o:id 2828 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2828 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Manifs de militaires : versets à profusion pour calmer les commerçants dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/13390 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/12860 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/944 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/947 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/861 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/981 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/671 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1060 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/898 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1158 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1172 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2011-04-11 dcterms:identifier iwac-article-0000598 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract Des secrétaires généraux de quatre ministères, conduits par le SG du ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Initiative privée et de l'Artisanat, Amélie Tamboura, et les responsables de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso ont rencontré le 18 avril 2011 les commerçants victimes des pillages de militares. Aidés par des leaders religieux de notre pays, ils ont tenté de calmer la colère de leurs interlocuteurs par des prêches et des promesses de prise en charge. Dans l'après-midi, c'était le tour de ceux du secteur structuré d'être reçus. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/387 bibo:content Des secrétaires généraux de quatre ministères, conduits par le SG du ministère de l'Industrie, du Commerce, de l'Initiative privée et de l'Artisanat, Amélie Tamboura, et les responsables de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso ont rencontré le 18 avril 2011 les commerçants victimes des pillages de militares. Aidés par des leaders religieux de notre pays, ils ont tenté de calmer la colère de leurs interlocuteurs par des prêches et des promesses de prise en charge. Dans l'après-midi, c'était le tour de ceux du secteur structuré d'être reçus. Autour de 11h hier, la salle de conférences de la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso est pleine de commerçants du secteur informel victimes des manifestations successives des militaires (22 et 23 mars 2011 ; 14 et 15 avril 2011). Quelque temps après, arrivent les secrétaires généraux du ministère du Commerce, del'Industrie, de la Promotion de l'initiative privée et de l'Artisanat, du ministère de l'Administration territoriale et de la Décentralisation , du ministère de la Jeunesse et de l'Emploi et du ministère de l'Economie et des Finances. la crème du monde des affaires est aussi présente. on peut citer entre autres le président de la Chambre de commerce, El hadj Oumarou Kanazoé, son vice-président, Lanciné Diawara, Alizèta Ouédraogo dit Alizet "Gando", Inoussa Kanazoé pour ne citer que ceux-ci. Les représentant des musulmans, des catholiques et des protestants sont bien en place. Le premier intervenant, Lanciné Diawara ,relève que notre pays connaît des troubles qui portent préjudice aux commerçants. La retenue, le pardon, le calme et la tolérance sont les maîtres-mots de son intervention avant quil'assure que son institution travaillera main dans la main avec les commerçants pour trouver des solutions idoines à leurs problèmes. A sa suite, la SG du ministère du Commerce et de la Promotion de l'initiative privée et de l'Artisanat, Amélie Tamboura, déclare : "La rencontre de ce matin a pour objet de vous exprimer la compassion de l'Etat burkinabè par rapport aux dégâts que vous avez subis". Avant de souligner les mesures immédiates "pour marquer la solidarité avec les commerçants, qu'ils soient du secteur informel ou structuré, le gouvernement, en concertation avec la commune de Ouagadougou, a mis en place plusieurs équipes chargées d'identifier depuis ce matin tous les commerçants qui ont subi des dommages. Ce travail d'identification a été démenti par Son Excellence Monsieur le Premier ministre, en attendant la formation du gouvernement qui prendra rapidement le dossier en charge". Après ces intervenants, place aux questions des victimes : "Est-ce que vous pouvez résoudre notre problème pour ne pas nous jeter en pâture à nos militants ?", demande un responsable syndical. Le deuxième intervenant a une idée qu'il partage généreusement : "Mettez en place une commission pour faire face à la situation et en deuxième position échangez avec les militaires pour être sûrs qu'ils vont nous laisser en paix sinon tout ce que vous ferez serait vain"(tonnerre d'applaudissements témoignant de l'approbation de la salle). Un représentant de la Fédération des petits commerçants du Burkina, lui, préfère s'adresser aux militaires, même s'ils sont absents : "Vous êtes nos enfants et nos frères et vous avez choisi comme métier celui de nous défendre, faites pardon, n'ajoutez pas à notre souffrance". Même approbation de ses camarades. Le président des commerçants de céréales, Amado Bougm Piinga, analyse la situation en ces termes : "Il n'y a pas quelqu'un de plus intègre qu'un militaire parce qu'il accepte d'aller donner sa vie pour sa nation ; s'il y a un problème à leur niveau, vous devez le résoudre pour mettre fin à ce à quoi nous assistons". Après cette première série d'interventions les leaders religieux entrent dans la danse : le grand imam de Ouagadougou, Aboubacar Sana, en langue nationale mooré, se jette le premier à l'eau et dit que "les Burkinabè sont soit de la foi de nos ancêtres, soit des musulmans, soit des catholiques, soit des protestants et dans aucune de ces religions, il n'est conseillé de s'en prendre aux biens d'autrui. Nous sommes dans une situation inédite où ceux qui sont censés nous protéger ne le font pas. Je vous exhorte au pardon car le jour succède forcément à la nuit. Dieu, le Tout-Puissant, dans sa clémence et sa miséricorde nous aidera". Après lui, Cheick Doukouré, Cheick Maïga de Ramatoulaye et Cheick Aziz vont emboucher la même trompette pour demander à la lumière du Saint-Coran l'apaisement des cœurs et invité les commerçants à croire en l'avenir. Le président de la Fédération des Eglises et Missions évangéliques, le pasteur Samuel Yaméogo, et le représentant de Mgr Philippe Ouédraogo ont rappelé que nous sommes dans la semaine de Pâques, qui nous invite au pardon et à la résurrection avec Christ. Des interventions qui ne semblent pas avoir convaincu tout le monde à l'image du responsable des prières angéliques des marchés de la capitale : "Je me demande si j'ai encore de l'avenir dans ce pays. Pouvez-vous nous garantir que nous ne serons pas de nouveau victimes de tels actes ? C'est la question que tous les commerçants se posent aujourd'hui", a-t-il relevé. Après les commerçants du secteur informel, ceux du secteur structuré ont été reçus dans la soirée. --