes afin que nous puissions L'approcher la de ma part. " nous Refaire la salatol istikharat jusqu'à obtenir satisfaction. Il ne faut pas oublier que le prophète Mouhamad répondit à Sad ibn Abi Waqqas -Veille à ne consommer que des choses pures et licites et tes invoca- tions seront exaucées.... quer ses enseignements La père de consultation s'accomplit Après les trois rakais de witr, au comme suit : PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 3 PLUME DANS LE QUOTIDIEN Le monde " civilisé ", la peine de mort et la charia Par Koné Zakaria abd'Allah " civilisé ", on ne peut qu'être talisme occidental done du monde étourdi. Elle qui, depuis les indé-pendances s'est refusée d'appli quer la peine de mort quel que soit le crime commis et cela au nom d'un humanisme made in Côte d'Ivoire, aujourd'hui jette à la trousse de ses malfrats des chas seurs de prime. Et le western qui jusque là était une exclusivité du petit écran est maintenant servi dans pas mal de nos quartiers et les héros sont officiellement salués au cours du journal télévisé. Ainsi en moins de Jeux mois a-t-on été fiers d'affirmer que 21 gangsters sont tombés sous les balles des agents de police. Comment expliquer le passage subit de la " sensiblene protection miste " à l'extermination systéma tique et incontrôlée dont le seul critère de jugement est l'eil d'un simple agent de police ? Ceux qu'on élimine ne sont-ils pas nuisibles à la société ? Bien sûr que si ! Mais que chacun com-prenne qu'il ne s'agit pas ici de prendre position pour ces ennemus publics, ces gangsters dont la société n'a que faire. D ailleurs de la tribu primitive la plus noma de à la nation la plus moderne, le criminel a toujours été combattu. Mais que ceux qui croient avoir crient leur haine contre la peine de inventé les droits de l'honune, qui mort légale mais qui n'en tuent moteur de la plus grande guerre médiatique, sont aujourd'hui le psychologique menée contre le monde. Les besoins artificiels créés et ali-mentés au ferment de la nicotine publicitaire et du marketing le plus nocif sont greffés autour des besoins élémentaires qui ne trou-vent aucune satisfaction-que de personnes sont donc frustrées de leur espace vital ? Alors comment s'étonner qu'une telle société n'engendre pas la violence N'est-ce pas lá le témoignage élo-quent que le modèle de société qui nous a été imposé n'est pas capable de nous faire parvenir au paradis qui se trouve derrière le désert (puisque nous brûlerons tous au cours de la traversée). Gardons plutôt la tête froide, dépassons la simple fonction phy-siologique du " voir " pour nous investir dans l'art du discerne- cessent de se faire passer pour des pas moins de manière abjecte anges. Or donc le monde " civilisé " utilise des moyens sophistiqués pour tuer : chaise électrique, chambre à gaz aux US A, echa-laud en France, escadrons de la mort au Brésil... Il faut raffiner le " plaisir n'est-ce pas ? En tous cas, c'est paradoxal que ces tristes sires s'insurgent contre le fait qu'on coupe le bras ou le pied à un malfaiteur jugé devant témoins. Si en Iran on pend les trafiquants de drogue, cela n'est-il pas plus sain que d'avoir une société pourrie comme celle des Etats-Unis ? Au lieu de continuer d'agrandir ce désordre organisé qui n'est rien d'autre qu'un holocauste n'est-il pas judicieux de porter un regard critique sur notre société et son orientation ? Pourquoi se complaire dans cette danse macabre qui provoque tant d'effusion de sang ? L'Echec d'un modèle de société 0 à l'isolement à l'égard des autres hontmes par un indivi-dualisme vorace. Ce qui se mani-testepar une concurrence sauvage de l'économie de marché et l'écra sement des plus démunis par les moins scrupuleux. Les techniques ouvent leurs expressions les plus de muselage des consciences qui éloquentes dans l'intoxication ' HOMME de jour en jour est L'insécurité publique est l'un des problèmes fondamentaux et des plus insolubles qui se posent aujourd'hui avec acuité à la société moderne. Si l'on est en droit de se vanter d'une évolu-tion géométrique sur l'axe du modernisme, des sciences et des technologies, force est de reconnaitre que l'insécurité des biens et des personnes croît a une échelle exponentielle. Abattre, mutiler, faire passer à la chaise électrique ou pendre. Laquelle de ces méthodes est la plus sauvage ? (Photo : Fraternité Matin) Mais ce qui est ahurissant et même imitant ici, ce n'est pas la volonté qui anime les gouvernants d'essayer d'enrayer le mal, c'est plutôt les méthodes utilisées pour y parvenir. La Côte d'Ivoire une copie certi-fiee conforme du système occi-dental. ment. Dans ce cas, sachons regarder les autres modèles de société pour nous donner un moyen de compa- raison et d'analyse. Cela devra se faire sans passion, sans préjugés dans le strict respect de l'objecti vité scientifique A SUIVRE. Prochainement Rigueur mais plus d'huma-La charia est pour l'équité nisme ES actes réfractaires qui relevaient, il y a quelques décennies, de cas isolés dús à quelques brebis égarées, sont aujourd'hui une règle générale avec laquelle il faut bon gré mal gré composer. D'où le fait que pratiquement tous les gouverne ments sont dans un désarroi cer- L tain et recherchent d'une manière nous prenons une des I nous prenons l'exemple de la Côte meilleures reproductions du capi- effrénée des solutions appropriées à cet épineux problème. PAE ou exploitation des diplômés ? Par Diallo M. Yaya une indemnite mensuelle de 33 279 F (SMIG) de l'Etat Les cabi nets de placements Jont JPR : Pigier : CIFIP etc en contact avec les sociétés déliennent chacun des offres de stage. Ils informent avec l'aide de la commission les types de diplômes recherchés pour ensuite organiser des tests. Les admis aux tests sont ensuite remis aux sociétés pour les stages. Voilà en quelque sorte le mécanisme qui ceme de toute part nos deman-deurs de premier emploi Impossible pour eux de trouver un emploi ou un stage en dehors du P. A. E. Car vus les atouts qu'il leur offre, les entreprises ne demande-taient de programme plus juteux que celui-ci pour engager des tra-vailleurs. Le côté aide du pro-gramme serait-il alors réservé aux seules sociétés ? Comment les diplômés appré. cient-ils le PAE ? Et quelles sont leurs actions dans ce sens ? de prendre des dispositions concretes pour entaver le danger que représente le chômage. Sacrifices consentis par le gou-vernement pour réussir sa poli-tique de l'emploi. D'ABORD or alloués aux diminution des heureusement mon stage fut écouté sans explication par les responsables de la société qui ont en plus refusé de me donner une attestation de stage. En ce qui me concerne je demande à ce que les stagiaires soient suivis dans leur stage par les cabinets de place ment pour qu'il y ait d'une part un meilleur traitement de ceux-ci au sein de la société et d'autre part un jugement objectif en vue de leur embauche. N'y aurait-il en quelque sorte aucune mesure de est du SMIG nous n'avons perçu que pour deux mois seulement en quatre mois de stage, et cela après un long moment de négociation avec le cabinet de placement de l'INSET. Aujourd'hui on vient de nous signifier que l'embauche n'est plus effective. » On constate tout de suite que les choses ne sont pas à rendre la vie facile aux diplômés. Et pour preuve d'autres filles dénonceraient le fait que cer-tains responsables de cabinet de placement oseraient rechercher un USQU'AU terme de l'année 1991, les sociétés privées commerciales ou de produc-tion de notre pays organisaient des tests de sélection, pour embaucher ou prendre en stage de pré-emploi J'une durée de six mois au plus, en fonction de leur besoin des diplômés issus de nos centres, lycées et grandes écoles d'ensei-gnement technique et de formation professionnelle. Bien que le nombre des recrutés soit inférieur à l'effectif croissant au fil des ans des diplômés : il y avait quand même de quoi se battre pour trou ver du travail. Car en général la réglementation régissant les rap-ports entre employeurs et employés était quelque peu bien suivie en entreprise. Ce qui favori sait l'embauche de bon nombre de stagiaires qui apportaient à l'issue de leur stage satisfaction à l'entre-prise. Mais aujourd'hui la situa-tion d'embauche en est tout autre, due pour beaucoup de gens à la crise économique que nous connaissons. Ainsi avec celle crise pour alibi les sociétés de la place se sont riues à compresser mas sivement les travailleurs et à les remplacer au besoin par des contractuels journaliers ou sta giaires. Belle stratégie dirons nous, employée pour préserver sa marge bénéficiaire contre toute influence lâcheuse de la crise. Vue la croissance fulgurante du nombre des sans emplois le gou-vernement ivoirien par l'action de son ministère de l'emploi et de la fonction publique s'est empressé J taxes entreprises afin d'alléger leurs dépenses et leur permettre de faire face à l'embauche. Ensuite crea tion d'un programme d'aide à l'embauche (communément appe-lé PAE) pour faciliter à tous les demandeurs d'emploi l'insertion dans les sociétés de production. Ce programme est suivi par la consti tution d'une commission de l'OMOCI chargée des diplômes de l'enseignement technique et de la formation professionnelle Entin mise en place d'un fond servant à accorder à des cabinets de place-ments des honoraires pour chaque stage obtenu, d'une part et à apporter une aide de 33 279 F (SMIG) au stagiaire d'autre part. Fonctionnement du PAE ES demandeurs d'emploi, nous le savons sont plus concemes que tous par le chôma- A commission de l'OMOCI ge. Mais le PAE dont nous assis-fons à la phase de placement du deuxiènic programme serait-il une solution pour ceux qui ont bénéfi-cié des stages ? A cette question nous avons obtenu l'avis de cer-tains stagiaires. M. Abdou LassissI diplômé de l'INSET qui fit son stage du 24 février au 5 Mai 1992 à la société Allibert nous confia ces propos « Je métais insert au premier PAE et j'ai pu obtenir un stage au cours duquel je percevais-régulièrement le SMIG. Mais mal- sur une période donnée le P. A. E afin d'inscrire tous les demandeurs de premier emploi. Ces dernier sont soumis aux clauses d'un stage d'une durée d'un an à l'issu duquel la société décidera de leur embauche ou leur départ. En outre le stagiaire devra accomplir toutes les tâches qui lui seront confiées. Et quelque soit son diplôme il doit s'attendre à recevoir en retour un titre de transport de l'entreprise et LES Résorber le chômage : une priorité, mais... protection du nouveau diplômé qui protection du nouveau diplômé qui serait abandonne au milieu de ces chercheurs de profit ? En stage à la société Texaco depuis le mois d'Avril, M. Kolfi Bosson diplôme de l'ENSTP ajoute : « A la Texaco nous sommes environ une demi-douzaine en stage et chacun à des taches bien définies qu'il est char-gé d'exécuter. Ce que nous rece-vons régulièrement en contre-par-tie c'est le titre de transport que nous donne la Texaco. Pour ce qui SUITE EN PAGE 8 droit de cuissage en la matière. Voici autant d'éléments qui contri bueraient à dégrader le programme d'aide à l'embauche. Serait-il dû à sa mauvaise gestion par la com-mission de l'OMOCI qui en est chargé ? Où y aurait-il connivence entre la commission, les cabinets de placement et les sociétés qui recrutent ? PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 4 PWEPLUME DANS LE QUOTIDIEN Ecole Et si on se demandait... pardon ? Par Doumbia Nouho full résulte de cet amalgame que mérite d'étre posé, analysé et réso-l'université qui est par excellence Nous osons croire que les L'Ecole ivoirienne ces trois dernières années a connu une situation particulièrement trouble. A ce jour, nous pou-vons affirmer qu'elle n'a pas encore retrouvé ses marques. L'objectivité historique nous oblige à méditer sur les causes de ses maux et surtout à situer la responsa-bilité de chacun des partenaires du système éducatif. Les temps ont vraiment changé Pouvoirs publics sont conscients des difficultés. C'est pourquoi pour prévenir une confrontation, les gouvernants doivent asseoir une politique cohérente d'emploi. pour les jeunes. Les interruptions intempestives et autres pertuba-tions ne font pas du mal qu'aux seuls élèves et étudiants. Tout le monde paye les pots cassés. Alors... el si on se demandait par-don ? * ' ÉDIFICATION Le seconde temple du savoir, le bastion de devenu on centre de subversion. L'étudiant doit comprendre qu'il l'intellectualisme semble être est inconséquent de réclamer tout, maintenant et tout de suite, autant l'amélioration des conditions d'étude et de vie s'impose, autant les étudiants ont intérêt à gérer rai-sonnablement leur instinct rebelle qui veut qu'on casse pour redon-ner l'ouie aux sourds. le d'une seconde université peut appa-raître à certains égards comme une volonté d'ouverture du GADO à l'Ecole ivoirienne. Surtout quand une telle initiative intervient sur fond de crise économique sans précédent. Chacun sail que rien n'est possible dans l'anarchie, pourquoi ne pas " enterrer la hache de guerre " une bonne fois pour toutes, et nous atteler à soigner notre économie malade ? L'Ecole idéale n'existe pas, mais... croupissaient en prison ? Un redoublant par exemple n'a aucun intérêt à aller à l'examen si c'est pour faciliter la tâche à ceux qui veulent le rejeter dans la Gouvernement. Bamba Vamoussa. de l'Education Nationale annonce l'air de rien une réforme prati quement totale du système édu-catif depuis les heures de cours jusqu'à la nouvelle convention qui doit désormais lier l'Etat et ses partenaires privés laïcs et confessionnels, en passant par la suppression des cars et la ferme ture des internats. Au CAFOP. la durée du cycle passe de deux à trois ans et le ministre prévoit l'introduction de formations dites qualifiantes pour " donner à des populations sans emploi, diplô-mées ou pas, les qualifications professionnelles minimales qui permettraient par exemple de faciliter leur emploi dans le cadre de programmes spécifiques ". Voilà pour l'intention. Mais la question reste posée : Pourquoi avoir attendu maintenant pour le faire ? Pourquoi avoir attendu de révolter les jeunes contre le sys-tème ? Salif N'Diaye, lui. préfère atta-quer de front. Il traite les étu Jiants de " dictateurs " car ils " refusent de passer les examens. décident de la date de leur éva luation, instaurant de ce fait l'incertitude sur l'année présente et de sérieuses hypothèques sur l'année 1992-1993. En ce qui nous conceme, et sans faire de politique " nous ne pouvons que nous demander à quoi d'autre le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique s'attendait, quand on sait que bon nombre d'élèves. d'étudiants et d'enseignants E 23 Juillet, le Premier Allassane L ministre et Allassane Ouattara exposait devant des députés les raisons du bloca ge de l'Ecole. Il reprenait presque mot pour mot ce que les étudiants clamaient sur tous les toits en 1990. Ce qu'ils conti-nuent d'ailleurs de faire et qui est à l'origine de la crise actuelle : Le ministre Bamba Vamoussa : " I'Ecole doit aider à l'approfondisse. ment de la démocratie dans notre pays " rue... Réné Diby, de la Jeunesse et des Sports semble être le seul à avoir su contourner les difficultés : il a envoyé son auditoire se balader autour des bâtiments désaffectés de l'INJS qui doit être orienté vers la formation des cadres de jeunesse, et servir à recaser les anciennes gloires qui n'ont pas pu se faire une place au soleil. Voilà pour la leçon même s'il est vrai que l'education populaire n'est pas l'Education nationale. Aux Etats-Unis ou en France, par exemple, les étudiants non-bour-siers peuvent s'en sortir en fai-sant de petits travaux à temps partiel. Mais ici où, même priva-tisées les entreprises ont du mal a maintenir ouvertes leurs portes, est-ce judicieux de " privatiser " l'instruction ? Tout le monde a droit à la vie. à l'instruction et au travail. Le ministre Bamba a d'ailleurs trouvé la solution : " L'école doit aider à l'approfon-dissement de la démocratie dans notre pays ". Pour le reste, tous les ivoiriens doivent se donner la main et faire des concessions. L'Ecole idéale n'existe pas mais nous pouvons reconstruire l'Ecole tout court blèmes de logements, d'alimenta-tions, de condition de vie à l'uni-versité. Plutôt que de faire face à ces pro-blèmes, le Pouvoir s'est tourné L ES étudiants concernés au premier chef par la crise de ' Ecole, vivent un drame, qui résume le désarroi de ce pays. Ils sont livrés à eux mêmes, sans le minimum pour mener une vie décente. Au regard du quoti dien de l'étudiant ivoirien, il y a vraiment de quoi éprouver de l'aigreur envers ceux que l'on désigne comme responsables de cette malheureuse situation. D'où l'impérieuse nécessité pour eux de revendiquer du pain et des condi-tions meilleures d'existence. Ajoutons à cela le cortège de revendication d'ordre acadé. mique : l'Université est toujours le pôle traditionnel de la contesta tion. Lorsque certains affirment que les agitations à l'université, sont le fait d'une minorité » manipulée par les leaders politiques voulant assouvir leur bas » desseins. Cela est peut-être vrai, mais il n'en demeure pas moins, qu'une frange majoritairement dominante d'étu- On aurait pu éviter ça ! amphis surchargés, propositions pour réduire la bourse de moitié afin d'en faire bénéficier le plus possible d'étudiants, construction d'autres universités... Autant de problèmes pour lesquels le sang a coulé en Côte d'Ivoire avec Kpéa Domin et Thierry Zebié. Mais il paraît que reconnaître ces choses-là demande d'avoir un certain courage politique. C'est ainsi que les trois ministres char-gés de l'Education se sont succé dés à l'hémicycle pour dévelop per les propos du Chef du résolument dès les premières heures vers l'intimidation, l'intoxication et la repression. Dissocions le discours politique des revendications légitimes. diants revendiquent de façon lég, NOUS étions en train de poser question de savoir si la " diclature " que subit notre univer-sité est vraiment le fait d'une minorité. Il ne faut pas faire l'amalgame, alors, dissocions le discours politique du véritable problème de l'étudiant qui, lui, time, même si la manière paraît identique à la précédente. L'adver-saire est un Pouvoir qui ne veut pas se départir de ses vestiges paternalistes, manquant de moyens de persuasion et ignorant-volontairement, qu'il y a des pro- " Et informe-les que l'eau est à partager entre eux ; oui, à cha-cun son tour de boire " (S. 54-V. 28) Koné Seydou " Finta, Rita, Sista.... SIDA ” angoissés, résignés. Où alles où ne pas aller ? Que faire. que ne pas faire ? Colloques, séminaires et symposium se succèdent en vain. Dame SIDA jubile davan-tage. Entre nous, pourquoi ne pas demander la clémence divi-ne et attendre patiemment pour jouir de sa liberté sexuelle le jour béni du mariage ? Tout le monde y gagnerait. Surtout que pour l'heure. personne ne dit mieux * Dembélé Fausséni CHAPELET fut entendu. Très bien reçu d'ailleurs. Chacun pour le prou-ver avait sa collection de " nanas ". Chaque fille bien " câblée " égrenait les prouesses réalisées avec le génito à la mise impeccable, ou les virées somp-tueuses avec le grotto insou-ciant. Tout baigna dans l'huile jusqu'à ce que Dame SIDA se mile de la partie. Elle a voulu elle aussi s'amuser. Pourquoi seulement Finta. Rita et Sista ? SIDA est là aussi. Il faut lui faire de la place. Cet invité-sur- prise à la partie de plaisir com-mença par inquiéter trés sérieu-sement. Il fallait être desormais prudent. Que ce soit avec Finta. Rita ou Sista, on appelait au secours la déesse " Prudence ". Belle trouvaille, parait-il. Mais de plus en plus. ses pouvoirs sont remis en cause. Il parait qu'elle se perfore, se déchire... D'aucuns même disent que la bonne déesse " Prudence " n'a jamais eu de pouvoir. Qu'elle été imposée par quelques argen-tiers pour gonfler leur compte Quant à Dame SIDA. sa colère grandit chaque jour davantage. Elle envoie des milliers de gens sur les lits d'hôpital et des cen-taines à deux mètres sous terre. Même ceux qui n'avaient pas prêté l'oreille à l'appel des libé-rateurs des moeurs ne sont pas épargnés : Dieu avait prévenu : " Si vous laissez la perversion s'installer. les fléaux qui appa- raîtont n'épargneront ni les per-vers, ni les autres ". On en est là aujourd'hui. Tous désemparés. ' ÉTAIT pour libérer les jeunes. Il fallait faire sau-ler tous les tabous autour du sexe. De bonnes gens. pour cela, ont pris leur bâton de pèle-rin, ont sillonné écoles, lycées et amphis. Ceux qui parlaient de chastelé, d'abstinence, de maria- ge furent l'ennemi commun. Comment peut-on en cette fin du XXè siècle dire d'attendre le mariage avant de... Le message C a PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 5 MEPLUME DANS LE QUOTIDIEN Séminaire AEEMCI DIVO 92 * DIVO 92 ★ DIVO 92 ★ DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 * Mention Bien à DIVO ! ANS le cadre de son séminaire annuel de formation islamique, l'AEEMCI a réuni 620 jeunes musulmans du 15 au 21 Août 1992 au Lycée Moderne I de Divo, sous le thème " Islam et Démocratie " et sous la présidence effective de M. Koné Al Moustapha, préfet du département. Ce 10è " pèlerinage " a vu la participation de jeunes venus non seule-ment des quatre coins de la Côte d'Ivoire, mais aussi du Burkina FASO, de la Guinée, du Mali et du Sénégal. Les cérémonies d'ouverture et de clôture se sont déroulées au magni-fique complexe socio-sportif de la " cité des panthères " en présence de plus de 2000 personnes au rang desquelles figuraient, outre le préfet, le maire, le député de Divo commune, El Hadj Gaoussou Diaby, des chefs traditionnels de Divo et de ses sous-préfectures. Les travaux de ce séminaire étaient articulés autour de deux axes. D'une part les cours d'édu-cation religieuses, qui ont permis aux séminaristes non seulement d'apprendre ou d'approfondir leur connaissance sur le dogme islamique mais également d'avoir une ouverture sur les autres religions monothéistes, en particulier le Christianisme. Le 2è axe de ces assisses a cut pour fondement les conferences et causeries debat. Ainsi quatre enrichissantes et passionnantes communications ont-elles été faites par des intellectuels et des exegètes musulmans. Ils sont intervenus respectivement sur " l'Islam et la démocratie " (Koulibaly Mamadou, professeur agrégé enseignant à la faculté des Sciences Eco. d'Abidjan), les " institutions politiques en islam " (Aboikary Fofana, animateur religieux), " Islam et Média " (Ibrahim Sy Savane, journaliste, chef du service commercial de Fraternité-Matin), " l'Islam et les mutations sociales " (Mahamoud Samassi, professeur de Math à Divo, Prédica reur). Nous reviendrons en détail sur ces communications dans nos prochaines éditions. Il convient de rappeler que l'ouverture officielle du séminaire (16/08/92) a été précédé, la veille samedi (15/08/92), par une marche des séminaristes contre le SIDA. Cette marche à laquelle la population de Divo a massivement participé aura drainé plus de 30 000 per-sonnes. Sur un parcours de 4 kin environ allant du début de la rue principale du quartier " Bada " à la Mairie en passant par la rue du commerce. Les marcheurs ont été accueillis sur l'esplanade de la Mairie de Divo par les autorités administrative, politique et coutumière de la localité. Les mots d'ordre de cette marche étaient inspirés du Saint Coran, ainsi pouvait-on lire sur des pancartes " Si vous ne vous éloignez pas de la fornication, vous connaitrez des maladies que vos pères n'ont pas connues ". Cominentant ces propos, l'Imam des Etudiants, El Hadj Sékou Sylla pour justifier la marche dira de façon globale que le SIDA n'est que la conséquence de la débauche sexuelle des humains. C'est pour quoi il lancera un appel afin que les uns et les autres trouvent leurs voies dans le Saint Coran qui interdit la fornication et blame l'adultère. En marge des travaux du séminaire, le comité Exécutif de l'AEEMCI et ses frères délégués du Burkina Faso, de Guinée du Mali du Niger et du Sénégal se sont réunis afin de jeter les bases d'une association sous régionale des jeunes musulmans qui devra engendrer d'autres occasions de regroupement de jeunes au service de l'islam. Fasse le Seigneur que cette structure voie le jour afin de contribuer à l'expansion et à la consolidation de l'Islam dans la sous-région. Les membres de la LIPCI, eux, ont profité de ce séminaire pour mener une campagne de prêche dans toute la sous-préfecture de Divo. En tout, Divo aura été une autre occasion pour l'AEEMCI pour faire montre de sa dynamique d'éducation islamique des jeunes ivoiriens. D De notre envoyé spécial Gbané Bakary serunaire Puisse Allah texalte soit-il, leur faire bénéficier de sa grâce et de ces bienfaits A l'issue de cette rencontre les sémunanstes doivent retenir ceci, " que l'Islam de par son dogme permet l'épanouissement spirituel de l'individu. le rapprochant de plus en plus de son Seigneur, faisant de la un être social et sociable épris de paix, de justice et d'amour. " La connaissance des autres religions mono-théistes, plutôt que d'être un facteur de division et d'antagonisme, facilite la prise en compte-des dillerences dans un objectif de respect mutuel Pour ce qui est du thème de ce siunaire. " Islam et démocratie. le séminaire, tout en saluant la possibilité offerte par cette ouverture à tous de sexprimer et de contribuer à la bonne gestion de la chose publique, note : -que la religion islamique par la garantie qu'elle offre à l'individu dans I exercice de ses libertés fondamentales el par la prise en compte des inté rêts essentiels des groupes par la protection offerte aux minorités, dans l'expression des besoins de la majorité, se présente comme un vivier important où peut s'alimenter et se fort-fier les données actuelles de la democratic Notre religion fait une place de choix aux venus cardinales de la démocratic qui est donc pas une chose inconnue de l'Islam. Ausstest-ce à dessein que nous recommandons à tout musul-man dans l'exercice libre et conscient de ces droits politiques de ne jamais perdre de vue la spécificité de son être, spécificité dont les prin cipes sont édités par Allah et par les nobles enseignements du Prophète Mohained (SAW) Telles sont quelques-unes des constances qui doivent rythmer la vie politique du jeune musul- Il faut savoir enfin que le séminaire était place sous le haut parrainage du Conseil Supeneur des Imams et sous la présidence du préfet de Divo Falt à Divo le 21/08/1992 RESOLUTIONS FINALES Du 15 au 21 Août se sont tenus à Divo, les assises du 10è séminaire de formation islamique de l'AEEMCI sur le thème " Islam et Démocra-tie ". Ce séminaire a vu la participation non seule ment de 620 élèves et étudiants musulmans, des membres des organisations islamiques de Côte d'Ivoire dont l'Association des Jeunes Musul-mans de CI (AJMCI), le Cercle Islamique de Reflexion (CERICI), la Ligue Islamique des Pré-dicateurs en Côte d'Ivoire (LIPCI), mais égale ment celle des délégués des associations des pays frères du Sénégal. du Burkina Faso, du Mab et de la Guinée avec lesquels nous avons jeté les bases d'une organisation islamique sous régiona le. Au programme de ce séminaire les participants ont pu bénéficier d'une formation tant sur le dogine que sur les connaissances générales leur permettant une ouverture sur le monde et une meilleure connaissance des autres religions monotheistes dont le judaisme et le christianis A JA me A cela il faut ajouter la tenue d'une conférence publique sur le théme " Islain et Démocratic pro-noncée par le Professeur Mamadou Koulibaly, enseignant à la faculté des Sciences Econo-miques à l'Université de Côte d'Ivoire. De même, trois causerie-débats se sont tenues sur les thèmes suivants : 1) -Le système politique de l'Islam avec El Hadj Aboikary Fofana 2) -Islam et Média avec Ibrahim Sy Savané. journaliste à " Frat-Mat. " Le 3 ° expansé n'a pu être réalisé pour des raisons indépendantes de notre volonté el selon la volon té de Allah Soubhana wata ' ala. Durant tout ce séminate, les jeunes musulmans ont pu bénéficier du soutien immense tant sur le plan materiel que linancier des parents, cadres, el fonctionnaires musulmans de Divo Les sémina ristes tiennent à cet effet à exprimer toute leur gratitude et leurs sincères remerciements à tous ceux qui Je près au de loin, ont participé de quelque manière que ce soit. à la réussite de ce Le Seminalre ASSOCIA MHE MAIRE PLUME LIBKE / Septembre 1992 / Page 6 Séminaire AEEMCI PLUME DANS LE QUOTIDIEN DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 * DIVO 92 * DIVO 92 DIVO 92 DIVO 92 Motion de remerciement Invités à participer au 10e séminaire organisé par l'Asso-ciation de des Elèves et Etudiants Musulmans de Côte d'Ivoire à Divo, nous, représentants de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans du Burkina Faso (AEEMB), de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Guinée (AEEMG), de l'Association Malienne des Jeunes Musulmans, (AMJM), de l'Association des Etudiants Musulmans de l'Université de Dakar (AEMUD), de la Jamaat Ibadou Rahmane (JIR) exprimons par la présente motion nos sincères remerciements à nos frères et soeurs de L'AEEMCI. aux musulmans de Divo, aux autorités de la localité et par delà elles, aux autorités de la Côte d'Ivoire. Nous ne manquerons par de signifier à nos différentes asso-ciations, toute l'attention dont nous avons été l'objet en terre hospitalière de Côte d'Ivoire. Puisse Allah étendre Sa miséricorde infinie à l'AEEMCI et à tous les musulmans de ce pays. Puisse-t-II maintenir haut le flambeau de l'Islam pour que notre communauté soit la meilleure suscitée parmi les humains. AMINE. LE CONFERE f e 30 Seminaire 10 Seminaire de formita 80 docLAFENCI THEME : ISLAM AUTCHALIC LE CONSEIL ST Hence WLE PREFET DE LIMAM Motion spéciale au chef de l'Etat Bismillahi Rahmani Rahim *** Légendes photos a L'arrivé des convols. La marche commence à l'entrée de la ville. En Séminaire de formation du 16 au 21 Août 1992 au 1 Le chef du village, Touré Aliou souhaite la bienvenue aux séminaristes sous l'œil vigilant du Secré Lycée Moderne I de Divo, les clèves et étudiants musulmans réunis au sein de l'AEEMCI. Considérant l'importance de la jeunesse pour l'avenir de la Nation, Considérant que cet avenir doit être au-dessus des intérêts parti- taire Général de l'AEEMCI, Ouattara Adama. La cérémonie d'ouverture. De dr. à g. le préfet Koné Al Moustapha et le président de l'AEEMCI, Diallo Issa. A l'ext. gauche, Fofana Karim, Pdt. du sous-comitéAEEMCI de DIVO. C sans, Considérant l'intérêt sans'cesse renouvelé des autorités politiques et administratives pour la cause de la jeunesse en genéral et de la jeunesse musulmane en particulier. Considérant les facilités dont les séminaristes ont bénéficié durant ladite rencontre, Témoignent leur profonde gratitude au Chef de l'Etat et au gouvernement et leur demandent de bien vouloir concrétiser les récentes décisions d'établissement de liens diplomatiques avec les pays arabo-musulmans du golfe pour un plus grand rayonnement de l'Islam en Côte d'Ivoire, un rayonnement qui ne peut avoir que des effets positifs sur l'œuvre tant délicate qu'est l'éducation de la jeunesse. d On a bossé dur ! tcl, le frère Mah Abou en train de dispenser un cours. L'Imam Abolkary Fofana (à droite) écoute attentivement le Pr. Koulibaly Mamadou lors de la conférence donnée par celui-ci. e £ El Had ] Gaoussou Diaby. Le séminaire, c'est aussi le théâtre et le sport pour se détendre. On reconnalt au centre le préfet (en bonnet blanc) avec à sa droite le Pdt. Issa Diallo. g Cérémonie de dôture. Le Dr. Koné Moussa (ext. g. ). I'Imam Sékou Sylla et le Pdt Issa Diallo écou tent les allocutions d'adieu. Divo à fait plus que ce qu'on attendalt d'elle. Takbir ! Fait à Divo le 21 Août 1992 Le Séminaire h PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 7 MPLUME EN LIBERTE Gouvernement d'union ou de transition Un clin d'œil... à la charia ? Par Cissé Kader se à la question d'un journaliste européen. Le PDCI regorge suf-fisamment de cadres compétents pour assurer la relève, a-t-il dit. Le PDCI ne fera peut être done jamais preuve d'humilité pour tendre la main à l'opposition. D'autre part enfin, une union est-elle possible lorsque le débat ne se situe pas en réalité au niveau des idées mais plutôt à celui des personnes ? Si le consensus peut réussir dans un Etat Islamique, c'est en raison des valeurs humaines qui sont le fondement de sa société. Le dia-logue n'est possible qu'entre des gens dotés de vertus suffisantes pour savoir concéder et accepter le triomphe de la vérité qui elle. est toujours unique * divine qui elle est unique et ne peut souffrir de la moindre petite erreur. Etant entendu qu'elle est celle de Celui qui transcende le temps et l'espace. Du consensus, on obtient l'engagement de tout un peuple et on évite les opéra-lions de sabotage qui sont le lot du quotidien des démocraties Occidentales. Avec l'élargissement de ceux qu'on appelle tous aujourd'hui les démocrates, de nouveaux mots ont fait leur entrée dans le jargon ivoirien. Simple mode politique ou réel désir de changement ? Au-delà des débats qui ont pu être suscités ça et là tant par le parti au pouvoir que par l'opposition, jettons un regard sur les fondements même de ce mode de gouvernement qu'est l'Union. émousser les ardeurs des poten-tiels acteurs de ce developpe-ment. L'Afrique et en particulier la Côte d'Ivoire en a déjà suffi-samment fait les frais. C'est pourquoi aujourd'hui se rendant compte de cette défaillance fon-damentale de la démocratie occi-dentale, nombre de pays à l'ins-tar d'ailleurs de grandes nations développées se tournent vers l'union, c'est à dire vers la recherche d'un consensus. Il ne s'agit certainement pas d'une résurrection du parti unique à l'africaine qui a causé tant de mal à nos peuples. Il s'agit sur-tout. face à la crise économique et surtout politique que subit la L A démocratie multiparti-sane telle que conçue par ses pères occidentaux pré-voit qu'à côté du parti au pouvoir existe un ou plusieurs partis dits de l'opposition. Le rôle de cette opposition est surtout de servir de contre poids aux actions des tenants du pouvoir afin d'éviter les éventuels dérapages. Le consensus sortirait donc de cette contradiction permanente et la société ne s'en porterait que L'espoir est-il permis en Côte d'Ivoire ? E débat sur l'instauration d'un gouvernement d'union en Côte d'Ivoire est peut être futile. D'une part en raison du manque total de confiance qui existe entre le parti au pouvoir et l'opposition. Le président du PDCI l'a déjà annoncé en répon- Le Premier ministre Allassane Ouattara aura-t-il failli à sa tache ? la volonte d'un seul homme, recherche le consensus à travers la concertation. Ce consensus sera l'application de la volonté mieux. La contradiction partisane, source de blocage du dévelop-pement La décrispation : un vain mot ? ON s'est rendu compte, et nation ivoirienne, de mettre fin cela très rapidement, que ce jeu démocratique ne permet pas-toujours d'aboutir aux résultats escomptés. En effet, le fonde-ment est avant tout la recherche de l'exercice du pouvoir. Aussi les moyens qu'il déploie sont-ils toujours en conformité avec cet objectif noble. Et par conséquent la confrontation d'idées menée par l'opposition et qui devait être source d'illumination ne peut plus l'être. La contradiction n'est en fait qu'un simple jeu poli-tique, une manauvre orchestrée pour conquérir le pouvoir. Quelles en sont les conséquences ? Elles sont innombrables et peu-vent compromettre dangereuse-ment la vie d'un peuple. Par exemple, un projet de développe-ment cher à un gouvernement et vital, qui nécessite la mobilisa-tion de tout un peuple peut mal-heureusement être mis en échec par une contre-campagne de l'opposition. organisée pour SUITE DE LA PAGE 4 Une chose est claire, c'est que tous les ivoiriens piaffent d'impa-tience et restent suspendus aux lèvres des hommes politiques et attendent que les débats conumen cent enfin. Certes des debats ol déjà eu lieu, et ce, à l'hémicycle Mais ils ne se sont réduits qu'à ceux qui ont droit à ce privilège les autres en étant exclus. Et ces débats ont tourné autour de l'Ecole, qui n'est qu'un aspect de la crise. Il faut organiser des débats où tout le monde va se retrouver, tous les partis poli tiques s'entend, pour donner leurs points de vue tant sur l'Ecole. l'économie que sur la politique du pays. Tous sont concernés, tous ont droit à la parole, tous ont le droit de parler. Car ce qui est urgent aujourd'hui est de sortir le pays de l'impasse qu'il traverse depuis trois ans déjà. Qu'on ne laisse pas la décrispa-tion être un vain mot, une vue d'esprit. Elle doit être une réalité et avoir effectivement lieu. Elle se doit d'être l'aboutissement logique des remous qui ont secoué le pays depuis Avril 1990. Si elle ne donnait rien, alors l'on aurait trahi le multipartisme, l'on aurait emprisonné et ralenti toutes les activités pour rien. Et ce serait vraiment dommage. Alors vive-ment que les uns et les autres s'asseyent à la même table pour discuter sans passion aucune Ceci permettra la renaissance dont tous les fils de ce pays rêvent ✶ " mardi noir ". Car étant la seule voie pouvant conduire à l'apaise-ment de tous les cours. Les uns et les autres ont été com-pris du chef de l'Etat qui a ceuvré Jans le sens souhaite par ses concitoyens il a libéré les déte-nus en faisant voter une loi d'amnistie par l'Assemblée Nationale. Du coup les détenus ont recouvré tous leurs droits, aujourd'hui l'heure est à la ges-tion de cette libération. Il faut trouver une solution aux diffé-rentes crises que le pays traverse qu'elles soient économique, sociale, scolaire, d'autorité L'heure est à un diagnostic sans complaisance de tous ces domaines. Le côté intéressant est que tous les partis sont prêts à aller à ces négociations, à s'asseoir à la même table pour discuter. Comme l'a proclamé Laurent Gbagbo, lors de sa pre-mière conférence de presse, après sa libération " Asseyons-nous pour discuter ". Loin d'être un signe de faiblesse, ceci traduit la volonté de tous les fils de ce pays de se pencher sur le cas de leur mère-patrie malade. Comme le dirait l'autre, on ne se bat pas au chevet d'une mère malade. Tous sont donc prêts à apporter leur contribution à la recherche de solutions pour la bonne marche du pays. La décrispation suppose au préa-lable l'acceptation inconditionnel-le des uns et des autres, nonobs-tant les différences qu'ils présen-tent dans leurs façons de voir. Depuis la libération de Laurent Gbagbo, Secrétaire-Général du FPI et de ses camarades déte-nus, les ivoiriens s'habituent à une nouvelle expression poli-tique : la décrispation. Celle qui doit mener à la formation d'un gouvernement de transition ou d'union nationale pour les uns ou à un gouvernement de sauve-garde nationale pour les autres. Mais avant il faut des négocia- aux luttes mesquines, au langage de bois, à la démagogie et à la mauvaise for pour le plus grand épanouissement. On ne cessera de le dire. les peuples africains pouvaient faire l'économie des dérapages des modèles de socié tés aujourd'hui aux abois. La charia recherche le consen-sus à travers la concertation A vision unique Découlant de ISLAM. loin d'imposer une tions. L'Afrique doit-elle suivre l'Occident dans la politique politicienne ou doit-elle trouver ses propres marques ? insuffisances sur lesquelles nous avons planchées entre autre lors de noue assemblée générale tenue le 7 Mars 1992 à la bibliothèque Nationale. A l'issue de ces réflexions nous avons dressé un rapport comportant nos proposinées dites de concertation ayant tons en vue de l'amelioration du PAE et que nous avons adressé au Ministre de la fonction publique et de l'emploi. Et c'est son directeur de cabinet M. Didier Koffi qui a reçu le rapport. Nos propositions dans le but d'apporter des reformes au PAE étaient dans un trois points essentiels PRES une longue absence, le Président Houphouët-Boigny rentré au pays, a vite fait de convoquer les forces vives de la nation pour des jour- AR Etout cas cette interrogation ne serai pas écarter, vus les hono-raires ' ve : sé par l'Etat aux cabi-nets de placer, ent par stage obte-nu et les profit qu'en tirent les entreprises. Quand à ce que font les diplômés eux-mêmes pour défendre leur situation ; nous avons rencontré M. Aboubacar Dosso diplômé de l'INSET et pré sident de l'Association Nationale des Diplômés de l'Enseignement Technique en quête d'un Premier pour centre de gravité les événe-ments du 18 février 1992. Au cours de ces différentes ren-contres la plupart des concertés ont été unanimes sur un seul fait la libération de tous ceux qui ont été arrêtes et emprisonnés le Koné Issa Emploi (ANDETPE) qui nous premier temps l'exécution d'un rement son indemnité, enfin il mage sont prises sans que les ment prenne des mesures pour donne des précisions : « Nous bilan des prestations du stagiaire faudrait que le ministère de tutelle demandeurs d'emploi ne soient corriger les tares du PAE, et en reconnaissons avoir tous salué après six mois de stage pour qu'il c'est-à-dire celui de la fonction associés. Comment arriverait-on même temps empêcher l'instaura-nous permettant de nous occuper ment et ses chances d'être embau-droit de regard sur les cabinets de tient pas compte de l'avis du mala-socio-economique d'un esprit et de mettre en pratique nos ché, ensuite les cabinets de place. Placement. Malheureusement de ? Incompétences ou malfaçons d'exploitation des travailleurs par de la commission de l'OMOCI chargée du programme ? Nous ne jusqu'à présent nous n'avons eu aucun écho de notre rapport. Ce les propriétaires de moyen de pro-duction et d'échange pour la seule ment doivent assurer un suivi du stage pour défendre ou stimuler le connaissances. Mais après nous nous sommes rendus compte des insuffisances de ce programme ; stagiaire dans son lieu de travail et qui nous emmenerait à penser que saurons répondre, mais le plus recherche du profit PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 8 BUORITY PLUME POLITIQUE 3MUJq Le Moyen-Orient deux ans après l'invasion du Koweït Le récent anniversaire de l'invasion du Koweit par l'Irak offre encore une fois l'occa-sion de se pencher sur le conflit qui s'en est suivi au nom du droit international avec assez de recul. tions du monde arabe face à leur grand rival, Israel qui, désormais se trouve en position de force y compris dans d'éventuelles négo ciations. La guerre pour faire monter la côte de Bush Près de deux années après l'inva-sion du Koweit, le Proche-Orient a retrouvé la statique d'Antan, avec cependant un Irak affaibli tout comme du reste le monde Arabe, et un Etat Hebreux plus sur de son hégémonie que jamais. Alors on peut de se demander à quoi aurait servi cette guerre Les COMME on le perçoit à tra réponses à cette interrogation ne font aujourd'hui l'objet d'aucun doute. De prime abord, et c'est un constat évident, le Moyen-orient est devenu une arrière cour des Etats-Unis qui contrôlent politi quement la région mais aussi et surtout ses richesses pétrolières. Du coup les Etats-Unis contrôlent les prix du pétrole sur le marché international qui auront du mal à atteindre les niveaux précédents malgré les efforts de l'OPEP. Dans un deuxième temps cette guerre a permis de détruire la machine de guerre Irakienne, toute son infrastructure industriel le ce dont ce pays aura du mal à se remettre. Cette destruction met momentanément fin aux préten Quelques repères ces réponses, les préoc-cupations humanistes, juridiques avancées cachent mal des desseins plus obscurs. Et les informations publiées par le " New York Times " faisant état d'une cam-pagne militaire imminente des Etats-Unis contre l'Irak, en vue de relancer la côte de popularité du président Bush face à son adver-saire Bill Clinton, achèvent de nous convaincre que la logique de la politique extérieure américaine est incompatible avec celle de la communauté internationale, qui sous-entend l'intérêt de tous les pays sans exclusive. Sinon com-ment comprendre les atermoie-ment des occidentaux avec à leur tête, les Etats-Unis face aux infor-mations pourtant vérifiées de vio-lations flagrantes des droits de l'homme dans l'ex-Yougoslavie ? Y aurait-il deux poids deux mesures dans la défense des droits de l'homme A y regarder de près, oui car les droits des peuples Je régions riches méritent plus d'attention que ceux de peuples de régions pauvres. Autrement on comprendrait difficilement l'atti-tude des gendarmes des droits de l'homme DOGOBA Bakayoko (Prof. Hist. Géo. Lycée Dimbokro) La Yougoslavie et la Somalie sont plus proches et ont plus besoin de l'aide " U. S et Française que les Kurdes qui sont également massacrés en Turquie. (Notre photo : des Kurdes à la frontière Irako-Turque) en argent et en vies humaines, sur-tout irakiennes, permet de nous en convamere. Si la guerre du golfe a mis pour longtemps l'Irak hors d'état de nuire, elle n'a pas résolu le " Casus Belli " qui a déclenché le contlit. En effet la frontière entre l'Irak et le Koweit n'est pas enco re fixée et des informations récentes indiquent que les Etats-Unis veulent un tracé favorable à leur protégé, au grand dam des irakiens qui ont refuse une telle proposition et les Américains de dénoncer " le nouveau refus des irakiens d'obéir aux décisions du conseil de sécurité de l'ONU vai vise à réduire leur production de petrole, car ils n'ont plus les moyens de refuser Q UE l'invasion du Koweit par l'Irak soit condam nable, à vrai dire nul n'a songe à contester cette évidence. Mais était-ce pour autant qu'il fal-lait cautionner l'opération tempe te du désert " Là, la réponse est négative car cette campagne conçue et menée par les Etats-Unis sous le drapeau de l'ONU répondait à d'autre objectifs bien au delà de la simple libération du Koweit. Un conflit très coûteux en argent et en vies humaines par l'Irak... deux ans après (!) ES frontières de l'Irak ont Les croisés en 1916 par les accords secrets dits " Sykes-Picot ", avant qu'on ne parle de " mandats " confiés par la Société des Nations (SDN) : La Syrie et le Liban à la Fran-ce, et la Palestine et l'Irak à la Grande-Bretagne. Avant d'effacer la Palestine de la carte du monde au protit d'Israel, la Grande-Bretagne s'attelera à faire rattacher par la SDN à l'Irak un ancien UN bref regard sur la région Mais les rakiens auront du mal à après un conflit très coûteux s'opposer à un tel projet, qui, il est Des vérités désagréables Toute la vérité a-t-elle été dévoilée sur le déroulement de chef des renseignements mili taires, ainsi que le responsables du mossad, se sont rendus chez Dick documents irrefutables concemant Cheney à Washington, avec des les progrès des armements nucléaire, chimique et convention-nel de l'armée irakienne. Mais les israéliens ont commis deux erreurs ils jugeaient le danger potentiel mais pas imminent. E selon eux, c'est Israel qui était menacé et non pas le Koweit. George Bush voulait la peau de Saddam Hussein Le 17 Janvier 1991, lors de la pre-mière nuit du bambardements sur Bagdad, une grande partie des 100 missiles tomahawk lancés sur la ville visaient Saddam Hussein. Son palais, les bâtiments de l'Etat-major et tous les endroits où il aurait pu être figuraient sur la liste des objectifs prioritaires. Le potentiel militaire iraklen n'a pas été anéantl. Les alliés n'ont pu détruire que 50 de l'aviation irakienne et 3. 000 blindés seraient toujours opéra-tionnels. Personne ne connaît avec certitude le degré de destruction de l'arsenal chimique et nucléaire de Saddam Hussein. En somme, au lieu de " Desert Storm ", on devrait plutôt parler de " Desert Shame " (la honte du désert) * Extrait de VSD n ° 720 20 au 26 Juln 1991 Le Cheikh Jaber, Emir du Koweit la guerre du Golfe ? Non. Beaucoup de secrets subsistent ciel créé par la Grande-vilayet turc, celui de Mossoul, encore, en particulier sur les échecs des troupes coalisées lancées à l'assaut de la forteresse Kowell. Aux USA, on surfe encore sur la dynamique de la victoire et l'heure n'est pas à l'autocritique. Pourtant, les officiers respon-sables de l'opération " Desert Storm " (Tempête du désert) savent déjà quelles ont été leurs erreurs. Les voici, avec quelques vérités brûlantes et contre-vérités étonnantes. est Bretagne lors du dépeçage " no-colonial " de l'Empire ottoman et dont la seule raison d'être est sa richesse pétroliè-re. La famille Al Sabah est installée à Koweit depuis 1756. Les frontières de l'Emi-rat ont été tracées en 1922 et la Grande-Bretagne lui a accordé son indépendance en 1961, indépendance reconnue et dont les habitants sont les Kurdes. En clair, autant de droit Bagbad réclame au sud pour un pays qui n'aurait pas dû être créé, le Koweit, autant de droit il devrait accorder au nord à un " pays " qui lui exis-tait déjà, le Kurdistan send officiellement détruite qu'a été lancé le missile qui a tué 28 soldats de l'US Army à Dharan. Constamment, la chasse aux scud a été marquée par le jeu du chat et Les fameux Scud irakiens Al-Hussein et Al-Abbas frapperont-ils enco- Les Américains ne connaissaient pas exactement la situation mili taire en Irak au cours du conflit. Le commandement Allié a cruel lement manqué de renseignements fiables. les satellites n'ont pu tout déceler et les espions infiltrés étaient trop peu nombreux pour être efficaces. Connaissant cette carence, les irakiens ont joué-avec les américains lors des bombardements de pistes d'avia tion et de rampes de Scud, les sol-dats de Saddam Hussein se sont livrés à de véritables festivals de pyrotechnie, de " feux d'artifice ", donnant aux pilotes alliés une idée exagérément optimiste de leur efficacité. D'autant que les ita Kiens s'empressaient ensuite de peindre sur les pistes des crateres en trompe-l'eil de leur cockit, les américains ne voyaient que bases en feu et rampes en mieties. Et c'est à partir d'une rampe de Koné Seydou de la souris entre les belligérants : pendant la nuit, des convois ira-Kiens empruntaient la route Bag-dad-Amman afin d'alimenter en missiles sol-sol les rampes de lan-cement tournées vers Israël. Le jour, les pilotes alliés cherchaient en vain ces convois pour les déture. Et pour cause : dès que le soleil apparaissait, les itakiens cachaient les scud sous la route, dans des abris bétonnés construits par des entreprises européennes comme " conduites d'eau ". En plein désert.. Israel avait averti les Etats-Unis du risque d'une attaque Irakien. re 7 ne. Une semaine avant le 2 Août, Moshe Arens, ministre israélien de la défense, Amnon Shahak, PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 9 PLUME LITTERAIRE & SCIENTIFIQUE Le Mémorial des Saints (Farid Ud Din Attar. ) (Editions du seuil. Coll : Sagesses) tuent les trésors spirituels de ces mystiques musulmans. A une époque où les valeurs spirituelles se raréfient, il est nécessaire de faire parler les exemples. Dans ce cadre, la vie et la personnalité du Pro-phète demeurent une réfé-rence lumineuse. Dans la quête mystique, les soufis Dieu. On les appelait les " asheb al souffa " et ils logeaient à la mosquée. Plus tard, le mouvement gagne Bagdad. Kuffa, l'Iran, l'Egypte. l'Afghanistan. l'Andalousie et l'Afrique du nord. Le " mémorial " épouse à juste titre cet espace géo-graphique éclaté. La vie de premiers moments glorieux de l'Islam, les califats ommeyades et abbassides. Le livre d'Attar, loin de las ser son lecteur le pousse subtilement sur la voie de la réflexion : la finalité de l'existence humaine et ses avatars, interrogation perma-nente différente de l'existen-ce existentielle chère aux philosophes athés, la proxi-mité de Dieu, l'amour, la crainte, l'attention, l'espé-rance, l'intimité, la contem-plation, la certitude consti- dans la littérature islamique mystique, avec " qut al quo-loub " (la nourriture des. coeurs d'Abou Talib Makki et " I'lhya " de Ghazali. Le soufisme est une Ecole authentiquement musul- Dans la littérature islamique, " le mémorial des saints " d'Attar occupe une place de choix, dans la même veine émouvante et passionnante que la partie mystique de " I'Ihya " de l'imam Ghazali. san Basri, Rabiah, Hallaj. Djafar Sadik. Soufian Sawri, Junud, Misr, constituent la composante thématique du livre. L'absorption (FANA) du soufi en Dieu exprime non une union ontologique, mais l'unification totale de la vie intérieure et sociale au servi-ce de la divinité. Les théories de l'Amour de Dieu, de la walaya (Amitié de dieu) sont évoquées dans cette fresque mystique. Le ton pathétique, le rythme murmuré, le merveilleux qui côtoie le mirifique, le tout s'enchevêtrant pour se trans-former en une fabuleuse épopée mystique. " Le mémorial des saints " demeu re une référence de taille re une référence de taille L E livre d'Attar est un assemblage hétérogè-ne des stations mys-tiques de grands maîtres de la vie soufie (mystique musulmane), qui relate l'iti néraire spirituel de plus de 60 hommes de piété, raconté dans un style clair hérissé d'amour, de contemplation. du désir de la face de Dieu. Au détour de quelques mots et actes, on sent l'Idéal qui a animé ces maîtres de la gnose de l'Amour de Dieu (MAHABBA). Sans nul doute, le livre d'Attar émeut, interpelle, conscientise, enseigne par ses multiples révélations. Les expériences mystiques, l'éducation spiri-tuelle, les oraisons des Has- mane. Au U début de l'Islam, des Zar, Salman. Abou Houreira, ments du Prophète. En par-lant d'eux, le Prophète dit : " Leur visage est lumière. lorsque les hommes ont peur, ils n'ont peur. Lorsque les hommes sont affligés, ils ne le sont pas. Lorsque on les voit, on se rappelle Dieu. " (TABA-RANI) " Le mémorial des saints " ne se résume pas. Il se lit d'un seul trait. Comme en état d'ivresse spirituelle * Tiemtoré Tiégo Le memorial des saints pas tous compagnons du Prophè-te passent la majeure partie de leur temps à la méditation et à l'ascèse, qu'ils considè-rent comme les meilleurs moyens pour approcher OPERATION " SOUSCRIPTION GRATUITE " Pour que la voix de l'Islam porte le plus loin possible, une opération de souscription gratuite a été initiée par votre mensuel PLUME LIBRE à Divo. D'une valeur unitaire de 1000 F, la sous-cription vous permet d'aider votre journal. Les séminaristes ont donné le ton, suivez leur exemple. LA PLUME DES LECTEURS est * Le Silence a réclamé la parole il l'a eue. La parole réclame... l'action cet homme qui semble avoir été choisi nuitamment par les membres de la " Djahéliya " ? Ce matin, Silence a lu dans " Plume Libre " que 250 frères et soeurs n'ont pu atteindre Arafat, ce qui veut dire que logiquement ils doivent refaire leur pèlerinage, et ce, à cause d'une très mauvai-se organisation orchestrée par un individu priant le dos tourné à la Kaaba, monsieur Ipaud Lago, Directeur de l'Administration. Territoriale et des Affaires Poli-tiques (DATAP). Voilà pourquoi " Silence " est triste ce matin. Moi " Parole ", je dis que nous devons arrêter, freiner l'élan négatif de ces deux hommes Que nos différents responsables cités en amont aillent interdire à ce Diaby de parler au nom des musulmans Personne ne l'a choisi. Que nos responsables aillent demander au Gouveme-ment d'éloigner ce monsieur de la DATAP de nos affaires isla-miques, il ne sait pas où est située la kaaba. N. B. Le montant est simplement indicatif. Nom et prénoms No Montant Complices, les musulmans l'ont été depuis belle lurette, de tous les maux dont ils ont été ou dont ils sont encore victimes. Quelle était leur arme ? Le silence. Aujourd'hui, le silence a retrou-vé sa langue, et la parole lui est donnée dans " Plume Libre ". Mais ce matin " silence " se sent " Parole ", patraque pourquoi " Silence " est-il dans cet état ? -Lorsque " Silence " a jeté un regard sur notre communauté, il a été heureux de constater que à l'unanimité, Diallo a été choisi comme président de l'AEEMCI par les musulmans, Moustapha Soumahoro a été choisi comme président de L'AJMCI par les musulmans Binaté a été choisi comme président de la LIPCI par les musulmans, Aboikary Fofana a été choisi comme porte-parole du Conseil Supé. rieur des Imams par les musul-mans. Et puis, le matin du 10 juin 1992, " Silence " a lu dans " Frater-nité-Matin " un appel lancé aux musulmans par un individu dénommé Diaby Moustapha et qui serait " président du conseil supérieur Islamique de Côte d'Ivoire " (???) Quel est ce conseil fantoche ? Et surtout qui (anonymat) Traoré Mohamed Sy Savané Issa " L'esclave de Dieu " Traoré Massara Bamba Madoussou Mohamed Haidara (INJS) Mamadou Ouattara 3000 250 250 1000 200 200 1000 S 1000 Kone Khadidjatou 1000 Ouedraogo Seydou 100 Delegation guineenne Compaoré Aminata (AEEMG) 1000 12 1000 A SUIVRE !!! OFFRE SPECIALE D'ABONNEMENT OUI, je désire m'abonner à PLUME LIBRE Nom et Prtnom. Adresse 3 Ville. Pays 3 Mos 6 Mos 9 Mos 1 An Cote d'Ivoire Benin, Niger, Senegal, Burkina Faso, Mauritare, Mali et Togo 540 cfa 1080 cla 1620 cfa 2160kla Autres Pays (350 f le numéro Moi " Parole " j'estime que nous avons assez regardé faire, assez parlé, alors maintenant pas-sons... aux actes. 900 cfa 1800 cla 2700 cla 3500cfa Je règle la somme de chèque postal chèque bancaire ☐ Mandar☐ Je préfère l'abonnement de soutien et je règle la somme survante (à ma saine appreciation). libellé au nom du Fonds de Contribution Islamique (FOC1) de l'Association des Elèves et Etudiants Musulmans de Cote d'Ivoire (AEEMCI) 08 BP 2462 Abidjan (18 N ° cpae SIB 41 210 835 E Fcfa au moyen de Ouattara Tiéba, Instituteur à Duékoué. F cfa Date et signature PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 10 STMETRO INFOS-PLUME S Côte d'Ivoire Les vacances scolaires : pério- Des cours religieux et en ges-Sénégal. tion associative-LIPCI * célèbre boxeur noir américain s'était lancé à la connaissance de l'islam. Certainement que la de cet enfer et à retrouver une vie normale. * Washington menace Selon des experts de la CIA, l'Irak serait actuellement plus fort qu ' il y a un an. Saddam Hussein reconstruirait son pays avec des marchandises impor-tées qui transilent par le port Jordanien d ' Akaba Washing-ton qui entend faire respecter par lous son embargo contre l'Irak, presse le royaume hachemite d'arrêter le trafic avec son puissant voisin. Mal-gré les menaces américaines de rupture de l'aide accordée à la Jordanie, le roi Hussein a fer-mement rejeté ces appels à l ' ordre des USA. Sélection de Dembélé Fausséni tique d'exclusion à l'endroit des partisans du FIS, les autori tés algériennes ont entrepris de imams ne leur sont pas acquis. Le lundi 24 août dernier, les officiels algenens sont allés plus lom en demolissant une mosquée à El-Eulma localité située à quelques 350 km à l'est d'Alger. Beaucoup d'amis de la " liberté " ont salué la fer meté du gouvernement algé rien. Où allons-nous avec de telles barbaries ? Le conférencier principal est le professeur Iba Der Thiam, l'éducation nationale et membre du Conseil Exécutif de l'UNESCO, qui animera : 1 °) Jeudi 03/09/92 à partir de 19h 30 au CCIA une conféren-ce publique sur le thème " cul-ture ct communication : Approche d'un bilan et pers-pective en Afrique " de d'une intense activité pour La Ligue Islamique des Prédi-ancien Ministre sénégalais de fermer les mosquées où les lumière divine l'aidera à sortir cateurs en Côte d'Ivoire orga-nise du 28 au 31 Août 1992 son ler congrès ordinaire au Collè-ge moderne de Treichville Thème : l'Islam face aux pro-blèmes de leadership. Environ 200 participants y sont ⚫AJMCI Séminaire Régional Du jeudi 03 au dimanche 06 sept. aura lieu inch'Allah au collège moderne d'Issia un séminaire régional Au pro-gramme deux conférences : - ouverture : le 04 sept : la fra-ternité en Islam par El hadj Sékou Sylla - clôturé : le 06 sept : l'unité des musulmans par docteur Moustapha Sy. 2 causeries : - les enseignements de la vie du Prophète (SAW) par Doc-teur Moustapha Sy-Les jeunes musulmans et le travail par le Pdt. national de attendus. ⚫ SIFRAM 92 2 °) vendredi 04/09/92 à parur de 20h à l'hôtel Sofitel un diner-débat sur le thème : " le dialogue islamo-chrétien : * quelle réalité ? " La communauté musulmane de la Riviera organise, du 03 au 06 sept 1992, son deuxième séminaire intemational de for-mation des responsables d'associations musulmanes. Thème : " militantisme isla-mique et efficacité ". Cette ren-contre réunira des délégués du Benin, du Burkina-Faso, de la Guinée, du Mali, de la Maurita-nie, du Niger, du Togo et du Bingerville : Le geste de solidarité de l'AEEMCI On dénombre aujourd'hui environ 12 à 14 millions d'hommes sur le globe et environ trois et demi à quatre millions de personnes en Afrique malades de la lèpre. Maladie infectieuse, faiblement contagieuse, donnant des lésions cutanées ou neurologiques, elle fait en l'absence de soins 20 % d'invalides dont 10 % d'aveugles. Etats-Unis Tyson dit oui à l'Islam C'est sous le nom de Mikhail Abdul Aziz que l'ex-champion du monde des poids lourds Mike Tyson s'est converti il y a quelques semaines à l'Islam. Du fond du pénitencier de l'Indiana où il purge une peine pour viol (ce qu'il refute), le * Algérie Intolérable ! Qu'est-ce qui arrêtera la clique à Ali Cafri. pardon Ali Kafi ? Nul ne le sait En effet, non content d'amener des milliers de gens dans les bagnes et de pratiquer une poli- I'AJMCI presque plus disponible parce que tardant jusqu'à trois mois avant d'arriver. C'est donc une occasion de lancer un véritable SOS à l'intention des Autorités et des personnes de bonne volonté afin de sauver les habitants du village Marchoux de la fami- de solidarité que posent le Comité Exécutif de l'AEEM-Cl constituent une manifesta-tion de son désir d'appliquer sans aucune retenue les ensei-gnements coraniques et de la sunna du Prophète Muham-mad (PSL), pour paraphraser son secrétaire permanent Yacouba Sylla, l'œuvre de l'AEEMCI ne se limite pas seulement à l'action de mobi-lisation et de formation spiri-tuelle de ses membres famille lorsqu'ils ont contracté la lèpre. Nous ne pourrons jamais assez vous remercier de la solidarité que vous manifes-lez chaque année en venant nous faire des dons. Voilà pourquoi nous invoquons notre Créateur à tous afin qu ' Il vous récompense par Sa grâce... >> Après cette intervention. M. Moronou Akoué Moise, infir-mier par intérim et Mme. M ' Boua Liliane animatrice socia-le, ont tenu à remercier l'AEEMCI et à signifier le manque total de médicaments et de vivres dans le village. La subvention de l'Etat n'étant ne. Malgré la situation financière très modeste de ses membres (élèves et étudiants), la déléga-tion du Comité Exécutif n'a pas hésité à promettre plus pour l'année prochaine et cette fois ils seront choisis selon les besoins des villageois. Ces actions de bienfaisance et tales et des malades neufs. Comment s'attrappe la lepre ? Les bacilles vivent seulement dans l'organisme et il existe deux modes de transmission : la trans-mission cutanee (par ouverture, plate) et la transmission aérienne supérieure (salive, toux, fosses nasales et même yeux). La trans mission n'est pas consanguine, mais la contamination peut subve-après l'accouchement De quels médicaments dispose battre cette maladie ? t-on aujourd'hui pour com- Jadis, on utilisait le sulphore DDS. Ensuite, des expériences menées par l'OMS ayant permis de constater que les bacilles de la lèpre sont semblables à ceux de la tuberculose, on a conçu des mélanges de sulphure DDS. d'anti-tuberculeux et d'antibio-tiques. Et ainsi des malades ont-ils été complètement guéris. Qui habite alors le village Mar- Diallo M. Yaya n'a été remplacé. C'est M. Moro-nou Akoué, infirmier-chef de l'hôpital de Bingerville qui assure l'intérim. Il y a aussi trois garçons de salle et un gestionnaire. Peut-on avoir une idée du nombre d'habitants de ce villa-ge ? POUR EN SAVOIR PLUS Aux Grandes Endémies à Trei-chville, nous avons rencontrés un infirmier spécialiste, M. Cou-libaly Ernest pour en savoir plus. Voici ce qu'il nous a confié. Pouvez-vous nous définir le rôle du service de léproserie ? Nous avons exactement 42 hommes et 29 femmes. Mais il faut multiplier le total par trois. C'est pourquoi nous louons l'action que l'AEEMCI mène depuis quelques années à l'endroit de ce village. Nous sou-haiterions même que l'AEEMCI, mière nécessité dont nous vous pense aux médicaments de pre-avons remis la liste. Les habitants du village ont-ils d'autres sources de revenus ? Il existe une coopérative de pêche qui a été équipée par l'Etat. Les habitants font aussi des cul-tures mataichères individuelle-ment et nous envisageons de créer une coopérative d'élevage Propos recueillis par Rajhi Mohammed (Délégué social AEEMCI) " Entraidez-vous dans la charité et la plété et ne vous entraldez pas dans le péché et la transgression. Et craignez Dieu. (S. 5-V. 2) Il s'occupe des personnes atteintes de la lepre et organise les " journées mondiales des lepreux " collectant et redistribuant les dons La section effectue également des visites de contrôle systéma tiques. Les cas graves sont eva-cués vers l'Institut Raoul Fole reau d'Adzopé où ils suivent des traitements exceptionnels, c'est le cas des perforants, des greffes groupées, sélectionnées ou cubi-d. ) en compagnie des frères Dao traduisent ces quelques propos du chef de la communauté musulmane du village, M. Dosso Baby : «... Votre pré. sence ici est d'un grand récon-fort moral pour nous car le seul fait de venir nous rendre visite suffit pour régénérer en nous l'espoir de vivre malgré notre état. Beaucoup parmi nous ici ont été reniés par leur M'Boua Liliane et Morónou Akoué (à et Rajhi (g. et ext. g. ) L E village marchoux, vil lage de personnes gué-fries de la lèpre et qui demeurent physiquement han dicapées, situé à environ 3 km au Sud-Ouest de Bingerville a reçu le samedi 8 Août 1992 une délégation du Comité Exécutif de l'AEEMCI. La délégation conduite par le vice-président Harouna Dao pour mission de remettre aux habitants de ce village un important lot de dons constitué de vêtements et de matériel sanitaire. Ces habi-lants dont la lèpre a fait des nécessiteux eu égard à leur condition physique très défaillante, ne vivent que grâce à l'aide extérieure venant d'âmes charitables (en l'occurrence l'Etat). C'est pourquoi grande fut leur émo-tion à la vue de la délégation de l'AEEMCI : émotion que avait choux ? Créé par un organisme humanitai-re d'obédience catholique, l'Etat lui allouait une subvention de huit millions de francs. Avec la crise, cette aide est tombée à trois mil-lions tandis que la population du village a augmenté. L'Etat y avait affecté également un infirmier et un gardien ; aujourd'hui, tous deux sont à la retraite et aucun PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 11 PLUME DU SPORT & DE LA DETENTE La face cachée du sport magouilles, fétichisme, corruption, dopage... La victoire à tous prix ! Par Koné Seydou sur la pelouse « voir un certain arbitre soviétique en pleine coupe du monde de football, il y a quelques années. Le Koweit venait d'encaisser un bui. L'arbitre décida... de l'annuler. Les cas de corruption sont légion sous tous les cieux. Claude Bez, président des Giron-dins de Bordeaux (France) avait commis l'imprudence. en 1990. de confier à notre confrère " L'équipe " qu'il offrait des filles de joie aux arbitres devant offi-cier les matchs de coupe d'Euro-pe. Alors que lui-même venait accuser l'Olympique de Mar-seille de " inchenes et tentatives de corruption ". Il a même ajouté : " J'ai également offert une fille à un dirigeant de club adverse. C'est comme inviter à un bon repas. Ça n'a nen à voir avec de la corruption ". Il avait tellement raison que c'est lui qui a été inculpé pour escroquerie et abus de biens sociaux. Dans le même chapitre, on peut noter que le " monsieur publicité " du football français, Jean-Claude Darmon avait été lui aussi inculpé pour " faux et usage de faux en écri-tures privées, recel et abus de bien sociaux ". Ce sont les risques du métier ⭑ plein les poches. ne doit échap-per. L'exemple le plus sidérant est proposé par le bureau central de l'Abidjan Université Club et la Fédération Ivoirienne de Tac Kwon Do. Les responsables (devant Allah aussi, heureuse-ment) de ces institutions se sucrent proprement sur le dos de leurs athlètes. Comment ? Il suf-fit d'interdire les compétitions à tous ceux qui n'ont pas versés de cotisation pour l'assurance. L'effet est immédiat les gens payent même les dimanches à quelques minutes du début de la compétition. Et on se partage les sous. Ni vu, ni connu. Et puis. bof. si quelqu'un se blesse ou meurt, on a le bras assez long pour intervenir... Ainsi donc, les Tae-Kwon-Do-In ivoiriens ne sont pas assurés. On peut se demander pourquoi le ministère des sports laisse faire, et si l'ambassade de Corée continuera d'apporter son soutien à Tonga Jules et à son équipe ? Mais ce n'est pas parce que l'ivoirien est passé maître dans l'art de s'approprer les biens publics ¡ qu'il faut croire que nous avons la palme des malversations. Un match contre une prosti-tuée gal 92 aux sorciers du ministre Réné Diby, qui se seraient ren-dus la veille de chaque match de San-Pédro à Dakar en " African Plane " pour dire à qui de droit ce qu'il fallait faire pour gagner ? Oui, gagner. Car il faut à tous prix gagner et nombre de diri-geants de clubs dilapident des sommes colossales chez des marabouts et autres féticheurs pour que leur club triomphe des autres. On n'oublie pas seule ment Allah, on oublie aussi que l'adversaire fait la même Les grands maîtres asiatiques l'ont dit : la compétition tue l'esprit des Arts Martiaux. Mais ce qu'ils n'ont pas dit, c'est que la compétition rapporte souvent beaucoup d'argent, et l'homme aime l'argent. Il ne se souvient de l'existence de Allah que quand rien ne va plus chez lui. Ce mois-ci, nous vous entraînons dans le monde obscur du sport-business, là où tout est bon pour gagner, méme un pacte avec le diable. Que Allah nous en protège. LINEAS ARGENTIN chose... Les Tae-Kwon-Do-In ivoiriens ne sont pas assurés côté des adeptes des pra-tiques obscures figurent les assoiffés d'argent frais pour qui aucune occasion de s'en mettre Ad Coulibaly Aboubacar (à droite) détenteur de la coupe SIR de Tae-Kwon-Do, ki au gème championnat du monde : dure la vie d'athlète ! formations à un club égyptien. Et il paraît que pendant tout le match, dans les vestiaires, on avait attaché un porc qu'on avait pris soin auparavant d'imbiber d'alcool et qu'un homme était chargé de fouetter. L'explication se passe de commentaire : les Fouetter un port dans les ves-musulmans ne boivent pas tiaires d'alcool et ne mangent pas de viande de porc, or les égyptiens UI n'a jamais vu, ou enten sont musulmans, donc chicoter Qdu parler de ses équipes en un cochon soul doit leur porter M ONDE à scandale, le sport de compétition est le théâtre de mises en scène aussi sordides les unes que les autres en vue d'assouvir un besoin obsessionnel : la soif de vaincre. Le Marocain Saïd Aouita record-man Olympique. Mobi 125 A suivre déplacement, qui préfèrent sau-ter par dessus la clôture pour pénétrer sur l'aire de jeu plutôt que de passer par la porte ? Pour justifier cette gymnastique inuti le. on raconte que les locaux ont enterré un fétiche à l'entrée du stade. Dans le même registre. une finale a opposé au stade Houphouët-Boigny, il y a quelques années l'une de nos malheur... Ce fétiche était si puissant que les égyptiens sont venus prendre la coupe pour ren-trer chez eux. Inscrire ce genre d'incune dans le domaine de la simple superstition reviendrait à justifier l'ingratitude de la créa-ture, l'homme, envers son créa-teur. Allah (Exalté soit-II). Car, récemment. n'a-t-on pas attribué la victoire des Eléphants à Séné- E 2 Août 1990 à 3 h 45mn. les premiers hélicoptères ira-kiens sc posent dans l'enceinte du palais de Dasmane à Koweit. Le cheikh Fahd, qui n'a pas voulu s'enfuir avec son frère aîné l'émir, tombe un pistolet à la main sous les balles de la Garde Républicaine de Saddam Hussein. Le Cheikh Fahd, c'est cet homme qui était descendu LE Prochainement inch'Allah la suite de ce passionnant dossier : Un choix politique et straté- gique Combien gagne un pro ? Quatre cas de dopage à Barcelone. Par KONE SEYDOU MOTS CROISÉS N ° 6 LE MOT CACHÉ N ° 5 L'unique voie de soumission à Dieu. 6 7 8 10 I II Acte Ahmadiya-Assemblée-Athée Bonzes-Boudhis-me-Cash Caste Catholicisme-Céleste Christianisme-Dos Eglise-Houe Jazz Judaisme Lest-Louche-Maçons Magie Mare Mars Meches-Mission-Mixer Monastère-Moon-Mormons-Moule-Ogres-Papa Nouveau-Poro Protestantisme-Reste-Rôle-Rose Croix-Rouler-Sandale-Schisme-Témoins de Jah-Temple-Top-Vaudou Vous-Zébu. VERTICALEMENT III IV 1-Combattu par le Prophète (Paix sur lui) à la Mecque II-Approbation Cache. III-Talis-man. IV-Sous l'effet de l'alcool-Vieille note. V-Ouléma, Philosophe-Voyelles de pied. VI-Personnage de polar Administra-teur. VII-Quand Boris dit oui-Espagne bri-tanique. VIII-Envahir Règle. IX-A court d'idées-Prêcher. X-Utilisation-Métal. V - VI - VII VIII IX EMSITNATSETOR X ZEREXIORCESORUT HZSO TEMPLEIOELS ANATLSRLIENESEA JOCJEEEEHTAMERS EBCATHOLICISMES EOES ILGFATISTE SLOUCHEAMCSHISM NAYI DAMHAAICAAR IDMECHESGSRSDNL ONOISSIMI THEUOE MACONSUSEECOME ESDMELUOMUODU AV TPAPANOUVEAUBEZ HORIZONTALEMENT SOLUTION DES JEUX PRECEDENTS 1-Déficience mentale-Nom commun de Allah (Exalté soit-II). 2-Roulé-Entoure les Le mot caché n ° 4 : vaux-Aliborons. 3-Fauves du Bengale-Ris-Mots croisés n ° 5 qua. 4-Herbe têtue, retour inespéré. 5-Quand Horizontalement : Ya sin-Clip. II-Amateurs plus rien ne va, phases d'un cycle-Dans les III-Yogis-Co. IV-Au-Semlap V-RTI-Reith dépenses. 6-Début d'hésitation-Etre espa-VI-Amie-Bae. VII-Ali-TT-Apt. VIII-Rare-Sinai. gnol. 7-En désordre : boisson grecque-IX-Enem-Ya-Ce. X-Musulmanes. Enseignant. 8-Effet malfaisant-A moitié père-Négation. 9-Dans la milice-Publier. 10-Transmettre. Divo 9 verticalement : 1-Yaya-Harem 2-Amour-Land 3-Sagitaires, 4-ITI-IM-Emu. 5-Ness-It. 6-Eretsym 7-Crime-IAA. 8-LS-Liban. 9-Carapace. 10-Prophéties PLUME LIBRE / Septembre 1992 / Page 12 bibo:issue 12 bibo:numPages 12 --