o:id 24920 url https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/24920 o:resource_template Newspaper article o:resource_class bibo:Issue dcterms:title Islam Info #635 dcterms:subject https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23467 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23487 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23508 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23599 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23608 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23633 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/55 https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/588 dcterms:publisher https://islam.zmo.de/s/westafrica/item-set/23253 dcterms:contributor https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:date 2018-02-07 dcterms:identifier iwac-issue-0001230 dcterms:source https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/858 dcterms:language https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/8355 dcterms:rights In Copyright - Educational Use Permitted dcterms:rightsHolder https://islam.zmo.de/s/westafrica/item/23252 bibo:content Pour la couverture de vos évènements, veuillez contacter le service reportage de Islam Info ' 08 60 93 95 / 08 69 24 55 www.lslametinfos.net N° 635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018 Prix : 500 Fcfa Islam DU ARABA 21 AU TARATA 27 DJOUMADAL OULA 1439 H CHRONIQUE DU VENDREDI p2 TARIQ RAMADAN et Nous : le Courage du COSIM L’INFORMATION À LA LUMIÈRE DE L’ISLAM Le vendredi 02 Janvier 2018, le Conseil Supérieur des Imam (COSIM) a demandé à ses imams et leurs fidèles de faire des prières pour le frère TARIQ RAMADAN. Dans le débat qui oppose TARIQ RAMADAN à la justice française, les imams de Côte d’Ivoire n’avaient pas le droit de rester indifférents. LA VIE APRES LA MORT PLATEAU VISITE D’ÉCHANGES AU CHAMCI P6 ENTRETIEN AVEC -*« S.E.M. Vazoumana Touré annonce des opportunités d’affaires en Arabie Saoudite EDIEMOU BLIN JACOB (Président du Forum National des Confessions Religieuses en Côte d’Ivoire) JUSTICE FRANÇAISE Tariq Ramadan disculpé par un alibi capital et non vérifié ? ISLAM AU QUOTIDIEN Doua à réciter à la fin d’une rencontre « Oieu est unique et toutes les religions doivent être ensemble » 2 Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H IRONIQUE DU VENDREDI Par Abou Kahl Fatim TARIQ RAMADAN et NOUS : le Courage du COSIM e vendredi 02 Janvier 2018, le Conseil Supérieur des Imam (COSIM) a demandé à ses imams et leurs fidèles de faire des prières pour le frère TARIQ RAMADAN. Dans le débat qui oppose TARIQ RAMADAN à la justice française, les imams de Côte d’Ivoire n’avaient pas le droit de rester indifférents. Car TARIQ RAMADAN fait partie de ceux qui ont donné à l’Islam, une image de modernité et de modernisme. Il a en outre et surtout contribué à décomplexer les jeunes et les élites musulmans face à l’extrémisme des islamistes djihadistes et à l’arrogance des soldats d’une laïcité antireligieuse. TARIQ RAMADAN s’est battu, et se bat toujours seul face à la fois aux militants laïcs anti-religieux ou antimusulmans selon, et face aux obscurantistes djihadistes musulmans. Ceux qui écoutent TARIQ RAMADAN découvrent en lui un combattant pour la liberté religieuse, la coexistence entre les civilisations. Evidemment, ce langage ne plaît pas à tout le monde, et en particulier à ceux qui prônent la guerre des civilisations. Ils sont nombreux aussi bien en Occident qu’en Orient. Pour ceux-là, TARIQ RAMADAN doit être combattu, réduit au silence, avec tous les moyens disponibles. Ce qui fait l’actualité aujourd’hui est connu depuis longtemps. Malgré la complexité et la délicatesse de la situation dans laquelle se trouve notre frère, il a refusé de renoncer aux principes et à l’essentiel de sa croyance. HttuwMM mir k mu. w COMMERCE riz • sucre -divers Siepi social ADJAMF Boulevard du Général de Gaulle Adjame Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 - Ici : (225) 20 37 47 85 / 20 37 50 78 ■ Email : c$K ’ oviso.ci Il a dit non à tous les chantages aussi rocambolesques qu’extravagants. Avec courage et détermination, il a accepté de faire face à son destin au lieu d’abdiquer face aux chantages des ennemis de la coexistence religieuse et des extrémistes de tous les bords. C’est donc à juste titre, que les imams du COSIM ont demandé à leurs fidèles de prier pour TARIQ RAMADAN l’homme et l’ami. Car, hier comme aujourd’hui, les imams de Côte d’Ivoire ont toujours prôné la tolérance, la modération et la coexistence religieuse. Sur ces terrains, ils seront toujours en phase avec le frère TARIQ RAMADAN. De toute évidence, quelle que soit l’issue des affaires judiciaires de TARIQ RAMADAN, il est et restera pour les imams de Côte d’Ivoire un modèle de prédicateur public dont notre monde a besoin face à l’extrémisme religieux et à l’extrémisme laïc. Enfin et surtout au delà de toute autre considération, les imams sont hautement conscients sur deux certitudes : - Seul Dieu est parfait et ; - Au tribunal des hommes, ce ne sont pas ceux qui ont raison qui gagnent. Mais seuls ceux qui ont des arguments pour convaincre les juges et les jurés qui gagnent. En un mot comme en cent, Bravo à nos imams et bon courage au frère TARIQ RAMADAN. fommsLire J Chronique du vendredi TARIQ RAMADAN et Nous : le Courage du COSIM Page 2 Chapelet Une noble vertu : être patient et endurant „ r Page 3 Vie et Spiritualité Doua à dire à la fin d’une assemblée: Page 4 Focus LA VIE APRES LA MORT Ce que devient l’âme Page 8 Vie de (a communauté Page 6 S.E.M. Vazoumana Touré annonce des opportunités d’affaires en Arabie Saoudite confidence Mon mari me bat depuis 7 ans Page 15 Témoignage Page 15 Mon boss se nourrissait de sang humain pour ...” Hadith femme Page 15 Traiter les femmes avec amabilité Astuce beauté Masque au citron pour une peau incroyable Page 15 ^^ Par CISSE.A Proclamation du résultat du concours International de maths à Londres: -YAPI Yapo:"17.5' -DIGBEU blé:"18' -YEO Fandjétigué:"19.75' -François MOUTON :"80 -KOUASSI Kan:"20 Tous joyeux les Ivoiriens Crient: "On va les Dja !... on va les tuer!!!!!...éh Dja ^Les blancs vont prendre drap...." Suite de la proclamation: -Dimitri GORBCHEV:"95" Les ivoiriens sont confus... Le Concours était noté sur 100. Une radio musulmane à Bouaké au service du pays profond Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H Grégorien Héglrien 1439H Samedi 07 Février 3 21 Djoumadal Oula 08 Février Lamissa 22 Djoumadal Oula 09 Février Djouma 23 Djoumadal Oula 10 Février 24 Djoumadal Oula 11 Février 25 Djoumadal Oula 112 Février 26 Djoumadal Oula 113 Février Tarata 27 Djoumadal Oula 66 08 46 62 05 20 93 46 RECEVEZ ZAMAN TAARE SUR RADIO TREICHVILLE 93.6 TOUS LES MARDI DE 22H A 00H ET SUR 106.1 TOUS LES JEUDI ET VENDREDI DE 16H A18H AVEC J AH OUSTAZ Info dédikas - jeux - musik - dévinette - Publicité Zaman Taare, 50% Haoussa - 50% Français - Jah Oustaz Avec Zaman Taare, Tout Abidjan va crier Haka také HEURES DE PRIÈRE ' SOUBH: 05h 10 ZOUHR: 13h OO ASR : 16h OO MAGHRIB : 18h 20 ICHA 19h 15 K Qhapelet Imam Meité Al Imam Une noble vertu : être patient et endurant Allah a loué ceux qui manifestent de la patience dans la difficulté, ceux qui manifestent de l’endurance dans les épreuves et ceux qui sont reconnaissants envers Dieu qui nous a comblé de bienfaits innombrables. Les occurrences du mot patience, ou des mots qui en dérivent, sont très nombreux dans le Coran. Dans certains passages, atteindre les rangs des valeureux est présenté comme un fruit de la patience et de l’endurance (32 :24) : « Et Nous avons désigné parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets. » et II a dit (16 : 96) « Tout ce que vous possédez s’épuisera, tandis que ce qui est auprès d’Allah durera. Et Nous récompenserons ceux qui ont été patients en fonction du meilleur de ce qu’ils faisaient ». Dieu accorde une récompense double à ceux qui ont enduré et patienté (28 : 54) : « Voilà ceux qui recevront deux fois leur récompense pour leur endurance, pour avoir répondu au mal par le bien, et pour avoir dépensé de ce que Nous leur avons octroyé ». Alors que la valeur des actions pieuses est bien établie selon les lois divines, la rétribution de ceux qui ont fait preuve d’endurance est sans limite, sans bornes, elle puise directement dans la Générosité infinie de Dieu (39 :10) « Dis : <Ô Mes serviteurs qui avez cru ! Craignez votre Seigneur*. Ceux qui ici-bas font le bien, auront une bonne [récom- pense]. La terre d’Allah est vaste et les endurants auront leur pleine récompense sans compter ». D’autre part, les endurants jouissent de la meilleure des compagnies, celle de Dieu (2 :153) : « Ô les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la Prière (Salâh). Car Allah est avec ceux qui sont endurants ». Par ailleurs, Dieu les a honorés par un témoignage qui les élèvent aux plus hauts rangs en disant (2 :157) : « Ceux-là reçoivent des bénédictions de leur Seigneur, ainsi que la miséricorde ; et ceux-là sont les biens guidés ». Il a été rapporté que le prophète (saw) a dit « l’endurance (ou la patience) est la moitié de la foi ». COMMUNIQUE Sous le parrainage de Ouattara Abdou-laye, cadre de banque, Past Président et Directeur des opérations des 3A. L’Amicale des Anciens de L’AEEMCI (3A) organise un Séminaire de haut niveau de renforcement des capacités à l’intention des Responsables de ses Représentations locales et de ses militants sur le thème : Leadership et Management d’une Organisation. Ce séminaire aura lieu le 17 Février à Bouaké à l’hôtel Résidence Eléphant à partir de 15H. Animateur : Malik Bakayoko, Directeur associé de INOVIS, Cabinet International de Consultance. La participation est à 15 000 par amicaliste. L’hébergement et la restauration sont assurés Infoline et inscription au 88 69 33 40 la bonne ^omation est le gage de la bonne action. NB : nombres de places limitées. 4 Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H Islam ^ Vie et Spiritualité Islan^ »ur ate de la semaine Abou Ismaël lossaire Abou Ismaël SOÛRATOUL JÂTHIYATI ■ N°45- -L’AGENOUILLÉE (SUITE) TRANSCRIPTION : 11 ET 12: TRADUCTION : 11 ET 12: LE TERME «CHAH»: Le mot Chah est un terme persan : c’est un titre royal de la Perse ancienne qui existait déjà chez les Achéménides et les Sassanides. V.11: Yaghchâ An-Nâsa Hâdhâ 'Ad-hâboun Alîmoun V.12: Rabbanâ Akchif 'Annâ AI-'Adhâba 'innâ Mou'ouminoûna V.11 : qui couvrira les gens. Ce sera un châtiment douloureux. V.12: "Seigneur, éloigne de nous le châtiment. Car [à présent] nous croyons". e la semaine Abou Ismaël uestions-Réponses Abou Ismaël Doua à dire à la fin d’une assemblée: Question: Quand l’imam récite «Glorifie le nom de Ton Seigneur, le Très-haut.» au cours d’une prière surérogatoire nocturne, certaines personnes disent à haute voix : «Gloire à mon Seigneur, le Très-haut. » Existe-t-il un argument valable pour étayer cette pratique ? Réponse: Louanges à Allah. Premièrement, il est recommandé au musulman qui accomplit une prière nocturne et récite un verset exhortant à la glorification d’Allah de le faire. Quand il récite un verset évoquant la miséricorde, il doit la demander. Quand il récite un verset qui évoque le châtiment, il doit demander à Allah de l’en protéger. Cette pratique repose sur un hadith rapporté par Mouslim, (772) et par Ahmad, (22750) d’après Houdhay-fah (P.A.a) qui dit avoir prié aux côtés du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) au cours d’une nuit et l’a entendu commencer la prière par la récitation de la sourate de la Vache]...[ Quand il récitait un verset évoquant la miséricorde, il la demandait. Quand il récitait un verset qui évoque le châtiment, il demandait à Allah de l’en protéger. Quand il récitait un verset qui sanctifie Allah le Puissant et Majestueux, il glorifiait Allah. » Les ulémas de la Commission permanente pour la Consultance ont dit :«La recommandation du fait pour l’imam de demander la miséricorde d’Allah, de solliciter Sa protection et de Le sanctifier pendant la récitation de versets relatifs à ces sujets au cours d’une prière surérogatoire s’atteste dans la sunna du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) comme le dit Houdhayfah cité dans le Sahih de Mouslim et portant sur la description de la prière du Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) et sa récitation nocturne du Coran. Cependant, il vaut mieux que l’imam évite se livrer à cette pratique dans une prière obligatoire car il n’a pas été rapporté que le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) l’ait fait. » (Fatwa de la Commission permanente (5/344)). Deuxièmement, Abou Dawoud (883) et Ahmad (2066) ont rapporté d’après Ibn Abbas que quand le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) récitait «Glorifie ton Seigneur, le Très-haut», il disait : «Gloire à mon Seigneur, le Très-haut» Abou Dawoud a commenté le hadith en ces termes : «Wakiie a été contredit à propos de ce hadith. » Wakiie et Chou’bah l’ont rapporté d’après Abi Isaac d’après Said ibn Djoubayr d’après Ibn Abbas en l’arrêtant chez ce dernier. Al-Albani l’a jugé authentique dans Sahih Abi Dawoud en l’attribuant au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) Ibn Abi Cahybah (2/247) a rapporté grâce à une chaîne sure qu’Oumayr ibn Said a dit : «J’ai fait la prière du vendredi derrière Abou Moussa et il a récité : « Glorifie ton Seigneur, le Très-haut» et dit : « Gloire à mon Seigneur, le Très-haut Tout en poursuivant sa prière. On rapporte qu’une fois Ali ibn Abi Talib récita «Glorifie ton Seigneur, le Très-haut» Puis dit« Gloire à mon Seigneur, le Très-haut » tout en poursuivant sa prière. On lui dit : -«Tu ajoutes quelque choses au Coran ? » -«Non, nous n’avons fait qu’exécuter un ordre que nous avons reçu. » Cité par al-Firyani et Ibn Abi Shayba et Abdou ibn Houmayd et ibn al-Anbaari dans al-Massaahif. Pour al-Albani, sa chaîne de transmission est bonne. Voir Sa-hihou Abi Dawoud (4/40). On déduit de tout ce qui précède qu’il est institué pour celui qui récite «Glorifie ton Seigneur, le Très-haut» de sanctifier Allah en secret en application de l’enseignement avéré de la sunna selon lequel quand le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) récitait un verset évoquant la sanctification, à l’instar du présent, il sanctifiait (Allah). A ce hadith viennent s’ajouter d’autres allant dans le même sens et rapportés par un nombre des compagnons du Prophète. L’attribution de la pratique au Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) a été rapportée ailleurs encore. Al-Manawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde a dit :«On en a déduit que celui qui récite le Coran et celui qui l’écoute réciter doivent , chaque fois qu’on passe sur un verset évoquant la sanctification d’Allah Très-haut ou Sa louange ou Sa glorification, se mettre à Le sanctifier, à Le louer et à le glorifier. Le raisonnement par analogie peut faire prévaloir la pratique ailleurs. » (Faydh al-Qadir (5/156)). Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : «La Sunna recommande à celui qui récite le Coran au cours d’une prière ou en dehors de celle-ci et tombe sur un verset évoquant la miséricorde de de la demander à Allah Très-haut. Quand il tombe sur un verset qui évoque le châtiment, qu’il demande à en être protégé. Quand il tombe sur un verset qui sanctifie le Transcendant, qu’il Le sanctifie en disant : Gloire au Transcendant et Très-haut, etc. De même, il est recommandé à celui qui récite : «Allah n’est-il pas le plus Sage des sage » de dire : «si, je suis de ceux qui en témoignent. » Quand il récite : «Allah n’est-il pas capable de ressusciter les morts. », il dit : «si, je l’atteste. » Quand il récite : «après cela, en quelle parole croiront-ils. » (Coran, 77 :50), il dit : «j’ai cru en Allah. » Quand il récite : « Le quel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ? » (Coran, 42 :55), il dit : «nous ne démentons aucun des bienfaits de notre Seigneur. » Quand il récite : «Glorifie ton Seigneur, le Très-haut», il dit : «Gloire à mon Seigneur, le Très-haut» Cette recommandation est faite aussi bien à l’imam qu’à celui qui prie sous sa direction car elle est assimilable à la prononciation de ‘amiin’. Elle s’applique encore quand on récite en dehors de la prière. » (Voir Madj-mou fatwas Ibn Baz (11/76)). Toutefois, il faut attirer l’attention sur deux choses : La première est qu’après la récitation dudit verset et d’autres qui lui ressemblent, on emploie les termes «Gloire à mon Seigneur, le Très-haut» conformément à ce qui est confirmé par les traditions et pas Ton Seigneur comme indiqué dans la présente question. La deuxième est que quand l’imam récite et ne procède pas à ladite sanctification et ne donne pas à celui qui prie avec lui le temps de le faire, il n'est pas institué à celui qui prie derrière l’imam de le faire car il lui est demandé d’écouter la récitation de l’imam. Il doit réciter en lui-même pour éviter de perturber les autres prieurs. Celui qui prie derrière l’imam ne lève la voix que quand il prononce le terme amiin. Allah le sait mieux. ( Source : Islam Q&A). Soubhânaka l-lâhoumma wa bi-hamdika. Ach-hadou an lâ ilâha illâ anta, astaghfi-rouka wa atoûbou ilayka. Traduction :- "Gloire et pureté à Toi, Ô Seigneur, et à Toi la louange. J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité que Toi. Je Te demande pardon et me repens à Toi." adith de la semaine Abou Ismaël Abou Houreira (Radia Allahou Anhou) a dit que le Messager d'Allah (SallaAllahou Alaihi wa Salam) a dit: "Les hôtes d'Allah sont au nombre de trois: le combattant (dans le sentier d'Allah), le pèlerin et celui qui effectue une Oumra" (An-Nassa'i et déclaré authentique par Al-Albani) e saviez-vous 1 Abou Ismaël Education de l’enfant musulman : propositions d’alternatives aux jeux électroniques Louanges à Allah. dangereux: de l’enfant concerné et débarrassés de Il n’échappe plus à personne la propagation exponentielle de jeux électroniques de soutes sortes et l’obsession qu’ils suscitent auprès de bon nombre des enfants et les effets néfastes qui résultent de la fréquence de leur maniement. Pire, l’accoutumance qui en résulte est connue et reconnue partout car des conférences ont été organisées dans le but de combattre cette forme d’accoutumance, et des associations spécialisées ont été créées à cet effet dans certains pays occidentaux. Nul doute que le musulman soucieux de donner une bonne éducation à ses enfants, comme toute autre personne qui tient au bien-être psychologique, social et comportemental de ses enfants, ne peut ne pas s’inquiéter de ce déferlement des jeux électroniques et de l’engouement irrésistible qu’ils suscitent auprès de la majorité des enfants. Situation qui suscite auprès de ceux qui veulent donner à leurs enfants une bonne éducation des interrogations à propos de la juste manière de faire face à ces jeux électroniques pour trouver des alternatives proposées . Nous disons à ce propos : -Il convient de savoir que le traitement brusque qui consiste à empêcher les assidus et accrochés aux jeux d’y avoir accès n’est pas efficace. Un tel traitement peut en plus ne pas convenir du point de vue pédagogique. Il faut plutôt adopter à l’endroit de l’enfant concerné une approche participative et d’orientation. -La participation (parentale) consiste à choisir des jeux exempts de toute violation de la loi religieuse et adaptés à l’âge tout inconvénient psychologique ou comportemental. -L’orientation par le dialogue et la persuasion de l’enfant à propos de la nécessité de réguler les heures de jeu pour préserver la santé de l’enfant et veiller à l’exécution de ses devoirs scolaires et ses autres occupations utiles, notamment les pratiques sportives. Car le sport aussi doit faire partie des préoccupations de l’enfant que les jeux électroniques ne doivent pas supplanter. Le père doit persévérer dans cet effort d’orientation en s’y prenant d’une belle manière et diversifier les moyens d’influencer la cible (comme le dialogue, le récit et l’informations portant sur les risques liés à l’usage des appareils et des modèles tirés d’évènements réels, etc.) -Il est important de ne pas laisser agir l’enfant selon ses désirs quand il n’est pas totalement convaincu ( de la manière dont on traite avec lui). Car il faut continuer à le traiter avec douceur pour le détourner des jeux. Pour ce faire, il faut organiser les heures de jeu de manière progressive tout en les diversifiant. Il est préférable de faire en sorte qu’avant de se livrer au jeu, l’enfant puisse réaliser une performance utile comme la mémorisation d’une sourate, d’un hadith ou d’un vers ou la résolution d’un problème ou la préparation de sa chambre ou la participation aux travaux domestiques. On ne doit pas lui permettre de passer aux jeux plus de temps que prévu. ( à suivre). umiumm mm z www. « COMMERCE RIZ-SUCRE-DIVERS Siège social ADJAMF Boulevard du General de Gaulle Adjame Ex Renault 03 BP 292 ABJ 03 - Ici : (225) 20 37 47 85 / 20 37 50 78 - Email : esf ’ aviso.ci Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 DjoumadalOula 1439H 5 PIRITUALITE Les collections de Imam El Hadj Al-Imam Méité L ulte C) Remarques importantes Si on oublie le "sujûd al-qablî" pour réparer notre prière (en cas d’oubli de Sunan dans la prière), il faut le rattraper tout de suite après le Salâm (en faisant un "sujûd al-ba'dî"). Si un certain temps s’écoule sans le faire (exemple : si on sort de la mosquée en oubliant de le faire), et s’il s’agissait de l’oubli de 3 Sunan ou plus on doit refaire toute la prière. S’il s’agit de l’oubli d’une sunna appuyée (Muak-kada) ou de deux Sunan légères : là cet oubli n’invalide pas la prière (même si on ne fait pas le sujûd réparateur) : il est sunna (et non obligatoire) dans ce cas de faire le Sujûd al-qablî ou le sujûd al-ba’adî de suite si on avait oublié de faire le sujûd al-qablî. Par contre, dans la réparation à cause de l'ajout: où le "sujûd al-ba'dî" est à faire, ce "sujûd al-ba'dî" se rattrapera à n'importe quel moment (sans limitation de durée) si on l’avait oublié, sans refaire la prière(même s’il s’en rappelle après un an). estez vos connaissances Qui a été le quatrième calife P A) OTHMANE C) HAMZA B) ALI ■ C) ZEID LA REPONSE A LA QUESTION DU N°634: ALI U es étapes pour une bonne compréhension des écoles La relecture de la femme dans le Coran 9 On ne peut que s’étonner de ce rapprochement fait entre la tradition du prophète et le mythe judéo-chrétien car le hadith concerné a été énoncé dans le cadre d’un ensemble d’exhortations faites par le prophète à ses compagnons lors du pèlerinage de l’Adieu où il était d’ailleurs question de recommander aux hommes de bien traiter les femmes. La fin de ce hadith est le célèbre avertissement dirigé aux croyants: « soyez bons envers vos femmes ». L’utilisation de la côte comme image - encore une fois, le prophète ne parle pas de la côte d’Adam - est en fait une métaphore, utilisée selon un style linguistique allégorique fort apprécié par les Arabes de l’époque, pour recommander aux hommes de faire preuve de délicatesse et de bonté auprès des femmes. Il est important de préciser ici que ces dits Hadiths n’ont pas été évoqués par le prophète pour expliciter le côté biologique de la création humaine, comme le remarqueront, à juste titre, certains penseurs musulmans contemporains, l’objectif étant plutôt, de bousculer des traditions machistes d’une manière très pédagogique. Le prophète comme à son habitude tentait d’inculquer à ses compagnons les règles de bienséance et de considération envers les femmes et d’adoucir ainsi les moeurs rudes de l’époque. Il est donc évident que toute interprétation qui puise dans ces Hadiths afin d’avancer des arguments en faveur d’une création secondaire de la femme et qui va dans le sens d’une dévalorisation de la femme ne peut être qu’erronée et doit être considérée comme étant à l’encontre des principes fondamentaux du Coran et de l’enseignement du prophète. Ce type d’allégations, à l’origine de tout un héritage universel de « dépréciation » de la femme, a longtemps justifié - et continue de le faire dans de nombreuses cultures - la logique d’oppression et d’humiliation du genre féminin. FIN S agesse de la semaine Si vous voulez retirer le mal des pensées des autres, alors renoncez d’abord vous-mêmes aux mauvaises intentions. interprétation du Coran (texte et explication / Tafsir Ibn Kathir) L’INTERPRETATION DE LA SOURATE “LA VACHE” Souratoul-Baqara Madaniyya, wa ayatuha sittun wa tamânûn wa ‘allama ’Adama-l-âsmâ’a kullahâ tumma ‘araAhum ‘alâ-l-malâ’ikati faqâla ’ambi’unî bi ’asmâ’i hâ’ulâ’i ’in kuntum sâdikîn(31) qâlû subhânaka la ‘ilma lanâ ’illâ mâ ‘allamtanâ ’innaka ’anta-l-‘Alimu-l- Hakîm (32) qâla yâ ’Adamu ’ambi’hum bi’asmâ’ihim falammâ ’amba’ahum bi ’asma’ihim qâla ’alam ’aqul-la-kum’innî ’a‘lamu gayba-s-samâwâti wa-l-’ard wa ’a‘lamu ma tubdûna wa ma kuntum taktumûn (33) Dieu apprit à Adam le nom de tous les êtres. Puis présentant ces derniers aux anges, il leur dit : «Indiquez-moi les noms de tous ces êtres, si vous vous croyez plus méritants qu’Adam.131). - Loué soit ton nom», répondirent-ils, «Nous ne savons que ce que Tu as bien voulu nous apprendre. Toi seul détiens la science et la sagesse)i(32]. Dieu dit alors à Adam : «Indique- leur les noms de tous les êtres». Après qu’il l’eût fait. Dieu ajouta ; «Ne vous ai-Je pas dit que Je détiens les mystères des cieux et de la terre et que Je sais ce que vous divulguez et ce que vous cachez?»(33). Dieu a sans doute honoré Adam plus que tes anges en lui attribuant particulièrement la connaissance de tous les noms des êtres en dehors des anges. Ceci eut lieu après leur prosternation devant Adam, car II a devancé ce fait à l’ignorance des anges par la sagesse qui émanait de la création des humains, quand ils lui demandaient à ce sujet. Il leur répondit alors : «Je sais ce que vous ne savez pas». Ce n’était que pour montrer l’honneur qu’il a réservé à Adam en lui apprenant les noms. Ibn Abbas a dit à ce propos : «Dieu a appris les noms de toutes les créatures, s’agit-il de l’homme, des bêtes, des cieux, de la terre, des plaines, des mers, des montures et autres : Mais ce qui est vrai, c’est que Dieu a appris aussi à Adam les noms de toutes ces créatures ainsi que leurs qualités, leurs actions etc... Al-Boukhari a rapporté d’après Anas que l’Envoyé de Dieu (saw) a dit : «Une fois les croyants seront réunis au jour de la résurrection, ils diront: «Si nous demandons à quelqu’un pour intercéder en notre faveur auprès de notre Seigneur ?» Ils iront trouver Adam et lui diront : «Toi, tu es le père des humains. Dieu t’a créé de ses mains, fait agenouiller ses anges devant toi et t’a appris les noms de tous les êtres. Intercède en notre faveur auprès de ton Seigneur afin qu’Il nous délivre de cette situation» (Boukhari, Mous-lim) Ce hadith montre sans doute que Dieu a appris à Adam les noms de toutes les créatures et les créations. A suivre Islam Info N° 635 du Mercredi 07 a Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H rIE DE LA COMMUNAUTE VISITE D’ÉCHANGES AU CHAMCI S.E.M. Vazoumana Touré annonce des opportunités d’affaires en Arabie Saoudite PLATEAU Le mercredi 1er février 2018, les membres du Bureau Exécutif du Club des hommes d’affaires musulmans en Côte d’Ivoire (Chamci) ont reçu la visite de S.E.M. Vazoumana Touré (Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Arabie Saoudite). Au cœur des échanges, les opportunités d’affaires au cours d’un voyage prévu du 2 au 7 mars prochain en terre sainte de l’Islam. « Vous êtes sur la bonne voie », affirme S.E.M. Vazoumana Touré à ses hôtes Chamcistes. Après écouté la vision qui anime les business men musulmans de Côte d’Ivoire, il se réjouit et souligne « qu’on peut considérer le Chamci comme un groupement d’intérêt économique qui aspire apporter sa pierre à l’édifice nationale ». Impressionné par le projet de création d’une banque islamique par le club, il confie qu’il y a des opportunités à saisir dans les pays six pays monarchiques et en l’occurrence dans la péninsule arabique. Selon lui, « la Côte d’Ivoire peut créer une banque islamique. Mais, il faut avoir des préacquis ». Il conseille ensuite que « le secteur privé doit se faire valoir ». Et laisse entendre : « en tant que diplomate, nous cherchons à convaincre les opérateurs économiques étrangers », précisant ainsi le ainsi le rôle à jouer par l’Ambassadeur qu’il est. «C’est au tour des acteurs du secteur avec confiance », rappelle-t-il. Séance privé ivoirien doivent jouer leur rôle tenante, S.E.M. Vazoumana Touré an- YOPOUGON nonce un rendez-vous d’hommes d’affaires du 2 au 8 en Arabie Saoudite. Il donne ensuite un aperçu du programme de la rencontre. Une visite de la Banque islamique de développement (Bid) relative au volet de financement du secteur privé et une rencontre économique d’hommes d’affaires à Djedda sont évoquées. Il encourage donc le Chamci « à saisir ces opportunités qui s’offrent à eux ». A son tour, Mamadou Doumbia (Président exécutif du Chamci) a exprimé sa satisfaction pour avoir reçu « des informations d’opportunités d’affaires ». « Nous avons quelque chose à saisir pour le club », affirme-t-il pour clore. Les contributions des membres du club suivies de la photo de famille ont mis un terme aux échanges. Koulibaly Y Khayder REMISE DE DIPLOMES DE FIN DE FORMATION Les élèves d’EI Hadj Dao Abdoulaye distingués Le dimanche 28 janvier 2018, El Hadj Abdoulaye Dao a procédé à la remise de diplômes de fin d’apprentissage de tafsir ou commentaire du Coran à ses élèves. Cette cérémonie parrainée par le maire de la commune de Yopougon s’est tenue au groupement foncier de Yopougon. Propos de MEITE MAMADOU (nouveau diplômé) " Il est impossible d'adorer Allah sans un « Le meilleur d’entre vous est celui qui a appris le Coran et l’enseigne » apprend le Prophète de l’Islam Mouham-mad (saw) dans un hadith rapporté par Boukhari. Ce message a bien été perçu par El Hadj Dao Abdoulaye qui s’est consacré à l’enseignement du Coran. En effet, ce sont 13 apprenants qui ont été formés au “Tafsir” ou commentaire du Coran par ce dernier. A l’occasion de cette cérémonie, ils ont reçu des mains de leur maître leurs diplômes marquant la fin de l’apprentissage du “Tafsir” ou commentaire des 114 sourates que contient le saint Coran. C’est devant un parterre de personnalités religieuses et administratives qu’EI Hadj Dao fera le commentaire des trois derniers chapitres du saint Coran marquant ainsi la fin de cette formation. Pour affirmer leur engagement à mettre à exécution ce qu’ils ont appris et se soumettre aux injonctions d’Allah, les nouveaux diplômés ont prêté serment d’allégeance à leur maître. Imam Ali Ouattara, président du Cosim section Yopougon, a pour sa part salué cette initiative de El Hadj Dao car : “la richesse du bas monde et celle de l’au-delà réside dans le Coran” a-t-il indiqué. De ce fait, Il exhortera les nouveaux diplômés et l’ensemble de la communauté à la recherche permanente de la science religieuse musulmane avant de procéder aux bénédictions de fin de “Tafsir”. A.Pamanta minimum de savoir” C’est le 22 novembre 1998 que j’ai regagné Abidjan après avoir eu une formation de base auprès de mon père, ensuite de mon oncle MéitéTonombo. Une fois arrivé à Abidjan, je me suis présenté dans l’école medersa de mon maître Dao Abdoulaye. Nous avons bénéficié de plusieurs enseignements dont ceux enseigné à l’école Qourtoubiya. Dao Abdoulaye est l’un de maîtres qui s’est donné le temps de partager son savoir à ceux qui le sollicitent. Dans ma conception, il est impossible d’adorer Allah sans un minimum de savoir. Je me rejouis aujourd’hui d’avoir reçu ce diplôme qu’on appelle chez nous (qourana minin). C’est une voie qui rapproche le serviteur de son maître. Je suis en ce moment habité par une crainte vu que je ne sais pas quelle sera ma fin, je prie pour qu’elle soit bonne. Je demande à Allah de lui donner une longue vie pour qu’il continue de partager son savoir. Par A.Pamanta Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H 7 ET CULTURE INTERVIEW DE PROFESSEUR YACOUBA KONATE (DG DE MASA) “L’objectif du MASA est de créer des opportunités de contrat pour les groupes artistiques africains” Un mois avant l'ouverture officiel du Marché des Arts et du Spectacles d'Abidjan (MASA), son Directeur Général, Professeur Yacouba Konaté à travers cette interview accordée au journal Islam Info, donne les enjeux de ce marché et révèle les difficultés liées à sa mise en œuvre. Depuis quand êtes-vous à la tête du MASA? C’est en juillet 2013 que j’ai été désigné pour diriger le MASA. Mais tout est parti d’une exposition à l’institut français ou je sortais et le Ministre de la culture faisait son entrée. Ainsi, il m’a informé qu’on relance le MASA parce qu’il y a certains pays qui ont un regard sur l’événement, prépare un projet et moi je m’occupe de l’aspect administratif et politique. J’ai pris tout le mois d’avril pour élaborer ce document. En mars 2014, nous avons organisé la MASA en vitesse qui au préalable devait se dérouler dans les années impaires. Cette édition 2014 était celle de la renaissance car la dernière édition remontait en 2007. Depuis 2001, le marché était dans une turbulence à cause des crises à répétition qui a dépeint l’image du pays à l’international. Aujourd’hui la nouvelle gouvernance est résolue pour le compte du marché qui est devenue une entreprise, une institution avec un statut international mais qui est supportée et financée en grande partie par la Côte d’Ivoire. Quel est l’objectif du MASA ? C’est le développement culturel : il faut se mettre dans le contexte de la création. Lors de la première édition en février et mars 1993, les problèmes à résoudre à cette époque étaient que les artistes commençaient à émerger comme Alpha Blondy qui avait dix années de notoriété. Mais le grand problème, derrière le gros de la troupe, quand il devait aller jouer en Europe, au Canada, ils ne savaient pas ce qu’on appelait un contrat et se levaient pour aller jouer. Ils ignoraient dans quel contexte ils devaient jouer. En 1993, les sonorisations qui ont fait le MASA sont arrivées de la France, parce qu’il n’y avait pas de sonorisations adéquates dans la sous-région. S’il n’y a pas de sonorisation, de technicien de son, de technicien de la lumière, il n’y a pas de spectacle. Le MASA a donc été créé pour le développement culturel des arts de la scène, c’est-à-dire pour la formation des techniciens qui sachent tenir les plateaux, qui sachent piloter à la fois les consoles des sons et de la lumière, pour que les artistes puissent proposer aux acheteurs leurs produits dans les conditions optimales. En 1993, très peu d’artistes pouvaient vendre leurs produits au niveau international. Certes certains arrivaient à le faire, mais le grand lot tournait en rond. Les domaines comme ceux de la danse et même le théâtre étaient menacés de mourir. Le public des années 1970 qui était autour du théâtre n’existait plus. On parle de développement culturel parce que l’objectif du MASA est de créer des opportunités de contrat pour les groupes artistiques africains et les mettre en situation de discuter avec les diffuseurs qui pendant ce temps au début étaient tous des américains, asiatiques. Aujourd’hui, la bonne nouvelle est qu’on a aujourd’hui beaucoup de festivals dans la sous-région ou même dans la région Afrique qui sont en train de devenir des acheteurs et des partenaires de ce marché. Il s’agit de prendre un état de la création dans tous les pays de l’Afrique et d’essayer de le proposer aux diffuseurs. Lors des rencontres entre les deux, il aura la signature des contrats, les meilleures artistes arriveront à vendre et les programmateurs européens qui parfois hésitaient à acheter les produits commencent à collaborer ici. Si tu es programmateur en Belgique et que seul tu es intéressé à un groupe ivoirien, tu vas payer le billet d’avion, la restauration, l’hébergement. Or, si à plusieurs ils décident de faire venir un groupe ivoirien, ils font des économies et après ils peuvent suivre le circuit de la Belgique vers certains pays de l’Europe. Quel est le bilan des éditions passées ? Le bilan est à plusieurs volets. Quand on parle de bilan, les gens voient d’abord les contrats, mais des contrats qui nous ont été annoncés sont au nombre de 80. L’autre bilan est de démontrer que le MASA est de retour et d’arriver à le faire en 2014, était de parler du retour. Celle de 2016 démontre que la machine est huilée et pour 2018 vient signifier que la zone de turbulence est terminée. Nous avons aussi des obligations de formation et dans ce sens certains jeunes techniciens recrutés et qui ont travaillé sur les machines ont été formés et le meilleur d’entre eux qui est un ivoirien, est parti en Belgique pour une formation. Grâce à l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) et Canada formation, certains humoristes africains ont été formés sur leur art. Quelles sont les difficultés rencontrées ? La plus grosse difficulté est d’ordre financière puisque la structure est prise en charge par la Côte d’Ivoire. Le MASA ne reçoit pas les sommes à temps et la dernière édition s’est faite sans le budget dégagée. Sachez que le MASA s’est fait en mars 2016 et c’est une année après qu’un partenaire qui a payé son montant. Certains des partenaires ne payent que les remboursements des frais déjà engagés, des fractures qu’on a déjà payées. L’un des problèmes est qu’on n’attend pas l’Etat, on travaille beaucoup. En tant que directeur du MASA, tu dois concevoir un programme artistique, rechercher les financements, donc tu deviens un démarcheur, tu fais ta communication auprès des entreprises et ce n’est pas parce que je cherche à le faire. Deux ans que j’ai confié la communication à deux grandes agences de communications de la Côte d’Ivoire, ils sont arrivés sans résultat. Maintenant je me fais aider par de groupes plus petits avec lesquels on a réussi quelques avancées. L’autre difficulté est qu’on n’arrive pas à avoir des relais au niveau du monde de la communication qui comprennent les enjeux et qui puissent les valoriser auprès des partenaires. Souvent le bilan au niveau de l’échec des partenaires est que les agences de com- munications nous ont indiqué que pour vendre un produit comme le marché, il faut qu’un professionnel soit associé à la démarche. Parfois, les responsables des agences ne partaient pas à ces négociations, ils envoyaient des collaborateurs qui ne savaient pas très bien de quoi ils parlaient. Nous avons décidé que lors d’une rencontre avec les partenaires, il faut que l’équipe du MASA accompagne ceux qui vont faire les recherches de financement. L’autre difficulté est la mise en oeuvre de la manifestation. Le MASA est spécifique en ce sens que nous travaillons que sur les arts de la scène. Un groupe de musique, c’est au moins huit personnes et dans la dance patrimoniale, ils font souvent quinze. C’était la sélection pléthorique des artistes que nous accueillons sans financement. Quelles seront les innovations pour cette édition ? Le plus important n’est pas les innovations. C’est de préserver les acquis, approfondir les fondamentaux car c’est un marché, un festival, un forum de rencontre, un programme de formation et il faut se donner les moyens de respecter de manière intelligente ces fondamentaux. Le souci, comment faire que le marché reste toujours plus marché. Dans la réflexion que nous menons, on sait comment il faut parfaire dans les difficultés que nous subissons, que nous rencontrons, on se pose les vraies questions comme comment rebondir, les petites voies qu’il faut dégager pour avoir une respiration plus grande. Avant 2014, le MASA était financé par la coopération internationale de la francophonie, mais à partir de 2014, la Côte d’Ivoire est au commande. Le marché est devenu celui d’Abidjan et non Africain (MASA). L’appropriation par la Côte d’Ivoire et Abidjan vient aussi sanctionner positivement l’entrée du district autonome d’Abidjan dans le conseil d’administration. L’autre innovation est aussi au niveau de la thématique. Les thèmes sont choisis en fonction de l’actualité. Le thème retenu pour cette année est quel modèle économique des arts de la scène ». Quand on a un thème, il faut en tirer toutes les conséquences et la question qu’on se pose est quelle nouvelle économique on va appliquer au nouveau MASA, festival, spectacle. Il faut donner plus de places dans le MASA aux organisateurs de spectacles, professionnels qui organisent des concerts tous les jours, leur impliquer dans la mise en oeuvre du MASA. J’ai décidé de découper le MASA en séquence et faire appel à certains en leur cédant des programmes. Le modèle appliqué est un modèle de collaboration horizontale avec les professionnels du secteur qui vont nous aider en tant que membre de l’organisation à vendre les billets puisque le MASA draine plus de deux cent mille personnes. Cette stratégie nous permettra d’avoir une billetterie et soulager les charges. Je suis contre ces personnes qui estiment que le MASA doit avoir une sonorisation. Pour moi, le marché doit être une opportunité d’affaires pour ceux qui possèdent de meilleurs appareils de sonorisation. Au niveau des disciplines, certaines vont faire leur entrée comme l’humour et le conte qui était assimilé au théâtre sera désormais une discipline. Cette année, il aura une nuit du patrimoine qui sera organisée avec le conseil de l’entente, l’intégration de la mode et six organisations internationales viendront faire leurs réunions à Abidjan. Ces réunions seront un grand soulagement sur le budget avec une grande participation des professionnels venant de 47 pays et délégation venant du monde entier. Quel est votre mot de fin ? Le MASA est une initiative des états membres de la francophonie qui est définitivement domicilié en Côte d’Ivoire. De la même manière au Burkina Faso il y’a le FESPACO, il est devenu un bien pour les ivoiriens. Chacun doit considérer ce marché comme un bien personnel qui est devenu une vitrine majeure de la ville Abidjan. Chaque fois qu’on donne des signaux positifs d’une Côte d’Ivoire qui crée et qui accueille, c’est un bon positionnement au niveau international et une source de revenue. Par Ibrahima Khalil 8 Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H Vocus MÉTHODE DU DISCOURS RELIGIEUX SELON LA CONCEPTION CORANIQUE Le Coran a défini la méthode du discours religieux dans ce verset coranique d’une sourate mecquoise : « Par la sagesse et la bonne exhortation appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur. Et discute avec eux de la meilleure façon. Car c’est ton Seigneur qui connaît le mieux celui qui s’égare de Son sentier et c’est Lui qui connaît le mieux ceux qui sont bien guidés » (Annahl : 16). Ce petit verset, de quelques mots, définit les principes de notre discours et de notre relation avec les autres. Appelle (les gens) au sentier de ton Seigneur : C’est un devoir Si la prédication par la sagesse interpelle l’esprit afin de le convaincre, la prédication par la bonne exhortation interpelle le cœur afin de le sensibiliser. L’être humain est un cœur et un esprit ; il pense et raisonne par son esprit, et perçoit par son cœur. Ainsi, il convient de s’intéresser à ces deux composantes : l’esprit avec sa fonction rationnelle, et le cœur avec ses fonctions émotionnelles. S’adresser aux gens dans leur langue La sagesse requiert aussi de parler avec les gens dans la langue qui leur est compréhensible pour que le message soit clair et apprécié à sa juste valeur. Il est dit dans le Coran : « Et Nous n'avons envoyé de Messager qu'avec la langue de son peuple, afin de les éclairer » (Ibrahim : 4). Dans ce verset, il ne s’agit pas seulement de parler le chinois avec les Chinois, le russe avec les Russes, mais d’un sens plus profond, puisqu’il faut adapter le discours aux différentes catégories sociales et tenir compte des considérations culturelles et civilisationnelles, ainsi que du temps et de l’espace. Ne fait pas partie de la bonne exhortation d’exister la foule et de la mobiliser pour des futilités et des questions auxiliaires, utiles peut être pour certains mais qui fait beaucoup de mal aux musulmans. (Fatwa salmen rouchdi ; le sens de mot fatwa maintenant une autorisation pour tuer » Certains musulmans (imams), prononcent des invocations au ton provocateur lors des prières collectives, ce qui est contraire aux principes de sagesse et de bonne exhortation prônés par l’Islam. Ils vont jusqu’à invoquer Dieu pour que périssent tous les Juifs et les tous Chrétiens, pour que leurs enfants soient des orphelins, leurs femmes des veuves et leurs biens des butins aux mains des Musulmans ! Il est légitime de faire des prières contre les agresseurs, les croisés mais pas généraliser. Ni le Coran, ni la tradition du prophète, prière et salut soient sur lui, ni les paroles de ses compagnons ne donnent raison aux invocations incendiaires ci-dessus indiquées. Ainsi, parmi les invocations citées dans le Coran, on trouve : « Seigneur ! Déverse sur nous l’endurance, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur ce peuple infidèle ». Le Coran évoque la discussion avec les gens de Livre dans la sourate "Al-Anqa-bout" (l’Araignée) où le Très-Haut dit : « Et ne discutez que de la meilleure façon avec les gens du Livre, sauf ceux d'entre eux qui sont injustes. Et dites : "Nous croyons en ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est le même, et c’est à Lui que nous nous soumettons ». De ces versets, il ressort que dans une discussion il faut faire valoir les points de convergence entre les deux parties, car le fait d’avoir un terrain d’entente favorise un débat sérieux, fructueux et mutuellement avantageux. La discussion doit s’engager avec sérénité et douceur sans parti-pris ni mépris dans le but de gagner la confiance de l’interlo- ...il ressort que dans une discussion il faut faire valoir les points de convergence entre les deux parties, car le fait d’avoir un terrain d’entente favorise un débat sérieux, fructueux et mutuellement avanta- geux. cuteur et lui faire comprendre qu’on a pour objectif uniquement d’arriver à la vérité sans porter atteinte à sa dignité. Dans beaucoup de situation la dignité se confond avec l’opinion et céder sur une opinion vaudrait dire céder sur sa fierté, sa dignité et sa personne. La bonne exhortation c’est celle qui garantit à la personne sa dignité et valeur. Le croyant est sincère dans son exhortation. Son seul objectif c’est d’arrivera la vérité, et non pas d’avoir raison et de gagner lors d’une confrontation. « 24. Dis : “Qui vous nourrit du ciel et de la terre ? ” Dis : “Allah. C'est nous ou bien vous qui sommes sur une bonne voie, ou dans un égarement manifeste 25. Dis : “Vous ne serez pas interrogés sur les crimes que nous avons commis, et nous ne serons pas interrogés sur ce que vous faites » S 34 V 24 "Non-musulmans" au lieu de "mécréants" même s’ils le sont en réalité. Pour s’adresser aux gens qui n’ont pas la foi, le Coran opte pour les formules suivantes : "Ô gens», "Enfants d’Adam", "Ô mes adorateurs", "Ô gens du Livre". Ainsi, dans le Coran il n’existe que deux occurrences où le terme "mécréant" est cité. Dans l’une, Dieu s’adresse aux non-croyants le Jour du Grand Jugement en disant : « 7. ô vous qui avez mécru ! Ne vous excusez pas aujourd'hui Vous ne serez rétribués que selon ce que vous oeuvriez." (Al Tahrim : 7). Dans l’autre, Dieu dit : « Dis: Ô dénégateurs, je n’adorerai pas ce que vous adorez, non plus que vous n’êtes adorateurs de ce que j’adore, ni moi adorateur de ce que vous aurez adoré, ni vous adorateurs de ce que j’adore. A vous votre religion, la mienne à moi ». (Al Kafirun : 1-6). Ce fut un discours adressé aux associanistes païens qui ont invité le prophète à adorer leurs divinités pendant un an et qu’en retour, ils adorent son Dieu pendant un an. Exprimer la fraternité par les relations hu- maines : On doit mettre en avant la vocation universelle de l’islam. Il faut prôner la fraternité dans sa dimension humaine, mettant l’accent sur les liens profonds d’égalité et de fraternité unissant tous les êtres humains. Le Prophète (r) dit : « Ô gens ! Sachez que Votre Seigneur est un, vous descendez tous d’Adam qui est fait de poussière ! Un arabe n’a aucune préséance sur un non-arabe ni un blanc sur un noir, si ce n’est par la piété ! » Allah dit : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d’un mâle et d'une femelle » (Al-Hu-jurat 13). À ce sujet, un poète musulman dit : « Dès lors que mon origine est de poussière, alors toute la terre est mon pays et tous les hommes mes proches ! ». Il est donc louable de qualifier de fraternelles les relations entre les Musulmans et leurs concitoyens non-musulmans. Il s’agit là d’une fraternité fondée sur l’appartenance à la même nation, la fraternité religieuse n’étant pas la seule source de fraternité, même si elle est sans doute la plus solide. « Lorsque Noé, leur frère, leur dit : "Ne craindrez-vous pas [Allah]? Je suis pour vous un messager digne de confiance. » (Ashuarâa : 105-107). Hud, Salih et de Lot, Chuaïb. Je ne vous demande pas d’être des hypocrites ou d’avoir un double discours, je vous demande d’adapter votre discours pour toujours au contexte dans lequel nous vivons. Le discours courtois et les propos bienséants ne sont pas des concessions. Nous savons tous qu’Allah a choisi l’islam pour l’humanité et qu’Allah n’agrée pas une autre religion. Il importe ainsi de souligner qu’il est complètement inadmissible de céder aux tentatives de certains qui, dénaturent la religion islamique pour mieux s’intégrer. Si s’adapter consiste à supprimer des versets coraniques, à ignorer ces versets pour qu’ils ne soient diffusés ni par la radio ni par la télévision et qu’ils soient censurés à tous les niveaux (cours, conférences..), alors ce serait un discours irrecevable par la Oumma islamique. Car le Coran est la lumière divine qui baigne l’humanité tout entière pour la guider sur la bonne voie, celle de la sagesse, de la vertu, de la justice et de la bonne rétribution dans l’Au-delà. Il est dangereux de dire « Toutes les religions sont identiques choisir l’une ou l’autre est la même chose » tandis que Dieu nous dit : « Aujourd’hui, j’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’agrée l'Islam comme religion pour vous » (Al Mâ’ida : 3). Imam Méité Al Imam Islam Info N°633 du Mercredi 24 au Mardi 30 Janvier 2018-du Araba 07 au Tarata 13 Djoumadal Oula 1439H 9 ^FOCUS CE QUI SE PASSE APRÈS LA MORT Pour avoir le paradis d’Allah le Créateur de l’univers, le croyant doit passer par l’étape de la mort qu’est le retrait de l’âme par l’ange Azrael, un messager de Dieu. Mais, que se passe-t-il après cette mort, cet article du journal Islam Info vous permettra de mieux cerner ces aspects cachés de la vie après la mort. 1) L'âme : Nous musulmans croyons en l'existence de l'âme, et disons que l'homme est composé d'un corps et d'une âme (Ar-Rouh). Nous musulmans croyons que si l'âme n'est pas matérielle, elle est bien réelle. "Et ils te questionnent au sujet de l'âme. Dis : "L'âme relève de l'affaire de mon Seigneur. Et il ne vous a été donné que peu de connaissances" 2) Lors de la mort, l'âme se sépare du corps et... Les Hadiths du Prophète enseignent que : A la mort de l'homme, son âme quitte son corps. l'âme est alors emmenée par des anges qui la conduisent et l'élèvent dans les cieux. l'âme de la personne croyante (mu'min) est alors emmenée jusqu'au ciel le plus élevé. Dieu dit d'écrire le nom de cette personne dans le registre des 'llliyyûn’ (Les gens dont l’œuvre est agréée), puis dit de retourner l'âme vers la terre, car c'est d'elle qu'Il a créé l'homme, à elle qu'Il la fait retourner et d'elle qu'Il le fera revenir. l'âme revient alors et assiste au lavement du corps, à sa mise dans le linceul. Un Hadîth dit justement que le mort demande à ceux qui portent son corps de l'emmener rapidement jusqu'à la tombe. C'est l'âme seule qui s'exprime ainsi, et Ibn Hajar écrit qu'il n'y a pas de texte qui dit que l'âme réintègre le corps avant l'enterrement de celui-ci ) l'âme réintègre le corps juste après l'enterrement de celui-ci (Abû Daoud) ; deux anges viennent dans la tombe, font asseoir la personne (al-Bukhârî et Muslim) et procèdent à son épreuve examinatrice en lui posant trois questions. A la personne qui réussit son épreuve, ces deux anges font voir une place dans l'enfer en lui disant qu'elle en a été épargnée, puis font voir la place qui lui est réservée dans le Paradis (après le jugement dernier. (Al-Bu-khârî et Muslim) ; La tombe de cette personne est élargie et illuminée. Une porte est ouverte dans la tombe vers le Paradis, porte par laquelle parviennent à cette personne les effluves et les parfums du Paradis (Abou Daoud). Les bonnes actions de cette personne prennent la forme d'un homme de belle apparence, bien habillé et exhalant une suave odeur, qui lui donne la bonne nouvelle de sa réussite. Les âmes des croyants qui étaient morts avant cette personne viennent la rencontrer ; on questionne le nouvel arrivé au sujet d'Untel (qui vit encore) et d'Untel : Ces deux anges lui disent de dormir en paix et avec bonheur. Régulièrement il est présenté à cette personne sa future place dans le Paradis (après le jugement dernier). Tel un oiseau, l'âme de cette personne vole également (près d'un ruisseau) paradisiaque, allant d'arbre en arbre : C'est là l'avis de Ibn ul-Qayyim, qui (contrairement à Ibn Abd il-Barr) pense que cela concerne tout croyant et non pas seulement le martyr. Il s'agit là de ce qui est réservé à la personne croyante et ayant fait le bien. Des choses différentes attendent la personne de mal (voir ces Hadiths). 3) Où l'âme se trouve-t-elle après l'enterrement : dans la tombe, ou dans un monde parallèle ? Quand on parle du "monde de la tombe", c'est uniquement parce qu'en général les défunts sont enterrés dans des tombes. Mais en fait, il s'agit du "monde même d'après la mort" (en arabe barzakh), et non pas seulement de l'espace physique que re-présente-la "tombe" proprement dite. Malgré tout, bien que se trouvant dans "le monde d'après la mort", l'âme garde un lien avec la "tombe" proprement dite, là où le corps qu'elle habitait sur terre a été enterré. Ceci est dû au fait qu'après l'irréversible séparation de l'âme d'avec le corps, lors de la mort, un lien très ténu subsiste quand même entre l'âme et la dépouille corporelle. Ce lien est très ténu par rapport d'une part à ce qu'il était lorsque le corps était vivant sur terre, et par rapport d'autre part à ce qu'il sera lors de la résurrection des humains au jour du jugement. Quant au Hadith qui dit que l'âme réintègre le corps avant l'épreuve des trois questions posées par les anges, il ne signifie pas que le défunt revienne à la vie telle qu'il la connaissait sur terre, mais qu'un changement se produit dans le lien existant entre âme et le corps par rapport à ce qu'était ce lien entre le moment de la mort et ce moment qui suit l'enterrement du corps et l'épreuve des trois questions. L'âme, dont les propriétés sont différentes de celles du corps, peut être tout à la fois liée à la tombe et être telle un oiseau qui vole dans le Paradis, comme l'a dit un Hadîth cité plus haut. 4) Les délices ou les tourments de ce monde d'après la mort sont-ils à comprendre au sens propre ou dans un sens allégorique ? Shah Waliyyoullah a cité certains des hadiths qui traitent de ce qui se passe dans le monde d'après la mort : des anges apportent des soieries ou des chiffons pour recueillir l'âme de celui qui va mourir, deux anges questionnent le défunt après son enterrement, des tombes sont élargies, d'autres rétrécies, les actions du défunt se matérialisent sous la forme d'un homme de telle apparence, l'homme de mal est frappé, subit le tourment de serpents qui le mordent, etc. Shah Waliyyoullah écrit en substance que 3 chemins se présentent à celui qui lit ces hadiths. Voici la substance de ses propos, avec un exemple voisin de celui qu'il a donné : A) Soit celui qui lit ces hadiths les appréhende selon leur sens apparent (zâhir) et est donc amené à établir l'existence d'un monde d'une autre dimension. C'est ainsi que font les gens du Hadîth, comme l'a dit as-Suyûtî, et c'est ce à quoi Shâh Waliyyoullah appelle. Par rapport au Hadîth disant que les hommes de bien voient leur tombe élargie, il s'agit de dire que la tombe est réellement élargie, mais il s'agit de la tombe non pas physique mais du lieu de la dimension où il se trouve (comme l'a écrit Ibn ul-Qayyim). B) Soit il dit que la personne concernée voit ces choses comme ces hadiths les décrivent, même si ces choses ne se déroulent pas réellement devant lui ; Ibn Mas'ûd a avancé une explication de ce genre à propos de la phrase coranique "... le jour où le ciel apportera une fumée visible" (Coran 44/10) ; il a dit qu'il s'agit d'une famine qui fera que les Quraysh, regardant le ciel, verront, à cause de la faim, comme de la fumée [= du brouillard]. Par rapport au Hadîth suscité, ce deuxième chemin consiste à dire que le défunt voit sa tombe être élargie, comme le dormeur, en rêve, verrait une chose semblable et en ressentirait pleine- ment les effets dans sa conscience. C) Soit il dit qu'il s'agit de pures allégories. Par rapport au Hadith suscité, cela consiste à dire que l'âme du défunt ne voit même pas le lieu où elle se trouve être élargi, mais ressent un bien-être que le Hadîth a voulu décrire comme étant comparable à ce qu'un homme vivant ressentirait si le lieu où il se trouve était élargi. Shah Waliyyoullah écrit : "Je ne pense pas que celui qui suit ce troisième chemin soit sur l'orthodoxie". Si le musulman ne va donc pas jusqu'à comprendre ces délices ou tourments décrits dans les hadiths comme étant purement allégoriques, il ne les comprend pas non plus comme étant la même chose que sur terre. Ibn ul-Qayyim a écrit explicitement que l'élargissement ou le rétrécissement de la tombe, l'illumination de la tombe et la verdure ou le feu de la tombe ne sont pas du type des choses de ce monde. Ces choses relèvent d'un monde qui est réel mais qui appartient à une autre dimension que le monde physique dans lequel nous vivons notre vie... un monde qui appartient à la même dimension que celui dans lequel les anges vivent et se déplacent... "un monde", selon la formulation de Shah Waliyyoullah, "qui n'est pas constitué des éléments physiques, et dans lequel les actes prennent une forme qui correspond à ce qu'ils représentent". 5) Est-ce l'âme qui expérimente ces délices (ou tourments), ou bien l'âme et le corps ? - Ibn ul-Qayyim est d'avis que ces délices ou ces tourments sont ressentis par l'âme et par le corps, l'âme ressentant ces choses di- rectement tandis que l'effet est secondaire sur le corps. Il fonde cet avis sur le fait que des hadiths parlent du fait que les deux anges font asseoir le mort parlent d'un resserrement de la tombe sur les côtes du mort ; dès lors, questionne Ibn ul-Qayyim, comment peut-on dire comme Ibn Hazm l'a fait que seule l'âme ressent délices ou tourments du monde de la tombe ? Malgré tout, Ibn ul-Qayyim reconnaît explicitement que l'élargissement ou le rétrécissement de la tombe, son illumination, la verdure ou le feu de la tombe... ne sont pas du même type que les choses de ce monde. On attendait donc qu’lbn ul-Qayyim, logiquement, dise aussi que le corps qu'affectent ces choses d'une autre dimension n'est pas le corps physique qui existait sur terre, mais un corps appartenant lui aussi à la même dimension. Cependant, il ne l'a pas dit. C'est Ath-Thânwî qui l'a dit. 6) Des rencontres sont-elles possibles avec les âmes des défunts ? Comme nous l'avons déjà dit, après la mort, l'âme n'est plus dans ce monde terrestre mais part dans le monde d'après la mort, parallèle à celui-ci. Le caractère parallèle de ce monde fait que parfois, dans certains rêves, l'âme d'un vivant rencontre l'âme d'une personne morte. Voici un récit à ce sujet : quand le Prophète émigra à Médine, At-Tufayl et un autre homme de son peuple, tous deux musulmans, y émigrèrent eux aussi. Ils supportèrent cependant mal le climat de Médine. L'homme tomba malade. Affolé, il prit des pointes coupantes et s'ouvrit les jointures des doigts, ce qui causa une hémorragie dont il mourut. Quelque temps après, At-Tu-fayl le vit en rêve et vit qu'il avait une apparence agréable mais qu'il avait les mains bandées. At-Tufayl lui dit : "Qu'est-ce que Dieu a décidé à ton sujet ? - Il m'a accordé Son pardon à cause du fait que j'avais émigré vers Son Prophète. - Comment se fait-il que je voie tes mains bandées ? - Il m'a été dit : "Nous n'allons pas restaurer chez toi ce que toi-même tu as gâché" Ce rêve, At-Tufayl partit le raconter au Prophète. Celui-ci fit alors l'invocation suivante : "O Dieu, pardonne à ses mains aussi". Urwa relate de même que quelqu'un de la famille d’Abou Lahab vit celui-ci après sa mort et lui demanda ce qu'il avait connu dans l'au-delà. Si de telles rencontres sont donc parfois possibles, c'est parce que, comme le dit le Coran, l'âme du vivant, tout en restant présente dans le corps, part parfois dans une dimension voisine de celle du monde d'après la mort : "Dieu prend les âmes au moment de leur mort, ainsi que l'âme qui n'est pas morte, lors de son sommeil ; Il retient alors celle à propos de qui II a décrété la mort et renvoie l'autre jusqu'à un terme fixé. Il y a certainement là des preuves pour les gens qui réfléchissent"(Coran 39/42). L'état de l'âme de celui qui est mort et l'état de l'âme de celui qui dort sont ici mis en parallèle. Qu'il arrive que dans un rêve l'âme d'un vivant rencontre celle d'un mort ne signifie cependant pas qu'il faille faire des efforts en vue de faire pareilles rencontres. De même, il faut rappeler ici que le culte revient à Dieu seul et qu'il est donc impossible d'invoquer les âmes des défunts pour ses besoins. L'invocation se fait à Dieu et à Lui Seul. maison-islam, com 10 Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H ’ Fie de communauté ENTRETIEN AVEC EDIEMOU BLIN JACOB (Président du Forum National des Confessions Religieux en Côte d’Ivoire) « Dieu est unique et mutes les religinns doivent être ensemble » Suite à la phase expérimentale du projet de géolocalisation des édifices religieux organisée par la Direction Générale des Cultes, le Révérend Ediémou Blin Jacob, Président du Forum National des Confessions Religieuses en Côte d’Ivoire (FNCR-CI) a accordé un entretien au journal Islam Info pour se prononcer sur le projet d’identification, le devenir du Forum et l’actualité du pays. Quel regard portez-vous sur le projet de géolocalisation des lieux de culte ? Paix sur la terre. La Côte d’Ivoire est un grand pays et ce sont les Prophètes qui transmettent ce que Dieu leur annonce. Les saintes écritures enseignent aux humains « Affermissez-vous en Dieu, mettez en pratique tout ce que ces Prophètes vous disent et vous réussirez ». Le Prophète quand il parle du bien d’un pays, c’est ce pouvoir dont il a reçu de Dieu pour donner au pays ; il se divise en deux : pouvoir temporaire et intemporel. Le pouvoir temporaire vient de Dieu et l’intemporel soutient le temporaire pour que Dieu le Tout Puissamment éclaire le pays. Dieu est ordre, le démon est désordre et rébellion. Alors quand les autorités du pays veulent localiser les lieux de culte, connaître les leaders religieux, nous disons que Dieu veut bénir encore la Côte d’Ivoire dans l’ordre. Pour que Dieu soit dans ce pays afin que nos prières soient exaucées, le temporaire doit pouvoir mettre de l’ordre partout dans le pays. Pour que le pays soit bien gouverné, il faut en premier connaître les lieux de culte. Que dites-vous de la construction anarchique des lieux de culte ? Le pouvoir a le devoir de connaître les lieux de culte et des chefs religieux pour savoir quelle est leur ligne de conduite. L’homme religieux ne doit prêcher que la paix. Celui qui bâtit un édifice religieux sans l’autorisation de sa hiérarchie, crée du désordre. Ce projet vient à point nommé et Dieu va embellir le pays de telle sorte qu’on sache qui dirige la prière dans tel édifice et sa situation géographique. L’Etat ne doit pas se mêler de leurs gestions, met doit avoir un regard sur ces édifices. Ce projet pourra éviter beaucoup de problèmes car rien ne peut arrêter la guerre de la foi. C’est le cas du Forum National de Religieux de Côte d’Ivoire qui a été mis en place pour faire le rapprochement entre les religions. Comment se porte actuellement le Forum ? Le forum se porte très bien, mais quand on dit cela, il faut le mettre dans les mains de Dieu car tu ne peux diriger une chose de Dieu et dire que cela ne va pas. Dieu sait pourquoi II a fait ce forum, mais le diable peut diminuer la force du forum. Depuis l’interreligieux fondé en 1994 jusqu’à la mise en place de ce forum en 1997 avec un bureau constitué, s’il survit encore sans subvention de l’état, cela sous-entend que le pays appartient à Dieu. C’est Lui seul qui gère le forum pour que l’argent et l’intérêt personnel ne viennent perturber cette volonté. Dieu est unique et toutes les religions doivent être ensemble quelle que soit leur obédience, leurs façons de faire au moment de prier. Chacun doit appeler Dieu dans la paix. Malgré la mise en place de la Direction Générale des Cultes, le forum n’a pas de subvention ? C’est dommage. Nous bénissons Dieu car nous dépendons de Lui et du Président de la République. Nous sommes bien structurés et depuis l’arrivée du directeur Messamba Bamba à la tête de cette structure étatique, il travaille sans le forum et nous ne l’embêtons pas. Il faut regarder Dieu et le pays. Tant que le pays vit en paix, il ne faut pas chercher les petites bêtes. A toute les cérémonies, il m’appelle, je vais, les gens s’occupent de moi, j’ai le respect des Mi- nistres, on ne se plaint pas. C’est le DGC qui doit trouver un budget parce que nous faisons des prières, nous sortons. A titre d’exemple, nous avons été invités à Yamoussoukro pour le lancement de la commémoration des 25 ans de la mort de FHB, lorsque j’ai demandé comment se fera le voyage, on m’a répondu à mes propres frais, donc nous n’avons pas pu effectuer le voyage. Le DGC prend les cultes individuellement, mais nous on est une institution divine. Quels sont vos sentiments sur le choix de Port-Bouët qui va abriter la phase pilote du projet de géolocalisation ? Port-Bouët est représenté par le phare, le port. Dieu est avec le pays car il veut une guidée pour le pays. Beaucoup de religions ont leur siège spirituel dans cette commune, ce qu’il met devant le temporal, font exactement ce que Dieu veut. On pouvait commencer par le Plateau avec ces deux édifices que sont la cathédrale et la mosquée Salam qui font plaisir au pays. Notre commune est la porte d’entrée du pays avec l’aéroport et le phare qui guide. Il y’a des choses que Dieu seul sait et Dieu est avec la Côte d’Ivoire Pour cette année, quelles seront les articulations du forum ? Cette année, le forum compte organiser dans tout le pays du mois de février à avril des tournées de sensibilisation. Toutefois, nous cherchons les moyens pour organiser ces tournées. Si un malheur arrive, il faut savoir que c’est une personne qui est à la base. Dieu veut la paix pour le pays, et si tu vois que des palabres veulent arriver il faut l’arrêter car tu es sa créature. Demain est bien pour la Côte d’ivoire et nous aime. Nous appelons les bonnes volontés à nous aider et profitons de cette lucarne pour remercier Drissa Koné, conseiller spécial du Président de la République chargé des cultes et le gouverneur Beu-gré Mambé qui nous soutiennent. Quel appel avez-vous à lancer ? Quand Dieu t’aime, le diable ne t’aime pas. Le pouvoir de Dieu est au-dessus de tout, mais c’est notre comportement qui fera que la grâce de Dieu viendra sur nous. Le drapeau ivoirien et l’hymne nationale doit être notre étendard et notre point de mire. Le drapeau ivoirien, le blanc signifie la pureté de Dieu, la victoire, l’orange est le miracle de Dieu comme dans l’œuf, le blanc et le jaune sont ensemble ne se touchent pas. Le vert est l’espérance et avec cette couleur et les paroles de l’hymne nationale « pays de l’hospitalité » devront dire pays de Dieu. C’est Dieu seul qui est au-dessus et accueille tout le monde bon comme mauvais. L’hymne nationale nous montre le plan de notre indépendance, comment travailler unis pour pouvoir demain vivre en paix, dans la foi nouvelle, vivre ensemble et regarder vers Dieu. Cette année est une année spéciale pour tous les ivoiriens. Le malheur va atteindre tout ce qui veulent faire du mal et Dieu va démontrer sa puissance qu’Il est Unique et personne ne peut aller contre le plan de Dieu. Chacun doit vivre, rechercher son pain et la Côte d’Ivoire pour tous et tous pour la Côte d’Ivoire. Par Ibrahima Khalil Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 DjoumadalOula 1439H 11 TERNATIONAL EGYPTE VIOLATION DU STATUT DE JERUSALEM PAR TRUMP le conseil des sages musulmans monte au créneau Suite à la décision des Etats Unis de reconnaitre Jérusalem comme la capitale d’Israël, le conseil des sages musulmans de l’Université Al Azhar d’Egypte a fait une déclaration relative au statut de cette ville sainte. C’était à l’occasion d’un colloque tenu du 17 au 18 janvier 2018 en présence de Son Excellence Monsieur Mahmoud Abbâs, Président de l’Etat de Palestine. Réunissant deux jours durant, des leaders d’opinions et de pensées, des religieux, des hommes politiques venus de quatre-vingt-six pays du monde, cette conférence a permis au conseil des sages musulmans de produire une déclaration de soutien à Jérusalem en contestation à la décision du Président Américain. “La conférence rejette catégoriquement les dernières décisions de l’administration américaine qu’elle considère comme nulles et non avenues, et surtout illégitimes sur les plans historique, juridique et morale et soutient les résolutions des Nations Unies adoptées à cet effet exigeant toutes, la cessation de l’occupation”, indique l’article 4 de la déclaration mondiale pour le soutien à Jérusalem. Dans cette déclaration contenant au total 13 articles, la conférence a insisté sur l’ara-bité de Jérusalem d’où son appartenance incontestable au territoire Palestinien. Une situation qui invite à la préservation de la dignité des palestiniens, la protection de leur terre, de maintien de l’arabité de Jérusalem et de sa spécificité spirituelle. Ce, en vue d’endiguer toute impertinence (velléités de l’Etat israélien ndlr) qui défie les résolutions internationales et blesse les sentiments des peuples du Monde, notamment ceux de quatre milliards de SEM Ahmad At-Tayyib (Président du conseil des sages musulman et Grand Imam d’AI Azhar) chrétiens et de musulmans. Par ailleurs, le conseil a souligné que loin d’être uniquement une terre occupée, Jérusalem est un lieu saint islamo-chrétien. Par conséquent, toute quête aussi bien musulmane que chrétienne visant l’affranchissement de Jérusalem des violations sionistes est avant tout la confirmation de sa sacralité. D’où la mobilisation de la communauté humaine pour extraire cette ville saine de l’occupation sioniste. Ils n’ont pas manqué de rappeler que Jérusalem fut bâti par les arabes Ya-boussites au 4ème millénaire avant Jésus christ, soit vingt-sept siècles avant l’apparition du judaïsme dont la naissance date de la prophétie de Moise. Quant à la présence hébraïque dans la cité de Jérusalem, il faut souligner qu’elle n’excède pas 415 ans à compter de l’ère de David et Salomon (Salut de Dieu sur Eux), au 10ème siècle avant Jésus Christ. Ce qui peut être considéré comme une présence passagère dont l’avènement survint trente siècles après l’établissement de la cité arabe de Jérusalem. Notons que Diaby Almamy, guide religieux de la Communauté Al-Farouq a pris part à cette rencontre en tant que le représentant de l’Université d’AI Azhar en Côte d’Ivoire. Correspondance / Koriyane coll. Soufyane Pour la couverture de vos évènements, veuillez contacter le service reportage de Islam Info 08 60 93 95 / 08 69 24 55 aissatapamanta@yahoo.fr_______ www.lslametinfos.net Islanr^ fn/wne* ëCCdiuiu&t, TfiiAii&n 12 Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H DE LA COMMUNAUTE L’ARABISATION DE L’ISLAM Lors d’une conférence tenue en 1986 au centre culturel Français d’Abidjan, le professeur Roger Garaudy invitait les musulmans à « désarabiser » l’islam. L’Islam a été révélé à l’humanité à travers un peuple et une langue. Comment pouvait-il en être autrement ? Allah s’est adressé aux humains en utilisant le langage que ce peuple comprenait. Allah dit dans la sourate 19, verset 97 : « Nous l’avons rendu (le Coran) facile [à comprendre] en ta langue, afin que tu annonces par lui la bonne nouvelle aux gens pieux, et que tu avertisses un peuple irréductible ». Allah a, dans sa sagesse et sa science, choisi un lieu, un peuple et une période ; Lui seul en connaît la raison. La langue que ce peuple comprenait au moment de sa transmission est l’Arabe. Il était donc normal qu’elle ait été utilisée pour que le message puisse être compris. Il est vrai que l’histoire déteint fortement sur toutes les entreprises humaines ; il ne devrait donc ne pas être surprenant que l’islam soit marqué par la langue et la culture Arabes. Ainsi, pour éviter toute édulcoration du message divin, le Coran se devait d’être conservé dans sa formulation originale pour éviter la manipulation qui a été le sort des anciens textes révélés . La conservation du texte original du Coran, sa mémorisation et sa récitation sont des mesures de sa sécurisation et de sa préservation qui justifient la récitation du texte original dans le rituel de la prière. En outre, il permet à tous les musulmans, de quelle qu’origine qu’ils soient, de race et de langue, de prier ensemble. Sa récitation dans sa version originale lors des prières, donc en Arabe, est et demeure un acte de reconnaissance de cette mission et une soumission au message. Quant aux autres actes rituels, l’utilisation permanente de la langue Arabe est moins compréhensible. A cet égard, l’utilisation de l’Arabe à toutes les occasions, pour s’adresser à des populations qui n’en comprennent aucun mot est problématique et semble être en contradiction avec le message d’Allah le Très Haut, quand II dit dans le Coran : « Ô hommes ! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous ment celles contenues dans le Coran et les hadiths. T’invoquions beaucoup. Et Toi, certes, Tu es Très Clairvoyant sur nous. » Ces deux exemples, à l’instar des des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur. » (S49/V13). Le Prophète (saw) a dit dans son sermon d’adieu « qu’aucune personne n’est supérieure à une autre, si ce n’est en piété et en bonnes actions ». Lors des sermons de la prière du Vendredi, de la célébration des mariages et des baptêmes, des enterrements, etc., il est fréquent que l’officiant parle pendant des minutes en Arabe, sachant très bien que très peu de gens dans l’assemblée n’en comprennent un seul mot. La même observation est valable pour les douas faites tous les jours. Il y a une habitude qu’on rencontre dans les toutes les communautés musulmanes d’ici et d’ailleurs à faire les bénédictions en Arabe, le plus souvent en reprenant textuelle- Quand Allah enjoint à Daoud d’aller combattre Goliath, celui-ci (Daoud) s’adresse d’abord à son Seigneur en ces termes : « Seigneur ! Déverse sur nous l’endurance, affermis nos pas et donne-nous la victoire sur ce peuple mécréant » Sourate 2, Verset 250. Ensuite il exécute l’ordre en affrontant Goliath. De même, lorsque Moussa (as) se rend à la vallée sacrée « Touwâ » et reçoit l’ordre d’Allah de se rendre auprès de Pharaon qui a outrepassé toute limite, il s’adresse d’abord à son seigneur pour lui demander son aide avant d’aller accomplir la mission (sourate 20 versets 25 à 35). Il dit : « Seigneur, ouvre-moi ma poitrine, et facilite ma mission, et dénoue un nœud en ma langue, afin qu’ils comprennent mes paroles, et assigne-moi un assistant de ma famille, Aaron, mon frère, accrois par lui ma force ! Et associe-le à ma mission, afin que nous Te glorifions beaucoup, et que nous nombreuses « Rabanas » récitées à toutes les occasions, sont les bénédictions et les prières adressées à Allah par les prophètes et les messagers dont les récits sont rapportés dans le Coran. Elles ont été faites dans des contextes spécifiques pour demander l’aide d’Allah. N’est-ce pas figer le relationnel, la spiritualité du fidèle par rapport à son Seigneur quand ces demandes contextuelles sont transformées en rites ? Cette récitation des douas pose un autre problème ; en effet, il faut avoir de la mémoire pour les retenir. Quid de ceux et de celles qui sont déficients en la matière ? Kamagaté Abahebou Membre fondateur communauté musulmane d’Aghien kabahebou @ yahoo, com Pour la couverture de vos évènements, veuillez contacter le service reportage de Islam Info 08 60 93 95 / 08 69 24 55 _________aissatapamanta@yahoo.fr_______ Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H 13 ' He de la communauté AEEMCI LE MARIAGE INTER-ETUDIANTS Les aeemcistes situées sur leurs responsabilités La grande salle d’activités du siège social de l’Aeemci (Association des Elèves et Etudiants musulmans de Côte d’Ivoire) n’a pas désempli. Elle a abrité la traditionnelle rencontre d’échanges mensuelle des militantes de ladite structure. Il s’est agi ce mois de parler des enjeux et défis du mariage inter-étudiants. L’objectif de l’assise est d’informer l’assistance sur les tenants et aboutissants de l’union entre étudiants. Pour madame Coulibaly Bamba Aminata, les mariages entre étudiants est bien faisable. Mais cela n’est pas sans responsabilités comme tout choix d’ailleurs. C’est pourquoi elle a invité son auditoire de bien mesurer le poids de leur choix avant de se lancer dans ce projet. Et cela nécessite une préparation personnelle d’ordre psychologique et morale au niveau de chacun des candidats au mariage. Pour ce faire, elle a invité chacune des potentielles candidates au mariage, présentes, à mieux se connaître soi-même. Cela leur permettrait de savoir ce qu’elles pourraient ac- cepter ou non toute la période indéterminée de la vie maritale. Outre cela, madame Coulibaly n’a pas manqué de préciser que le mariage doit d’abord et surtout être une décision personnelle. A ce point, elle a recommandé que la décision de se marier doit être suscitée par un élan spirituel et non par mimétisme. “ Le mariage est fait pour toute la vie, il ne faut donc pas le faire par mimétisme” affirme-t-elle. Par ailleurs, elle a dissuadé l’as- sistance de se lancer dans un engagement indéfini et indéterminé de mariage. Car en tant qu’étudiants, pendant qu’on s’engage pour un mariage dans le futur, il y a risque de déception lorsque les réalités ne seront plus pareilles à celles du moment de l’engagement. Pour madame Coulibaly, il est certes bien de se marier par amour, mais il aussi préférable d’attendre d’avoir de la maturité dans les décisions. Rappelons que la Sohoba est une rencontre d’échanges féminine organisée par le comité exécutif de l’Aeemci en collaboration avec l’Ong turque (Aide). Elle a lieu chaque dernier samedi du mois. Koriyan Camara TREICHVILLE WAZIFA COMMUNALE Les tidjanites implorent l’assistance d’Allah Les moukadam tidjanites de la commune de Treichville se sont réunis à l’institut Cheick Oumar TallAl Fouty pour invoquer Allah à travers le zikr collectif. C’était le samedi 28 janvier au secteur entente. L'objectif de cette rencontre spirituelle est de renforcer l'Union entre tous les adeptes de la tariqa Tidja-niya afin qu'ils travaillent ensemble pour le rayonnement de l'Islam et surtout la voie de la Tidjaniya. C'est devant l'Institut Cheick Oumar Tall Al Fouty au quartier Belleville précisément dans le secteur du cinéma entente que se sont réunis les moukadams de la commune de Treichville pour invoquer Allah ensemble à travers le zikr la Wazifa. Le Cheick Nour Tall initiateur de cette assise spirituelle est très heureux car tous ses frères tidjanis se sont retrouvés pour invoquer Allah. Pour ce dernier, cette deuxième édition de wazifa a tenu toutes ses promesses puisque les tidjanites de cette commune ce sont retrouvés pour échanger et présenter leurs vœux à Allah. Il termine en exhortant les moukadams à l’union, l’entente et la solidarité. Présent à cette cérémonie, le Khalife Général de la Tidjaniya, Cheick Moustapha Sonta est inter- venu sur le renforcement de l'unité des Tidjanis en Côte d'Ivoire. Mais avant, il a d’abord remercié Cheick Oumar Tall pour cette belle initiative, les familles Cissé et les différents Cheiks qui ont effectué le déplacement. Pour Cheick Sonta, réunir tous ces guides religieux en un même lieu pour implorer l’assistance de Dieu, démontre leur engagement pour la cause de la tidjaniya. Toutefois, selon lui, cette cause ne peut évoluer s’il n’y a pas l’amour, l’entente et la fraternité entre les différents Cheiks. Profitant de cette occasion, le Cheick a invité chaque membre d’ être présent lorsqu’un autre tidjani organise une cérémonie. Il a terminé en leur informant de la mise en place d’une radio des tidjanis. Rappelons que cette deuxième édition de la wazifa a réuni plusieurs Cheicks et moukadams comme le Cheick Aboubakar Kara-wani. Fané Facoro 14 Islam Info N°635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 Djoumadal Oula 1439H Par Panianta NUMEROS UTILES QUESTION DE LA DEMAINE Quel est le statut de Pacte charnel fait avec une poupée sexuelle ? FIRDAOUSSE Salam, Dans la création de l’espece humaine Allah a fait de certaines des hommes et d’autres des femmes pour assurer la postérité. Il en est de même pour les animeaux. Cele veut dire que l’acte sexuel n’est autorisé qu’entre un homme et une femme. Comme Allah le dit dans le Sain Coran: «le rapport charnel n’est autorisé qu’avec nos épouses, et quiconque dépasse cette limite est un transgresseur». Donc ceux qui entretiennent des rapport intime avec un objet, pratique la masturbation ou la sodomie sont dans la désobéissance. Il est donc formellement interdit d’avoir l’acte sexuel avec quelque chose d’autre. ★ LE PENSEUR Salam à tous, En Islam le rapport intime se passe exclusivement entre un homme et une femme qui sont mariés selon les principes islamiques. Cela signifie qu’il ne peut avoir de rapport charnel entre des gens de même sexe et que l’on ne doit satisfaire sa libido qu’avec son époux ou épouse. Alors, celui qui s’accouple avec une machine, commet un acte de masturbation qui est illicite selon le point de vue du Savant IBN BAZ et détestable selon d’autres. Si la poupée est pour le propriétaire, un substitut d’épouse, son acte est assimilable à la fornication. Mais, s’il en fait par contrainte, cela peut être toléré. Car en Islam, la contrainte annule la règle. ★ VAZOUMANA MEITE L’acte charnel fait avec une poupée est interdit (haram) en Islam, car cela renvoie à deux autres péchés : 1-La masturbation 2- L’acte charnel fait avec un animal. Et dans le cas d’espèce, la poupée est considérée ici comme un animal. Allah (Soubhanahou wata ala) nous dit dans la sourate Al - Mouminoune (les croyants) : “et qui préservent leurs sexes [de tout rapport], si ce n’est qu’avec leurs épouses ou les esclaves qu’ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer; alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs” Versets 5 à 7. Tout acte charnel fait au-delà des épouses et des esclaves, est considéré comme une transgression à la limite d’Allah. Par exemple le cas de la poupée. Le Prophète Mouhammad (que la paix soit sur lui) dit dans un hadith rapporté par Ibn Abass: « Celui que vous trouvez commettant un acte charnel avec une bête, tuez-le et tuez la bête » Rapporté par At-Tirmidhi, Ibn Madjah et Abou Daoud. Les savants musulmans sont unanimes sur l’interdiction de la masturbation et de l’acte charnel avec un animal, car cela est contraire à la morale. Et l’humanité n’a pas de suite avec ces poupées. Sujet à débattre prochainement Les candidats au mariage peuvent-ils passer à l’acte sexuel avant que le mariage ne soit scellé par l’Imam ? Donnez votre avis sur la question en participant à la rubrique “débat” sur le site d’Islam Info à l’adresse : www.islametinfos.net » SECURITE POLICE SECOURS Tél: 111/170 DIRECTION GENERALE DE LA POLICE 20 22 20 30 PREFECTURE DE POLICE 20 21 00 22 DIRECTION DE LA POLICE JUDICIAIRE 20 21 23 00 DIRECTION DE LA POLICE ECONOMIQUE 20 32 51 44 » DEFENSE POMPIERS Tél: 180 POMPIERS INDENIE Tél: 20 21 12 89 POMPIERS YOPOUGON Tél: 23 45 16 90 POMPIERS ZONE 4 Tél: 21 35 73 65 POMPIER DE YAMOUS- SOUKRO Tél: 30 64 11 00/ 30 64 42 12 COMMANDEMENT SUPERIEUR DE LA GENDARMERIE Tél: 20 25 70 00 >AEROPORT AEROPORT FELIX HOU-PHOUET BOIGNY Tél: 21 75 79 01 / 21 75 79 02 At-tachahoud 1-At-Tahiyyâtou Lilâhi azakiyatoulilah wat-Tayyibâtou,-Sâlawâtoulilah as-Salâmou ‘alayka Ayyouhan-Nabiyyou wa Rahtmatou-Lâhi wa Barakâtouhou, as- Salâmou ‘Alayna wa ‘ala ‘ibâdillâh is-Salihina, Ash-hadou an laa ILâha llla-llâhou wa ash-Hadou anna Muhammadan ‘Abdouhou wa Ras-soullouh. Traduction : Les salutations sont pour Allah, ainsi que les prières et les bonnes oeuvres. Que le salut soit sur toi, ô Prophète, ainsi que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions. Que le salut soit sur nous et sur les serviteurs vertueux d’Allah. J’atteste qu’il n’y à pas de divinité digne d’adoration en dehors d’Allah, Et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager. 2- Allahoumma Salli ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Alî Mouhammadin, kama sallayta ‘ala Ibrâhima wa ‘ala Alî Ibrâhima, Innaka Hamîdoun Majid. wa Bârik ‘ala Mouhammadin wa ‘ala Âli Mouhammadin, kama Bârakta ‘ala Ibrâhîma wa Âli Ibrâhima, Innaka Hamidoun Majid Traduction : Ô Seigneur, prie sur Muhammad et sur la famille de Muhammad Comme Tu as prié sur Ibrahim et sur la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de glorification. Ô Seigneur, accorde Tes bénédictions à Mouhammad et à la famille de Muhammad Comme Tu as accordé Tes bénédictions à Ibrahim et à la famille d’Ibrahim, Tu es certes Digne de Louange et de Glorification. Islam Info N° 635 du Mercredi 07 au Mardi 13 Février 2018-du Araba 21 au Tarata 27 DjoumadalOula 1439H 15 LAM AU FEMININ mfidence Sira rnoignage Cissé A Converti, c’est mon 1er ramadan AVERTISSEMENT Je suis un nouveau converti, c’est mon premier mois de ramadan. J’ai des appréhensions quant à l’observation de toutes les recommandations de l’Islam. J’ai peur de ne pas être à la hauteur et fléchir, je ne suis pas habitué à me priver de nourriture et d’eau pendant toute une journée. Bien de personnes définissent le jeûne du mois de ramadan comme l’acte de privation de nourriture et d’eau. Le jeûne du mois de ramadan revêt un caractère plus grand et à un sens plus profond. Connaître la vraie valeur du mois de ramadan Nouvelle religion, nouvelle donne, nouveau comportement à adopter. Mais pour ce faire, la recherche de la connaissance sur l’Islam est de mise. Et pour cadrer avec l’actualité, votre thème de recherche doit être le mois de ramadan et surtout le jeûne qui y est inscrit. Vous le savez sûrement, le jeûne est une obligation pour tout musulman. Dès le moment où vous avez fait la 1 ère obligation qui est l’attestation de foi, le jeûne vous est obligatoire. N’hésitez pas à vous présentez réellement aux personnes que vous approcheriez, elles sauront adapter le message à votre niveau de compréhension. Le jeûne, une opportunité de vous rapprocher de Dieu Nos guides religieux ne cessent de nous le dire, le mois de ramadan regorge de bien de mérites à bien des actes. Allah Seul peut déterminer les mérites qu’Il nous octroiera pour un mois bien accompli. Ne vous cramponnez pas au seul fait de privation de nourriture et d’eau, c’est se détacher de tout ce qu’Allah nous a interdit et de suivre la sunnah du Prophète (saw). Ces abstinences demandent vraiment une violence réelle sur soi et une fois atteinte, mansh’Allah vous pourrez en ressentir les bienfaits dans votre vie de tous les jours. Et c’est le plus important, vous devez ressentir les bienfaits du mois de ramadan, vous sentir plus proche de votre Créateur et grandi en spiritualité. Ne retenez que cela. Imaginez le nombre de personnes en proie à la faim dans le monde entier, ces milliers d’enfants qui meurent chaque seconde parce que n’ayant ni eau ni nourriture. Et plus proche de vous, ces familles qui n’ont droit qu’à un repas par jour ou chaque jour. C’est aussi le but du jeûne se sentir proche de ces personnes en vivant leurs quotidiens, pour ainsi se détacher des biens matériels et s’accrocher à l’essentiel qui est sa relation avec Allah. A suivre... L'animation de cette rubrique revient aux lecteurs d'Islam Info. Nous saluons l'intérêt qu'ils ne cessent d'accorder à «Témoignage ». Et, nous tenons à le souligner : les textes publiés dans le cadre de cette rubrique n'engagent que leurs auteurs. Et nous exhortons nos lecteurs à, non seulement réagir par rapport à ces textes, mais à nous proposer leurs Envoyez vos témoignages, réactions et suggestions à : Abou Soufyane (08 69 24 55) ou écrivez à temoignagesabou@gmail.com “Mon boss se nourrissait de sang humain pour_” Vers 11 heures, j'ai reçu un coup de fil, c’était mon boss au bout du fil et il voulait m'informer que mon départ était prévu pour le lendemain matin à 8 heures. Je l'ai écouté sans rien dire mais au plus profond de moi je me demandais comment j'allais sortir de ce labyrinthe. Je voulais bien être responsable de mes idées et lui dire franchement que je n'allais pas y aller mais cette option allait me faire perdre la petite activité de répétiteur que j'avais chez lui et en plus j'avais peur de tout ce que cela allait engendrer. Lorsque je lui ai dit que je ne me sentais pas bien, il m'ajuste sou- réflexions par rapport à leur aventure qu'ils ont vécue, à un témoignage... haité un prompt rétablissement en me rappelant le rendez- vous du lendemain. Toute la journée, je suis resté couché et la nuit j'ai fait encore le même rêve. Cette fois, j'ai entendu une voix me dire de réciter la sourate du Trône. Je me suis alors exécuter. Le lendemain c'était le statut quo au niveau de ma santé. Je ne savais pas exactement ce que j'avais mais je n'arrivais à me lever que pour faire mes prières. Dieu est merveilleux je vous dis. A 7 h45 mn, j'ai reçu le coup de fil du monsieur en question. (A suivre) ïe de couple Cissé A Comment s’aimer toujours... LA stuce beauté Avant, il suffisait de s'aimer ! Aujourd'hui, les règles ont changé et les rapports hommes femmes avec. Au-delà de l'amour qui nous lie l'un à l'autre, il faut respecter certaines pistes relationnelles, si on veut un tant soit peu que ça dure. Misez sur l'intimité Rappelons que la notion de couple entraîne l'idée d'un partage, qui va bien au-delà d'un toit, des factures, des tâches ménagères ou même de la sexualité. "L'intimité, autre pilier d'une relation durable, permet de partager ce qu'on a de plus intérieur pour pouvoir se laisser aller en toute confiance" définit Sophie Guedj. Nous avons appris à nous barricader et à porter un masque pour ne montrer ni notre faiblesse, ni notre vérité... d'où parfois ce sentiment de solitude au sein du couple. Pour baisser la garde et accéder à l'intimité, il faut commencer par la développer avec soi. Qui sommes-nous vraiment et qu'avons-nous à donner en partage pour construire ? Mieux se connaître va permettre d'être davantage en contact avec ses besoins et ses désirs : une clé importante pour cesser de combler les désirs de l'autre afin qu'il nous aime. Ce qui au final crée de fortes frustrations et l'envie de fuir en courant pour se retrouver, enfin. Prenez donc du temps pour vous connaître... Qu'aimez- vous vraiment, quelle musique, quel auteur, danser, faire la cuisine... Partez à votre rencontre, comme vous le feriez avec une personne qui vous intéresse. A suivre Masque au citron pour une peau incroyable Lavez votre visage avec de l’eau chaude puis exfoliez-le pendant environ 2 minutes dans un mouvement circulaire avec le bout des doigts. Rincez à l’eau froide. Étape 3 - Massage de visage Une étape qui prend plus de temps pour à votre peau une belle lueur. Pour préparer la crème de massage, vous aurez besoin de Beurre de karité + Gel d’aloe vera + jus de citron D’abord dans un bol, prendre 2 c. à c. de beurre de karité. Mettez ce bol dans adith femme Traiter les femmes avec amabilité Le Messager de Dieu a dit : « Les meilleurs parmi les croyants sont ceux qui ont le meilleur tempérament. Et les A. Pamanta de l’eau chaude jusqu’à ce que le beurre de karité fonde complètement Maintenant, ajoutez 1 c. à c. de gel d’aloe vera et 3 c. à c. de jus de citron Mélangez bien et votre crème de massage est prête. Massez votre visage avec cette crème pendant 10 à 15 minutes Après ce massage, passez un glaçon sur votre visage pendant 5 minutes et essuyez-le avec du papier de soie Fin A. Pamanta meilleurs d’entre vous sont les meilleurs envers leurs femmes. » Hadith rapporté par At-Tirmidhi Premier groupe de presse musulman en Côte d’Ivoire paraissant depuis Ramadan 2005 Tél.:(225)22 42 43 21 DIRECTEUR DE PUBLICATION : CISSE Mamadou Cel : 05 94 33 82. REDACTEUR EN CHEF : KOULIBALY Y Khayder Cel : 06 24 71 18. REDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Aïssata PAMANTA Cel: 08 60 93 95. SECRETAIRE DE REDACTION : KAMAGATE Abou Soufyane Cel: 08 69 24 55. SERVICE COMMERCIAL : CISSE Aïchata Cel. : 08 89 36 58 / 66 89 53 01. SIEGE SOCIAL ADMINISTRATIF : Boulevard Latrille H-Plateaux Aghien. 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Le royaume saoudien a récupéré l'équivalent de 107 milliards de dollars en espèces, en avoirs immobiliers, en titres financiers dans sa campagne anticorruption. Les personnalités arrêtées par le régime début novembre ont dû passer à la caisse pour recouvrer la liberté : 381 suspects, accusés de corruption, avaient été enfermés par les services saoudiens. Pots-de-vin, détournements... le prince héritier Mohammed ben Salman, dit MBS, entend mettre un terme à des pratiques qui, selon lui, privent chaque année l'Arabie Saoudite de 10% de ses dépenses publiques. Une manière, également, de renforcer son emprise sur le royaume. Dans une purge sans précédent, Mohamed ben Salmane s'est attaqué à des membres de la famille royale, la sienne, mais aussi à des ministres ou à des hommes d'affaires. Le plus célèbre, al-Walid ben Talal, actionnaire de Twitter et propriétaire de l'hôtel George V à Paris, a été libéré samedi dernier. Après avoir négocié un « arrangement » dont les détails n'ont pas été communiqués. L'examen des dossiers et les remboursements sont à présent clos, mais 56 personnes restent maintenues en détention « en raison d'autres dossiers criminels en cours ». Par rfi NAJAT DRIOUECH, LA PREMIÈRE FEMME MUSULMANE ÉLUE DÉPUTÉE EN CATALOGNE Elle vient de graver son nom, venu d’ailleurs, dans l’histoire politique de l’Espagne, et plus particulièrement de la Catalogne, Najat Driouech peut se prévaloir d’être la première femme musulmane à avoir été élue députée, sous son voile qui n’a jamais freiné ses ambitions et n’a été un obstacle ni à sa candidature, ni à sa victoire. A 37 ans, la parlementaire native d’Asila, au Maroc, et fraîchement intronisée par ses pairs du parti de la Gauche républicaine, incarne le renouveau sous la coupole du Parlement catalan, et pas seulement générationnel. Arrivée à Barcelone à l’âge de neuf ans, dans le cadre d’un groupement familial, Najat Driouech, dotée d’un sens inné de l’écoute et faisant preuve d’empathie envers autrui, a laissé parler sa fibre sociale pendant plus de 17 ans, une localité située à proximité de la très s’investissant pleinement dans sa mis- cosmopolite capitale catalane. sion d’assistante sociale à El Masnou, C’est dans une Espagne secouée par une crise politique longue de deux mois, consécutive au référendum sur l’indépendance de la Catalogne, que la première députée musulmane et voilée a conquis les suffrages, émergeant sur le devant de la scène publique à la faveur des élections anticipées qui ont eu lieu au mois de décembre 2017, afin de renouveler le Parlement catalan. « Je crois qu’il est nécessaire de faire prendre conscience à une partie de la société que nous ne sommes pas une minorité de seconde classe », tel est le credo du nouveau visage de la politique en Espagne, qui a fait de la lutte contre les discriminations dans la sphère professionnelle son cheval de bataille, et plus encore, le grand combat de son mandat. oumma.com TARIQ RAMADAN DISCULPÉ PAR UN ALIBI CAPITAL ET NON VÉRIFIÉ ? Véritable coup de théâtre dans l’affaire Ramadan ultra-médiatisée, une réservation de billet d’avion, mystérieusement passée à la trappe, pourrait s’avérer capitale pour la défense de l’islamologue suisse actuellement sous les verrous, lui fournir un alibi désavouant sa deuxième accusatrice « Christelle » et soulever de nombreuses interrogations. En effet, selon le Parisien, son tandem d’avocats, Mes Yassine Bouzrou et Julie Granier, avaient fait part de leur étonnement que leur client ne soit pas interrogé sur son alibi au cours de la confrontation qui a tout fait basculer, jeudi dernier. Pourtant, ils avaient adressé au parquet de Paris, le 6 décembre 2017, un document remettant en cause la version des faits de la deuxième plaignante, restée anonyme. Un accusé de réception en date du 7 décembre, qui confirmait que leur courrier avait bien été « transmis au service compétent », faisant foi. Ce document indiquait que Tariq Ramadan, qui devait intervenir lors d’une conférence à Lyon, le 9 octobre 2009, en début de soirée, aurait atterri ce même jour à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry à 18h35, alors que son accusatrice affirme avoir été violée « dans l’après-midi ». Aussi incroyable que cela puisse paraître, les enquêteurs n’ont pas été informés de cette note avant jeudi dernier, soit avant la confrontation décisive des deux protagonistes et de leur récit diamétralement divergent de la journée fatidique du 9 octobre 2009, et par conséquent n’ont pu en vérifier l’authenticité à temps. Dénonçant un “défaut de communication” qui porte “gravement préjudice à Monsieur Ramadan”, Mes Yassine Bouzrou et Julie Granier ont écrit lundi à la Garde des Sceaux, afin de demander la saisine de l’Inspection générale de la justice. Le parquet de Paris s’est pour le moment refusé à tout commentaire. Alors que Tariq Ramadan est incarcéré depuis quatre jours, sa détention provisoire, requise par le parquet de Paris, devrait faire l’objet d’un débat contradictoire, ce mardi 6 février, entre ses avocats et le juge des libertés et de la détention (JLD). Oumma.com bibo:issue 635 bibo:numPages 16 --