o:id 3503 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3503 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Vente du sucre : éviter la hausse des prix pendant le jeûne musulman dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/963 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2015-06-03 dcterms:identifier iwac-article-0001273 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat a, au cours d'une rencontre avec des journalistes, le mercredi 3 juin 2015, indiqué que des mesures ont été prises pour permettre aux musulmans de passer le jeûne en toute quiétude. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 bibo:content Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat a, au cours d'une rencontre avec des journalistes, le mercredi 3 juin 2015, indiqué que des mesures ont été prises pour permettre aux musulmans de passer le jeûne en toute quiétude. Le gouvernement veut éviter la hausse des prix du sucre pendant la période du jeûne musulman qui s'annonce pour bientôt. Pour ce faire, un certain nombre de mesures, que sont la disponibilité du produit, l'organisation de contrôles, ont été prises. L'information a été portée aux journalistes, ce mercredi 3 juin 2015 par le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Hyppolite Dah. «Quant à la disponibilité du sucre, nous sommes actuellement à 11 740 tonnes de sucre à Ouagadougou alors qu'en période de carême, la consommation est évaluée à environ 10 000 tonnes. Donc, il n'y aura pas de crainte», a-t-il rassuré. Le ministre a indiqué que pour accompagner la SN/SOSUCO dans l'écoulement de ses produits, seulement une autorisation spéciale de 6000 tonnes a été délivrée uniquement aux gros importateurs qui respectent leur accord signé avec ladite société sucrière durant cette période. Pour lui, la situation de la SOSUCO, malgré les mesures prises pour sauver l'entreprise, préoccupe le gouvernement burkinabè. «La société disposait à la date du 21 mai 2015, d'un stock de 25 486 tonnes de sucre à écouler avant la prochaine campagne prévue pour le mois de novembre 2015», a signifié le ministre Dah. Selon lui, les responsables de cette société justifient ce fait par le non-respect des clauses du protocole d'accord entre les importateurs de sucre et la SN/SOSUCO, la faiblesse de la valeur de référence appliquée pour le dédouanement du sucre extracommunautaire et l'entrée frauduleuse du produit sur le territoire national. «La SN/SOSUCO estime que la valeur de référence correspond à un prix fixe de 190 000 FCFA la tonne au niveau de la douane, alors que celle-ci doit varier en fonction de la fluctuation du prix du marché international et tenir compte du coût de production de l'industrie locale», a-t-il expliqué. Le ministre a rappelé qu'au regard de cette situation, le gouvernement a pris des mesures qui ont consisté à annuler neuf autorisations spéciales d'importation, et de tenir des rencontres avec les différents acteurs. Le premier responsable du commerce a, en outre, annoncé que son département a entrepris des actions pour permettre à la société de pouvoir écouler sa production. Il s'agit, entre autres, du renforcement du contrôle du sucre importé au niveau des frontières, la révision périodique de la valeur de référence à la douane et le suivi rigoureux des statistiques sur l'utilisation des autorisations spéciales d'importation. Le ministre a invité les responsables de la SN/SOSUCO à prendre en compte les préoccupations de ses clients et à développer une politique commerciale agressive pour un meilleur positionnement sur le marché. Une question sur l'état d'ensemble de secteur industriel a été évoquée. Pour M. Dah, la situation des 30 et 31 octobre 2015 a eu un impact très négatif sur l'industrie nationale. «Aujourd'hui, la situation n'est pas rose. Lors de la rencontre entre le gouvernement et le secteur privé tenue à Bobo-Dioulasso, la question a été évoquée. Le gouvernement est conscient de cela et un ensemble de mesures sont en train d'être proposées pour relancer le secteur industriel», a-t-il conclu. --