o:id 3357 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3357 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Yatenga : lutte contre la pratique de l'excision dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13277 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/7 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2012-05-23 dcterms:identifier iwac-article-0001127 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract L'association Appui moral, matériel et intellectuel à l'enfant (AMMIE) en collaboration avec la Banque mondiale, vient de lancer une caravane provinciale de promotion de l'abandon de la pratique de l'excision dans les 13 communes de la province du Yatenga, le 16 Mai 2012. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/377 bibo:content L'association Appui moral, matériel et intellectuel à l'enfant (AMMIE) en collaboration avec la Banque mondiale, vient de lancer une caravane provinciale de promotion de l'abandon de la pratique de l'excision dans les 13 communes de la province du Yatenga, le 16 Mai 2012. Dans la commune rurale de Namissiguima à une vingtaine de km de Ouahigouya, une localité à majorité musulmane s'est fortement mobilisée pour accueillir la caravane « Celui qui croit vraiment en Dieu ne doit pas exciser sa fille car aucune écriture sainte ne l'autorise ». Cette phrase a été prononcée par le premier adjoint au maire de Namissiguima, Aziz Maïga à l'endroit des 28 villages qui se sont mobilisés pour la cause. Dans ladite commune, c'est l'Association Sougri Nooma (ASN) que l'association AMMIE a retenue pour les sensibilisations de proximité. Selon la présidente de l'ASN, Mariam Ouédraogo, sa structure a projeté 32 films dans 28 villages. Toujours dans ce même cadre, l'ASN a organisé des rencontres de sensibilisation avec les leaders religieux, les conseils villageois, les conseillers municipaux et les chefs coutumiers de Namissiguima. Cette caravane a été une occasion pour le haut-commissaire du Yatenga de féliciter l'association AMMIE et toutes les autres associations qui luttent contre la pratique de l'excision. Pour Justin Somé, c'est dans une synergie d'actions à travers d'abord des sensibilisations, des dénonciations mais aussi la répression que le Burkina arrivera au bout de la pratique. La police comme la gendarmerie, dans chaque commune, informent les populations de ce qu'elles s'exposent en pratiquant l'excision. Ces sanctions vont de 6 mois à 3 ans de prison ferme et une amende qui va de 150 000F à 800 000FCFA. La caravane qui doit toucher toutes les communes de la province du Yatenga entre dans le cadre du projet de renforcement de la participation communautaire dans la lutte contre les mutilations génitales féminines au Burkina Faso. Pour la présidente de l'association l'AMMIE, Cécile Beloum, l'objectif de la caravane est d'informer et sensibiliser les autorités locales, les leaders communautaires et les populations sur les conséquences de la pratique de l'excision afin d'obtenir leur adhésion aux activités de promotion de l'abandon de ladite pratique dans la province du Yatenga. La situation de l'excision est préoccupante dans les 4 provinces que compte la région du Nord car des familles continuent d'exciser clandestinement. Selon les statistiques, cette région a enregistré au cours de ces trois dernières années, 67 fillettes excisées dont 5 ont succombé. Parmi ces filles, 35 sont de la seule province du Yatenga. --