o:id 3510 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3510 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Réconciliation nationale : la communauté musulmane consultée dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/921 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1156 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/142 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/572 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/113 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2015-04-19 dcterms:identifier iwac-article-0001280 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La sous-commission "vérité, justice et réconciliation" a rencontré, le vendredi 17 avril 2015, à Ouagadougou, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 bibo:content La sous-commission "vérité, justice et réconciliation" a rencontré, le vendredi 17 avril 2015, à Ouagadougou, la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). La communauté musulmane est un acteur majeur dans le processus de réconciliation nationale. Consciente de cela, une délégation de la sous-commission "vérité, justice et réconciliation" avec à sa tête le président de la Commission de réconciliation nationale et des réformes (CRNR), Mgr Paul Ouédraogo, est allée solliciter les conseils de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Riche en enseignements, cette rencontre, selon la présidente de la sous-commission, Lucienne Zoma, leur ont permis de réfléchir aux questions préoccupantes du moment. «Il fut un temps où le Burkina Faso était pétri de paix, de dialogue et attirait beaucoup de sympathie. Mais au fil des années, nous avons assisté à une dévaluation des valeurs humaines qui a abouti à la situation actuelle», a déploré Mme Zoma. Elle a ajouté : «Nous sommes venus solliciter les conseils de la communauté musulmane comme lieu d'inspiration des valeurs humaines sur les questions de pardon, de vérité, de justice et de réconciliation». Pour elle, ce qui unit les Burkinabè, c'est surtout leur foi en Dieu. Car, la religion est un ciment social, un facteur d'intégration. C'est pourquoi, elle a invité les Burkinabè à faire régner des valeurs de dialogue, de justice sociale et d'unité nationale. «Il est impératif et même très urgent que chacun de nous cherche les voies et moyens pour conduire le pays vers des lendemains meilleurs», a-t-elle insisté. D'ores et déjà, elle a encouragé toutes les forces vives de la nation à œuvrer pour la réconciliation. «Cela prendra du temps, mais si tous les Burkinabè s'investissent avec conviction et foi, nous allons y arriver», a affirmé la présidente de la sous-commission "vérité, justice et réconciliation". --