o:id 2784 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2784 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Blaise Compaoré à Bobo : le grand show dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1080 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/872 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/121 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1178 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/83 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2010-11-18 dcterms:identifier iwac-article-0000554 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract A quelque quarante-huit heures de la clôture officielle de la campagne pour la présidentielle de 2010 au Burkina, le candidat de la majorité présidentielle a choisi la région des Hauts-Bassins pour son avant- dernière rencontre avec les électeurs. Le meeting du mercredi 17 novembre 2010 à Bobo-Dioulasso a tout simplement été une démonstration de force pour un candidat qui n'a pas lésiné sur les moyens pour faire de ce rendez-vous un véritable succès populaire. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/284 bibo:content A quelque quarante-huit heures de la clôture officielle de la campagne pour la présidentielle de 2010 au Burkina, le candidat de la majorité présidentielle a choisi la région des Hauts-Bassins pour son avant- dernière rencontre avec les électeurs. Le meeting du mercredi 17 novembre 2010 à Bobo-Dioulasso a tout simplement été une démonstration de force pour un candidat qui n'a pas lésiné sur les moyens pour faire de ce rendez-vous un véritable succès populaire. 9 heures. Le stade Omnisports de Bobo ouvrait ses portes. Les premiers militants en provenance des provinces, des départements et des villages environnants et aussi des trois arrondissements de la ville de Sya pouvaient déjà prendre place dans les gradins. C'était le début d'un long mouvement qui allait s'étaler jusqu'à l'après-midi avec le déferlement, et presque sans discontinuer, de cars, de camions et d'autres véhicules de transport avec à leur bord des passagers arborant fièrement des tee-shirts et des pagnes à l'effigie de Blaise Compaoré. Dès quatorze heures, ce stade de trente mille places assises commençait à refuser du monde alors que les responsables politiques ainsi que de nombreuses délégations en provenance de la capitale pour la circonstance se devaient de forcer le passage sur le grand boulevard pour espérer atteindre leur destination finale. C'est à ce moment que la pléiade d'artistes nationaux et internationaux vont commencer à se succéder sur le gigantesque podium dressé au milieu de la pelouse pour donner une coloration musicale à l'événement. Le public ne sent plus le temps passer et se laisse emporter par les rythmes d'ici et d'ailleurs. De quoi faire pâlir de jalousie ces nombreux militants errant autour de l'édifice à la recherche d'une hypothétique solution pour accéder aux gradins pourtant noirs de monde. Depuis les demi-finales de la coupe d'Afrique des nations de football en février 1998 jouées entre le Burkina et l'Egypte, jamais ce stade n'avait connu une telle affluence, nous dit un dirigeant sportif de la ville. Ce qui est sûr, le rendez-vous des Hauts-Bassins a été un véritable succès populaire et devra permettre au candidat Blaise Compaoré d'envisager l'avenir avec plus de sérénité. L'ambiance qui s'est emparée du stade depuis environ deux heures allait prendre une autre dimension lorsqu'à 15h 50 l'attention du public est attirée dans les airs par cet hélico qui survolait le stade à basse altitude. 10 minutes plus tard, soit à 16 heures 00, le candidat de la majorité présidentielle fait son entrée au stade sous un tonnerre d'applaudissements. Visiblement ému par cette mobilisation, Blaise Compaoré va effectuer un tour d'honneur avant de rejoindre la tribune officielle. Encore une fois, le public aura les yeux rivés au ciel lorsqu'un parachutiste fait son apparition pour se livrer à des acrobaties. Cela va durer une dizaine de minutes environ avant que le directeur régional de la campagne ne prononce son mot de bienvenue. Un discours dans lequel Soungalo Apollinaire Ouattara a surtout insisté sur l'engagement des populations de sa région à assurer à leur candidat une victoire éclatante au soir du 21 novembre 2010. Les notabilités coutumières, par la voix de l'imam Siaka Sanou, ont aussi embouché la même trompette avant de couvrir de bénédictions le candidat Blaise Compaoré afin qu'il sorte « grandi » du scrutin de dimanche. Et Blaise Compaoré de saisir la balle au rebond en invoquant des noms célèbres dans l'histoire politique de cette région comme Guimbi Ouattara, Daniel Ouezzin Coulibaly, Nazi Boni, etc. Des modèles, a dit le président sortant et dont l'engagement, le courage et la détermination dans la lutte pour l'émancipation des peuples africains doivent inspirer les générations actuelles pour « qu'ensemble nous puissions bâtir un Burkina émergent ». Dans la foulée, Blaise Compaoré annoncera les réformes politiques et institutionnelles qu'il envisage au cours de son prochain mandat pour, dit-il, un meilleur renforcement de la démocratie. Et comme dans les régions qu'il a déjà visités, Blaise Compaoré a, encore une fois, abordé la question du chômage. Et le barrage de Samandéni constitue pour lui un motif d'espoir pour toute la jeunesse de la région. Ont été également évoquées l'éducation, la formation, et aussi la santé avec plus de 100 milliards qui seront investis pour la promotion de la santé maternelle et infantile au cours du prochain quinquennat. Bref ; le président candidat a fait beaucoup de promesses, pour ensuite conclure qu'il est l'homme qui amènera le Burkina vers le développement. --