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	La communauté musulmane du Togo a commémoré l'Aïd El Kébir
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	https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/5499
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	2000-03-17
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	A l'instar de ses coréligionnaires du monde entier, la communauté musulmane du Togo a fêté hier l’Aïd El Kébir ou fête de la Tabaski. Comme chaque année, il a été organisé sur le terrain du Lycée de Tokoin, la grande prière de la Tabaski. Cette prière a été dirigée par El Hadj Youssif Guimba, imam de la Mosquée Centrale de Lomé et chef des imams du Togo. Pour la circonstance, on notait la présence du Premier ministre, M. Eugène Koffi Adoboli, de plusieurs membres du gouvernement ainsi que d’autres personnalités politiques et religieuses.
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	A l'instar de ses coréligionnaires du monde entier, la communauté musulmane du Togo a fêté hier l’Aïd El Kébir ou fête de la Tabaski. Comme chaque année, il a été organisé sur le terrain du Lycée de Tokoin, la grande prière de la Tabaski. Cette prière a été dirigée par El Hadj Youssif Guimba, imam de la Mosquée Centrale de Lomé et chef des imams du Togo. Pour la circonstance, on notait la présence du Premier ministre, M. Eugène Koffi Adoboli, de plusieurs membres du gouvernement ainsi que d’autres personnalités politiques et religieuses.

C’est aux environs de 9 heures que la prière a commencé. A Allah, les officiants ont demandé la paix pour le Togo et prié pour ses dirigeants et pour la prospérité des activités économiques du pays.

C'est à l'issue de la prière que l’imam Guimba a immolé son bélier sur les lieux mêmes en guise du sacrifice de l’Aïd El Kébir. Il ouvrait ainsi la voie aux fidèles d’Allah, une fois de retour chez eux, d’immoler leurs bêtes.

Ce sacrifice est un acte rituel et annuel que chaque croyant en Allah doit exécuter pour obéir à la tradition d'Abraham. En effet le prophète Abraham est le patriarche du monothéisme dont l'islam fait référence. Voulant l'éprouver, Allah lui demande en rêve de sacrifier son unique et bien aimé fils Ismaël en l'honneur de son Dieu créateur. Quand Abraham a voulu exécuter l'ordre divin en jetant son fils Ismaël sur le front, Allah remplaça l'enfant à immoler par un bélier.

C'est donc en commémoration de cet événement que les musulmans du monde entier, disposant des moyens, sacrifient, chaque année, un mouton ou un bovin, un caprin ou canelin à la fin du pèlerinage (hadj) à travers la fête de la Tabaski.

Pour que le sacrifice d’Aïd El Kébir soit valable, l'auteur doit être un musulman, libre, majeur, saint d'esprit et disposant des moyens suffisants pour l’offrande. Car celle-ci ne doit pas entraîner des dépenses exorbitantes. De plus, le sacrifice du mouton doit avoir lieu le matin de l’Aïd après la prière et non avant. La bête doit être aussi valide et saine et âgée de plus d’un an pour les moutons, deux ans pour les bovins et de cinq ans pour les chameaux. Elle ne doit souffrir d’aucune infirmité.

Après l’immolation, c'est la fête dans la famille et avec des amis. Ainsi hier dans la soirée une réjouissance populaire a été organisée à la plage. Elle a regroupé au cours d'un pique-nique, plusieurs croyants en Allah. La plupart était des jeunes qui ont chanté et dansé.

Wéndana B. HOURGNAMBA
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