o:id 28800 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28800 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Les musulmans s'apprêtent pour la Tabaski dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/28043 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/5499 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2001-03-02 dcterms:identifier iwac-article-0006024 dcterms:abstract ll y a quelques siècles, Abraham (Ibrahim en arabe), un patriarche vivant en Orient devait offrir un sacrifice à son Dieu. Au moment d’égorger l’enfant, Dieu l’arrêta et lui fit montrer un mouton en remplacement du garçon. Cet événement allait constituer le point de départ de trois grands mouvements religieux de l’humanité : le Christianisme, l'Islam et le Judaïsme. C’est en commémoration de cet événement que chaque année, la communauté musulmane du monde entier célèbre l’Aïd Al Kebir ou fête de la Tabaski. En cette année 2001, l’événement sera commémoré le lundi 5 mars prochain. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/527 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/546 bibo:content ll y a quelques siècles, Abraham (Ibrahim en arabe), un patriarche vivant en Orient devait offrir un sacrifice à son Dieu. Au moment d’égorger l’enfant, Dieu l’arrêta et lui fit montrer un mouton en remplacement du garçon. Cet événement allait constituer le point de départ de trois grands mouvements religieux de l’humanité : le Christianisme, l'Islam et le Judaïsme. C’est en commémoration de cet événement que chaque année, la communauté musulmane du monde entier célèbre l’Aïd Al Kebir ou fête de la Tabaski. En cette année 2001, l’événement sera commémoré le lundi 5 mars prochain. Le jour de la Tabaski, le musulman se doit de tuer un mouton en sacrifice à Allah. A l’approche de cette grande fête, des commerçants organisent à Lomé ce que l’on pourrait appeler “la foire aux moutons". Elle consiste en un marché improvisé où les adorateurs d’Allah vont se procurer le mouton pour la Tabaski. La grande prairie au quartier Hanoukopé non loin du cinéma “ le Togo ” sert de cadre à l’une de ces foires. Des centaines de moutons de toute taille s’y vendent à des prix allant de 20.000 F CFA à 70.000 F CFA. D’après un commerçant, durant les derniers jours précédant la grande fête, la demande de moutons devient très grande. Cela entraîne par conséquent un renchérissement des prix. Les centaines de moutons de ces foires proviennent essentiellement du Burkina Faso. En cette période de “ vache folle ” le consommateur devrait-il craindre le danger que peut constituer éventualité du “ mouton fou ” ? Les éleveurs sont unanimes pour reconnaître que leur troupeau se nourrit uniquement d’herbes naturelles ou du son. Or cette maladie bovine qui fait des ravages en Europe est liée à la farine animale dont les animaux sont nourris. Nos éleveurs n’utilisant pas cette farine dans l’alimentation de leur troupeau, la crainte de ce danger n’est donc pas fondée. Dans les endroits où le mouton fait défaut, d’autres ruminants tels le chameau, la chèvre et le bœuf peuvent être utilisés en remplacement. L’offrande de ces ruminants n’entache pas la valeur du sacrifice. Le président par intérim de l’Agence des Musulmans d’Afrique, M. Zine El Abidine a révélé que le Koweït a offert 40 bœufs au Togo. Ce don d’une valeur d’environ 4.800.000FCFA sera reparti suivant les différentes régions de notre pays. Au-delà de l’aspect festif, la Tabaski revêt une valeur culturelle profonde. C’est l’occasion pour le fidèle de démontrer à Allah ses sentiments de respect et d’amour. C’est ainsi que l’animal à offrir ne doit présenter aucune tare. “ Allah est saint. Ce qui doit lui être donné doit être aussi sain", s’est exprimé un fidèle. En outre la matinée de la Tabaski tous les fidèles doivent prier. Une fois la prière terminée et que l’Imam eut immolé son animal, les autres fidèles sont alors autorisés à offrir leurs sacrifices. L’animal doit être saigné et le sang versé par terre. Certains musulmans pensent même que la personne qui offre l’animal doit observer un petit jeûne jusqu’à l’immolation de la bête. Ce dernier rituel est souhaité mais non exigé. La viande de l’animal tué est généralement divisée en 3 parties. L’une pour la famille, une autre pour les amis et la dernière pour les démunis. Ce dernier aspect entre dans le cadre de l’aumône, caractéristique fondamentale de l’Islam et qui constitue d’ailleurs l’un de ses piliers. Pour diverses raisons, le musulman peut n’avoir pas pu offrir son animal le jour de la Tabaski. Dans ce cas une disposition coranique permet l’offrande dans les 3 jours qui suivent la fête. A Lomé, les préparatifs vont bon train pour le grand jour. Comme à l’accoutumée, une place a été aménagée au Lycée de Tokoin pour la prière du matin. Elle sera dirigée par l’Imam Mama Guimba. Puisse cette Tabaski contribuer davantage à plus de tolérance religieuse dans le monde entier. Bonaventure DJAMIE bibo:numPages 1 bibo:pages 5 --