o:id 29438 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/29438 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Les populations d'Agbandi et les femmes musulmanes du RPT soutiennent le général Eyadèma dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/27850 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/36 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/5499 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1995-10-19 dcterms:identifier iwac-article-0006347 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Le chef de l’Etat, le général Gnassingbé Eyadèma a reçu hier en sa résidence à Lomé II le soutien de deux délégations. Il s’agit d'abord de la délégation des populations d'Agbandi (préfecture de Blitta) et de celle de l'Association des femmes musulmanes du RPT. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/530 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 bibo:content Le chef de l’Etat, le général Gnassingbé Eyadèma a reçu hier en sa résidence à Lomé II le soutien de deux délégations. Il s’agit d'abord de la délégation des populations d'Agbandi (préfecture de Blitta) et de celle de l'Association des femmes musulmanes du RPT. La délégation des populations d’Agbandi -Agnanga est venue demander pardon au chef de l’Etat pour les offenses et les actes de désobéissance perpétrés à son égard au cours de la période mouvementée de notre processus de démocratisation. Dans une motion de soutien, les populations d'Agbandi ont déclaré qu’elles avaient écouté les "faux démocrates "qui leur ont fait des promesses démagogiques, si alléchantes qu'elles ont accepté de détruire, de casser tout ce qui symbolisait les acquis du régime Eyadèma. Elles ont aussi semé la haine tribale entre des communauté ethniques qui vivaient dans l'harmonie et la fraternité. Aujourd’hui constatent-elles, non seulement elles n'ont rien eu de tout ce qui leur a été promis mais aussi elles ont perdu leurs acquis et été abandonnées à leur sort par ces “démagogues”. Cependant, poursuivent-elles, le président Eyadèma est resté imperturbable malgré tout “les mensonges” qui ont été dits à son égard. Bien plus, il leur a prouvé qu’il a foi en la tolérance et au pardon qu’il prône dans ses paroles et dans ses actions. Car une délégation des ressortissants d’Agbandi qui revenait du Bénin a eu récemment un accident de la circulation. Le chef de l’Etat a tout mis en œuvre pour l’évacuation rapide des blessés et pour que les victimes soient inhumées dans la dignité. Tout cela, ont ajouté les populations d'Agbandi, leur est allé droit au cœur et leur a fait prendre conscience que leur seul espoir demeure le président Eyadèma. C’est pourquoi elles sont venues lui demander pardon. Plus que le pardon, c’est des félicitations que les manifestants ont obtenues du chef de l'Etat pour l’action qu’ils ont menée. Le secrétaire d’Etat chargé de la Sécurité, le colonel Seyi Mèmène a rappelé, au nom du chef de l’Etat, que toutes les actions de celui-ci depuis son accession à la magistrature suprême du Togo étaient franches et visaient l’unité nationale, car il savait déjà que sans la paix, la sécurité et l'unité nationale, aucun développement n'est possible. Le représentant du président de la République les a mis en garde contre les promesses démagogiques. Il a aussi rappelé que le chef de l’Etat avait prévenu les Togolais que s’ils optent pour une démocratie dans la précipitation au lieu d'une démocratie progressive qu’il mettait déjà en œuvre, notre pays risquait de reculer de cent ans. "Aujourd’hui, le constat est clair el lamentable : notre pays est en crise, sur les plans économique: social, etc, alors que le Togo, "Suisse de l’Afrique” avait déjà jeté les bases de son décollage économique", a-t-il fait remarquer avant d’avertir "ce n'est pas dans l’anarchie que nous pourrons construire l'Etat de droit que nous recherchons tous". Mais le colonel Mèmène les a rassurés qu’il n’est pas trop tard pour se ressaisir. Il les a ainsi exhortés à se mettre au travail pour construire un Togo démocratique dans la paix et la solidarité car comme le dit souvent le chef de l’Etat. "La vraie indépendance, c’est l’indépendance économique”, a-t-il conclu. En deuxième audience, le chef de l’Etat a reçu près d’un demi millier de femmes de l'Association des Femmes Musulmanes affiliées au Rassemblement du Peuple Togolais (RPT). La délégation est allée le remercier pour sa politique de paix, d'unité nationale et de développement économique et social. Dans leur motion les manifestants félicitent le président Eyadèma d’avoir réussi à reconquérir l’honneur et la dignité des Togolais, bafoués pendant la période de transition. Elles soutiennent sa politique de paix qui a fait du Togo « la Suisse de l’Afrique ». Cette paix, le chef de l’Etat ne la veut pas seulement pour son peuple, il propage ses idéaux partout dans la sous -région, en Afrique et dans le monde par le rôle de « médiateur averti » qu’il a joué dans de nombreux conflits. Cela lui a valu la reconnaissance de la communauté internationale qui lui a décerné de nombreux prix, ce qui fait la fierté du Togo et du peuple togolais, ont ajouté les manifestantes. Elles ont aussi salué l’initiative du président de la République de réaliser le projet de zone franche industrielle et le remercient pour ses efforts en faveur de l’émancipation de la femme togolaise, de la promotion des Droits de l’Homme et de l’instauration de la démocratie. Le conseiller spécial du chef de l’Etat M. Barry Moussa Barqué a au nom du président de la République félicité les femmes musulmanes car leur action témoigne de leur adhésion à la politique d'union et de concorde du général Eyadèma. Parlant des problèmes économiques qui frappent les Togolais en général et les femmes en particulier, le conseiller spécial du chef de l’Etat a indiqué qu’aucune grève générale illimitée ne saurait construire un Etat de droit. Il a invité les femmes musulmanes à dire non aux marchands d'illusions qui, depuis 1991, ont sapé les bases de notre développement socio-économique. Evoquant la question du processus démocratique, M. Barry Moussa Barqué a souligné que le chef de l’Etat a toujours opté pour la démocratie mais une démocratie progressive comme en témoignent sa décision de créer une Commission Nationale des Droits de l’Homme et la multiplicité des candidats aux élections législatives de 1985, candidats qui d’ailleurs devaient voler de leurs propres ailes. Enfin, le conseiller spécial du chef de l'Etat a convié les femmes musulmanes à donner à leurs enfants des leçons basées sur l’acceptation de l’autre, l’unité nationale et le respect des biens publics et privés. Car devait-il conclure, les réalisations socio - politiques enregistrées par le pays sous la houlette du général Eyadèma sont le patrimoine commun qui doit servir aux générations actuelles et futures. Théophile T.A. AWUI bibo:numPages 2 bibo:pages 1 3 --