o:id 3127 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3127 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Obsèques du président Sangoulé Lamizana : les récoltes du général dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1056 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/862 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2005-06-01 dcterms:identifier iwac-article-0000897 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Militaire de haut rang et musulman fort pratiquant, le général El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana l'a été, dans les faits et gestes qui ont marqué sa vie. Ses frères en islam, ses frères d'armes et l'Etat burkinabè ont tenu à saluer son exemple. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 bibo:content Militaire de haut rang et musulman fort pratiquant, le général El Hadj Aboubacar Sangoulé Lamizana l'a été, dans les faits et gestes qui ont marqué sa vie. Ses frères en islam, ses frères d'armes et l'Etat burkinabè ont tenu à saluer son exemple. Dans les pratiques militaires, tout "frère d'arme", quel que soit son rang, bénéficie d'un cérémonial militaire, avec la sonnerie aux morts. Une sonnerie qui, dans le fond, est un hommage rendu aux morts pour les services rendus à la nation et une forme de reconnaissance de leurs frères d'arme. Un aurevoir, un adieu, c'est selon, à celui qui s'en est allé. Pour le général El Hadj Sangoulé Lamizana, le cérémonial militaire est allé au delà des us et coutumes de la grande muette, afin de traduire l'exemple, ô aujourd'hui fort recherché, de respect de l'éthique professionnel militaire, fort cardinal pour bâtir une armée forte et opérationnelle. Haute personnalité, Lamizana l'a été. C'est pourquoi, ses frères d'armes, à travers trois sections de l'Armée de terre (3 groupes militaires d'une trentaine d'hommes chacun), après les condoléances de l'Etat burkinabè, ont défilé selon les règles de l'art militaire, "face à la dépouille mortelle du général". El Hadj Sangoulé Lamizana était, selon moults témoignages, un fervent musulman. Il faisait régulièrement ses prières et assistait ses frères burkinabè dans les épreuves de la vie, malgré les vicissitudes qui ont marqué l'histoire politique contemporaine du Burkina. C'est pourquoi le grand imam de la ville de Ouagadougou, El Hadj Sana, accompagné de nombreux musulmans, lui ont rendu hommage, urbi et orbi, à la grande mosquée de la ville, avant que le cortège funèbre ne s'ébranle vers le carré militaire du cimetière de Gounghin, sis à Ouagadougou. Allah (Dieu) dit dans le Saint Coran que "ceux qui sont "tombés" sur le droit chemin, sont bien vivants auprès du Seigneur qui les nourrit"... Fort de cette parole coranique, le président de la communauté musulmane du Burkina a appelé tous les Burkinabè d'en haut comme d'en bas, la famille Lamizana éplorée, la famille militaire et tous les amis du Burkina, à quitter "les sentiers des gérémiades", face à ce deuil, pour se laisser enduire de l'exemple de piété, de modestie, d'intégrité, de générosité, de tolérance qu'a incarné le général El Hadj Sangoulé Lamizana. --