o:id 3417 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3417 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Lutte contre la pratique de l'excision : les religieux et les coutumiers préparent une déclaration publique pour 2013 dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14968 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2012-09-05 dcterms:identifier iwac-article-0001187 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Le Réseau des leaders coutumiers et religieux contre la pratique de l'excision (RELECORE) se prépare à une déclaration publique d'abandon, des mutilations génitales féminines en 2013. Il a organisé une journée de concertation avec ses comités décentralisés le lundi 3 septembre 2012 à Kaya. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/336 bibo:content Le Réseau des leaders coutumiers et religieux contre la pratique de l'excision (RELECORE) se prépare à une déclaration publique d'abandon, des mutilations génitales féminines en 2013. Il a organisé une journée de concertation avec ses comités décentralisés le lundi 3 septembre 2012 à Kaya. Le Réseau des coutumiers et des religieux (RELECORE) a organisé une rencontre le lundi 3 septembre à Kaya, en vue de préparer une déclaration publique d'abandon de la pratique de l'excision en 2013 dans notre pays. Selon le Kamsong Naaba, il y a la nécessité pour les leaders coutumiers et religieux de faire une déclaration publique sur l'abandon de la pratique de l'excision. « La pratique de l'excision persiste dans notre pays car beaucoup de gens pensent que c'est la religion ou la tradition qui l'exige. Il faudrait qu'on fasse une déclaration publique parce qu'elle est nécessaire » a-t-il indiqué Il s'est dit convaincu qu'une telle initiative aura un impact important dans la lutte compte tenu de la représentativité du réseau qui regroupe les 4 grandes communautés religieuses (Traditionnalistes, musulmans, catholiques et protestants) « Je pense que ça va être un message fort », a ajouté le Kamsong Naaba. Dans sa démarche, le RELECORE a rencontré successivement ces différentes communautés du 31 au 2 septembre 2012. L'objectif de ces consultations, selon les responsables du RELECORE, est de mobiliser les différentes communautés afin qu'en 2013, la déclaration puisse produire les effets escomptés dans le Sanmatenga et que la tolérance zéro soit atteinte. La rencontre du jour, a permis à la soixantaine de participants de faire le bilan des activités menées dans les sections locales du réseau. « Dans notre section, nous organisons des sensibilisations de nos communautés à travers des causeries-débats pour leur montrer les effets néfastes de l'excision. Souvent en fin de cérémonie de messe, nous faisons la même chose. Nous avons une boite à images où il y a des photos de femmes excisées. Après avoir observé la boite à images, beaucoup s'engagent à abandonner la pratique de l'excision », a confié Etienne Sawadogo de la communauté catholique de Kaya. --