o:id 3027 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/3027 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title XXVIIe Réunion de la BID : femme et lutte contre la pauvreté dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14238 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/636 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/81 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/82 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2201 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2002-10-24 dcterms:identifier iwac-article-0000797 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract La salle-pleinière de Ouaga 2000 a abrité mardi 22 octobre, un atelier sur le rôle de la femme dans la réduction de la pauvreté. L'objectif de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des réunions statutaires de la BID est de créer un cadre de discussions sur le renforcement de la dimension éducationnelle de la femme et son accès aux micro-finances, véritables moyens de lutte contre la pauvreté. Cet atelier a été animé par les grandes figures que sont Mmes Bintou Sanogoh, directrice du bureau régional du FNUAP à Dakar et Aïcha Bah Diallo, directrice de la division de l'Education de base à l'UNESCO. bibo:content La salle-pleinière de Ouaga 2000 a abrité mardi 22 octobre, un atelier sur le rôle de la femme dans la réduction de la pauvreté. L'objectif de cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre des réunions statutaires de la BID est de créer un cadre de discussions sur le renforcement de la dimension éducationnelle de la femme et son accès aux micro-finances, véritables moyens de lutte contre la pauvreté. Cet atelier a été animé par les grandes figures que sont Mmes Bintou Sanogoh, directrice du bureau régional du FNUAP à Dakar et Aïcha Bah Diallo, directrice de la division de l'Education de base à l'UNESCO. Les femmes représentent plus de 50 % de la population mondiale estimée à 6 milliards d'habitants selon le rapport sur le développement humain publié en 2000. Une femme sur trois est alphabétisée contre un homme sur cinq. Dans les 33 pays membres de la BID, les plus pauvres, la situation de la femme est plus préoccupante. Pourtant, elle contribue énormément à la subsistance, à l'entretien de la famille, voire aux développements socioéconomiques. Les pays membres de la BID entendent développer des politiques nationales capables d'aider la femme à s'épanouir et à s'autosuffire, gage de lutte contre la pauvreté. Mme Bintou Sanogoh dans sa communication, tout en rappelant le rôle capital que joue la femme dans la société, a indiqué les actions qui doivent être menées en faveur de la femme afin de lui permettre de lutter efficacement contre ce fléau. L'analphabétisme, l'inaccessibilité aux soins de santé, aux micro-finances, à l'eau potable constituent, selon elle de véritables handicaps pour la promotion et l'épanouissement de la femme. Pour Mme Sanogoh, les institutions financières comme la Banque africaine de développement (BAD) doivent mettre clairement et sans équivoque l'accent sur la croissance et la réduction de la pauvreté en consacrant une plus grande partie de leurs ressources aux projets des femmes. Elles doivent aider les gouvernements à assurer la bonne gouvernance. La promotion de l'éducation des filles, le renforcement de la capacité économique des femmes par l'éducation et la formation à l'esprit d'entreprise font également partie des actions préconisées par Mme Sanogoh. Mme Aïcha Diallo, quant à elle, recommande le développement des programmes de micro-financements bien conçus en ciblant les portions les plus pauvres de la population à savoir les femmes et les groupes marginalisés. Elle recommande également l'initiation et la révision de la législation du travail de manière à protéger les droits des femmes "libération des femmes" ; le manque d'information destinée aux femmes et des groupes désavantagés. A l'endroit de la femme musulmane, des décisions fermes doivent être prises en vue de bannir les restrictions qui entravent son développement. Il s'agit de l'appréciation limitée de ses capacités ; l'établissement d'une corrélation entre éducation des femmes "libération des femmes", le manque d'information destinée aux femmes pour l'accès à l'aide financière ; et enfin les moyens limités donnés aux femmes pour commercialiser leur créativité, leurs compétences et leurs idées. Toute chose qui contribue à accroître l'ignorance et la pauvreté, un fléau que les pays membres de la BID comptent réduire à travers des actions à court et long termes. Pour le président de la BID, le docteur Ahmed Mohamed Ali, les recommandations et plaidoyers issus de ce présent atelier seront examinés minutieusement et des solutions seront recherchées dans l'optique d'aider les 33 pays membres à réduire la pauvreté. --