o:id 3140 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3140 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Plus de pédagogie pour les professeurs arabisants dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1163 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/56 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/582 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2010-03-30 dcterms:identifier iwac-article-0000910 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Les professeurs arabisants ont bénéficié d'une formation à la pédagogie de la part des spécialistes venus d'Arabie Saoudite. C'était du 20 au 30 mars 2010 à Ouagadougou. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/277 bibo:content Les professeurs arabisants ont bénéficié d'une formation à la pédagogie de la part des spécialistes venus d'Arabie Saoudite. C'était du 20 au 30 mars 2010 à Ouagadougou. Ils sont plus d'une centaine de professeurs venus des quatre coins du Burkina à bénéficier d'une formation à la pédagogie. Sur demande de Mouvement sunnite du Burkina, la Commission saoudienne de la da'wa en Afrique, chargée de la formation à la pédagogie et des soins en Afrique a déployé des pédagogues saoudiens pour outiller les enseignants des écoles medersas. Commencée le 20 mars dernier, c'est aujourd'hui même que ladite formation prend fin. A en croire les initiateurs, cette formation diffère de celles qu'ils ont l'habitude d'organiser. En effet, face aux défis du nouveau siècle, les auteurs de la formation estiment qu'il faut aller au-delà de la formation religieuse. Du reste, c'est ce qu'affirme un des participants, Ousmane Kafando : "C'est une formation spécifique, parce que les années antérieures, les formations étaient axées sur les connaissances religieuses. Pourtant, la majeure partie de ceux qui suivent la formation ont fait leurs études dans les pays arabes, ce qui signifie que l'aspect religieux est déjà un acquis. Donc, les aspects tels la gestion du temps, le dialogue avec les autres sont autant de points qui nécessitent qu'on s'y attarde". La Commission saoudienne de la da'wa en Afrique, pour bénéficier de son soutien, il suffit qu'une association religieuse ou un pays lui adresse une demande. Elle dépêche un missionnaire dans le pays en question avec pour charge de préparer le terrain. Pour le Burkina Faso, c'est le Mouvement sunnite qui a manifesté le désir. Mais avant de venir, la commission a pris attache avec les responsables en charge de l'enseignement. Le choix des participants est laissé aux soins du Mouvement sunnite. Ils sont choisis parmi les associations islamiques reconnues au Burkina. "Nous n'avons pas de conditions particulières, toute personne qui enseigne peut bénéficier de la formation. C'est à l'association qui nous a contacté de faire le choix et j'espère que le Mouvement sunnite a fait un bon choix", a laissé entendre le SG de la Commission saoudienne Mahsan Ali Mohsan. Les modules de la formation sont de plusieurs ordres. Ils vont des méthodes d'enseignement aux techniques de communication entre le professeur et l'élève en passant par les caractéristiques du développement chez l'enfant, le développement de soi et les fondements de l'Islam. Ces modules, selon Mahsan Ali Mohsan, visent à améliorer les relations professeurs-élèves pour mieux faire passer le message. Pour la cause, la commission n'a pas hésité à amener des professeurs expérimentés pour assurer la formation. Les formateurs de leur côté ne cachent pas leur satisfaction quant au déroulement des activités. Ils ont remarqué que les participants se montrent très intéressés. Ils sont convaincus que les participants seront utiles pour la société burkinabè. Les bénéficiaires ont, de commun accord, salué l'initiative. "Cette formation vient à point nommé. Nous demandons à Dieu de nous permettre à la sortie de l'atelier, d'avoir quelque chose de bénéfique", a laissé entendre Aïcha Soro Khalifa, enseignante à l'école medersa Haïriya de Wemtenga. Ousmane Kafando, encadreur à l'orphelinat Al-Nour de Ouagadougou, n'a pas un point de vue différent de sa collègue. "Je trouve que nous avons beaucoup bénéficié de cette formation. Parce que ma manière de me conduire envers les orphelins va changer", a-t-il soutenu. Chaque participant repart de la formation muni d'une attestation de participation. --