o:id 2765 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2765 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Fête de Tabaski : la place de la nation dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1263 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/1053 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/125 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/124 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/2214 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2003-02-13 dcterms:identifier iwac-article-0000535 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:abstract C'est aujourd'hui mercredi 12 février que les musulmans du Burkina ont célébré la Tabaski ou Aïd-el-Kébir communément appelée la «Fête du mouton». La communauté musulmane de Ouagadougou a donné rendez-vous, comme d'habitude, à ses fidèles à la place de la Nation. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/376 bibo:content C'est aujourd'hui mercredi 12 février que les musulmans du Burkina ont célébré la Tabaski ou Aïd-el-Kébir communément appelée la «Fête du mouton». La communauté musulmane de Ouagadougou a donné rendez-vous, comme d'habitude, à ses fidèles à la place de la Nation. Comme à l'accoutumée, la place de la Nation était bondée de monde venu des quatre coins de Ouagadougou. C'est à 9 h que la prière a débuté, une prière de deux rakates dirigée par l'imam Ibrahim Kouanda. A la fin de la prière, celui-ci l'imam a fait des bénédictions pour l'ensemble des Burkinabè et pour la paix au Faso et a procédé enfin au sacrifice rituel du mouton qu'il a égorgé lui-même. Ce sacrifice rappelle l'acte d'Abraham le père du monothéïsme qui a obéi à Dieu qui, rappelons-le, voulait qu'il offre en sacrifice son fils Ismaël. En lieu et place, Dieu lui offrit un bélier. L'imam Kouanda a accompli donc un rite cher aux musulmans. Ce sacrifice est fait également au nom de la communauté musulmane. Pour ceux-là donc qui n'ont pas les moyens pour s'acheter un mouton, le sacrifice de l'imam est fait en leur nom.Cette année, avec la crise ivoirienne, les prix des moutons étaient abordables au grand bonheur des fidèles musulmans. Comme quoi, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Si les clients se réjouissent des prix, les commerçants, eux, ne sont pas tout à fait heureux comme les années précédentes. --