o:id 25831 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/25831 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Article dcterms:title Sur toute l'étendue du territoire national : l'attentat de Sarakawa commémoré dans la prière et le recueillement dcterms:creator https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/2124 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/14130 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/5498 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 1987-01-26 dcterms:identifier iwac-article-0005524 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/563 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:abstract Tout le Togo s’est souvenu samedi de l'attentat de Sarakawa. En effet, le jeudi 24 janvier I974à 15 h 37, l'avion présidentiel s’écrasait à 800 mètres de la piste d'atterrissage de Sarakawa, faisant 4 morts dont trois Togolais. L'événement, en son temps, avait secoué tout le pays. dcterms:spatial https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/457 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/508 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/517 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/518 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/533 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/544 bibo:content Tout le Togo s’est souvenu samedi de l'attentat de Sarakawa. En effet, le jeudi 24 janvier I974à 15 h 37, l'avion présidentiel s’écrasait à 800 mètres de la piste d'atterrissage de Sarakawa, faisant 4 morts dont trois Togolais. L'événement, en son temps, avait secoué tout le pays. Car à bord de l’avion se trouvait le président Eyadéma. Treize années se sont déjà écoulées. Le pays n’a pas oublié ses martyrs morts à Sarakawa. Ils sont morts certes ; mais leur mémoire reste vivace parmi nous. Et pour célébrer cette mémoire, les populations de la Kozah, se sont ruées samedi après-midi à Sarakawa, lieu même où fut commis le crime. Agriculteurs et commerçants, fonctionnaires, élèves et militaires, tous de blanc vêtus, dès 14 h 30 se sont donné rendez-vous au mausolée. « Les Togolais se souviennent de tous ceux qui sont tombés au champ d'honneur à Sarakawa », indique une banderole géante déployée sur l’esplanade du mausolée. Sur la même place est érigée une statue du président Eyadéma qui, majestueusement, de la main droite indexe le lieu du crime ; histoire de dire « ci-gît l'impérialisme ». Autour de cette statue sont exposés les portraits géants de nos trois compatriotes, tués dans l'attentat : le pilote Gnémégnan, les soldats Gnandi et Aniko Palako. L’aspect des lieux impose le recueillement et le respect. Outre les populations et les autorités politiques et administratives, il y avait également les militants-animateurs de l’UNFT de la Kozah et, les groupes-choc de Kara et de Pya. Lorsqu’à 15 h 15 les cérémonies ont commencé avec l’arrivée du membre du Bureau politique du R PT, ministre de l’Intérieur, le militant Kpotivi Têvi-Djidjogbé Laclé, représentant le chef de l’Etat, les trois groupes d’une même voix ont entonné et chanté des cantiques évoquant les noms des trois martyrs. L’ambiance avait le caractère d’un lieu funèbre. Puis se sont succédées les diverses cérémonies entre-coupées de séances d’animation essentiellement composées de chansons aux airs religieux. Ce fut d’abord le dépôt d'une gerbe de fleurs fait par M. Kpotivi Têvi-Djidjogbé Laclé, suivi de la sonnerie aux morts exécutée par un détachement des FAT. 15 h 37, l'heure fatidique. Une minute de silence fut observée en l’honneur des martyrs Gnandi, Gnémégnan et Palako Aniko suivie de la rediffusion du message que le chef de l’Etat adressa à ses compatriotes 24 heures après l’attentat : « Togolaises, Togolais, vous avez appris la triste nouvelle de l’accident de l'avion à bord duquel je me trouvais. Grâce à Dieu, Je suis heureux de vous annoncer que Je suis encore en vie, mais légèrement blessé. Malheureusement, nous déplorons quatre morts. Togolaises, Togolais, un coup isolé n'arrête jamais le combat. Quelles que soient les circonstances et quoi qu'il m'arrive, vous continuerez la bataille que nous avons entreprise ensemble pour notre indépendance économique ». La visite des lieux mit fin à la cérémonie. Et là, au milieu du mausolée, sur le patio intérieur est exposé pour l’éternité et pour que nul n'ignore Sarakawa, tombeau de l'impérialisme, l’épave du DC 3 présidentiel. A Lomé les cérémonies commémoratives de l’attentat de Sarakawa se sont déroulées sur la place des Martyrs. Elles ont été présidées par le membre du Bureau politique du RPT, ministre de l’Education nationale et de la Recherche scientifique, M. Komlan Agbétiafa, en présence des membres du Comité central présents à Lomé et d’une foule de militants venue se recueillir, prier pour nos compatriotes qui sont tombés à Sarakawa. Ils sont venus également méditer ces paroles que le président-fondateur du RPT adressait à la population togolaise au lendemain de l’odieux attentat : « Un coup isolé n'arrête jamais le combat, et quoi qu'il m'arrive, vous continuerez le combat que nous avons entrepris ensemble pour la Libération économique ... ». Les groupes d’animation de la préfecture du Golfe, de Lomé-Commune et des ARETO entretenaient une ambiance de circonstance, louant les efforts du président-fondateur du RPT, président de la République, le général Gnassingbé Eyadéma, celui-là même qui était la cible des forces du mal à Sarakawa. A 15 h 37, le membre du Bureau politique; M. Agbétiafa a déposé une gerbe de fleurs au monument aux Morts. L’assistance a ensuite écouté la sonnerie aux Morts exécutée par la fanfare des Forces Armées Togolaises et le message du président Eyadéma à la nation, un message qui confirmait que le chef de l’Etat était effectivement sorti vivant de cet attentat, mais légèrement blessé. Une animation de circonstance exécutée en mémoire de nos compatriotes disparus à Sarakawa a mis fin aux cérémonies. Têtê ATTIKOSSIE et Barray AMANA bibo:numPages 1 bibo:pages 3 --